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vendredi 8 mars 2024

Éditions Picquier

Depuis quelques temps, je travaillais sur un projet avec Élise du blog Élise in a book. Elle m'a proposé de co-gérer un groupe de lecture consacré à l'Asie sur facebook. Mercredi, nous avons proposé une présentation d'une maison d'édition emblématique : les Éditions Picquier.
 


Tous les pays d'Asie et genres littéraires y sont représentés. Les livres sont disponibles aussi bien en grand format qu'en poche. Chaque année, pour le nouvel chinois, pour deux livres achetés, une estampe vous sera offerte. Souvent, c'est celle de Hokusai.

Parmi les auteurs les plus réputés, vous trouverez Ogawa Ito, Edogawa Ranpo, Mo Yan ou encore Chi Zijian. Des auteurs classiques comme contemporain font parti de leur catalogue. Des auteurs occident sont également publiés mais toujours autour de l'Asie. 
 
J'ai lu pas mal de romans de cette maison d'édition. Je vous propose mes coups de cœur sachant que d'autres ne sont pas passés loin de l'être. Vous trouverez mes avis sur le blog de ceux lus ici.

Et là, j'ai bien ri lorsque Élise a suggéré que l'on fasse chacune un article sur nos blogs respectifs avec nos PAL. La mienne est un peu trop grande pour que je puisse tous les affichés ici. Je me suis dit qu'une sélection de ma PAL étant un bon compromis.


mardi 30 mai 2023

L'atelier des cahiers

Bonjour,

Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait d'interview d'éditeurs. Aujourd'hui, je vais vous présenter l'Atelier des cahiers que vous voyez régulièrement passer sur le blog. Je les ai découvert grâce à la masse critique babelio. J'ai eu la chance d'en recevoir plusieurs par ce biais. Par la suite, ils ont eu la gentillesse de m'accorder leur confiance en me proposant des services presse de temps à autres. Ils sont d'ailleurs un peu à l'origine de l'interview. Je les en remercie tant j'avais oublié le plaisir d'en apprendre plus sur un éditeur.

1)Bonjour, Je tiens à vous remercier pour votre confiance et d'avoir accepté cette interview. Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre maison d'édition? Comment avez-vous choisi son nom?
L’Atelier des Cahiers est officiellement né en tant que maison d’édition en 2006. Au préalable, il existait une revue : Les Cahiers de Corée, née en 1998 au sein de l’université Hanguk des études étrangères à Séoul. Cette revue annuelle a été créé dans le but de mieux faire connaitre la Corée à un public francophone. L’initiative, codirigée par Frédéric Boulesteix et Yves Millet, d’abord confidentielle, a progressivement trouvé sa place ; elle a compté sous sa forme originale huit numéros successifs. Au décès de Frédéric Boulesteix, la question s’est posée de savoir si nous devions poursuivre ou non l’aventure. C’est alors que Benjamin Joinau, qui collaborait déjà depuis plusieurs numéros, a repris la main avec Yves. Nous avons alors décidé de conserver l’esprit de départ, à savoir de favoriser des regards croisés entre les Coréens et les Francophones, mais en favorisant l’espace du livre plutôt que celui d’une revue. Aujourd’hui, nous sommes heureux de présenter un catalogue qui contient aussi bien des ouvrages littéraires, des essais, des guides ou des manuels, etc.

2) En quoi est-elle différente des autres ?
L’Atelier des Cahiers est une micro-structure. Nous sommes peu à y travailler. Si aujourd’hui nous pouvons dire que notre maison d’édition a trouvé sa place dans le milieu de l’édition, son développement a été progressif. Ce dernier s’est toujours fait à l’occasion de rencontres sur des projets précis et originaux, déterminés par une passion commune plus que par des objectifs commerciaux. D’ailleurs nous sommes une association à but non lucratif. Notre intention n’a jamais été de se consacrer uniquement à la traduction et diffusion d’auteur(e)s coréens, par exemple, mais de trouver des points de vue qui donnent à connaître des aspects plus ou moins connus de la péninsule coréenne.


3) Comment est venue votre passion pour la Corée?
Pour l’essentiel, cet intérêt est né de l’expérience. C’est parce que nous y avons vécu de nombreuses années ou y continuons de vivre et d’y travailler, que le pari éditorial de l’Atelier des Cahiers est apparu comme une évidence. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque, c’est-à-dire autour du tournant des années 2000, la Corée ne faisait pas l’objet de curiosité comme c’est le cas aujourd’hui. Nous connaissions alors les prémices de la fameuse Vague coréenne (hallyu) et soit la Corée était caricaturée soit elle n’était regardée que sous angle des tensions géopolitiques entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Alors que ce pays, d’une grande vitalité, avait beaucoup à partager.


4) Quelles sont les valeurs que vous souhaitez défendre ?

En premier lieu peut-être la défense de ce que le poète Victor Segalen appelait « le Divers ». L’idée que la diversité est le meilleur antidote aux simplifications trop souvent rencontrées. Ajouter de la nuance et de la complexité favorise le vivant. En second lieu, c’est la créativité.



