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mercredi 23 juillet 2025

Un monde transformé série complète de Kanako Meiji

Un monde transformé série complète de Kanako Meiji
Mangaka : Kanako Meiji
Maison d'édition : Ototo
Prix : 7,99

Résumé : Au cœur de la forêt des Dieux, où Humains et monstres coexistent, se trouve le temple de la déesse Gardelan, un lieu pieu empli de mystères. Entre ses murs, la jeune Puryo suit jour après jour un apprentissage rigoureux afin de devenir la grande prêtresse du temple, un statut ô combien important, égal à celui d’un roi. Seulement, au sein de ce bâtiment se cache un étrange pouvoir et de nombreux secrets que même les plus anciens pensionnaires ignorent et qui risquent peut-être bientôt d’impacter sur la vie de l’apprentie grande prêtresse.

MON AVIS : Comment vous exprimer ma déception et ma frustration alors que je suis incapable de vous parler de l'histoire. J'avais apprécié le premier tome qui nous promettait un univers surprenant. En commençant le deuxième tome, j'étais perdue. J'ai donc relu le précédent pensant qu'avec le temps, j'avais sûrement oublié pas mal de choses. Rien à faire. Je me suis dit que peut-être les explications viendraient plus tard. J'ai donc lu le troisième tome. Certes, j'ai compris certains aspects mais cette série est pleine de défauts.

Concernant les graphismes, ils sont assez classiques. Rien de particulier à dire. Concernant l'histoire, j'ai une hypothèse qui pourrait expliquer le problème que j'ai rencontré. J'ai eu l'impression de lire une ébauche ou quelque chose d'inachevée. La série aurait-elle été annulé? En tout cas, ça donne cette impression. 
 
Par moment, le mangaka nous présente un personnage ou une situation qui pourrait amener quelques choses à l'histoire. Autant vous dire qu'on n'a jamais la suite ou la réponse. Des explications arrivent de manière totalement abrupte avec des personnages charismatiques mais si peu exploités...Je pourrai en dire beaucoup. Je donne probablement l'impression de descendre cette série. En fait, je suis frustrée. Elle avait un potentiel hyper intéressant.

En bref, cette série est une déception pour moi. Le résumé promettait une histoire pleines de surprises et de mystères. C'est tellement frustrant. Je n'en dirai pas plus.

vendredi 27 juin 2025

Hidamari ga kikoeru tome 1 à 6 de Fumino Yuki


Mangaka : Fumino Yuki
Maison d'édition : Édition Hana (ancienne boy's love idp)
Prix : 7,95 sauf le tome 5 à 9,95

Résumé : Kôhei, étudiant atteint de surdité, est souvent incompris par les autres, ce qui l'a amené à prendre ses distances petit à petit avec son entourage. Mais un beau jour, il va faire la rencontre de Taichi, étudiant dans la même université que lui. De nature joviale et qui n'hésite pas à dire franchement tout ce qu'il pense, cet étrange garçon va toucher Kôhei au plus profond de son cœur avec ces quelques mots : «ce n'est pas de ta faute si tu es malentendant !». Il est loin de s'imaginer à quel point Kôhei va peu à peu changer grâce à lui.

MON AVIS : Je vous ai déjà parlé du premier tome mais depuis j'ai bien avancé sur cette série. C'est l'une des rares séries pour laquelle je suis à jour. On suit Köhei, étudient atteint de surdité qui va rencontrer Taichi. Ce dernier va l'aider à prendre ses cours. Autant le premier est très calme et discret, autant le second est extraverti et très franc. Taichi va pousser Kôhei à s'ouvrir aux autres. 

La mangaka a fait le choix de couper sa série. À l'origine, il ne devait y avoir que deux tomes mais l'autrice voulait en faire plus. Elle a dont continué à la série en ajoutant le mot "limit" pour montrer que les personnages entrent dans une nouvelle phase de leur vie. Et maintenant, elle commence un nouveau cycle à partir du tome 6 avec "au fil des saisons" qui aura trois tomes. 

On est dans un boy's love très doux et très lent. Si vous cherchez un titre explicite, passez votre chemin. Personnellement, j'adore ce titre justement pour sa lenteur et son réalisme. La mangaka aborde beaucoup de thème différent. Évidemment, elle s'attarde sur la question du handicap par le biais de la surdité mais on aborde aussi le passage à la vie active et l'impact que cela peut avoir sur les personnages. Tout est tellement plus complexe. Ça fait du bien de voir un titre qui montre l'éventail de possibilité. Au final, la romance est certes présente mais les autres sujets ont autant d'importance si ce n'est plus.

Au fil des tomes, on creuse la personnalité de nos deux héros mais aussi de quelques personnages secondaires qui vont apporter une vision du monde différente aussi bien à Kôhei qu'à Taichi. Ce dernier est plein de bienveillance et reste un brin naïf mais l'est-il tant que ça? Quand à Kôhei, il va ouvrir les yeux sur le comportement de certaines personnes atteintes de surdités envers les personnes valides. Je suis ravie que la mangaka montre la diversité de personnalité. Elle casse les cases dans lesquelles la société voudrait les mettre. 

Concernant la relation amoureuse, elle est plus que crédible. Par moment, on est frustré tant ils prennent leur temps. Vous n'imaginez pas à quel point. Au fil des tomes et des changements dans leur vie respective, leur relation va évoluer. Ils vont vivre des hauts et des bas et la question réside dans la confiance qu'ils se portent mais aussi la communication.

En bref, j'adore ce titre tout doux. Certes, il est mis en boy's love mais il est tellement plus ça au regard des thèmes abordés. Je ne peux que vous recommander ce titre rafraichissant. D'ailleurs, ce titre a été adapté une première fois en film sous le titre "silhouette of your voice"(je viens de le découvrir) et plus récemment en séries sous le titre "i hear the sunspot"

mercredi 4 juin 2025

Sasaki & Miyano tome 1 à 4 de Shou Harusono

Sasaki & Miyano tome 1 et 2 de Shou Harusono

Sasaki & Miyano tome 1 et 2 de Shou Harusono
Mangaka : Shou Harusono
Maison d'édition : Akata
Prix : 7,95

Résumé :

Miyano est un lycéen fan de mangas  boy’s love. Et surtout, il est très complexé par son visage aux traits efféminés. Mais un jour, alors qu’il assiste à une bagarre, un de ses aînés intervient pour éviter que la situation ne tourne au vinaigre. Ce dernier, prénommé Sasaki, commence très vite à éprouver de l’affection pour son camarade. Cherchant à le comprendre et à le connaître, il découvre l’intérêt que Miyano porte pour les mangas  boy’s love... Sans préjugé, il va alors également commencer à essayer d’en lire. Et si c’était le début d’une belle histoire d’amour ?


MON AVIS : J'ai beaucoup vu passer ce titre que ce soit sur les réseaux sociaux ou en librairie. Je n'ai pas voulu tenter une énième série mais mon regard s'est attardé sur ce titre. J'ai une total confiance aux éditions Akata. J'avais droit à un bon de réduction. J'ai donc choisi ce titre pour voir et j'ai compris son succès.

On suit Miyano, un lycéen fan de boy's love. Il assiste à une bagarre lors de laquelle un de ses ainés, Sasaki, intervient. Sasaki va découvrir la passion de Miyano alors que ce dernier en a honte. C'est par ce biais qu'ils vont apprendre à se connaître.

