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vendredi 25 avril 2025

Anthologie de nouvelles steampunk tome 2 : mécanique et lutte des classes

Anthologie de nouvelles steampunk tome 2 : mécanique et lutte des classes
Auteur : Collectif
Maison d'édition : Oneiroi
Date de sortie : 1 Juillet 2020
ISBN : 9782491366032
Pages : 154
Prix : 9,90

Résumé :
Le steampunk vous invite à revisiter le passé, à renouer avec les racines de notre société. Dans cette anthologie, on vous entraîne à la suite des cortèges ouvriers, dans une ère où la machine remplace peu à peu l’humain, où chacun lutte pour trouver sa place, où la mécanique est un outil de revendication sociale.

Et si les choses s’étaient passées autrement ? Pour le meilleur ou pour le pire, ou juste différemment.

Prenez place dans notre machine à remonter le temps !


MON AVIS : Les éditions oneiroi  proposent des anthologies de nouvelles steampunk. J'avais beaucoup aimé le premier volume. Au moment où j'écris ces lignes, la maison d'édition a publié six volumes. C'est une excellente façon de découvrir le steampunk avec des plumes de qualité. Chaque anthologie a une thématique différente. Chacun trouvera son bonheur. Au total, vous trouverez quatre nouvelles parmi lesquelles j'ai eu le plaisir de retrouver la plume de Catherine Loiseau.

La première nouvelle est écrite par Johanna Marines dont j'ai déjà entendu parler. C'était l'occasion de découvrir sa plume. Dans cette nouvelle, l'autrice imagine un monde dans lequel les robots ont remplacé les humains. Pas de simples robots comme on peut voir dans la SF mais des robots sophistiqués. Imaginez maintenant que ces machines se révoltent contre leur créateur. Cette nouvelle est de très bonne qualité. L'intrigue est passionnante, l'univers détaillé. Je n'ai rien vu venir. 

La seconde nouvelle est écrite par Tephtida Hay. Dans "La nouvelle élite", on suit une jeune femme qui rêve des Arts alors que la société les interdit. Seul le progrès et les inventions sont autorisés. Jules Verne est un personnage important. Il est devenu inventeur au lieu d'auteur. J'ai trouvé cette idée excellente. Notre héroïne, en plus d'avoir des idées à l'encontre de la société, est une femme alors imaginez si elle se présente à un concours d'inventeur...On a une excellente critique de la société et des dangers de la censure sans parler des différences de classes. On oppose les Talents et les Sans Talents.

La troisième nouvelle est écrite par Catherine Loiseau que vous avez déjà croisé sur mon blog à de nombreuses reprises. J'admets qu'elle est l'une des raisons de mon achat. Comme toujours, j'ai adoré qu'elle a proposé. Des personnes riches sont cambriolées. Le commissariat fait appel au meilleur enquêteur du moment, Alceste. Je n'en dirai pas plus. J'ai été étonné par cette nouvelle qui exploite parfaitement les clichés pour les détourner. Il y est question d'injustice, de différences de classes sociales évidemment et de féminisme. Le final est juste parfait.

La dernière nouvelle est de Noémie Lemos. Je vais m'intéresser de près à elle tant sa nouvelle m'a marqué. Elle propose un univers original dans lequel l'électricité fonctionne différemment. On l'appelle la féélectricité. Seules des femmes y travaillent. Un jeune homme sortant de l'école est chargé de gérer l'entreprise sauf qu'il va découvrir l'envers du décors. Cette nouvelle m'a vraiment surprise par la créativité et le soucis du détail dont a fait preuve l'autrice. La lutte des classes y est parfaitement représentée. C'est l'équivalent du travail à l'usine de nos jours. 

En bref, j'ai adoré ce recueil de nouvelles est parfait. Toutes les nouvelles sont d'un excellent niveau. Généralement, c'est en dent de scie. Pas ici. Il n'y a rien à jeter. Je vous recommande vraiment ce recueil que vous soyez ou non habitué au steampunk.


vendredi 16 février 2024

Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari de Seo Mi-Ae

Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari de Seo Mi-Ae
Autrice : Soe Mi-Ae
Maison d'édition : matin calme
Date de sortie : Septembre 2022
ISBN : 978-2-493-38632-8
Pages : 160
Prix : 14,90 (existe en poche)

Résumé : Franchement, vous n'y avez jamais pensé ?
Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas, que les héroïnes et héros de ces petits meurtres conjugaux s'apprêtent à franchir. Par amour, haine, jalousie ou même par peur, ils sont résolus à basculer dans l'irréparable. Et c'est tout l'art de Seo Mi-ae, la reine du crime coréen, que de nous placer avec ses personnages dans des situations borderline, pour nous interroger, façon : Vous, franchement, vous feriez quoi ?

MON AVIS : J'adore cette autrice et ce titre est son tout premier livre qu'elle a écrit. Outre le titre, j'étais curieuse de découvrir ses premiers écrits. Entre l'autrice et la maison d'édition que j'aime beaucoup, je n'ai franchement pas hésité un instant. Pourtant, les premiers livres peuvent décevoir si on les lit après les plus récents. Ici, ce ne fut pas du tout le cas.

On retrouve la manipulation de l'autrice. Elle adore se jouer de ses lecteurs. Dans ce recueil de nouvelles, on retrouve beaucoup de thèmes actuels comme les violences faites aux femmes mais pas seulement. On découvre la vie conjugale en Corée du Sud. On s'aperçoit qu'il y a énormément d'hypocrisie. On ne sait pas qui ment le plus.

Contrairement à ce que le titre peut suggérer, l'autrice a fait le choix de l'égalité puisqu'on trouve de la violence des deux côtés. Parfois, les femmes en arrivent à tuer pour se défendre d'un homme violent ou d'une situation de harcèlement mais les hommes ne sont pas en reste. Pour chaque nouvelle, je n'ai rien vu venir. Je ne savais absolument dans quelle direction m'emmenait l'autrice et c'est tout ce j'aime. Il n'y en a qu'une ou j'ai perçu quelque chose mais pas à ce niveau là.

En bref, j'ai adoré ce recueil de nouvelles. Ça confirme encore une fois que c'est une autrice à suivre tout comme la maison d'édition.

jeudi 7 décembre 2023

Contes mystérieux du Japon traditionnel et urbain de Claudia Cazogier Garnier

Contes mystérieux du Japon traditionnel et urbain de Claudia Cazogier Garnier
Autrice : Claudia Cazogier Garnier
Maison d'édition : Centon
Date de sortie : 1 Décembre 2023
ISBN : 978-2-915384-38-3
Pages : 96
Prix : 12

Résumé : Voulez-vous voyager au Japon ? Non, pas dans le Japon quotidien, celui des guides touristiques, mais dans le Japon plus poétique, plus riche et plus effrayant encore des contes traditionnels et des légendes urbaines. Vous y croiserez des yôkai, maîtres de la métamorphose, comme le bakemono ou le mujina, toujours prêts à se jouer des hommes qui croisent leur route ou à châtier les impudents qui les ont offensés. Méfiez-vous des apparences : les plus belles femmes, Jorôgumo ou Sazae Oni, peuvent cacher des démons avides de chair humaine, les gentilles vieilles dames, telles Shitanaga Uba, devenir d’horribles oni ou se révéler être de maléfiques sorcières et les animaux les plus banals se transformer en monstres redoutables. Nul n’est à l’abri de leur facéties ou de leurs tours les plus cruels. Vos pas vous mèneront de l’époque Edo au monde contemporain, l’un comme l’autre peuplés de fantômes effrayants que ne désavoueraient pas les amateurs de films d’horreur. Dans ce Japon-là, les morts ne connaissent le repos que lorsque leur devoir est accompli, les promesses tenues et la vengeance consommée. Dans ce Japon-là, victimes et bourreaux n’échappent pas à leur destin. Le mal engendre des maux plus grands encore et tourne la roue du karma…

MON AVIS : Merci à la maison d'édition pour ce livre. Je l'ai repéré depuis l'annonce faite par Centon édition. J'ai surveillé jusqu'à connaître la date de publication. Ils ont organisé un chouette concours à cette occasion. Est-il besoin de vous préciser la raison pour laquelle ce livre m'intéressait?