5) Combien de livres publiez-vous par an ? Aimeriez-vous en publier plus sur le long terme ?


En moyenne nous publions 5 à 6 titres par an. C’est variable. Tout dépend de la nature des projets. Certains titres demandent plus de temps à élaborer. Il nous arrive souvent d’accompagner l’auteur ou l’autrice afin de donner au manuscrit de départ sa pleine dimension. C’est un travail d’éditeur.
C’est la raison pour laquelle il nous semble difficile d’envisager en publier davantage.

6) La maison d'édition est consacrée à la Corée, je dirai même "les Corées" comme vous le précisez sur le site. Comment sélectionnez-vous les manuscrits ?
Oui, il est important d’apporter d’autres regards sur la Corée du Nord afin, toujours dans la même logique, de nuancer les a priori. Sur de nombreux aspects, historiques, culturels, il est ridicule de ne réduire la réalité coréenne qu’à la Corée du Sud. De même, nous ne nous refusons pas, à l’occasion, d’accepter des manuscrits qui proposent un regard encore plus large, à savoir sur l’Asie de l’Est dans son ensemble, Chine ou Japon.
Les manuscrits sont d’abord sélectionnés en fonction des différentes collections que nous avons ouvertes. Ensuite, nous sommes attentifs au regard porté sur la Corée. A de nombreuses reprises, nous avons reçu des textes issus d’un court séjour et qui, par conséquent, présentent des remarques à nos yeux trop superficielles, voire erronées. S’il s’agit de traductions, bien évidemment celle-ci est scrupuleusement vérifiée en plus du fait qu’elle doit être intelligible pour un lecteur francophone.    


7) En quatrième de couverture, le prix est indiqué en euro et en won. Il est également indiqué en dessous "Paris-Séoul". J'ai également constaté sur le site que la maison d'édition française possède également une adresse à Séoul. Est-ce que vous travaillez à cheval entre la France et la Corée ? Si oui, comment cela se traduit-il ?
Effectivement, nous nous partageons entre la France et la Corée. Nous sommes principalement distribués en France par l’intermédiaire de la société Pollen mais également à Séoul, à la librairie du Kyobo ou bien, par exemple, dans les événements de la communauté francophone, ce qui est possible parce que nous avons aussi ouvert une structure en Corée du Sud. Le plus important est de conserver un pied dans chaque pays afin de coller aux réalités culturelles et économiques de chacun d’eux, et ce toujours dans le but de pouvoir donner naissance à des projets qui ne verraient pas forcément le jour ailleurs.


8) Comment voyez-vous l'avenir de votre maison d’édition ?
Etant donné l’intérêt actuel pour la Corée, nous nous disons que ce qui n’était qu’un pari à l’époque, à savoir consacrer une maison d’édition à un seul pays, est aujourd’hui en bonne voie de réussir. Nous recevons régulièrement des propositions de publications auxquelles nous portons beaucoup d’attention sans pouvoir toutes les satisfaire.


9) Pour un lecteur n'ayant jamais lu de littérature coréenne, quel livre lui conseillez-vous en premier ?
Commencer par une anthologie, comme ce que nous faisons avec la collection thématique « La Corée cent façons », où on lira des nouvelles, des poésies, des essais traduits sur mille ans d’histoire littéraire est une excellente idée. Ensuite en fonction des goûts on peut s’orienter vers la littérature ancienne où on trouvera des perles comme notre anthologie de contes grivois (« La Porte des secrets »), la littérature classique contemporaine (un de nos best-sellers étant « Hors les murs » de Park Wan-seo) ou des romans plus récents, tels ceux de Jeon Gyeong-nin, Eun Hee-kyung, etc., qui traitent des questions sociétales contemporaines.

10) Quel est votre livre coréen préféré ?
Personnellement, nous avons beaucoup de goût pour les auteurs du XXe siècle, les classiques contemporains que sont Park Tae-won, Hwang Sun-won, Park Wan-seo, etc.

11) Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose ?
Nos projets à venir ! Nous en avons plein, du roman fantasy historique à l’essai de sociologie !

12) Quelque chose à ajouter ?
Lisez, lisez, lisez ! Le livre ne peut survivre que grâce à ses lecteurs ! Suivez-nous sur nos réseaux sociaux (Insta, Twitter, Facebook, YouTube) : il y aura toujours un livre chez nous pour vous plaire !






vendredi 3 novembre 2017

Decrescenzo



Bonjour,

je vous avais promis un petit quelque chose. C'est chose faite. Je tiens à remercier la maison d'édition d'avoir accepté de répondre à mes questions et surtout d'avoir fait preuve d'autant d'honnêteté. J'avoue que pour l'une des questions, j'ai été cruelle. J'espère que vous me pardonnerez. J'avais hésité à la poser.

J''ai découvert cette maison d'édition grâce à la masse critique Babelio avec le roman de Kim Ae-Ran "Chanson d'ailleurs" que j'avais beaucoup aimé (lu avant le blog. Je mets le lien si vous voulez voir mon avis. Heureusement, mon style s'est amélioré depuis : https://www.babelio.com/livres/Kim-Chanson-dailleurs/838325/critiques/1072281). Je n'en ai pas lu d'autres parce que je n'arrive pas à choisir. C'est juste un appel à l'achat cette maison d'édition (j'en connais certaines qui vont fondre devant cet article).