Ce titre joue sur les clichés des mangas de ce genre. Ça fait sourire voir rire. La personnalité de Miyano est drôle. Il a constamment peur que les autres découvrent sa passion pour les boy's love et ne peut s'empêcher d'analyser le comportement de Sasaki envers lui par moment. Il a un côté un peu parano. Paradoxalement, certaines scènes qu'on a tous déjà lu dans des shojo ne font pas réagir Miyano. 
 
On reste dans un boy's love donc forcément leur relation va évoluer. C'est très lent et mignon. Si vous cherchez un titre explicite, oubliez tout de suite. Vous serez déçus. Personnellement, j'aime beaucoup. Ils sont parfois maladroits, timides mais ils sont aussi attentifs à l'autre. 

En bref, j'ai beaucoup aimé ce titre. Je regrette de ne pas avoir découvert ce titre plus tôt. D'autant qu'on va suivre également un autre binôme apparemment (Hirano et son colocataire). Je suivrai Miyano & Sasaki avec plaisir.

vendredi 16 mai 2025

Éclat(s) d'âme série complète de Yuhki Kamatani

Éclat(s) d'âme série complète de Yuhki Kamatani
Mangaka : Yuhki Kalatani
Maison d'édition : Akata
Prix : 8,05 euros

Résumé : « Deux jours avant les vacances d'été, je crois que... je suis mort ». C'est ce qu'a pensé Tasuku le jour où un de ses camarades de classe lui a piqué son smartphone, alors qu'il était en train de regarder une vidéo porno gay dessus. La rumeur s'est répandue comme une trainée de poudre. Tasuku, pense alors à se suicider, ne pouvant supporter cette réalité dont il n'avait pas encore complètement conscience lui-même, mais aussi par peur du regard de la société. Pourtant, alors qu'il s'apprête à sauter dans le vide, il aperçoit, au loin, une mystérieuse silhouette de jeune femme qui le devance et... saute dans le vide ?! Intrigué, terrorisé, il s'élance vers l'endroit d'où elle a sauté. Il y découvre, stupéfait, que la jeune femme est encore en vie, et qu'elle est l'hôte d'une sorte de résidence associative, véritable safe space où se réunissent diverses personnes LGBT. De rencontre en rencontre, le jeune lycéen va apprendre à se connaître, à s'accepter, et trouver sa place dans le monde.


MON AVIS : Comment vous parler de cette série sans trop en dire...Vaste sujet. On suit Tasuku, un jeune homme qui n'accepte pas son homosexualité. Il pense mettre fin à ses jours. C'est dans ces circonstances qu'il rencontre une jeune femme qu'il a vu tomber dans le vide. Elle est indemne. Il va découvrir une association LBGT+. 

Cette série met en avant pas seulement l'homosexualité mais la communauté LGBT+ au sens large. Vous croiserez des personnages qu'on voit peu et surtout réaliste. On est loin des clichés qu'on nous présente qui nous donne l'impression que c'est "simple". Tout au long de la série, on va suivre la construction de Tasuku par le biais des différentes rencontres qu'il va faire. D'ailleurs j'aime beaucoup la métaphore employée pour montrer son évolution.

En si peu de tomes, il peut paraître impossible de traiter de tous les sujets possibles liés à la communauté LGBT+. Pourtant, le mangaka va droit à l'essentiel. Autant, on voit la violence de la société à l'égard des différents personnages. Certains se cachent. D'autres assument. Quant à d'autres, ils se moquent éperdument du regard des autres. J'ai aussi apprécié qu'on aborde cette bienveillance qui blesse plutôt qu'autre chose. 

Concernant le dernier tome, il m'a profondément touché. On s'attarde sur un personnage qui semblait dans l'ombre. Pourtant, son histoire est si touchante...On en apprend plus aussi sur la mystérieuse jeune femme. Elle m'a captivé. Elle apparaît peu mais toujours pour une raison précise. Son passé m'a touché en plein cœur. Sur certains aspects, je m'y suis totalement retrouvée. Je ne m'y attendais pas du tout.

En bref, ce manga est un bijou sur l'acceptation et la construction de soi. C'est une porte ouverte réel et réaliste sur la communauté LBGT+. Je ne peux que vous le recommander.

vendredi 2 mai 2025

Captivated by you de Yama Wayama

Captivated by you de Yama Wayama
Mangaka : Yama Wayama
Maison d'édition : Véga
Date de sortie : 14 Mars 2025
ISBN : 9782379507601
Pages : 177
Prix : 12,50

Résumé : Hayashi est un garçon très étrange, distant mais franc, qui se retrouve sans cesse impliqué dans des situations improbables. Il attire inexplicablement l'attention de ses camarades, comme Ema qui, sans comprendre pourquoi, le trouve soudainement mignon ou Matsuya, une fille introvertie passionnée de littérature. Nikaidô, avec son attitude sombre et son allure tout droit sortie d'un film d'horreur, fait fuir les autres qui le croient maudit. Pourtant, Yuichi est mystérieusement attiré par Nikaidô et fera tout pour se rapprocher de lui. À travers huit histoires courtes centrées sur ces deux personnages atypiques, des thèmes tels que l'amitié, la tolérance et l'acceptation de soi sont abordés, offrant des rencontres inattendues, touchantes et captivantes.

MON AVIS : Merci à Babelio et à l'éditeur pour ce service presse.
Je n'ai vu passer nul part ce titre. La couverture m'a attiré et le résumé m'intriguait. On suit deux personnages. Hayashi est un jeune homme apprécié par tous même s'il est un peu étrange. On découvre quelqu'un de souriant et qui aide les autres mais ne souhaite pas se faire remarquer. Il semble bien intégré mais on s'aperçoit qu'il est solitaire. 
 
Le second personnage se nomme Nikaidô. Il est l'inverse de Hayashi. Tout le monde le fuit au point de penser qu'il est une malédiction. Nikaidô a tout fait pour obtenir ce statut mais un de ses camarades Yuichi va voir au-delà des apparences. On devine seulement la raison pour laquelle Nikaidô a fait ce choix.
 
Les graphismes sont très beaux. Je retiens surtout le tableau. C'en est tellement beau que je me suis arrêtée pour détailler les graphismes. Le manga est coupé en deux. Chacune consacrée à un personnage. La différence est que chaque chapitre de Hayashi est du point de vue d'un de ses camarades. La seconde partie est centrée sur Nikaidô et Yuichi.

Ce titre aborde des thèmes que tout le monde connaît. Le comportement des gens changent selon les apparences. Il y a une forme de discrimination. Seule les personnes ouvertes d'esprit font l'effort de voir au-delà. C'est tellement d'actualité. Mon seul regret est que l'autrice n'ait pas été plus explicite sur les raison qui ont poussé Nikaidô a se rendre effrayant.

