Affichage des articles dont le libellé est manhua. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est manhua. Afficher tous les articles

jeudi 27 mars 2025

Le grand maître de la cultivation démoniaque tome 1 à 6 (manhua) de Mo Xiang Tong Xiu et Luo Di Cheng Qiu

Le grand maître de la cultivation démoniaque tome 1de Mo Xiang Tong Xiu et Luo Di Cheng QiuLe grand maître de la cultivation démoniaque tome 2 de Mo Xiang Tong Xiu et Luo Di Cheng Qiu






Autrice : Mo Xiang Tong Xiu
Illustrateur : Luo Di Cheng Qiu
Maison d'édition : Komogi
Prix : 14,95

Résumé :

Le manhua adapté de la saga à succès Mo Dao Zu Shi qui a donné vie à la série The Untamed.

Craint et détesté pour ses pouvoirs maléfiques, Wei Wuxian, le grand maître de la cultivation démoniaque, a été poussé à la mort lorsque les clans les plus puissants se sont unis pour l'anéantir.

Treize ans plus tard, Wei Wuxian renaît. Appelé par un jeune homme qui a sacrifié son âme lors d'un rituel interdit, Wei Wuxian doit maintenant se venger au nom de l'étranger sous peine de voir sa propre âme détruite.Mais alors qu'une entité maléfique se dévoile, un visage familier du passé de Wei Wuxian surgît au milieu du chaos - un puissant cultivateur qui aidera à faire la lumière sur les sombres vérités qui les entourent.

MON AVIS : Est-ce bien raisonnable d'acheter ce manhua alors que j'ai les romans? Non. J'ai bien essayé de résister au projet ulule mais les goodies proposées étaient bien trop tentantes. Et surtout l'éditeur nous traite comme des rois ou reines. Est-ce que le manhua vaut le coup? Est-ce qu'il apporte quelque chose à la version roman? Oui, à tout. Les graphismes sont de toute beautés. Les couvertures vous donnent un aperçue de ce que l'on trouve à l'intérieur. Ayant lu les deux premiers tomes de la version roman, le manhua respecte la trame parfaitement.

Je pense que pour les personnes qui ne sont pas familières de la culture chinoise, le manhua est beaucoup plus accessible. Il peut être aussi un complément. J'ai lu cette version-là pour me faire un rappel avant de lire le deuxième tome de la version roman. Franchement, ça nous apporte une nouvelle vision de l'histoire et beaucoup plus direct.

Pour ceux qui ne connaitraient pas, petit rappel des faits : on est dans de la fantasy chinoise. On suit Wei Wuxian, cultivateur, qui revient à la vie treize ans après sa mort dans le corps d'un autre. Ce dernier s'est sacrifié afin que Wuxian le venge. S'il respecte le pacte, il pourra rester en vie. Dans le cas contraire, il meurt. Sauf que rien n'est simple. Sur sa route, il va croiser Lan Wangji, visage qu'il connaît très bien. Dans cet univers de fantasy, vous croiserez des morts vivants et fantômes. C'est le rôle des cultivateurs que de s'en charger. Au fil des tomes, une enquête en apparence banale va prendre une ampleur considérable. Si vous cherchez de l'originalité, c'est vers ce titre-là qu'il faut aller.

J'adore la relation entre Wuxian et Lan Wangji. Elle évolue lentement mais sûrement. On alterne entre le présent et le passé. Ça nous permet de comprendre pourquoi leur relation est si complexe. On découvre les différents clans de cultivateurs et surtout l'intrigue est très complexe. On passe de scènes intenses à des scènes d'humour. Les 6 premiers tomes correspondent au premier tome du roman et une partie du tome 2.