Mais où est l'interview? Elle arrive. J'ai le droit de vous faire patienter un peu quand même non? Surtout que j'ai adoré les réponses...et que ma wish-list s'est envolée. Mais je résisterais jusqu'en janvier (défi 0 achats). Allez, je suis sympa. La voilà :


1) Votre maison d'édition publie exclusivement des œuvres coréennes. Êtes-vous, vous-même passionné par la culture coréenne ?

Il est vrai que nous publiions jusqu’à février 2017, exclusivement des œuvres coréennes. Mais cela a commencé à changer avec un premier titre vietnamien, et nous poursuivrons cette évolution en 2018 en s’ouvrant à d’autres littératures. Bien entendu, la littérature coréenne, même si elle ne sera plus exclusive, composera toujours le cœur de nos éditions.
A titre personnel et pour répondre à votre question, c’est par passion pour un pays que l’on prend goût à sa culture et que l’on tente de la partager avec des amis puis avec des cercles plus larges. Et pour le faire connaître quoi de mieux que la diversité de sa littérature ! Aujourd’hui, et après de nombreux voyages en Corée, ce pays reste ma destination de prédilection. 
J’ai avec lui de profondes attaches, notamment familiales.

2) Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer cette maison d'édition ?
C’est une histoire finalement assez simple. Des questionnements sur ses choix de vie, une conversation passionnée en famille, une idée qui arrive sur table et que l’on saisit, un verre de vin, et puis un projet prend forme et une maison d’édition voit le jour quelques 18 mois plus tard. Le choix de la littérature coréenne s’est, quant à lui, imposé de lui-même car je participais déjà en tant que collaborateur à l’activité de « promotion » de la littérature coréenne à travers la revue Keulmadang, dont mon père est le fondateur.

3) En quoi est-elle différente des autres ?
Elle est différente parce qu’elle porte une ligne éditoriale précise et identifiable, bien que chaque maison d’édition puisse revendiquer la même chose bien entendu. Nous avions pour volonté de présenter « cette autre littérature coréenne » avec de jeunes auteurs qui n’étaient jusqu’alors pas encore publiés en France, c’est ce que nous avons fait et ce que nous continuons de faire. Bien entendu, c’est ardu, tenter d’installer de jeunes auteurs publiés pour la première fois, n’est pas une tâche simple et qui implique un long travail de fond pour les présenter au public. 
Ensuite, l’éloignement géographique de la capitale, le cadre de travail plus qu’agréable ainsi que l’environnement familial en font d’autres particularités (mais pas une exclusivité).

4) Quelles sont les valeurs que vous souhaiteriez défendre ?
Il y a des valeurs que l‘on émet parfois sur le mode incantatoire et puis il y a les valeurs que nous construisons avec l’expérience, dans la pratique et la confrontation avec les lecteurs. C’est la raison pour laquelle nous faisons beaucoup de salons, y compris quand ce n’est pas rentable du tout, parce que nous avons besoin de cette prise de contact permanente avec les lecteurs. En 5 ans, nous avons beaucoup appris de ce métier et nous nous sentons mieux armés pour afficher encore plus fortement nos convictions. Parmi les valeurs humanistes que je défends et que je voudrais transformer en projet éditorial, il a bien entendu tous les textes qui peuvent constituer des perspectives pour les individus, des pistes de réflexion, une participation directe à l’amélioration de la vie et des relations entre individus sur cette planète.

5) Combien de livres publiez-vous par an ? Aimeriez-vous en publier plus sur le long terme ?
Nous publions entre 8 et 10 titres par an depuis octobre 2012 (un peu plus si je devais compter les Epub) et c’est une limite « critique » pour une équipe dont le nombre de personnes qui collabore au sein de notre structure est finalement réduit. 
A terme, nous aimerions sensiblement augmenter nos publications pour atteindre 15 à 20 titres par an, mais cela impliquerait une organisation interne du travail somme toute différente. Et je n’oublie pas les contraintes de traduction, car nous éditons exclusivement de la littérature traduite, et les délais de « mise à disposition » d’un manuscrit sont beaucoup plus longs.

6) Comment voyez-vous l'avenir de votre maison d’édition ?
Nous connaissons la tendance actuelle du livre papier, et nous avons cerné les possibilités commerciales actuelles de la littérature coréenne aujourd’hui, il va donc falloir évoluer et nous adapter.
Je nous vois continuer de publier de la littérature coréenne et de jeunes auteurs notamment, qui reste notre sensibilité éditoriale de départ, tout en introduisant à notre catalogue d’autres pays d’Asie, et qui sait, d’autres pays « d’ailleurs ». Plus qu’une tendance d’ailleurs, le contexte de la littérature coréenne en France l’imposerait presque.