En bref, j'ai apprécié ce titre. Il me manque juste ce petit quelque chose pour que ce soit parfait. Je m'attendais à un lien entre les deux personnages alors qu'il n'y en a pas. Du moins, pas comme on l'imagine.

jeudi 3 avril 2025

#DRCL tome 1 à 4 de Shin'ichi Sakamoto

#DRCL tome 1 deShin'ichi Sakamoto
Mangaka : Shin'ichi Sakamoto
Maison d'édition : Kioon
Date de sortie : 25 Janvier 2024 (tome 1)
ISBN : 979-10-327-1803-2 (tome 1)
Pages : 246 (tome 1)
Prix : 7,95

Résumé : À la fin du xixe siècle, un vaisseau russe embarque d’étranges caisses remplies d’une terre à l’odeur pestilentielle. La traversée des océans est un calvaire pour l’équipage : disparitions et morts suspectes s’enchaînent. Certains parlent d’un fantôme… Quand le bateau parvient enfin à destination en Angleterre, il a tout d’une épave flottante. Alors que la police portuaire se lance à la recherche de survivants, elle tombe sur une énorme créature mi-homme mi-loup, qui disparaît comme par magie…
 
Quelques instants plus tard, dans le cimetière de la ville, quatre élèves du prestigieux établissement Whitby assistent à une scène terrifiante : un de leurs camarades est capturé par une bête ténébreuse ! Seule Mina Murray, l’unique fille de l’établissement, a le courage de voler à son secours, mais il est déjà trop tard…

MON AVIS : J'ai vu passer ce manga sur les réseaux sociaux. Rien que la couverture m'a interpellé et je ne parle pas des extraits sur les réseaux sociaux. Ajoutez à cela le nom du mangaka et je n'ai pas eu besoin de plus. J'avais tellement aimé "Innocent" que je n'ai pas hésité un seul instant à lire ce titre sans rien savoir. J'ai lu un peu le résumé mais, pour être franche, je ne m'en souvenais pas avant ma lecture.

On suit Mina, seule fille d'un établissement scolaire victime de son statut, qui va être la seule à venir en aide à un de ses camarades. Au préalable, on suit un navire possédant une cargaison qui se révèlera atypique. Je n'en dirai pas plus de peur de vous en dire trop. Je vous recommande de le lire sans rien savoir, c'est encore plus surprenant.

Le mangaka a choisi de revisiter le mythe de Dracula. Dans ce premier tome, on ne le rencontre pas mais on devine qu'on a affaire à un vampire. Tous les signes sont là dès le début. J'ai hâte de lire la suite et de voir comment les choses vont tourner. Bien que ce soit un tome de présentation, le suspens est parfaitement maîtrisé et nous prépare à la rencontre avec Dracula. Dans les tomes suivants, on en apprend plus. Comme dans ses titres précédents, le mangaka ne cache rien. Âme sensible s'abstenir. Je trouve qu'il va même beaucoup plus loin que dans "innocent". Dans le tome 4, il y a des graphismes qui étaient vraiment difficiles à regarder. Il arrive quand même à fasciner le lecteur malgré l'horreur.

Concernant les graphismes, c'est du même niveau que son précédent titre. Le mythe de Dracula va parfaitement avec l'esthétique que propose Shin'ichi Sakamoto. On trouve un réalisme incroyable qui ne peut qu'éblouir le lecteur. Le mangaka arrive à mêler élégance et parfois horreur. Les dessins en double page donnent la pleine mesure aux émotions que le dessinateur veut nous transmettre. Ce manga est vraiment très beau. Je suis admirative face à son travail. Je ne parle des subtilités qui nous poussent à regarder dans le détail les graphismes. Pour ceux qui ne sont pas sanglants.

En bref, Shin'ichi Sakamoto est pour moi une valeur sûre. Une fois de plus, il le prouve avec ce titre. J'ai hâte de voir ce qu'il va faire de Dracula même si on a une idée de ce qu'il adviendra des personnages à la fin du premier volume. Du moins, je le suppose.


samedi 18 janvier 2025

Un comptable à la cour de IRODORI Kazuki , Kikka OHASHI et Wakatsu YATSUKI

Dessin : IRODORI Kazuki , Kikka OHASHI
Scénario : Wakatsu YATSUKI
Maison d'édition : Akata
Date de sortie : 19 Septembre 2024
ISBN : 978-2382126558
Pages : 192
Prix : 8,05

Résumé : Seichirô est un salarié ordinaire : exploité par son entreprise, il ne compte pas ses heures. Alors qu’il approche la trentaine, il est au bord du burn out et remet en question ses choix de vie. Mais quand un jour, il tente d'aider une jeune femme semblant aspirée par un étrange vortex, il atterrit dans un autre monde ! Brutalement téléporté dans le royaume de Romani, il va pourtant très vite y trouver sa place : en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le voilà qui réclame du travail ! Grâce à ses compétences d’expert- comptable, il pourrait bien s’imposer comme un allié de taille dans la gestion de l'État... ce qui éveille la suspicion d'Aresh, le ténébreux capitaine des chevaliers, surnommé le prince de glace.

Dans Un Comptable à la cour, suivez l’aventure épique et romantique d’un salarié addict au travail qui, grâce à ses compétences organisationnelles, trouvera sa place dans un autre monde de la plus improbable des manières !

MON AVIS : Merci aux éditions Akata et à babelio pour ce service presse.

J'adore cette maison d'édition. Je n'ai pas hésité un instant avant de sélectionné ce livre. On suit Seichirô, un comptable proche du burn out qui se retrouve aspirer dans un vortex en voulant aider une jeune femme. Il découvre alors le royaume de Romani, un monde totalement différent du notre. Problème : seule la jeune femme était attendue. De ce fait, Seichirô va être logé, nourri et blanchi. Il pourra même demander ce qu'il veut. La seule chose qui lui vient en tête est d'avoir un travail.

Il va démontrer ses compétences en comptabilité et surtout on va découvrir ce monde par son regard. On est loin de ce qu'on connaît. Tout semble très cool. Peut-être trop. Ça reste un tome de présentation. On devine donc que c'est loin d'être simple. Au fil des pages, on rencontre Aresh, capitaine des chevaliers. Il semble froid et distant surveillant Seichirô sauf qu'un évènement va tout bouleversé. Je crois que vous l'avez compris. Il y aura une romance entre les deux personnages pour le moins étonnante dans sa mise en place.

Les graphismes sont typiques des mangas avec un plus. J'ai en tête une page sur laquelle je me suis arrêtée tant elle est magnifique. L'univers fantasy n'est qu'effleuré dans ce premier tome. On pourrait avoir l'impression que ce n'est qu'un décor mais je pense qu'il est bien plus complexe qu'on ne l'imagine. Concernant les personnages secondaires, le chancelier sera probablement un ennemi. Le chef de Seichirô n'en a pas la carrure. Quand à son collègue, c'est un joyeux luron pour reprendre l'expression.