En bref, j'adore cette série et ne regrette pas du tout d'avoir participé à ce projet ulule. Les goodies étaient sublimes mais le manhua est juste incroyable. Si vous voulez voyager et lire de la fantasy dans un univers loin de ce qu'on connaît, je vous recommande ce titre.

vendredi 21 février 2025

Day off saison 1 de Dailygreens

Day off saison 1 de Dailygreens
Auteur : Dailygreens
Maison d'édition : Komogi
Date de sortie : 22 Novembre 2024
ISBN : 9782494300088
Pages : 216
Prix : 9,95

Résumé :
Mon subordonné est trop mignon, c'est un vrai problème !
Parfois douce, parfois amère, mais toujours relaxante, cette romance de bureau est l'histoire d'un supérieur à la fois gentil et autoritaire (qui fait parfois le difficile à table) et de son subordonné mignon et sérieux (qui est un brin idiot).

MON AVIS : J'ai découvert ce titre grâce au projet ulule de la maison d'édition concernant la suite de la série "le grand maître de la cultivation démoniaque". Je n'ai pas hésité un instant. 

On suit Xiaofei et son chef à partir de leur rencontre sous forme de moments de vie. Il est évidemment question d'une romance très mignonne. On suit leur évolution au fil des pages. J'aime bien voir ces petites jalousies au travail et c'est moment à l'abri des regard. C'est dans ces moments-là qu'ils apprennent réellement à se connaître.

Les dessins vont parfaitement bien avec l'histoire. Les visages sont très expressifs et doux. Je suis étonnée par les choix des couleurs que vous voyez sur la couverture. Étant sensible à la lumière et aux couleurs flashy, on aurait pu penser que j'aurai fui sauf que c'est tout l'inverse. On retient les regards et la douceur entre les personnages.

En bref, j'ai adoré ce manga. Je savais que j'aimerai ce titre mais pas autant. Si vous cherchez un titre doux qui fait du bien, je ne peux que vous le recommander. J'ai hâte que la suite sorte.

vendredi 16 août 2019

Mini chronique BD


SERVIR LE PEUPLE

Auteur : Yan Lianke
Dessinateur : Alex Inker
Maison d'édition : Sarbacane
ISBN : 9782377311040
Prix : 28

Résumé : Lorsque Yan Lianke s’empare du célèbre slogan de la Révolution culturelle, c’est pour piétiner au passage les tabous les plus sacrés de l’armée, de la révolution, de la sexualité et de la bienséance politique.
Ou comment « Servir le peuple » devient, pour l’ordonnance d’un colonel de l’Armée Populaire de libération, soldat modèle au régiment, l’injonction d’accéder à tous les désirs de la belle épouse de celui-ci. Tous !
Le mari s’étant absenté pour deux mois, commence une remise en cause vertigineuse des doctrines qui ont bercé le jeune subalterne depuis toujours. Au service de l’épouse du colonel, l’ordonnance devient amant – et c’est à qui se montrera le plus « contre-révolutionnaire » en commettant sacrilège sur sacrilège !

AVIS : Chaque page est en couleur ce qui explique le prix. L'histoire est surprenante si on n'est pas prévenu. La quatrième de couverture n'est pas le résumé que je vous ai mis. Je me suis donc en partie faite avoir. Je suis très pudique et tomber sur les pages très explicite du soldat servant le peuple à sa façon avec la femme du colonel m'a pour le moins étonnée. Cette bande dessinée est très subtile sur l'impact de la révolution culturelle chinoise et sa contre-révolution. Je pense que connaître un minimum la Chine est préférable.



LE SIXIÈME DALAI-LAMA TOME 3
Auteur :Shen Nianhua
dessinateur : Zhao Ze
Maison d'édition : Fei
ISBN : 9782359662504
Prix : 19

Résumé : Après trois années d'apprentissage religieux, Lobsang s'apprête à devenir le chef spirituel de tout le Tibet, mais sa place n'a rien d'enviable : dans l'ombre du Potala se joue une guerre silencieuse dont il est le principal enjeu.