Ce livre est un recueil de contes illustrés du Japon. Je rassure les non-initiés. Ce livre est une excellente entrée en matière. D'une part, parce que le livre est court (96 pages). Ensuite, parce que chaque conte ne fait que trois ou quatre pages en moyenne. L'autrice va vraiment à l'essentiel. Elle arrive même à nous éviter le glossaire à la fin en donnant les explications aux mots japonais dans le texte sans que ce ne soit choquant.

Au début, je pensais qu'on nous proposait des contes punissant les méchants mais non. C'est majoritairement ça mais on a aussi certains contes dans lesquels c'est les gentils qui souffrent. Ou pire. Ce qui est sûre, c'est qu'à chaque histoire, il y a une morale. Il y a toutes sortes d'histoires avec des thèmes tous plus différents les uns que les autres.

Ça m'a permis de me souvenir de certains yokais ou contes que je connaissais, pas forcément sous cette version. Pour d'autres, je les ai découvert. Je ne vous parlerai pas du contenu plus que ça sinon je vous gâcherai la surprise.  Le livre est superbement illustré. IL y a une parfaite harmonie entre le texte et les illustrations.

Vous savez que je suis très attentive concernant les livres écrits par des auteurs non Japonais. Je tiens à préciser le respect de la culture japonaise de la part de l'autrice. En même temps, elle a fait ses études au Japon. Vous avez compris. Elle a parfaitement respecté la culture japonaise.

En bref, J'ai beaucoup aimé ce recueil de contes japonais accessible à tous et très bien mis en page. Je tiens à souligner le travail éditorial puisque je n'ai pas trouvé de fautes (c'est assez rare pour être souligné). Si vous êtes curieux et cherchez à découvrir les contes japonais, je vous le recommande d'autant plus.

vendredi 9 décembre 2022

Parfaite de Mercedes Deambrosis et Jacques Floret

Parfaite de Mercedes Deambrosis et Jacques Floret
Autrice : Mercedes Deambrosis
Illustration : Jacques Floret
Maison d'édition : Chemin de fer
Date de sortie : Novembre 2014
ISBN : 978-2-916130-67-5
Pages : 84
Prix : 14

Résumé : "Elle regarde sa montre, presque midi. Elle se lève, s’étire, toujours, et ce simple geste, veut-elle croire, contribue à la souplesse du corps. Elle ne se leurre pas. La jeunesse n’est pas éternelle, mais elle se doit par respect des autres, de ceux qui la regardent, l’envient, l’admirent, d’entretenir au mieux ce que la nature lui a si généreusement offert, ce corps magnifique qui lui a toujours procuré d’immenses joies."
À plus de soixante ans, au prix d’un travail acharné sur son corps et sur elle-même, elle est parfaite. Victime des apparences et des marques, elle s’apprécie avant tout à l’aune des vêtements et accessoires de prix qu’elle arbore comme des trophées.
Mercedes Deambrosis campe une héroïne égarée dans une pension low cost quelque part en Méditerranée. Et là, dans ce milieu hostile, aux antipodes de ce dont elle rêve, son monologue ininterrompu révélera quelques fêlures, quelques mensonges et les compromissions qu’elle a dû faire pour continuer à jouer son rôle de femme parfaitement inaltérable.
Jacques Floret s’amuse des miroirs que tendent les magazines à notre héroïne et c’est non sans humour qu’il entrecoupe le récit de ses interludes publicitaires glacés et sarcastiques.

MON AVIS : J'ai découvert cette autrice et cette maison d'édition grâce à ma librairie préférée (comme d'habitude). L'autrice était présente au printemps littéraire de Maubeuge. J'ai eu la chance de la rencontrer et j'ai acheté la plupart de ses livres. Dès le samedi soir, j'ai entamé la lecture de celui-ci et j'ai adoré. C'est tout ce que j'aime.

Dans ce livre, on suit une femme de plus de soixante ans. Au début, on pense qu'elle fait une conférence ou quelque chose comme ça. Elle parle de sa réussite professionnelle, de son couple...Bref, de ce qui fait une vie. Tout semble parfait. Elle est belle, peut s'acheter des vêtements et accessoire hors de prix. Au fil des pages, les illustrations de Jaques Floret mettent en avant l'héroïne et les clichés de la beauté. On dirait presque des publicités ou des photos de magazine de mode avec cette touche d'ironie en écho au texte. 

En effet, cette héroïne pour le moins insupportable, montre les sacrifices pour être comme elle est. On sent les fêlures. Dans l'écriture de Mercedes Deambrosis, il y a du cynisme,de l'ironie mordante. On sent la critique de la beauté absolue demandée voir imposée aux femmes. On voit le résultat, la solitude de l'héroïne dans cet hôtel dans lequel elle passe ses vacances. La critique des apparences est on ne peut plus claire sans être moralisatrice.

En bref, j'ai adoré ce petit livre d'une efficacité redoutable à la fin des plus surprenantes qui confirme l'expression "il ne faut pas se fier aux apparences".

mardi 8 novembre 2022

Point du jour de Léo Henry et Stéphane Perger

Auteur : Léo Henry
Illustrateur : Stéphane Perger
Maison d'édition : Scylla
Date de sortie : 30 Juin 2017
ISBN : 9782954930381
Pages : 170
Prix : 10

Résumé babelio: C'est un petit bouquin abondamment illustré par Stéphane Perger, dont l'action prend place dans un univers co-créé avec lui. Il contient cinq nouvelles dont deux inédites, quatre short-short jadis diffusées en nouvelle par email, et une novella épique de 111 111 signes jamais lue de ce côté-ci du rêve.

MON AVIS : Merci à Babelio et la maison d'édition pour ce service presse. Ce livre a été plusieurs fois proposé en masse critique et je l'ai sélectionné à chaque fois. J'étais très curieuse de le découvrir. À l'intérieur, vous y trouverez de très belles illustrations.

Concernant le contenu, c'est compliqué. Pendant une bonne partie de ma lecture, je ne comprenais rien. Le problème est qu'il n'y a pas de résumé clair. Je n'ai donc pas m'appuyer dessus. J'ai donc fait quelques recherches sur babelio (pas de résumé du tout sur le site de la maison d'édition). Et j'ai bien fait. J'ai été rassuré de lire l'avis d'une personne qui n'a rien compris non plus à ce livre alors qu'il a adoré tous les autres livres de l'auteur.

J'ai donc persisté. Premièrement, parce que le livre est cours. Ensuite, parce que j'ai apprécié le style de l'auteur. Je vous rassure. Par moment, j'ai compris certaines choses. J'ai beaucoup aimé le personnage de Benny, une androïde. C'est aussi un point fort. Je pense que le problème de ce livre est qu'on le lit comme n'importe lequel. À la fin, on nous indique un ordre différent de lecture. Je pense que j'aurai compris ce livre avec cette ordre là.