En bref, j'avais repéré ce titre et je ne suis pas déçue. C'est un tome de présentation crescendo qui nous donne juste envie de lire la suite. Seichirô est loin du personnage classique et naïf. J'aime beaucoup l'univers de ce manga assez calme contrairement à ce que l'on trouve habituellement.

mercredi 30 octobre 2024

Multi-chroniques mangas

Innocent rouge
Je suis fan de Shin'ichi Sakamoto depuis la première saison de "innocent". J'en suis au tome 4 inclus. On monte en puissance. Les graphismes sont toujours au même niveau. Par contre, comme vous vous en doutez au regard de la couverture, c'est sanglant. On est à la période de la révolution française. Charles-Henri a bien changé entre la précédente saison et cette-ci "innocent rouge".
Le voyage de chihiro
La version manga du film d'animation des studio ghibli. J'adore ce film. Je n'ai pas pu résister à l'achat de ce livre. Honnêtement, ça ne vaudra jamais le film mais ça rappelle tellement de souvenirs. C'est le principe même de ces adaptations plus que pour l'histoire.
La sorcière aux champignons
J'ai lu les tomes 4 et 5 de cette série que j'adore. Cette série semble toujours toute mignonne mais possède plusieurs niveaux de lecture. Elle est loin d'être si simple. Lisé évolue à chaque tome et on en apprend toujours plus sur l'univers proposé. Un nouveau personnage apparaît que j'aime beaucoup qui figure en couverture du tome 5. Les couvertures de cette série sont sublimes. J'ai un vrai coup de cœur pour cette série qui ne paie pas de mine. Pourtant, je pense qu'on est loin de tout savoir. J'ai hâte de découvrir la suite.





mercredi 4 septembre 2024

Multi-chroniques mangas spécial ki-oon


Les carnets de l'apothicaire
J'ai lu les tome 11 à 13. Le tome 12 m'avait laissé dans un état impossible. J'attendais avec impatience le tome 13 pour vous donner mon avis. Cette série n'a pas une seule fausse note. Je ne peux que vous la recommander. Je sais qu'il existe une deuxième version de ce manga. Je ne sais pas ce qu'elle vaut. Personnellement, je reste fidèle à celle-ci et attend toujours la suite. Au regard de la révélation du tome 12, mon regard sur Jinshi a bien changé.

#DRCL
 J'adore Shin'ichi Sakamoto que j'avais découvert avec le titre "innocent". Comme pour cette série, âme sensible s'abstenir. Ici, il revisite le mythe de Dracula. Les graphismes sont toujours aussi sublimes mais aussi sombres et explicites. Alors qu'on ne le voyait pas dans le premier tome, Dracula apparaît dans ce second tome. J'ai beau connaître le mythe de Dracula, je ne sais pas comment le mangaka va l'adapter. On sera forcément surpris.

Un autre mangaka que j'ai adoré avec "Kasane" que je vous recommande vivement. Les graphismes sont très expressifs. Je suis très étonnée par les choix scénaristiques. Cette série utilise les traditions, mythes et légendes japonaises. Il faut vraiment que je me mette à jour. C'est hyper intéressant et une manière originale d'en apprendre plus sur les créatures japonaises.



J'ai enfin continué cette série. En apparence, on pourrait penser à un shonen. Il n'en est rien. C'est un seinen. Certes, on suit une enfant qui veut devenir soul sender et suivre les traces de ses parents. Pourtant, rien n'est si simple dans cette série. La preuve dans ces deux tomes. On creuse un peu plus à chaque tome. Alpi va évoluer au contact de chaque personnage qu'elle va rencontrer et surtout en apprendre plus sur les secrets de son métier. En parallèle, sa quête persiste. Ce titre propose différents niveaux de lecture. Chacun y trouvera quelque chose qui lui plaira.

mercredi 13 mars 2024

Cocon de Machiko Kyô

Cocon de Machiko Kyô
Mangaka : Machida Kyô
Maison d'édition : Imho
Date de sortie : Janvier 2024
ISBN : 9782364810990
Pages : 208
Prix : 14

Résumé : Cocon dépeint la lutte pour la survie d’un groupe directement inspiré de l’escadron Himeyuri composé de jeunes filles enrôlées comme infirmières à Okinawa pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces jeunes filles voient leur quotidien d’écolières, déjà chamboulé par la guerre, complètement anéanti lorsque leur travail en tant qu’infirmières commence. L’histoire est centrée sur le personnage de San, entre l’horreur de son quotidien et l’apaisement que lui procurent ses souvenirs des jours de paix relative. Cocon fait partie de ses œuvres qui ne cherchent pas à décrire la Seconde Guerre mondiale mais le ressenti de ceux qui l’ont vécu. La douceur du trait et des aquarelles de Machiko Kyô ne font que révéler davantage l’horreur de la guerre avec une terrible authenticité.

MON AVIS : Les planètes se sont alignées pour ce titre. J'ai découvert la maison d'édition quelques jours avant en apprenant que Hayao Miyasaki sortira deux livres chez eux cette année. Par curiosité, j'ai regardé leur catalogue et suis tombée sur ce titre. Sur instagram, la couverture me semblait très douce et lumineuse. En lisant le texte, je me suis posée des questions, ne voyant aucun rapport entre les deux. Tout est dans les détails.

Je ne sais pas comment vous parler de ce titre. Pour être honnête, il me semblait cher au regard du nombre de pages mais je me suis laissée tenter et j'ai eu raison. Encore aujourd'hui, je ne sais pas en parler sans être émue. J'avoue. J'essaie de gagner du temps ne sachant toujours pas quoi dire sur ce titre si ce n'est : lisez-le.

La mangaka s'est inspirée d'une histoire vraie : l'escadron Himeyuri. Il s'agissait d'un groupe de lycéennes enrôlées comme infirmière pendant la seconde guerre mondiale. Dans ce titre, on s'attarde sur le personnage de San. Elle est représentative de l'honneur japonais comme on l'imagine. La patrie avant tout. Elle n'en reste pas moins une lycéenne. On voit d'ailleurs les différentes personnalités de lycéennes. 

Le dessin est en accord avec le titre. La mangaka a réussi le tour de force de garder une douceur dans le graphisme malgré l'horreur. Je me souviens encore de cette vignette. On a aucune date mais on comprend tout de suite ce dont il s'agit. Ça m'a mis un coup au cœur. Concernant Mayu, un autre personnage, j'avais plus ou moins vu venir la surprise même si en cours de lecture, je l'ai un peu oublié. Ça a quand même fonctionné parce que ce n'est pas ce que l'on retient de ce titre.

En bref, ce manga est nécessaire. Je ne connaissais pas l'histoire de ces lycéennes. Je suis toujours ébahie par la capacité des japonais à faire preuve d'autant de douceur en parlant d'horreur. J'ai la gorge serré face à ce titre.


mercredi 27 décembre 2023

Yokai Wars tome 1 de Misakix Yumisaki

Auteur : Misakix Yumisaki
Maison d'édition : Mana books
Date de sortie : 7 Septembre 2023
ISBN : 9791035504328
Pages : 242
Prix : 7,95

Résumé

Masora est un jeune homme qui mène une vie ennuyeuse et répétitive. Son obsession : rester discret en classe !
 
Un jour, il perd connaissance dans le gymnase du lycée et se réveille dans le village des yokai ! Le seul moyen de retourner dans son monde est de terrasser Wanyudo, le yokai en forme de roue en feu.
 
Accompagné de Mikako, une lycéenne pour le moins étrange, les deux étudiants partent défier le maître des lieux, prêts à tout pour survivre et s’échapper de cet endroit infernal !


MON AVIS :  Merci à la masse critique babelio et à la maison d'édition pour ce service presse.

J'ai sélectionné ce titre parce qu'il est question de yokai et que j'adore ça. Le résumé est très juste. C'est exactement ce qu'on va découvrir. C'est toujours très compliqué de juger un manga à son premier tome. Encore plus ici. On a vraiment un tome de présentation. J'aurai aimé lire les deux premiers pour me faire un avis définitif sur cette série de dix tomes. Attention, ce manga contient des scènes très violentes.