7) Pour un lecteur n'ayant jamais lu de littérature coréenne, quel livre lui conseilleriez-vous en premier ?
En dehors des auteurs de référence, les classiques des générations précédentes, je proposerais une jeune génération d’auteurs abordant des thématiques modernes dans une Corée aujourd’hui mondialisée.
L’idée, tout en conservant la spécificité culturelle de ce pays et de cette littérature, est de montrer que la Corée du Sud, puisqu’il s’agit ici de celle-là, n’est pas qu’un lointain et mystérieux pays d’Asie, que beaucoup assimilent d’ailleurs à son voisin du Nord, mais bien un pays riche de multiples facettes que la littérature contemporaine permet de découvrir.
Bien souvent, la majorité des lecteurs rencontrés, notamment dans les salons du livre, associent la curiosité qu’ils ont pour un pays méconnu et la découverte de sa littérature. Je les oriente vers des livres de fiction tels Pars, le vent se lève de Han Kang, Cours papa, cours et Ma vie dans la supérette de Kim Ae-ran, Comme dans un conte de KIM Kyung-uk.
Dans ces livres où l’action, le contexte et les personnages relèvent de la quotidienneté de la vie. ls disent, tantôt avec sérieux tantôt avec beaucoup d’humour, le contexte familial, professionnel, amoureux ou sociétal des Coréens du Sud. Et permettent d’avoir en quelque sorte une prise, fictionnelle, sur la vie en Corée. 
Ils répondent en cela à la majorité des demandes des lecteurs.




8) Quel est votre livre coréen préféré ?
 S’il y a bien une question à laquelle un éditeur n’aime pas répondre c’est celle-ci. Vous voulez que je me fâche avec tous mes auteurs ? (sourire).
Mais il y a des livres que j’aime exclusivement pour leur qualité littéraire, d’autres pour l’émotion leur aspect décalé ou ce qu’ils symbolisent.
Dans le désordre : La Vie rêvé des plantes ou Le chant de la terre de Lee Seung-U, Pars le vent se lève de Han Kang, Ma vie dans la supérette de KIM Ae-ran, La Bibliothèque des instruments de musique de KIM Jung-hyuk, Le vieux jardin, de Hwang Sok-yong.... et j’en passe


9) Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose ?
Je vous avoue, là je ne vois pas.

10) Quelque chose à ajouter ?
Nous allons bientôt proposer des vidéos de présentation de livres. Le principe n’est pas nouveau mais ce sera un nouveau défi pour nous. J’espère que nous saurons provoquer un intérêt supplémentaire et un nouvel attrait pour la littérature coréenne.

Alors? Tenté? Qu'en pensez-vous?  En tout cas, personnellement, j'ai encore plus envie d'acheter leurs romans. Je vais les suivre de près. J'espère sincèrement que vous vous laisserez tenter par leurs titres.

jeudi 25 mai 2017

Éditions Malpertuis

Éditions Malpertuis

Et oui, nouvelle article consacré à une petite maison d'édition. J'avoue à me grande honte ne pas avoir de livres de leur maison d'édition. C'est pas bien. Je compte bien me rattraper. Il n'empêche que j'ai décidé de venir en aide aux maisons d'édition. C'est pour cette raison que j'en parle ici. Ne passez pas votre chemin. Et encore moins si vous êtes adepte de l'imaginaire.

Avant de commencer sérieusement cet article, je tiens à remercier les éditions Malpertuis d'avoir accepter de répondre à mes questions et encore plus de leur réactivité. J'espère que j'aurais tout dit. 

J'avoue avoir repéré quelques titres qui attirent ma curiosité. D'ailleurs, c'est leur point fort : les résumés. Ils affichent le ton tout en nous poussant à ouvrir le livre afin de comprendre un élément. Certains donnent la couleur (on devine l'horreur) tandis que d'autres on ne sait pas trop.

Les livres qui me font envie





 Oui, ça en fait un peu beaucoup mais c'est ça quand on ne prend pas le temps de consulter le net. (Vive le déménagement).
Et pourquoi une anthologie Malpertuis.

1) Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer cette maison d'édition et pourquoi? 

La passion du fantastique d'abord, l'envie de défendre cette littérature, de donner leur chance à de jeunes auteurs. Et plus directement, l'envie de concrétiser deux projets de publication : "Le roi en jaune" de RW Chambers, et l'anthologie annuelle Malpertuis.  

2) En quoi est-elle différente des autres?  

Peu de gens se consacrent au fantastique, ça fait déjà une singularité. Maintenant j'ai aussi l'impression qu'on s'attache, peut-être plus que d'autres, à ne pas juste publier des choses distrayantes ou d'évasion, qu'on exige une certaine force ou intensité qui va au-delà de ça.  

3) Quelles sont les valeurs que vous souhaiteriez défendre?

Le fantastique ! Sous toutes ses formes, de l'horreur la plus frappante à l'onirisme le plus délicat. La qualité d'écriture. L'authenticité .  

4) Combien de livres publiez vous par an? Aimeriez vous en publier plus sur le long terme?

On fait entre 3 et 6 livres par an. Plus, on aimerait bien, mais ça demande des moyens, et il faut rester raisonnable.  

5)Comment voyez-vous l'avenir de votre maison d'édition?

 L'avenir, bien malin qui peut le voir...