La seule chose dont je suis sûre est le fait que tout se passe dans un monde inventé par l'auteur qui s''appelle justement point du jour. On rencontre différents personnages dont un seul est humain. Les autres sont androïde, lombric, des rats ou des baleines et deux autres dont je ne me souviens plus. De toutes les nouvelles, la seule que j'ai réussi à comprendre est "la ballade de Gin et Bobi". Elle est le centre névralgique de tout le livre et permet de comprendre les autres nouvelles.

Le problème est que, pour les autres nouvelles, je me suis demandée ce que j'étais en train de lire et à quoi carburait l'auteur tant ça me paraissait...Je n'ai pas les mots. En même temps, je ne comprenais rien. Je ne dis pas que j'ai tout compris après mais disons que j'ai réussi à relier des évènements à d'autres mais c'est tout.

En bref, ce livre est un ovni total. j'ai mis du temps à en faire la chronique pensant que j'allais finir par comprendre quelque chose mais non. Pour un autre avis, je vous mets le lien de la chronique que j'ai lu pendant ma lecture.

mercredi 13 avril 2022

Démons Japonais

Les démons Japonais

Auteur : Collectif
Maison d'édition : Luciférine
Date de sortie : Juillet 2019
ISBN : 9791096492145
Pages : 355
Prix : 19,90

Résumé : Vous pensiez avoir rencontré une jolie femme, un adorable chat ou un enfant espiègle ? Ne vous fiez pas aux apparences, car dans la mythologie japonaise, elles sont souvent trompeuses. Esprits vengeurs, fantômes tourmentés, femmes-araignées ou cannibales, kimonos hantés, chats voleurs de corps et carpes légendaires : les yokai peuvent prendre des apparences variées, souvent inattendues. On les croise sans le savoir dans des jeux vidéo, mangas et films d’horreur asiatiques.

De nature ambivalente, les yokai brouillent les limites entre le monde matériel et le monde spirituel. Parfois nuisibles, ils ne se manifestent jamais par hasard et pourraient être une incarnation des désordres laissés dans notre époque.

17 nouvelles fantastiques vous mèneront à la rencontre de 20 créatures surprenantes pour un voyage au cœur de la magie cachée du Japon. Grâce aux articles illustrés qui accompagnent les récits, les yokai n’auront bientôt plus aucun secret pour vous.


MON AVIS : J'avais participé au projet ulule de ce recueil de nouvelles. Ai-je besoin de préciser pour quelles raisons? Si vous me suivez, vous connaissez ma passion pour le Japon. Je me souviens que je m'étais pas mal renseignée avant d'y participer du fait que ce soit sur des démons. Et qui dit démons, dit scènes pas toujours faciles. Et bien je ne regrette pas du tout d'avoir ce livre et je pense que je le relirai.

En tout 17 nouvelles très variées mais avec cette thématique du démon japonais en occident. Moi qui est du mal dès que des français s'approprient des mythes japonais, j'ai été ravie par la créativité des auteurs, leur capacité à montrer que ces démons pourraient même faire partie des mythes du monde entier tant tout le monde est concerné par les peurs ou horreurs qu'ils reflètent.

Chaque nouvelle comporte à la fin une illustration et une fiche concernant le démon exploité ainsi que sa légende. On trouve également une liste d'œuvre dans lesquelles vous pourrait retrouver ce démon s'il vous a plu. Concernant les genres, on a droit à du fantastique mais mélangé à du policier ( nouvelle "Lysandre") par exemple. 

J'ai beaucoup ce livre malgré des scènes très dures et même une phrase qui m'a marqué alors que ma lecture date déjà d'un petit moment ("sa chair a le goût de la chair d'enfant" c'est juste dégueulasse). D'autant que les thématiques abordées concernent tout le monde : harcèlement, solitude, problème mentaux, anorexie... Bref, vous comprenez pourquoi ces démons, certes japonais, parlent à tout le monde et pousse la prise de conscience à son paroxysme parfois.

En bref, cette lecture m'aura appris pas mal de choses sur les démons japonais ainsi que sa culture. Les graphismes sont sublimes dans des teintes noir, rouge et blanc.

lundi 18 octobre 2021

Étherval n°18


Merci à Andréa Deslacs de m'avoir proposé ce service presse. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'une revue regroupant des nouvelles et des articles sur un thème précis. Ici, le thème était "énigma". L'avantage de ce magazine est que l'on peut découvrir des plumes et en retrouver d'autres. On nous propose également des conseils lectures et de jeux dans ce numéros en fonction du thème. Et un petit quelque chose que j'ai adoré à la fin. Commençons par les nouvelles :

  • Lætitia Beau, pour « Elémentaire, mon cher Poulpson ! » : L'autrice nous propose de revisiter une enquête de Agatha Christie avec son personnage emblématique Miss Marple mais avec un clin d'œil qui m'a fait sourire à lovecraft et au docteur Waston.

  • Agathe Tournois, pour « Double don » : Une enquête très intéressante. Rhyls a le pouvoir de sentir la magie utilisée mais ce n'est pas son seul don. Il va être accusé de meurtre. Et son deuxième don va entrer en jeu. J'ai beaucoup aimé l'idée.

  • Julie Limoges, pour « Le Cas Percy Robert » : J'ai tellement aimé cette nouvelle. Ça pourrait donner une super idée de roman. On est dans un monde ou les morts et les vivants se côtoient. Seules certaines personnes peuvent se voir mutuellement. C'est le cas de Jack et de Félicie, des personnages atypiques. Ils enquêtent sur la double mort de Percy Robert. Franchement génial. Je n'avais pas envie que ça s'arrête.

  • Hélèna Kent, pour « Colombe et les  fleurs de lave » : On suit une enquêtrice lutine chargée d'enquête sur un double assassinat. C'est très bien écrit. L'idée des fleurs de lave est super bien trouvée tout comme les relations entre les créatures fantastiques.

  • Andréa Deslacs, pour « Le Pince sans rire » : Que j'aime cette autrice! Vous voulez une nouvelle sur la mort de rire au sens propre? Et bien c'est ce qu'il faut lire avec cette touche de science fiction juste comme il faut avec des personnages aux visages animaliers. C'était une super idée et on le retient surtout. Habituellement, j'oublie vite cette particularité. Pas ici.

  • Jonathan Myriel, pour « Les Pétrophages d’Arabesque » : Bon retour à Arabesque Mildred. Cette jeune femme n'est pas quelqu'un qui respecte les règles mais elle n'aura pas trop le choix si elle veut qu'on la laisse tranquille. Elle doit renouer contact avec un groupe qui souhaite protéger les pétrophages afin de savoir qui est derrière la catastrophes qui a eu lieu. J'aime bien les personnages comme Mildred. Juste la fin un peu brutal. J'aurai bien voulu connaître la suite.

  • Jonathan Grandin, pour « Un Criminologue presque parfait » : une idée fabuleuse avec une nouvelle technologie capable de savoir qui a commis un crime. Seulement, ce système a ses failles. Sa nouvelle gérante est convaincu que son patron a été assassiné et non intoxiqué mais par qui? Elle fait appel à son ancien associé en prison pour l'aider à résoudre cet énigme. Je n'en dis pas plus mais j'ai adoré la plume subtile de l'auteur.

  • En exclusivité numérique : Manu Breysse, pour « Le Fadet, l’Icorne et l’œuf d’or » : on suit un fadet qui décide de partir à l'aventure sauf qu'il va croiser une icorne qui a perdu son œuf. Ils vont partir à sa recherche.