On suit Masora, un lycéen intelligent et observateur sûrement victime de harcèlement. On n'a aucune scène de ce genre mais c'est très vite résumé. Il est assez solitaire mais l'assume parfaitement. Il sait se faire suffisamment discret afin de ne pas se faire remarquer. Alors qu'il est en train de déjeuner, il se retrouve transporter dans le village des yokai. Il y fera la rencontre d'une lycéenne, Mikako, avec qui il aura pour mission de tuer un yokai s'ils veulent retourner dans leur monde.

Mon avis va donc se résumer au mot frustration. Je pensais que ce manga serait l'occasion d'apprendre des choses sur les yokai. Et bien, pas tant que ça. On a le nom du yokai, ses attaques comme dans un shonen et la façon de le tuer. On a droit à deux ou trois lignes sur lui mais on sent que ce n'est pas le plus important. Au regard du titre du manga, j'aurai aimé qu'on se concentre un peu sur l'histoire du yokai. 

Un autre point m'a dérangé. Les dessins sont tels qu'on en trouve dans les mangas. Par contre, que la fille se retrouve quasiment nue à chaque fois qu'elle est attaquée par le yokai, c'est trop cliché. Si encore Masora subissait le même sort, ça aurait pu passer mais non. Seule Mikako se retrouve dans cette situation. 


 

Comme ça, on pourrait penser que je n'ai pas aimé mais ce n'est pas le cas. Je ne sais pas quoi penser de ce titre. On a l'impression très vite que les héros sont transportés dans une sorte de jeu vidéo. Si ça avait été le cas, ça m'aurait profondément déçu. Pourtant, à la fin de ce tome, une porte s'ouvre nous laissant supposer un univers plus vaste et plus complexe. Ce qui est expliquerait le titre. À ce stade, je ne sais pas si je poursuivrai cette série.

En bref, j'ai un avis très mitigé sur ce premier tome. Je pense qu'il plaira aux amateurs de shonen sanglant. Si vous voulez le lire pour les yokai, au regard de ce premier tome, ce n'est pas ce titre que je recommanderai. À voir si les choses changent dans la suite étant donné que Masora découvre le village des yokai dans le premier tome.

mercredi 1 novembre 2023

Chiisakobe de Minetarô Mochizuki

Chiisakobe de Minetarô Mochizuki

Auteur : Minetarô Mochizuki
Maison d'édition : Le lézard noir
Série en 4 tomes

Résumé :
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé. Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles. Adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d’aujourd’hui, Chiisakobé attire d’abord le regard par son dessin pop.

MON AVIS : J'avais déjà lu le premier tome il y a un moment. J'ai terminé cette série aussi en 2022. Ce titre a reçu un prix au festival d'Angoulême. Honnêtement, ce n'est pas ce qui m'a fait craquer. C'est juste le fait qu'il était un coup de cœur de ma libraire. Voulant être sage, j'ai pris le premier tome pour voir.

Si vous aimez les titres japonais avec une ambiance typique des romans japonais comme on les aime, vous pouvez y aller. On suit Shigeji, un grand voyageur, qui reprend l'entreprise familiale avec le décès de ses parents. Il est décidé à reconstruire l'entreprise détruite dans un incendie. Il a retrouvé Ritsu, une amie d'enfance qu'il va engager comme assistante. Ritsu va prendre en charge cinq enfants échappés d'un orphelinat. 

Ce manga est très particulier. Il n'y a pas tant de textes que ça. Pourtant, on a l'impression d'avoir lu tant de choses rien que par les graphismes. Les dessins sont épurés mais disent beaucoup par les détails, la gestuelle des personnages. Pas besoin de mots dans ces cas-là. Ce n'est pas pour rien que ça m'a rappelé ces romans japonais dans lesquels le silence parle. C'est exactement pareil.

On trouve beaucoup de pudeur. Les personnages expriment leurs sentiments par les gestes mais jamais en disant clairement les choses. C'est typiquement japonais et c'est très bien fait. Shigeki est têtu comme une mule et parle très peu. Il fait confiance à tout le monde. Il comprend parfaitement ce qui se joue et comment les gens fonctionnent. C'est un très grand observateur. Ses voyages de par le monde l'ont forgé.

Ritsu a un caractère bien trempé et a tout à apprendre. Elle manque de confiance en elle. Elle fait face à des adolescents qui comptent sur elle parce qu'elle peut les comprendre. C'est une jeune femme solide et fragile à la fois. Elle prend ses responsabilités même si elle ne se rend pas compte de ses qualités.

En bref, cette série est une pépite pleine de silences qui en disent bien plus que les mots. On prend le temps d'observer les graphismes tant ils sont aussi importants que les dialogues.

mardi 4 juillet 2023

Mini-chroniques mangas semi-format


La boîte lumineuse de Seiko Erisawa
Le lézard noir nous propose toujours des titres atypiques et de qualité. C'est encore le cas ici. C'est un recueil de nouvelle qui se déroule tous dans une supérette mystérieuse. Les clients qui y vont ne s'y rendent pas seulement pour acheter des produits. Je vous laisse découvrir vous-même la réelle fonction de ce magasin par le regard de notre personnage principal.

Ce manga est une belle métaphore sur la vie et la mort et surtout de l'entre-deux. Comment trouver son chemin? Il n'y a qu'avec les auteurs japonais que l'on peut lire une œuvre très douces sans être moralisatrice sur des thèmes difficiles.
L'histoire de l'empereur Akihito
Comment résister à un manga qui retrace la vie de l'empereur  du japon? Impossible. J'adore le Japon et l'histoire de ce monsieur est quand même loin d'être banal pour le peu que j'en savais. En lisant ce titre, on prend la mesure de ce qu'il a traversé.

Pour comprendre encore plus, vous pouvez lire le titre "empereur du Japon" consacré au père de Akihito. C'est aussi passionnant mais les deux réunis donnent une vision encore plus précise de la situation et surtout de l'éducation qu'à reçu ce dernier.

L'empereur de ce manga m'inspire un profond respect tout comme sa femme. Je comprends que ce couple légendaire ait autant reçu de respect. Au regard de ce qu'ils ont affronté, on n'a juste envie de se taire et de savourer une tasse de thé.
Ivre du Japon de JP Nishi
J'ai déjà lu un titre de ce mangaka. Celui-ci porte sur le parcours de la femme du mangaka. Qu'est-ce qui l'a décidé à partir au Japon et l'a amené à rencontrer son mari? J'ai adoré ce titre bourré d'humour. On nous ramène à une époque où le Japon n'était pas considéré comme une destination de rêve.

Le couple nous montre aussi les différences culturelles et les choix qu'ils ont fait surtout pour leurs enfants. J'ai adoré le caractère de Karen très franc et l'improbabilité de ce couple. JP Nishi est loin de l'image que l'on a de l'homme japonais. C'est juste génial. On est dans la réalité bien ancrée.
Veil de Kotteri
Je vous ai déjà parlé de cette série. J'aime beaucoup. C'est pleins de douceurs et de sous-entendus. Je ne sais pas combien de tomes il y a. Habituellement, je regarde le nombre de tomes avant de commencer mais pour celui-ci, absolument pas. Pour ceux qui ont peur des longues séries, je vous rassure, on peut s'arrêter à chaque tome si on veut. Du coup, pas de frustration.

vendredi 26 mai 2023

Sounds of live tome 1 de Amu

Sounds of live tome 1 de Amu
Mangaka : Amu
Maison d'édition : Akata
Date de sortie : 5 Janvier 2023
ISBN : 978-2382124695
Pages : 189
Prix : 6,99

Résumé :

Depuis la rentrée et le départ de ses aînées pour l’université, Takezô est devenu le seul membre du club de kôto. Passionné par cet instrument, il refuse de laisser le club disparaître faute de nouvelles recrues. Mais sa salle est déjà envahie de délinquants, et aucun de ses camarades ne semble s’intéresser à une activité musicale aussi traditionnelle… jusqu’au jour où Chika, un élève à la mauvaise réputation, demande à s’inscrire.