Et vous? Qu'en pensez vous? Ça vous donne envie?

mercredi 17 mai 2017

Édition Plume blanche

Je me souviens que je m'étais engagée à faire des articles sur des maisons d'édition. Je sais. Il n'y en a pas beaucoup à l'heure actuelle. Néanmoins, vous allez en avoir deux. Et oui, mes problèmes de santé et mon déménagement terminés, j'ai pu enfin consacré sur temps à ces articles prévu depuis un certain temps.

Je tiens à remercier les Édition Plume blanche d'avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions et de leur disponibilité.

Édition plume blanche

Comment l'ai-je découverte?

Je l'ai découverte grâce à un auteur : Westley Diguet. En effet, il a publié "le règne du sang" que j'avais adoré (comme tous les romans de cet auteur). Pourtant, ce n'est pas à ce moment-là que je m'y suis réellement intéressée. Il a fallu que je m'intéresse au travail de Léna Jomahé pour apprendre qu'elle allait publier un nouveau roman. Je suis toujours dégoutée de ne pas avoir acheté le précédent. Ensuite, les halliénales. Un stand consacré à cette maison d'édition. J'y ai rencontré Léna Jomahé et Angela Arekin (pardon je n'ai pas encore lu le livre mais je le ferais promis). Depuis, ma wish list s'est considérablement allongé.


Les collections :

Quels sont les romans qui me font envie?

Je vous vois venir d'ici. Vous vous dites "tous". Et bien non même s'il y en a pas mal.
- À ma vie, à ta mort
- Ray Shepard
- Au delà des limbes
- Salem (j'avais failli lors des halliénales).

Ok, ça fait la quasi totalité du catalogue et en plus je ne parle pas des sorties à venir mais bon. Ils sont tentant. Je vous mets le lien de la maison d'édition : http://plumeblanche-editions.fr/

Questions/Réponses

1) Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer cette maison d'édition et pourquoi?

Avant d’être éditrice, j’étais auteur et j’ai fais des années d’étude dans les Métiers du Livre et un jour, je me suis dis : pourquoi pas moi ? J’étais ce jour-là avec Sandra Triname, aujourd’hui l’une de mes meilleures auteurs (Salem et A ma vie à ta mort). Ainsi est née Plume Blanche. Durant des mois il a fallu réfléchir très précisément sur la ligne éditoriale, les collections, le nombre de parutions, la charte graphique, etc. Bref, cette maison d’édition c’est une grosse partie de moi, de ce que j’aime et les livres qui sortent sont tous des coups de cœur. 

2) En quoi est-elle différente des autres?

Juste à cause de ses coups de cœur, je pense. Je ne publie que 6 titres par an, soit un tous les deux mois et il s’agit vraiment de romans qui ont apporté quelque chose de magique. Je souhaite faire partager aux lecteurs un bout de rêve, un nouveau voyage au sein d’un univers qui vaut le coup !

3) Quelles sont les valeurs que vous souhaiteriez défendre?

Déjà, je défends les romans versions papier par rapport aux numériques même si on soigne les deux Ensuite, je tiens à la relation auteur-éditeur. Mes auteurs, je les connais tous, je discute avec eux, je compose avec chaque personnalité, essayer de les comprendre pour travailler au mieux leur roman. Ils mettent tous des mois, voire des années à écrire un texte qu’ils me remettent… et duquel il faut prendre soin !

4) Combien de livres publiez-vous par an? Aimeriez-vous en publier plus sur le long terme?

Actuellement, je publie 6 livres par an. J’espère, d’ici 2019, pouvoir sortir 10 titres à l’année et je n’irai pas au-delà. Il faut prendre le temps de mettre en avant chaque roman. Je veux essayer de faire en sorte que chaque titre rencontre son public, et donc, pour cela, il ne faut éviter d’en sortir trop !

5) Comment voyez-vous l'avenir de votre maison d'édition?

J’espère qu’on va continuer encore très très très longtemps d’exister !!!! Et de grandir ! Encore et encore jusqu’à ce que l’on trouve tous nos titres en librairie !!!     


Et voilà! Alors dites-moi tout! Vous aimez? Avez-vous repéré des titres qui pourrait potentiellement atterrir dans votre PAL?

jeudi 15 septembre 2016

Audience

audience

Qu'est-ce que c'est?

Il s'agit d'une jeune maison d'édition dont je suis complètement dingue. Elle a ouvert ses portes le 24 février 2016 sous la direction de Didier Hermand. Ce nom ne vous est peut-être pas inconnu mais c'est normal. Je suis une de ces lectrices les plus assidues (vivement son prochain roman....). Bref, revenons en à nos moutons. Il a ouvert cette maison d'édition suite à la fermeture des éditions Atria. En plus d'y publier ses propres romans, il nous permet de découvrir de nouveaux auteurs et perles rares mas je vais y revenir après.

Quel est son but?

L'idée est de promouvoir des auteurs et de les aider à vendre leur livre par le biais des libraires ou bibliothèques. La maison d'édition n'est que le reflet de la relation entre l'éditeur et l'auteur, une relation basé sur l'humain tout comme les œuvres qui y sont publiées.