Ensuite un article consacré à Blacksad, une bande dessiné dont beaucoup ont entendu parler. J'aime beaucoup l'idée de cette bande dessiné mais j'ai parfois du mal avec les graphismes dans ce genre là. Du coup, je n'ose pas. On trouve également une interview de Marlène Charine pour son roman "Tombent les anges".

En bref, j'aime toujours découvrir les numéros d'Étherval. Le seul reproche que je ferai concerne la nouvelle disponible qu'en numérique. Je n'aime vraiment pas lire en numérique mais ce n'est que mon avis.

lundi 18 janvier 2021

Les aventures de Sherlock Holmes : l'intégrale des nouvelles de Arthur Conan Doyle

Auteur : Arthur Conan Doyle
Maison d'édition : France Loisirs
Date de sortie : Octobre 2015
ISBN : 9782258108325
Pages : 815
Prix : 39


Résumé : L'intégrale des 56 nouvelles mettant en scène Sherlock Holmes, illustrée des 400 dessins de Sidney Paget et présentée dans un coffret luxueux. Plus de 800 pages, une maquette élaborée, les illustrations de Sidney Paget parues dans le Strand, la traduction intégrale d'Eric Wittersheim, un prix de vente étudié... Tout est réuni pour faire de cet album aussi somptueux qu'impressionnant un must pour les amateurs du génial détective - et ils sont nombreux, petits et grands !


MON AVIS : J'ai mis un temps dingue à lire cette intégrale. Je ne saurai pas dire combien. Par moments, j'étais assidu et à d'autres, je pouvais passer trois mois dans en lire une ligne. Ce livre a donc été ma lecture de 2020 au moins.

L'objet livre est sublime. On y trouve des illustrations incroyable. Il faut savoir que la traduction a été refaite entièrement du fait que certains mots ont depuis trouvé un équivalent français, ce qui n'était pas toujours la cas dans les première version.

J'avais déjà lu un livre adapté en jeunesse et un recueil que ma grand-mère m'avait donné. Autant vous dire qu'il est préférable de lire cette intégrale. La version folio jeunesse a du être adapté pour le public ciblé. et c'est fort dommage. Qu'ici pas du tout. Et c'est tant mieux.

De fait, la dernière partie du livre avait déjà été lu dans une ancienne édition mais j'ai pris plaisir à la relire. D'autant que je ne me souvenais pas de tout. Sherlock Holmes reste ce personnage emblématique qu'on a du mal à ne pas apprécier même s'il peut agacer. La plupart des nouvelles sont écrites du point de vue de Watson mais quelques unes le sont par Sherlock Holmes et on sent tout de suite la différence sans que l'auteur n'ait besoin de le mentionner. C'est dire le talent.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre dans une édition aussi belle.

lundi 13 juillet 2020

Anthologie de nouvelles steampunk volume 1 : écologie et folie technologique

Anthologie de nouvelles steampunk volume 1 : écologie et folie technologique
Auteur : Collectif
Maison d'édition : Oneiroi
Date de sortie : 2019
ISBN : 978-2-491366-00-1
Pages : 152
Prix : 9,90

Résumé : Le steampunk invite à revisiter le passé, à renouer avec les racines de notre société. Dans cette anthologie, on vous emmène au commencement de l’industrialisation, au moment où tout était encore possible pour la planète et pour l’Homme. Et si les choses s’étaient passées autrement ? Pour le meilleur ou pour le pire, ou juste différemment.

MON AVIS : Ça fait un moment que j'ai lu ce livre. Les joies du déménagement font que vous n'avez la chronique que maintenant.

Le nom de cette maison d'édition ne vous dit peut-être rien et c'est normal. Elle a ouvert ses portes l'année passée grâce à un projet ulule dont faisait partie ce livre. Adorant le steampunk, je me suis empressée d'y participer en prenant le pack avec les trois livres et les sacs en tissus. Est-ce du vrai steampunk et est-ce de la qualité? Ma réponse est oui.

"D'amour et d'acier" : On commence fort avec une nouvelle parlant d'immortalité et de ce que ça coûte. On y parle de le lutte des classes également. Le monde proposé par l'auteur Francis Jr Brenet paraît réel tant il est bien décrit. On visualise chaque mot écrit. Je me suis même dit que ça pourrait faire un très bon roman si on pousse les choses plus loin même si la proposition est déjà addictive et la fin comme il faut. Un auteur a suivre.

"Beauté"  : Une nouvelle consacré à l'apparence. Elle est parfaite. Les mots sont bien choisies et la morale juste. On suit Maureen, une secrétaire qui décide de prendre soin d'elle en se rendant dans une salon de beauté particulier. De la simple métamorphose, elle va en demander toujours plus jusqu'à ce que...Je n'en dis pas plus. Je vous laisse découvrir cette nouvelle dénonçant les apparences et un peu féministe.

"L'homme sans visage" : Je découvre enfin Emmanuel Chastelière. Qu'est-ce que j'ai pu hésiter à lire ses livres. Après avoir lu cette nouvelle, je me suis ruée chez ma libraire lui acheter le livre qu'elle avait de lui. Je crois que vous avez compris ce que j'en ai pensé. En plus, il est nordiste (oui, je sais. Je soutiens ma région). Bref, cette nouvelle a un rapport avec "célestopol" de ce que j'ai compris et elle m'a frustrée. Je voulais poursuivre mon exploration de cet univers fascinant. J'achèterai ce roman un jour. C'est certains.

"Fengshui et vapeur de jade" : Un autre auteur que j'ai mis du temps à découvrir. Romain d'huissier écrit beaucoup de roman se passant en Chine. Je regrette cette hésitation. Il a une plume qui va très bien avec la culture asiatique. On y trouve un duo (un maître et sa garde du corps) pour le mois original devant enquêter sur des incidents mystérieux. J'ai beaucoup apprécié les choix fait par l'auteur.

En bref, j'ai adoré ce petit livre qui se lit très vite. J'ai eu envie de prolonger mon immersion dans ces univers différents sauf "beauté" qui se suffit à elle-même amplement. Merci à l'éditrice de nous faire découvrir de si beaux textes. J'espère pouvoir me procurer le deuxième volume 100% féminin.

dimanche 2 février 2020

Le jour où le désert est entré dans le ville de Guka Han

Le jour où le désert est entré dans le ville de Guka Han
Autrice : Guka Han
Maison d'édition : Verdier
Date de sortie : Janvier 2020
ISBN : 978-2-37856-045-4
Pages : 117
Prix : 14,50

Résumé : « Personne ne sait comment le désert est entré dans la ville. » Ainsi commence « Luoes », la première des huit nouvelles de ce recueil ; « Luoes », anagramme de Séoul. Une anagramme qui révèle l’étrangeté qui habite ce livre polyphonique.
L’une décide de refuser le vacarme du monde, l’autre urine « pour éteindre le feu qu’il y a au-dehors, en ville », l’un décide de fuguer, mais ne sait, à son retour, s’il n’a pas tout simplement rêvé, un autre vit dans une tour abandonnée et se nourrit des déchets de la ville.
Ici, chacun – à moins que cela ne soit la même personne, au-delà des apparences – semble vivre en exil, entre l’enfance et l’âge adulte, incapable de communiquer avec le monde et les êtres qui l’entourent, et s’en remet à une perception exacerbée des images, des sons, des odeurs pour tenter d’échapper à un devenir fantomatique.