Véritable manga phénomène au Japon, Sounds of Life raconte le quotidien d’adolescents qui, en se retrouvant autour d’une passion commune, vont apprendre à vivre en harmonie avec les les uns avec les autres… et surtout avec eux-mêmes !


MON AVIS : Merci à la Babelio et à la maison d'édition pour ce service presse.

C'est toujours compliqué de donner un avis sur le premier tome d'une série. Souvent, c'est une introduction. J'ai sélectionné ce manga pour deux raisons. J'adore la maison d'édition et ses valeurs mais surtout parce qu'il est question de musique traditionnelle. J'espérais apprendre des choses sur le koto, l'instrument dont il est question.

Les graphismes sont assez classiques. Les pages qui m'ont marqué concernent le moment ou un personnage joue du koto. On voit l'impact que la musique peut avoir sur les autres. Ce titre met en avant Takezô, président du club de koto et surtout unique membre. Il manque de confiance en lui et est victime de harcèlement jusqu'à l'arrivée de Chika, un élève à la mauvaise réputation.

On a les bases du shônen : un héros qui manque de confiance en lui, un garçon qui a mauvais caractère et un personnage féminin loin d'être mignon malgré les apparences. À cela ajoutez la musique et ça donne quelque chose loin de ce qu'on imaginerait. Et c'est peut-être là le hic. Je voulais lire un manga parlant musique traditionnel un minimum et pas du tout.

En effet, on ne trouve que deux informations vers la fin sur l'instrument et rien d'autre. Le reste est centré sur les personnages, leur passé pour certains et surtout le fait qu'ils passent leur temps à se disputer sans penser au conséquence. Le personnage principal me semble être Chika plutôt que Takezô. À voir si la suite sera comme ça. Ce n'est peut-être que le tome de présentation.

En bref, je suis partagée sur ce premier tome. J'attendais beaucoup plus sur la musique classique.

mercredi 26 avril 2023

Le tigre des neiges série complète de Akiko Higashimura


Le tigre des neiges de Akiko Higashimura
Mangaka : Akiko Higashimura
Série en 10 tomes
Prix : 13 euros par tome

Résumé : Et si Kenshin Uesugi, puissant seigneur de guerre ayant vécu durant l’époque Sengoku, au XVIe siècle, était en réalité une femme ? La mangaka Akiko Higashimura part de cette théorie existante pour nous proposer un manga historique relatant la vie de ce stratège hors pair surnommé le « Tigre d’Echigo ». 

 MON AVIS :  J'ai déjà parlé des deux premiers tomes de cette série sur le blog mais ici je vais vous parler de la série complète. Au moment d'entamer le dernier tome, j'ai hésité. Je ne voulais pas finir cette série. J'avais un pincement au cœur rien qu'à cette idée. Pourtant toutes les bonnes choses ont une fin. Ce n'est pas pour rien qu'elle a reçu un prix au festival d'Angoulême.

Commençons par l'esthétique. Les graphismes sont juste somptueux. Combien de fois je me suis arrêtée devant les dessins et les détails. La mangaka et ses assistants ont réussi à retranscrire les émotions par le graphismes que ce soit le calme, la colère ou le deuil. D'ailleurs, la mangaka nous précise les coulisses de la création de ce titre. Elle n'a rien laissé au hasard. C'est un véritable travail de titan qu'elle a fait.

Concernant l'histoire, on est au 16ème siècle. À cette époque, un puissant seigneur a vécu mais les historiens n'ont pas beaucoup d'informations sur ce dernier. Il y a même une hypothèque suggérant qu'il s'agissait d'une femme (voir la couverture plus haut). Hypothèse à laquelle croit la mangaka. Elle part donc de ce principe et retrace la vie de ce personnage au féminin.

Je vous rassure. Tout est basé sur les archives et les lieux existants et ce n'est absolument pas barbant. Elle rend cette partie historique vivante. Elle a fait appel à des historiens. On apprend énormément sur l'histoire du Japon. Croyez moi, vous serez étonnés par ce que vous pourriez découvrir sur ce pays. Pour la petite part humoristique, sur les passages pouvant être un peu plus complexe, elle fait un résumé à sa façon appelé "la pause café" pour les nuls en histoire parce qu'elle-même n'est pas forcément très douée dans ce domaine (elle le répète souvent au cours de la série).

La chose que je retiens le plus concernant Kenshin, c'est le respect qu'elle inspirait. Ça se ressent dans le dessin. La mangaka lui donne des traits vraiment androgyne. Impossible de savoir si on a affaire à une femme ou un homme en dehors de la tenue. Au fil des tomes, on nous explique les arguments en faveur de cette hypothèse. Moi-même, je trouve ça très troublant et je pense aussi que ça fait beaucoup. Je n'en dis pas plus. Lisez-le pour vous faire un avis.



C'est ce que j'ai adoré dans ce manga. En dehors de l'aspect historique, de la richesse des graphismes et du travail de dingue, Akiko Higashimura nous donne son point de vue mais surtout explique pourquoi cette hypothèse tient la route et parfois les choix scénaristiques qu'elle a fait au regard d'absences d'archives ou de détails qui questionnent. C'est un vrai travail d'historienne qu'elle a fait.

En bref, ce manga est un véritable coup de cœur. Je suis admirative du travail de la mangaka et de ses assistants. Le sujet est loin d'être anodin surtout dans les derniers tomes au regard de ce que j'ai appris. C'est vraiment fascinant et la touche d'humour dans les pauses cafés font un bien fou. Je n'ai vraiment pas vu le temps passé.




samedi 18 mars 2023

Multi chroniques mangas


mon voisin totoro
Qui ne connaît pas le film à l'origine du livre?! Pour ceux qui ne l'aurait pas vu/lu, allez-y. C'est pleins de poésie. Ce livre est l'adaptation du film en manga. J'avoue. Je l'ai acheté surtout pour le côté nostalgique et la douceur. J'adore ce que propose ce merveilleux réalisateur. C'est le meilleur moyen de retomber en enfance.
L'enfant du dragon fantôme
Honnêtement, je n'ai pas trop de souvenir de ce titre que j'ai lu il y a un petit moment maintenant (on ne va pas rappeler la date de lecture😅). On suit une enfant particulière qui va rencontrer un dragon fantôme. C'est un titre dans la lignée d'autres du même genre. J'ai sûrement été un peu lasse de voir toujours les mêmes idées de bases.
Esprits d'ailleurs
Un recueil de nouvelles version manga. La première nouvelle est très touchante consacrée aux personnes invisibles. La seconde est consacrée à un jeune homme qui possède une protection qu'il ne comprend pas. Enfin, la dernière est consacrée à un jeune homme qui se prend d'affection pour un chat.