Pourquoi j'aime autant cette maison d'édition?

Parce qu'il y a Didier Hermand! Je rigole...A moitié. Je m'explique. J'ai eu un mal fou à rencontrer Didier Hermand (ma poisse légendaire. Je vous jure c'est vrai. J'y serais allée en rampant). Déjà ses romans m'ont tous touché d'une manière ou d'une autre. J'en ai toujours ressorti quelque chose que ce soit de simple larme comme un immense sourire aux lèvres. J'avoue que j'appréhendais de le rencontrer et ce fut, à mes yeux la plus belle rencontre que j'ai faite jusqu'à aujourd'hui. Elle m'a beaucoup apporté et j'en ai vraiment conscience. 

Vous allez me dire "mais où elle veut en venir?" J'y viens. Lorsqu'il a sorti le roman "la part des choses" coécrit avec Annette Massé, je n'ai pas hésité une seconde et pourtant le thème abordé est un thème que je ne lis pas habituellement : la seconde guerre mondiale. J'ai dévoré ce livre le soir même. J'en ai eu quelques larmes et je me suis dit que tout le monde devrait le lire. Je me suis retrouvée dans l'écriture de Annette Massé. Ensuite, il y a eu le roman de Emilie Perez-Piron "Regards noirs" chroniqué sur le blog. A la vue du résumé, j'avais eu de gros doute. Ce n'est pas le genre que je lis mais quelque chose m'attirait tout de même. Quoi? Je serais toujours incapable de le dire. La seule chose que je sais, c'est que je voulais rencontrer cette auteure. Chose que j'ai faite. J'en suis ressortie avec le livre dédicacé. Et ça c'est terminé une fois de plus en coup de cœur.

Récemment, j'ai appris qu'un nouveau roman serait publié "l'envol" de Sandrine Bataille. En lisant le résumé, j'ai compris ce qu'il s'est passé avec "Regards noirs". La force de cette maison d'édition, c'est les résumés. Vous pensez au début tomber sur une histoire banale déjà entendu, lu ou que sais-je trente mille fois mais les derniers mots du résumé remettent en cause ce que vous venez de lire. Du coup, la curiosité l'emporte et vous achetez le roman. Et généralement, ça finit en gros coup de cœur. En tout cas, jusqu'à maintenant, ça a toujours été le cas.

Le seul défaut de cette maison d'édition est qu'elle est encore méconnue et que peu de gens connaissent son travail. Je veux leur apporter autant qu'ils m'ont apporté. A chaque roman que je lis de Audience, j'ai l'impression d'ouvrir les yeux en grand sur certaines choses, de m'apaiser sur d'autres et de voir la vie telle qu'elle est : pleine de haut et de bas.

Quels sont ses points faibles?

En toute honnêteté, je ne sais pas. Je jure que c'est vrai. Je me dis qu'elle est trop méconnue mais si elle était aussi connue que quelques grands noms, ne perdrait-elle pas son identité et ce qui fait son charme? J'avoue que je n'en sais rien. Mais j'avoue que ça me plairait de convertir mes proches, collègues et connaissances à cette maison d'édition. 

Conclusion

Lisez les romans de cette merveilleuse maison d'édition. C'est un ordre. Je viendrais vous voir jour et nuit m'en assurer. Non, je rigole...quoique...Plus sérieusement, je vous les conseille vivement. Ça faisait un petit moment que je voulais faire cette article. Je n'ai pu le faire qu'aujourd'hui et je m'en excuse. Je ne sais pas si cet ultime argument achèvera de vous convaincre, vous novice mais sachez que certains de mes proches ont lu des romans de Didier Hermand, (pas encore les autres) et ils ont tous adhéré. Je ne dis pas ça juste comme ça. Je le dis parce que je n'ai pas encore entendu une personne me dire de mal de ses romans ni même des romans de la maison d'édition.

lundi 1 août 2016

Édition Komikku



Komikku

Histoire de la maison d'édition

A l'origine, il s'agit d'une librairie parisienne spécialisée dans le mangas vendant également des boîtes à bento et des articles culturels japonais. Le directeur de la librairie, Sam Souibgui, décide de créer sa maison d'édition et confie la librairie à sa sœur en 2012. Son but n'est pas d'aggraver la situation du marché concernant le manga. En effet, il souhaite apporter une nouvelle forme de communication, qui de mon point de vue, fonctionne très bien.

Points forts de la maison d'édition

Le premier point fort est sans contexte leur communication et marketing. Ils sont forts à ce sujet. Les suivant depuis leur premier titre je crois, je peux vous dire que les autres ne font pas ça. Là où les autres font de la communication autour de leur titre phare, Komikku fait le choix de communiquer sur chaque titre et chaque tome qui sort. C'est leur force. Le lecteur n'a pas besoin d'aller chercher l'information, c'est eux qui la donnent. Ils donnent également des informations sur leur série au Japon. En bref, on apprend énormément. Et c'est comme ça qu'il crée des succès. Je pense connaître la quasi totalité de leur sagas. Je ne peux pas toutes les posséder, faute de moyen mais j'en ai au moins entendu parler.