MON AVIS : Merci à Babelio et à la maison d'édition.

Ce recueil de nouvelles est juste incroyable. Je l'ai lu en une fois. Je me suis sentie bien au fil de ma lecture et me suis reconnue. On ne sait jamais si on suit un personnage féminin ou masculin en dehors des détails dans l'écriture. Tout est plein de subtilité. On sent beaucoup de solitude et d'observation de la part de chaque narrateur. Ils ont chacun fait un choix de vie qui peut déconcerter et ne rentre pas dans les normes.

On y trouve quelques critiques de société. On y parle d'homosexualité, homophobie sur une nouvelle. Je l'ai trouvé pudique et élégante. C'est tellement rare une écriture comme celle de l'autrice. On y aborde le harcèlement scolaire assez régulièrement. On sent que ce sujet est important dans la construction de l'adulte, que ça a joué un rôle important peu importe d'avoir été le harceleur ou le harcelé.

Le point commun de toutes ces nouvelles est le rapport aux souvenirs d'enfances. L'adulte se souvient d'évènements qui l'ont marqué ou qui ont rapport avec ce qu'il vit au moment présent. On y parle des réseaux sociaux et du deuil. Ce passage m'a vraiment marqué. C'est tellement juste. 

En bref, ce recueil se doit d'être lu. Il est magnifique. J'ai le sentiment que cette chronique ne rend pas justice à ce livre.

lundi 2 décembre 2019

Le destructeur de livres et autres nouvelles de Guillaume Pernin

Auteur : Guillaume Pernin
Maison d'édition : Édition Trésordudragon
Date de sortie : 18 mai 2016
ISBN : 978-2955311905
Pages : 296
Prix : 15,99

Résumé : Découvrez mon premier recueil de nouvelles : des textes surprenants et inédits qui vous feront voyager entre fantastique et Science-Fiction avec originalité et suspense ! Au programme : un Destructeur de livres accomplissant sa besogne avec zèle, jusqu'au jour où un cas de conscience va chambouler les certitudes de son univers... Une princesse claquemurée dans sa haute tour qui tentera l'impossible pour que vive son rêve le plus cher... Un jeune étudiant tenaillé par l'horrible sensation que tout déraille autour de lui et confronté à la pire abomination qui soit... Un cycle infernal où le rêve traumatisant attire comme un aimant la protagoniste vers sa destinée... Qu'y a-t-il de l'autre côté du miroir ? C'est le mystère que le héros va percer à jour, à son grand effroi... Et enfin, Koki, paria de la société d'après la Chute ayant échappé au pire mais vivant avec un épouvantable fardeau... Des ténèbres naît la lumière...
Ce recueil de nouvelles comporte 296 pages et est imprimé sur papier ivoire 80g. Tous les ouvrages papier commandés sont dédicacés par l'auteur avant expédition. Un marque-pages promotionnel est offert pour toute commande papier. Voir également mon blog d'écrivain sur https://www.tresordudragon.fr


MON AVIS : Je tiens à remercier l'auteur pour sa confiance et d'avoir accepté de m'envoyer ce service presse.

Est-il besoin de préciser ce qui m'a amené à demander ce SP? Je ne pense pas. En lisant le résumé, j'étais intriguée. Et en lisant la préface présente sur le site simplement pro, je n'ai pas pu résister. J'adore le mélange des genres, vous le savez. Mais ici, ce que j'ai encore plus apprécié, c'est la cohérence et la subtilité de ces mélanges. L'autre point commun de toutes ces nouvelles, outre le mélange des genres, c'est la présence de l'eau voire de l'océan sur la majorité des nouvelles. Concernant l'écriture, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un style comme celui-ci. J'ai beaucoup aimé. C'est très immersif et très visuel.

Le Destructeur de livres : On est dans un monde dystopique dans lequel des personnes sont chargées de détruire des livres. On suit l'un d'entre eux et ses réflexions après avoir lu un livre alors qu'il a interdiction de le faire. On est dans un monde dystopique et de science-fiction puisqu'on sous-entend que notre personnage principal voyage sur plusieurs planètes. J'ai aimé les réflexions amenées par l'auteur sur l'impact de la censure et l'importance de la lecture sur chacun d'entre nous.

La Tour d'ivoireIci, on est dans un conte au sein duquel une princesse a la chance de ne pas se voir imposer un prince. Bien au contraire. Son père souhaite qu'elle épouse quelqu'un qu'elle aimera réellement. Contrairement aux princesses traditionnelles, notre héroïne est intelligente, créative et réfléchie. Elle n'attend pas son prince. Elle sait ce qu'elle veut et ce dont elle rêve et fera tout pour réaliser son rêve. Cette nouvelle m'a fait plaisir et m'a amusée. J'ai adoré ce personnage au caractère bien trempé.

Disparition subiteCette nouvelle, je m'en souviendrai longtemps. On suit un étudiant qui trouve un appartement qui semble parfait jusqu'à ce que des bruits étranges se fassent entendre. Cette nouvelle m'a foutu une peur bleue. Paradoxalement, j'étais complètement immergée dans cette histoire. À tel point, qu'au moindre bruit, je faisais un bond y compris quand mon portable a sonné. Cette nouvelle est un mélange d'horreur, science fiction et policier.

La plage du renouveauUn récit de vie croise le fantastique. On suit une petite fille assistant à un évènement singulier. On la retrouve étudiante. Elle est en plein questionnement. La fin m'a un peu frustrée. J'ai eu le sentiment de ne pas avoir toutes les réponses. Dans le même temps, je pense qu'il n'était pas nécessaire d'avoir plus d'informations. C'est la seule nouvelle où j'ai eu une sensation un peu particulière.

De l'autre côté du miroirLes enfants ! Quand ils ont une idée en tête, ils peuvent se montrer particulièrement têtus. Dites-leur de ne pas faire quelque chose et ils le feront. Ici, on suit les souvenirs d'enfants d'un homme. Surtout un de ses souvenirs. Le mystère doit parfois le rester. Le héros va apprendre à faire preuve de prudence suite à cette aventure.

Koki :  L'auteur m'a fait plaisir avec cette nouvelle. On est dans un monde futuriste. Koki, une jeune femme est bannie du village pour des raisons stupides (c'est évidemment mon avis personnel). Le féminisme a une place importante dans ce roman tout comme l'écologie. En effet, suite à la Chute, beaucoup de déchets s'échouent sur la plage notamment un smartphone, chose que Koki ne connaît pas. Koki a du caractère et ne se laisse pas faire. J'ai jubilé durant les passages où elle se bat contre des hommes. Néanmoins, on ne s'arrête pas là. Il y a une part de mystères et de science-fiction. On est dans le présent de Koki mais on mentionne le passé et le futur. Je n'en dirai pas plus. Ce serait dommage de vous gâcher le plaisir.

En bref, j'ai passé plus qu'un excellent moment en compagnie de ces personnages et ces univers. Je ne peux que vous le recommander.

mardi 17 septembre 2019

Étherval numéro 14 : intestat



Merci à Andréa Deslacs pour ce service presse.

Je n'ai jamais osé acheter ce magazine qui est un recueil de nouvelles sur une thématique. On y trouve également un quiz et des interviews. J'ai pris plaisir à retrouver l'écriture de Catherine Loiseau avec l'héritage du goblelin. J'ai adoré cette nouvelle que j'ai trouvé original.

La seconde nouvelle de Vincent Ferrique m'a captivé par son aspect thriller fantastique. L'histoire de cette bouteille et de l'héritage était fascinant. J'ai eu besoin de lire cette nouvelle d'une traite.