La première nouvelle vous attrape par sa douceur et son thème qui touche tout le monde. Ensuite, on se laisse porter par les histoires. Elles sont très bien construites et les esprits qui peuplent ces nouvelles ont une importance capitale.
Natsuko no sake
Ma libraire a encore frappé. Ce n'est pas un titre vers lequel je me serai tournée normalement. Pourtant, je me suis laissée tenter. J'ai bien fait. Ce titre est tellement plus complexe qu'il n'y paraît. On suit Natsuko, travaillant à Tokyo, qui retourne dans la province dans laquelle elle a grandit. Elle apprend que son frère est malade. Elle va donc quitter son boulot pour réaliser le rêve de son frère : réussir à cultivé le meilleur riz pour le saké.

Par ce titre, on découvre les différentes sortes de saké, les différences entre le commercial et l'artisanal. Il y a tant de choses à apprendre sur ce produit bien plus complexe qu'on ne le croit. D'autant que notre héroïne va faire des choix surprenants à une époque ou les grandes entreprises font plonger les artisans.

En bref, je lirai le second tome qui m'attend sagement dans ma PAL.

mercredi 8 février 2023

Multi-chroniques mangas


La sorcière aux champignons
J'ai lu les troix premiers tomes de cette série. C'est tellement mignon...Ne serait-ce que pour les graphismes, il faut le lire. Je trouve ça dommage que la couverture en ligne ne rende pas justice à la réalité.

On suit une sorcière qui empoisonne tout ce qu'elle touche. Elle essaie de se faire discrète mais les choses changent dès le second tome. J'ai été étonné par le deuxième volume. Je ne m'attendais vraiment pas à la tournure des évènements.

Le tome 3 confirme mon amour pour cette série à part. Je me régale toujours autant devant les graphismes et le personnage de Luna plein de bonté malgré sa malédiction
Madk
Attention, cette série n'est pas adapté aux publics sensibles.
 
Second tome de cette série qui a tant tardé à sortir. Je n'en avais pas forcément entendue du bien mais personnellement j'ai adoré. Cette suite me semble cohérente au regard des objectifs de notre personnage central. 

Makoto évolue encore plus et ça se voit physiquement. C'est ce que j'aime dans ce manga. On voit l'évolution des personnages et du temps par les graphismes très atypiques. 

J'ai étonné d'apprendre qu'il ne reste qu'un seul tome. En même temps, je me dis que c'est mieux comme ça. On ne peut pas faire une longue série sans lasser les lecteurs avec cette thématique.
Le secret de MadokaVoilà un titre qui fait mouche. Rien que la couverture dit tout de ce que l'on va lire. Soyons honnête. On n'est jamais déçu par les éditions akata. Une fois de plus, ce titre aborde une thématique que l'on ne voit pas souvent. On suit un garçon qui adore s'habiller en fille. À l'inverse, une fille de sa classe s'habille en garçon. Les deux vont forcément se rapprocher.

Cette histoire parle d'amitié et d'acceptation de l'autre tel qu'il est. C'est mignon sans violence mais aborde le harcèlement scolaire puisque madoka a changé d'école après en avoir été victime. J'adore les graphismes qui montrent bien les personnages et leur passion comme ils sont.
de l'autre côté de l'horizon
Je n'ai lu que les deux premiers tomes de cette série en 3 tomes. C'est le genre de série qui fait du bien. On suit Miyake, un jeune employé qui décide de tout plaquer. Il choisit d'aller sur une petite île travailler comme chef de bureau de poste.

Cette série aborde un thème d'actualité. Est-il préférable de réaliser ce que la société attend de vous? Ou vaut-il mieux être en accord avec soit-même et faire un métier que l'on veut?

Miyake va réapprendre à se connaître et même se découvrir sur cette île ou le temps s'écoule différemment qu'à la capitale. Il subit moins de stress et peut prendre du temps pour lui et pour les autres. Il y rencontre la factrice qui n'est autres qu'une lycéenne déjà bien mûre pour son âge mais peut-être pas sur tout.

Encore un très beau titre des éditions akata.

jeudi 12 janvier 2023

L'enfant et le maudit de Nagabe


Auteur : Nagabe
Maison d'édition : Komikku
Série en 11 tomes

Résumé : Il était une fois une enfant et un non-humain maudit, venus de deux mondes différents. Alors que l’étrange être veille sur la petite fille, celle-ci vit à ses côtés sans se rendre compte de la dangerosité du monde qui l’entoure. Candide, la jeune humaine attend qu’on vienne la chercher, tandis que la créature n’ose pas lui révéler la triste vérité et briser toutes ses espérances… Traversée par une douceur empreinte de tristesse, cette relation calme et sensible se construit par petites touches et soulève nombre de questions : que font-ils ensemble ? Pourquoi la protège-t-il ? Qu’adviendra-t-il d’eux ? Pourquoi les hommes s’en prennent-ils au "Maudit" ?… et bien plus encore !
Ce duo fonctionne à merveille et leur complicité est un rayon de lumière dans la noirceur du monde extérieur. Baigné dans une atmosphère prégnante, enivrante et poétique, le contraste entre ces deux individus que tout oppose transparaît à chaque instant. Ils sont aussi différents que le jour et la nuit… Et malgré tout ce qui les sépare, malgré les ténèbres qui les entourent, ils vont écrire petit à petit une fable tous les deux…
« Si jamais tu rencontres un être de l'extérieur, tu ne dois surtout pas le toucher... à cause de la malédiction. »

MON AVIS : J'ai terminé cette série en 2022. Comme quoi tout arrive. J'adore le travail des éditions komikku. Nagabe a un style atypique dans le milieu du manga. Rien qu'en voyant une couverture, je sais que c'est lui. J'adore les graphismes. C'est le seul mangaka à réussir à rendre humain des animaux ou ici, le maudit.

Pour ceux qui n'auraient pas lu la série, je vous rappelle le principe de l'histoire. On suit un maudit qui vit dans le pays de l'extérieur. Après avoir trouvé une petite fille, Shiva, il va s'en occuper avec quelques règles. Tout ce que l'on sait, c'est qu'elle ne doit surtout pas toucher le professeur (maudit) sinon elle risque d'être maudite à son tour.

La relation entre eux est adorable. On sourit en voyant la bonne humeur de Shiva constante. Sous cet aspect mignon et sans histoire, se cache quelque chose de bien plus complexe. Je ne peux pas en dire trop sans spoiler. Le pays de l'extérieur regorge de maudits qui vont aider et apporter des réponses pas très explicites au professeur.

En parallèle, on découvre de manière sporadique le pays de l'intérieur et leur vision de ce qu'il se passe. C'est très surprenant par rapport à la vie menée par nos héros. C'est le jour et la nuit. Personnellement, je préférai rester avec Shiva et le professeur. Je me sentais bien en leur compagnie.

Concernant l'intrigue, j'ai été plus que surprise par les révélations faites mais surtout par les choix faits par le mangaka. Je n'ai pas une seule fois imaginée ce qui se passe dans le manga au fil des tomes. Cette série est addictive. J'ai lu la série en deux soirs. Je ne pouvais pas m'arrêter et j'en aurai bien lu plus encore mais la série est finie. Il me reste juste le journal de Shiva à me procurer.