Deuxième point fort : les sagas. Ils sortent des sagas originales qui sortent de l'ordinaire. J'en parlerai ensuite de quelques unes d'entre elles. Elles possèdent une puissance incroyable. Elles marquent l'esprit et à chaque tome, on veut le suivant. Les graphismes sont très beaux. En plus, qualité importante, ils sont épais. Ce n'est pas les mangas très fin qu'on lit en 50 minutes. Là on en a pour deux heures en moyenne. Enfin, dans mon cas. Vous savourez et ne regrettez. Je me sens moins même pas du tout coupable à l'idée d'acheter un de leur manga. Je sais que je ne le regretterais pas.

Troisième point fort : la longueur des sagas. Elles ne sont pas très longues en règles générales. Actuellement, je dois nuancer mon propos pour la simple et bonne raison que les nouvelles séries sont très jeunes et qu'on ne sait pas combien de tomes sortiront au final.

Enfin, dernier point fort : On est quasi voir en même temps qu'au Japon. Ce qui est aussi contraignant puisqu'on doit forcément attendre six mois en moyenne pour la suite. Il faut savoir qu'une saga toute jeune sort un tome tous les deux mois puis lorsqu'elle est installée, les sorties s'espacent. Je trouve qu'en plus, on n'attend pas longtemps entre la sortie japonaise et française. Ce qui est une excellente chose.

Point faible de la maison d'édition

Et oui, rien est parfait. Ils n'ont à mon sens qu'un seul point faible : le prix. En effet, autant de qualité nécessite forcément un prix adapté. J'avoue que le premier Komikku que j'ai acheté, lorsque j'ai vu le prix, je me suis dit "Quoi? Ils sont pas sérieux?" Quand j'ai vu l'épaisseur et le sujet du manga, je me suis dit que ça en valait la peine. Et encore plus lorsque je l'ai lu. J'ai eu envie de hurler parce que je n'avais pas la suite.

Quelques titres de ma collection

Le maître des livres

Le maître des livres

Résumé : A la bibliothèque pour enfant "La rose trémière" vous êtes accueillis et conseillés par Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu'il peut laisser paraître, c'est un professionnel de premier ordre. Aujourd'hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant trouver le livre salvateur.

Mon avis : Je ne louperais aucun tome de ce manga. Il est juste génial. Il coûte, certes un peu cher, mais il en vaut largement la peine. Ce manga vous parle non seulement du milieu du livre au sens vaste du terme mais également de sujet de société important. Il y a tant à dire que ce serait long de le faire là. Tout ce que je peux dire, c'est que ce manga et cette bibliothèque est une bénédiction. Je retrouve le sourire avec un peu d'émotion en cours de lecture par moment. Lisez-le et savourez.

The ancient Magus Bride

The ancient Magus Bride
Résumé : Chisé Hatori a 15 ans. Elle n’a ni famille, ni talent particulier, ni aucun espoir dans la vie. Un jour, elle est vendue à un sorcier, un non-humain dont l’existence remonte à la nuit des temps... Il la prend sous son aile pour faire d’elle sa disciple et lui annonce qu’à terme, elle deviendra son épouse. Alors, les aiguilles qui semblaient à tout jamais figées dans son cœur se mettent à tourner de nouveau, petit à petit...

Mon avis : Au début, ça m'a rappelé "Black Butler" ce qui est de ma part un compliment. Puis, au fur et à mesure, on s'en éloigne. Ce manga possède ses propres forces. L'héroïne est finalement plutôt libre et apprend auprès d'Elias. Certains personnages s'ajoutent. Ils apportent chacun quelque chose au manga. la magie y est très présente et c'est là toute la force du manga. Les graphismes sont juste incroyable. On se laisse emporter sans trop savoir si on va emprunter le chemin que l'on imagine. j'avoue que je me suis faite avoir par moment. Je suis assez frustrée par le dernier tome paru. J'attends le suivant avec beaucoup d'impatience et je parle pas de l'anime ce qui est assez rare de ma part.

Le berceau des mers

Le berceau des mers
Résumé : pendant la révolution industrielle, Monica retrouve Evan, un petit garçon dont elle s'occupait un an après s'être fait renvoyer de son poste de gouvernante, lors de la disparition de son maître. Pleine d'espoir, elle embarque avec le petit sur un bateau à vapeur à la recherche de celui-ci.

Mon avis
: Juste pour les illustrations, vous vous devez de le lire. Par moment, je me suis arrêtée pour admirer les graphismes, observer les détails du dessin, le détail qui fait toute la beauté et le réalisme de ce voyage. Parce qu'il s'agit bel et bien d'un voyage à bord d'un bateau. En tout cas, jusqu'à maintenant. L'héroïne nous semble stéréotypée mais pas tant que ça. Elle est forte et prête à beaucoup de chose par loyauté et fidélité. Evan est adorable. On apprend énormément sur les navires d'époque et leur manipulation et entretien. C'est très instructif en plus d'être extrêmement soigné. J'attends d'ailleurs le prochain dont je ne connais pas la date de sortie.


Arte

Arte
Résumé : Florence, début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville…Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?