La troisième nouvelle de Régine Philippe est une métaphore. La maison s'exprime mais va y perdre beaucoup. Je trouve bien cette vision des choses. Cela rappelle l'importance du patrimoine et la façon dont on l'utilise.

La suivante de Charlotte Bona était chouette mais je pense que l'idée pouvait être étiré. On est dans une dystopie au cours de laquelle, on ne peut plus se baigner et les poissons n'existent plus. Je trouvais l'idée intéressante mais on aurait pu penser à un prologue plus qu'à une nouvelle.

La suivante de Gaëlle Douguet-Dinhut était plutôt amusante. La morale était attendue mais c'est justement pour ça qu'on la lit d'une traite. Juste pour rire du personnage central.

Ensuite, vient la nouvelle de Hélène Duc. Elle était bien sombre et glauque. Je ne m'attendais pas à la direction qu'à prise l'autrice. Le sort du personnage principal est bien sombre. 

Eléna Natrochvili nous propose une nouvelle avec des dragons à forme humaine. J'ai été touché par cette nouvelle. Si elle en fait un roman, je le lirai avec plaisir. Les personnages ont un vrai charisme.

Carole Frauli exploite l'impact des réseaux sociaux et des nouvelles technologies dans une nouvelle dystopique mais pas complètement. Elle fait froid dans le dos mais elle est juste. On pourrait en arriver là et ce serait affreux. Personnellement, je ne le voudrai pas. une nouvelle qui fait réfléchir.

Naomie Wiorek propose une nouvelle au sein d'une forêt. J'ai un souvenir vague de cette nouvelle. Tianne étudie une nouvelle espèce humaine plus grande qu'elle. Il se passe quelque chose d'étrange. J'aurai aimé peut-être plus de précision mais rien de sûre. 

À la fin de ce magazine, on trouve deux interviews des auteurs et dessinateurs de la BD "l'héritage du diable" et du roman "l'apprentie faucheuse" très intéressante. Si on hésite, on peut avoir des réponses. À cela s'ajoute un quiz pas si évident que ça et un récit interractif.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles. J'y ai découvert de nouvelles plumes intéressantes.

vendredi 26 juillet 2019

L'éléphant s'évapore suivi du nain qui danse de Haruki Murakami

L'éléphant s'évapore suivi du nain qui danse de Haruki Murakami
Auteur : Haruki Murakami
Maison d'édition : Magnard
Date de sortie : Juin 2017
ISBN : 978-2-210-75667-0
Pages : 96
Prix : 5,20

Résumé :
Un éléphant se volatilise...Comment a-t-il pu échapper aux barreaux qui le retenaient prisonnier ? Ce mystère, qui secoue la ville tout entière, peut-il vraiment être résolu ? Un homme mène l'enquête...
Si un nain rencontré dans un songe vous proposait le pacte suivant : prendre possession de votre corps en échange de la femme de vos rêves, accepteriez-vous ?
Lorsque l'insolite débarque dans votre vie et vous plonge dans la confusion, est-ce un danger ou une opportunité à saisir ?

MON AVIS : Murakami est un auteur à part il faut bien le dire. Une fois de plus, il le prouve au travers de ces deux nouvelles. Leurs points communs concerne une situation improbable et fantastique : un éléphant s'évapore et un nain dansant hante vos nuits et vous propose un échange. Autant vous dire que ce n'est pas des choses qu'on voit souvent en littérature.

l'intérêt de ces nouvelles est toujours le même pour l'auteur : montrer le revers de l'humain et sa complexité ou étrangeté selon ce que vous préférez. Dans les deux cas, le personnage principal est obsédé par un fait. Le premier par l'éléphant qui s'évapore et la presse qui s'emballe jusqu'à ce qu'il n'y est plus rien à dire. Le second par ce nain dont il n'a rêvé qu'une fois. 

Le but de ces deux nouvelles est de montrer les conséquences d'une obsession et sa faiblesse. Cela se démontre par la fin des deux nouvelles. On nous montre aussi la force par le biais du comportement des personnages principaux face à l'inévitable mais ils ont tout de même craqué face à la tentation.

Je suis étonné que ce livre soit proposé en lecture dans un cadre scolaire pour des élèves de 4ème et 3ème. Certes, c'est très court et c'est tout l'intérêt mais peuvent-ils comprendre la profondeur d'une œuvre de cet auteur? À 17 ans je n'en étais pas capable. Après tout est question de maturité littéraire.

En bref, Murakami est un auteur à part que j'ai toujours du mal à chroniquer tant il est difficile de rendre compte de son art et de sa profondeur mélangé à l'étrange. Je suis toujours emprunte de curiosité à le lire. J'en ai bien d'autres à lire.

lundi 29 avril 2019

La treizième nuit de Ichiyô Higuchi

La treizième nuit de Ichiyô Higuchi
Autrice : Ichiyô Higuchi
Maison d'édition : Les belles lettres
Date de sortie : 2014
ISBN : 9782251722030
Pages : 186
Prix : 23

Résumé :
Il partit, le pousse-pousse vide derrière lui. Après avoir parcouru quelques mètres, il se retourna vers elle. Il allait vers l'est. Elle allait vers le sud. Sous le clair de lune, elle marchait abattue, seule dans la rue principale avec le frémissement des saules et le bruit sans force de ses socques de bois.

Les cinq nouvelles de ce recueil ont toutes l'éclat de la lune, symbole par excellence de la mélancolie au Japon. Il y est question de la précarité des êtres, des situations et des sentiments dans les quartiers pauvres de Tôkyô à l'aube du XXe siècle. L'œuvre de la romancière est cependant d'une telle intensité que l'émotion remonte à contre-courant de la tristesse, dans le sens de la vie.

MON AVIS : L'histoire que j'ai tissé avec ce livre est assez dingue. Je l'avais emprunté en médiathèque il y a pas mal d'années maintenant. Chaque fois que je prenais le temps de me balader dans la médiathèque à la recherche d'un livre, je le reprenais et le redécouvrais. J'étais à chaque fois émerveillée. J'ai donc fini par l'acheter.

Ce livre comporte cinq nouvelles de la première autrice japonaise. J'ai lu ce livre il y a plus d'un mois. J'ai encore du mal à écrire un ressenti sur ce livre. Toutes ces nouvelles ont en commun un personnage centrale féminin face à sa vie. Souvent le personnage secondaire est un homme qu'elle aime ou pense aimer. L'atmosphère japonais est très présent surtout le Japon du 19ème siècle. Il y a cette douceur mélangée à une dureté en parfaite harmonie.

J'ai beaucoup aimé toutes ces nouvelles. Les thèmes abordés sont la séparation, l'importance des choix, les apparences, la pudeur et les traditions parmi d'autres. Les fins sont rarement positives. L'autrice nous montre que quoique l'on fasse, la femme n'a qu'une valeur d'objet. Elle le fait avec beaucoup de poésie mais après réflexion, c'est ce que l'on se dit. Heureusement que ces femmes ont des personnes qui les écoutent

En bref, ce recueil de nouvelles est un petit bijou pour moi. À force de le lire, je manque profondément d'objectivité. J'espère avoir réussi tout de même à vous parler correctement de ce livre.

lundi 26 novembre 2018

J'ai envie qu'on m'aime de Magali Wiéner

Autrice : Magali Wiéner
Maison d'édition : Rouergue
Date de sortie : Octobre 2018
ISBN : 978-2-8126-1680-8
Pages : 224
Prix : 13

Résumé : Dix nouvelles d'adolescents, garçons et filles, confrontés à des événements, parfois dramatiques, parfois drôles, qui les obligent à grandir. Valentine emportée dans une fête dangereuse, Juliette qui doit avorter, Jules s'amusant à filmer ses copains dans leurs pires états, Basile s'engageant dans un parti politique.. Après le premier recueil publié au Rouergue, "A quoi tu ressembles ?" Magali Wiéner poursuit avec finesse et pertinence et de façon très contemporaine, son exploration de la complexe traversée de l'adolescence, quand on a 15 ans en 2018.