En bref, cette série a un côté cocon pourtant loin d'être simple. Il n'existe pas un seul manga avec ce type d'ambiance y compris les autres titres du mangaka. Je vais la garder précieusement.

mercredi 7 septembre 2022

Multi chroniques spécial édition Kioon


les carnets de l'apothicaire
Pour changer des couvertures de mangas, j'ai choisi cette image présente dans la version roman de la série "les carnets de l'apothicaire". Et oui, j'ai lu les tomes 8 et 9. Autant le tome 8 est dans la lignée de ce que l'on aime dans la série, autant le tome 9 est un peu en-dessous. On nous présente quelque chose mais ce n'est pas traité. Est-ce un tome de transition ou une façon de nous pousser à lire la suite en espérant des réponses? Je ne sais pas. Néanmoins, dans ce tome 9, on nous ouvre une nouveauté qui pourrait amener des situations très drôles pour la suite. Il n'y a plus qu'à attendre pour le tome 10.

Sweet home
Nouveauté webtoon. J'ai longuement hésité avant de me lancer pour plusieurs raison. Rien que graphiquement ça me rappelle tellement la série "Bâtard" dont je vous ai déjà parlé que j'avais peur de ne pas savoir m'en détacher. Les auteurs sont les même et ça se voit un peu trop. La seconde raison concerne le résumé. On est sur un titre horrifique qui a été en série sur Netflix. Préférant le papier aux écrans, vous connaissez déjà mon choix. Bref, j'ai quand même voulu essayer. C'est hyper prenant. On ne lâche pas le titre même dans les passages glauque. J'en ai eu des frissons. Comme quoi ce duo fonctionne hyper bien.  L'autre point fort, c'est de rester sur un anti-héros qui, après avoir perdu sa famille, s'enferme dans un appartement dont il ne sort pas jusqu'à ce qu'il voit sa voisine se transformer en monstre. Et ce n'est pas la seule. Que faire de plus? Je lira quand même la suite en espérant que ça n'aille pas trop loin.

La danse du soleil et de la lune
Que j'ai aimé la précédente série de Daruma Matsuura! Je me devais de découvrir cette série. Et j'ai déjà du retard vu que le tome 3 vient de sortir (tout va bien se passer. On respire). Honnêtement, rien que les couvertures donnent envie. Je n'avais pas besoin de plus mais, dans l'espoir d'être raisonnable, j'ai lu le résumé. Très curieux : un samouraï qui ne peut pas toucher de métal se voit recevoir une demande en mariage par une sublime femme. J'avais lu l'extrait disponible sur le site de la maison d'édition. J'ai hésité. Et j'ai craqué quand même. J'ai bien fait. Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. C'est vraiment un tome de présentation. Je suppose qu'on va découvrir pas mal de choses sur les légendes japonaises ou le bestiaire. Et question graphisme, c'est à la hauteur de la couverture.

Beyond the clouds
Ça fait longtemps que ce titre est sorti. Rien que la couverture me donnait envie. Le côté steampunk surtout (vous commencez à me connaître maintenant) mais quelque chose me freinait. J'ai fini par l'acheter chez ma libraire. C'est un tome de présentation. Je me procurerai la suite pour me faire une véritable idée. Les personnages sont attachants, les graphismes sublimes. Si on aime le steampunk, on a la juste dose. Si on veut être plus précis, c'est du gaslamp fantasy par rapport à la jeune fille ailée (du moins je suppose). Concernant la fin, elle ouvre un tel champ de possibles qu'il faut que je lise le tome 2 pour savoir si je continue ou j'arrête.



lundi 30 mai 2022

Aromantic (Love) Story de Haruka Ono


Aromantic (Love) Story de Haruka Ono

Résumé : Futaba Kiryû, 32 ans, est autrice de mangas. Ce qu’elle adore par-dessus tout, c’est dessiner des shônen bien sociaux ! Le problème, c’est que ce genre ne marche plus du tout… Du coup, pour essayer de vraiment lancer sa carrière, son éditeur lui propose (impose ?) de s’essayer à un autre genre de shônen : le harem manga ! Gros hic : elle déteste ça, et surtout… elle ne s’intéresse pas du tout à l’amour. Bien malgré elle et agacée par l’injonction sociale qui impose aux femmes d’être forcément amoureuses, elle entame l’écriture d’un shônen manga romantique. Contre toute attente, le succès est immédiat, et la voilà condamnée à continuer de dessiner une série à laquelle, elle-même, elle ne comprend rien… Pour ne rien arranger, elle se retrouve très vite prise entre deux feux : d’un côté, la touchante vénération d’un assistant de douze ans son cadet, de l’autre, la séduction flamboyante d’un scénariste d’anime quadragénaire. Une situation cauchemardesque pour cette célibataire endurcie…

 

AVIS : Changeons un peu en parlant d'une série complète que j'ai lu : "Aromantic (Love) Story" série en 5 tomes. C'est l'avantage de la maison d'édition akata. Les séries sont souvent courtes et en plus traitent de sujets important. Ici, on parle d'asexualité et d'aromantisme, sujet rarement voir par du tout abordé en littérature. Bien que récemment, je vois que les choses s'améliorent.

Sous ses airs de comédie romantique, cette saga aborde des sujets importants. On parle de consentement, harcèlement et de l'impact de la société sur nos vies. Le personnage principale est autrice de manga. Ne s'intéressant pas au relation amoureuse, elle n'écrit que des shônen sociaux. Seulement, pour fonctionner, elle va publier un shônen romantique.

Le hic, c'est qu'elle n'y connaît rien du tout au relation amoureuse. Ça ne l'intéresse pas. Elle va se trouver confronté à un assistant complètement fan d'elle et amoureux et un scénariste qui va utiliser sa méconnaissance des choses pour lui permettre d'écrire son manga.

Dès le premier tome, on rit de la situation de Kiryû. C'est montré avec tellement d'humour qu'on ne peut que voir l'ironie des situations présentées. Surtout, on rencontre des personnages incapable d'exprimer correctement ce qu'ils ressentent. "the killer", l'assistant, est un stalker. Pourtant, il n'a aucune mauvaise intention mais il reste flippant. À côté, on a ce scénariste incapable d'aimer réellement. Il enchaîne les conquêtes et a choisi Kiryû pour la prochaine.

Cependant, comme vous le constatez, on rit mais la mangaka parle quand même de sujets loin d'être simples. Le comportement de ces hommes peut être perçu comme du harcèlement. L'héroïne, ayant du caractère, ne se laisse pas faire. C'est pour ça qu'on rit.

Certaines scènes sont dessinées avec plus de sérieux. Je pense à celle entre Kiryû et le scénariste qui confronte le lecteur au véritable harcèlement. La mangaka utilise les clichés des shôjo pour montrer que certaines choses qui font plaisir au lecteur, dans la vrai vie, ne sont pas normales. Et c'est glaçant. Surtout que la page précédente, on riait.

Autre point que j'ai adoré, c'est le fait que l'héroïne reste elle-même quoiqu'il arrive. Elle fait son expérience, se pose des questions, se remet même en question. On a quand même un personnage de 32 ans. La fin est donc loin des classiques du genre.

En bref, j'ai mis du temps pour lire cette série mais ça en valait la peine. Je la relierai avec certitude.