Mon avis : Mon côté féministe l'a emporté. Oui, je l'admets. Et je ne regrette pas. Cette jeune femme est complètement folle mais j'admire son courage et sa force de caractère. J'ai eu un peu peur que du manga historique et un peu féministe, on en revienne à un shojo mais non. Tout va bien. J'aime beaucoup la relation entre le maître et Arte. L'amie qu'elle se fait également est agréable. On prend en même temps une belle leçon d'art et de respect. Ne jamais juger une personne sur le fait d'être un homme ou une femme.

Border

Border
Résumé : Haruna, jeune étudiante en phase d'entraînement avec les forces de police, se voit confier la tâche de veiller sur Ishikawa, un officier qui vit avec une balle de revolver logée dans le crâne. Cette blessure lui a permis de développer le don de communiquer avec les esprits des victimes, ce qui se révèle particulièrement utiles pour résoudre certaines affaires.

Mon avis : un manga policier. Première fois que j'en lis un et je suis conquise. Il y a une part de fantastique mais très bien intégré. Ishikawa est un personnage intéressant dont on découvre sans cesse de nouvelles choses. La série est en quatre tomes. Je ne sais pas si ça me suffira ou si j'en souhaiterai d'avantage mais je pense que c'est le genre de série qui ne doit pas s'éterniser. Elle a forcément une fin. Les enquêtes sont très bien menées et sont justes. Il n'y a pas de fioritures. C'est très loin de ce qui se fait dans le domaine. Après, j'avoue ne pas être une spécialiste du genre mais de ce que j'en ai vu, je n'ai jamais été convaincu. Là, c'est différent. On nous présente des personnes avant des victimes. Chacune avait ses secrets et chacune était jugé sur les "on dit" et les apparences. Beaucoup de sujets sont abordés. Les graphismes parfois violents restent "doux" et léger ce qui nous évite de détourner le regard et c'est toute la force du manga.

POUR FINIR

Je pense avoir fait le tour de cette maison d'édition. J'ai lu d'autres choses de cette maison d'édition comme un one-shot intitulé "Snow illusion" absolument magnifique et beau basé sur un conte japonais. Je ne sais pas si j'ai réussi à vous convertir mais en tout cas, pour moi, c'est un incontournable.

Snow illusion

lundi 25 juillet 2016

Urban China

Comme promis, voici un petit article sur une jeune maison d'édition française :

Urban China

Je tiens à remercier les Éditions Urban China de m'avoir autorisée à faire cet article.

Urban China est une petite maison d'édition qui a ouvert ses portes début 2015. Leur but est de faire découvrir le manhua et la culture chinoise. Le manhua est l'équivalent du manga au Japon mais le graphisme est différent et généralement plus beau. C'est purement subjectif comme avis mais pour le moment tout le monde est d'accord avec moi.  Ils se font connaître par le biais de salons comme la Japan Expo. Ils peuvent ainsi communiquer leur passion et le bouche-a-oreille fonctionne. 

Comment ai-je découvert Urban China?

La bonne question. Je ne me souviens plus. Je me souviens seulement d'avoir vu la couverture de "Little Yu". J'en suis tombée sous le charme. Le résumé m'a conquise et j'ai craqué. J'ai commandé le premier tome ainsi que le premier tome d'une autre série du même auteur "La princesse vagabonde".
Ces deux séries sont d'immenses coup de cœur. Les graphismes sont éblouissants. Tout ce que je peux vous dire, c'est : savourez. Les histoires, certes différentes, vous permettent d'apprendre tellement de choses. 
La princesse vagabonde

 Quelles sont leurs forces?

Par le biais des titres publiés au sein de leur maison d'édition, on peut découvrir une culture chinoise très vaste tout en se faisant plaisir. Une magie s'opère. Vous admirez la couverture. Vous ouvrez le manhua, vous êtes ébloui par la beauté qui se dégage de ses œuvres. Un de leur dernier titre me fait particulièrement envie : "Mei Lanfang" consacré à l'un des plus grands artistes chinois. Rien que pour les graphismes, je craque. La couverture est déjà un gage de qualité. Ayant feuilleté les premières pages, je peux vous dire que ce manhua possède un graphisme incroyable et connaissant un peu Mei Lanfang dans les grandes lignes, je ne doute pas de me laisser emporter avec plaisirs par ce titre. D'autres me font envie mais il va falloir être raisonnable.


Mei Lanfang

Preuve de la qualité de cette maison d'édition, lorsque j'ai commandé les deux séries "little yu" et "la princesse vagabonde", ma libraire a adoré l'esthétique de ces œuvres et les a commandé. Je m'y suis rendue une fois alors que j'avais un tome de retard. La librairie l'avait en rayon. Que pouvais-je faire d'autre que de l'acheter? Maintenant j'attends le tome 6 et fin août je me commande "Mei Lanfang".

En bref, cette maison d'édition à elle seule est une invitation au voyage. Le design de leur manhua est juste incroyable. J'espère vous avoir convaincu de visiter leur site (cliquer sur le logo en haut) et pourquoi pas de craquer pour un de leur titre. Si ce n'est plus.