MON AVIS :  J'avais adoré le premier recueil de l'autrice. Ce second est dans la même veine que le précédent. Ce recueil parle de dix adolescents (6 filles pour 4 garçon). Mes préférés sont Chiara et Sacha. J'ai beaucoup aimé leur façon d'exprimer ce qu'ils ressentent et le fait d'avoir choisi d'écrire du point de vue du méchant par moment.

Tous les personnages sont crédibles même vivants. Pour certains, ils m'ont rappelé des personnes que j'ai connus et même certaines choses que j'aurai pu vivre. Magali Wiéner met bien en avant les émotions et les intentions de chaque adolescents. Les questionnements et leur sensations, leur regard sur leur entourage. Tant de choses qui permettent d'aborder avec justesse les différends sujets abordés.

On y aborde pas mal de thèmes. Le féminisme pour Sacha, la contraception pour Juliette, le racisme pour Sacha, Valentine a besoin de se sentir aimer au point de suivre aveuglément une autre, le harcèlement pour Wilfried (je l'ai détesté) et Camélia, la paranoïa pour Océane. Avec Camélia, on voit également le changement du corps et le mal être de l'adolescente. Basile exprime une colère et une indépendance rare et surtout parle d'une relation amoureuse atypique. Anna Rose parle de la tentative d'influence de sa mère sur son avenir et de LGBT et des différences sociales.

En bref, ce recueil de nouvelles est très bien fait. Je préfère quand même le précédent plus dans la subtilité et la lecture active. Celui-ci est plus brut dans sa finalité.

lundi 22 octobre 2018

Mort et autres fins de Pierre Aaron

Mort et autres fins de Pierre Aaron
Auteur : Pierre Aaron
Maison d'édition : auto édition
Date de sortie : 1 Octobre 2018
ISBN : 978-1726606738
Pages : 111
Prix : 4,21 (existe en numérique)


Résumé : Une série de textes, de nouvelles sur la mort et autres fins. Certaines nouvelles crues et dures sur le suicide, la perte d'un proche ou la transmission d'une génération à l'autre. D'autres nouvelles fantastiques ou poétiques sur le monde des esprits. Enfin des nouvelles de science-fiction sur la fin ou l'avenir de l'homme.
Tout un tableau aux multiples couleurs sur des questions angoissantes auxquelles les réponses sont désespérées ou pleines d'une douce lumière.


MON AVIS : Je tiens à remercier l'auteur pour ce service presse en numérique. Il existe en tout cinq tomes de recueils de nouvelles que l'on peut lire indépendamment les uns des autres. 

Vous savez que je n'accepte pas tous les services presses. J'ai accepté par curiosité et surtout au vu des thèmes abordés. Ne sachant lequel choisir, j'ai choisi le premier tome (si on peut dire ça comme ça). Je n'en attendais rien de particulier et dès la première nouvelle, ça l'a fait. On découvre un style poétique et clair. Au fur et à mesure, on découvre un aspect scientifique. Les rebondissements sont explosifs. J'ai été très étonnée. Je n'ai pas pu m'empêcher de lire la suite.

Ce recueil ne parle pas forcément que de la mort. On parle du temps qui passe, de l'évolution de la vie. Toutes sont vraiment bien écrites. La seule sur laquelle j'ai été un peu déçu, c'est celle qui parle du suicide. J'ai trouvé qu'il manquait quelque chose mais au vu du but de l'auteur, je comprends son choix. Et dernier point bof, cela concerne le découpage en chapitre de certaines nouvelles. Le titre des chapitres est très proche visuellement de celui des nouvelles. Du coup, on a l'impression de lire une nouvelle différente. Ceci devrait être modifié d'après ce que j'ai compris.

En bref, j'ai été agréablement surprise par ce recueil et je prendrai plaisir à en lire d'autres de cet auteur.

mercredi 17 octobre 2018

Baroque'n'roll de Anthelme Hauchecorne

Baroque'n'roll de Anthelme Hauchecorne
Auteur : Anthelme Hauchecorne
Maison d'édition : midgard
Date de Sortie : Mars 2012
ISBN : ?
Pages : 370
Plus édité mais disponible en occasion



Résumé : Suivre le procès opposant un diablotin syndiqué à son sinistre patron, jouer à réveiller les morts, vous laisser bercer par la fée des mauvais rêves, aider deux enfants à se défaire d'un croquemitaine ou vous mettre au vert avec le Diable lui-même... Un aperçu des voyages auxquels Baroque'n'roll vous convie, quinze nouvelles insolites portées par un rythme effréné, alternant humour et grotesque, merveilleux et fantasy urbaine.


MON AVIS : Je suis au regret de vous informer que ce livre n'est plus disponible. Je l'ai eu en occasion. On peut encore le trouver par ce biais. C'est pour cette raison que je chronique ce livre. Si en plus, je peux faire découvrir cet auteur merveilleux, alors j'aurai gagné. J'ai également lu deux autres romans, eux disponibles, que j'avais adoré. Celui-ci ne déroge pas à la règle bien que le ton du livre soit on ne peut plus différent.

On commence par une partie dans laquelle l'auteur explique les raisons qui l'ont amené à écrire chacune d'entre elles. Je vous invite à lire cette partie. C'est hilarant par endroit et super intéressant que vous écriviez ou non. Ensuite, on entre dans le vif du sujet : les nouvelles. Il y en a pour tous les goûts : du plus drôle au plus glauque.

Je suis passée par toutes les émotions au cours de ce recueil. J'ai ri sur la première qui par d'un diablotin qui va se syndiquer. Une autre évoque un jeune homme victime de harcèlement qui voit les fantômes dans un cimetière. Elle m'a émue, le sujet étant sensible par deux aspects. Celle sur les enfants puni dans un orphelinat m'a fasciné et a failli me faire vomir. Heureusement, je n'avais que peu mangé.

Le point fort principal de ce recueil est l'utilisation des thèmes de société dans des mondes fantastiques voir horreur. Comme dit précédemment, on y parle du chômage, des droits, du handicap, de l'abandon, la folie, le harcèlement scolaire et de la guerre en Irak parmi d'autres. D'ailleurs la nouvelle se déroulant pendant la guerre en Irak tient des propos intelligents et très humains...tenus par un gremlin. Oui, vous avez bien lu.

En bref, j'ai adoré ce recueil et je prendrai un immense plaisir à lire le second recueil. C'est un coup de cœur.

lundi 15 octobre 2018

Élixir de nouvelles steampunk de Delphine Schmitz

Élixir de nouvelles steampunk de Delphine Schmitz
Autrice : Delphine Schmitz
Maison d'édition : Séma
Date de sortie : 10 Septembre 2016
ISBN : 978-2-930880-08-2
Pages : 226
Prix : 15

Résumé : Élixir vous ouvre les portes d’un passé futuriste qui n’a jamais existé.
À moins que…
Dans ce monde de vapeur et de rouages où science et magie se côtoient, vous rencontrerez des inventeurs plus loufoques les uns que les autres, parfois charmants, d’autres fois terrifiants. Vous découvrirez un appareil photographique qui n’en fait qu’à sa tête, un sous-marin en quête de créatures fabuleuses, un musée de cire où les statues prennent vie, le premier ordinateur de l’Histoire, et bien d’autres choses encore.
Au fur et à mesure de votre lecture, d’étranges liens entre les textes éveilleront votre intérêt. Vous ne pourrez vous empêcher de remarquer la présence fugace mais récurrente de mystérieux matériaux aux étonnants pouvoirs. Et si la dernière nouvelle vous livrait leur secret ?

MON AVIS : J'aime tellement le steampunk que je n'ai pu résisté à ce roman présent chez mon libraire. Chaque nouvelle renvoie à des références littéraire. La plus marquante est Jules Vernes et le nautilus. Ils ne sont pas nommés mais je n'ai pu m'empêcher d'y penser. L'autrice s'est inspirée d'évènements classiques utilisés dans ce genre comme les criminels en série et d'autres moins classiques comme l'ordinateur. 

Je ne ferai pas de résumé par nouvelle cela gâcherait le plaisir de la découverte. Ce qui m'a frappé dans un premier temps et l'écriture simple, efficace et vivante de l'écriture. La seconde est l'utilisation des émotions humaines et des découvertes scientifiques. On y trouve d'ailleurs une limite à la découverte scientifique. Elle s'amuse à tordre l'histoire jusqu'à la dernière nouvelle.

Au fil de la lecture, certains mots ou personnages réapparaissent. Au début, on ne pense pas au lien qui pourrait se faire entre toutes. On pense que ce recueil est comme coupé en deux selon le matériau mentionné. Il faudra attendre la toute dernière pour s'apercevoir que toutes les nouvelles sont liées.

En bref, J'ai passé un excellent moment en compagnie de ces nouvelles. Je prendrai plaisir à les relire. J'en suis certaine.

PS : j'ai adoré la nouvelle avec le ptéranodon. Il fallait y penser.

mercredi 12 septembre 2018

Bus errant de Kim Jung-Hyuk

Bus errant de Kim Jung-Hyuk
Auteur : Kim Jung-Hyuk
Maison d'édition : Decrescenzo
Date de sortie : Novembre 2013
ISBN : 9782367270067
Pages : 103
Prix : 12

Résumé : Dans ces Micro-fictions, suite de La bibliothèque des instruments de musique, l’auteur nous entraîne, à partir des notes d’un vieux cahier, dans une quête insensée de sa mère mystérieusement disparue dans un bus sans numéro, dans un groupe de personnes unies par un lecteur MP3 révolutionnaire, dans une amitié improbable entre deux artistes que tout sépare.
Dans une Corée aux valeurs traditionnelles conservatrices, le narrateur, en prise avec l’obligation de s’en tirer coûte que coûte n’hésite ni à inventer ni à détourner les convenances nécessaires à vivre une vie qui ne doive rien aux autres.

MON AVIS : C'est un recueil de nouvelles coréen. Il y en a quatre en tout. Chacune a un but différent mais toutes ont un point commun : l'élément déclencheur. Je vais vous détailler chaque nouvelle pour que vous puissiez vous faire une idée.

Bouclier de verre  : Cette nouvelle est assez étrange mais pourquoi. Deux personnes sont inséparables dans absolument tout ce qu'ils font. Je n'en dis pas plus volontairement. C'est assez surprenant. Les idées étranges des personnages donnent lieu tout de même à une réflexion sur l'amitié, sa durabilité ainsi que sur l'acceptation des responsabilités. On pourrait même parler de l'âge adulte.

J'ai toujours pas écrit les premiers mots : Cette nouvelle plaira à toutes personnes exerçant un métier en rapport avec l'écrit. Ici, il s'agit d'un homme écrivant les modes d'emploi d'une manière bine particulière. C'est assez loufoque de lire l'amour que porte cet homme au mode d'emploi. Cela reste une passion comme une autre. L'élément déclencheur est le fait que cette personne n'arrive pas à écrire le mode d'emploi d'un nouveau produit. La raison est très claire. 

Bus errant : Cette nouvelle est très touchante. Je ne sais pas dans quelle mesure je peux en parler. Tout ce que je peux dire, c'est que la mère du personnage centrale a disparu. Ce dernier va la chercher. Je ne dirai rien mais je l'ai trouvé pleine de douceur. Cette nouvelle permet de parler de la place de la femme et de la famille dans la société coréenne. La fin est très cohérente et subtile.

Piano mécanique : J'ai complètement craqué sur le titre. J'aime tellement la musique. Le son du piano me plaît beaucoup. Cette nouvelle ne pouvait que me plaire. On suite un pianiste très fier qui va découvrir un grand pianiste spécialisé dans les musiques de film. Ils ont tous les deux une conception du piano différentes. Je n'en dis pas plus non plus. Je l'ai trouvé sublime et surtout d'une cohérence incroyable. La réflexion qui est faite sur la musique et surtout sur les concerts est d'une justesse inouïe.

En bref, j'ai passé un très bon moment de lecture. C'est le genre de livre auquel vous penserez encore après et qui  vous permettra de n'en retenir que l'essentiel.

mercredi 5 septembre 2018

Sommeil de Haruki Murakami

Sommeil de Haruki Murakami
Auteur : Haruki Murakami
Illustratrice : Kat Menschik
Date de sortie : Novembre 2015
ISBN : 9782264068385
Pages : 92
Prix : 8,80


Résumé : Une femme, la trentaine. Elle est mariée, a un enfant. Le matin, elle fait les courses et prépare les repas. L'après-midi, elle va nager à la piscine. Elle vit sa vie comme un robot.

Mais la nuit, quand tout le monde dort, la femme se verse un verre de cognac, mange un peu de chocolat, lit et relit Anna Karénine. La nuit, cette femme redécouvre le plaisir.
Dix-sept nuits sans sommeil...


MON AVIS : Murakami est de retour avec une nouvelle illustrée. J'avoue que le prix même en poche fait un peu mal. Je l'ai acheté en occasion. Cela s'explique par les illustrations magnifiques et la qualité du papier utilisée (du papier glacée). L'histoire est vraiment étrange comme souvent avec Murakami.

On suit une femme qui suite à un cauchemar ne dormira plus pendant 17 nuits. Elle se redécouvrira par ce biais. C'est peut-être d'ailleurs le but de se livre. En effet, cette femme au foyer va s'apercevoir qu'elle a oublié ses passions et qu'elle accepte les conditions de son mari sans hésiter en oubliant ce qu'elle veut elle. Avant son mariage, elle lisait beaucoup, elle mangeait du chocolat. Après plus rien. Ces petites choses qu'elle avait délaissé, elle va les redécouvrir avec plaisir en se demandant pourquoi elle vit cette vie robotique sans une seul couac.

Par le biais de ce roman, j'ai découvert le roman "anna karénine" que je n'ai jamais lu. Des extraits racontés par l'héroïne absolument dingue de ce roman sont racontés. Si vous ne souhaitez pas vous faire spoiler un roman, faites attention. Ces passages peuvent être sauté au cours de la lecture. Personnellement, cela m'aura permis de découvrir ce roman et d'en connaître l'essentiel.

En bref, Murakami est un ovni du monde littéraire et le reste une fois de plus. Sous cet aire étrange se cache toujours une réflexion sur la société actuelle menée avec intelligence.