AVIS :  J'avais tellement aimé les deux premiers tomes. Les graphismes sont toujours aussi beaux. J'en aurai voulu plus. Tout va tellement vite dans cet ultime tome. J'ai apprécié bien que la fin soit prévisible. Et tant mieux pour Lobsang. Les graphismes sont à l'image de la couverture. C'est le seul tome que j'ai non dédicacé par Zhao Ze.

RELOAD
Auteur / Dessinateur : Song Yang
Maison d'édition : Xiao Pan
ISBN : 978294038072
Prix : plus édité


Résumé : Après leur premier succès musical (voir “Matous et pingouins”) Jia, Meng et Minette star suivent chacun leur chemin, tout en espérant bien percer un jour. Meng se concentre sur son boulot, Jia, lui, compose et envoie des samples aux maisons de disques. Jusqu’au jour où l’une d’entre elles remarque son talent, et lui propose d’abandonner la formation de ses amis pour rejoindre “Pure oxygène”, le groupe qui monte...
Dilemme donc : va-t-il privilégier l’ambition ou l’amitié ?

AVIS : Ce manwha est accompagné d'un CD de 8 minutes. Les deux titres sont chouettes. Pour les graphismes, ils sont magnifiques et correspondent à l'ambiance que veut donner l'auteur à chaque scène. L'histoire est assez simple et peut s'adapter à n'importe quel pays. La jeunesse ne rêve plus et pense à payer ses factures. Elle est prise de haut. Les personnages que l'on rencontre sont tous dans cette situation. Il faut choisir. Et réaliser son rêve a un coût.



LES GARDIENS DU LOUVRE
Auteur : Jiro Taniguchi
Maison d'édition : Futuropolis
ISBN : 9782754824446
Prix : 20

Résumé : Au terme d’un voyage collectif en Europe, un dessinateur japonais fait étape en solitaire à Paris, dans l’idée de visiter les musées de la capitale. Mais, cloué au lit de sa chambre d’hôtel par une fièvre insidieuse, il se trouve confronté avant tout à une forme de solitude absolue, celle des souffrants en terre étrangère, privés de tout recours immédiat au coeur de l’inconnu. Alors que le mal lui laisse quelque répit, il met son projet à exécution, et se perd dans les allées bondées du Louvre. Très vite, il va découvrir bien des facettes insoupçonnées de ce musée-monde, à la rencontre d’oeuvres et d’artistes de diverses époques, au cours d’un périple oscillant entre rêve et réalité, qui le mènera pour finir à la croisée des chemins entre tragédie collective et histoire personnelle. Avec cet album en forme de voyage intérieur, Jirô Taniguchi nous invite à une traversée temporelle et artistique à la découverte d’un esprit des lieux, sous la houlette de quelques figures tutélaires, familières ou méconnues... Car le Louvre a ses gardiens.


AVIS : Quelle magnifique bande dessinée! Comment ai-je pu redouter cette lecture? Je n'en reviens pas de l'avoir laissé trainer dans ma PAL autant de temps. On a juste envie de la feuilleter tout le temps tant les planches sont sublimes. Jirô Taniguchi n'est pas considéré comme un maître dans son art pour rien. Ma version date de 2017. C'est une réédition. Il semblerait que la première version soit en couleur entièrement. J'ai vu des extraits couleurs. C'est juste incroyable. J'ai rêvé les yeux ouverts avec cette BD. C'est juste un coup de cœur pour moi.


BABYBOX
Auteur : Jung
Maison d'édition : Noctambule
ISBN : 978-2-302-07118-6
Prix : 19,90

Résumé :

À l’âge de quatre ans, Claire a quitté la Corée du Sud et vit aujourd’hui en France. Elle a un petit frère, Julien, dix ans. Soudain, un drame se produit... Leurs parents ont un grave accident de voiture : leur mère décède et leur père tombe dans le coma. Claire découvre alors une boîte cachée au fond d’un tiroir. À l’intérieur : des photos de sa mère, jeune, un petit bracelet de naissance ainsi qu’un dossier médical. Tout se bouscule en elle : elle comprend qu’elle a été adoptée... À Séoul, les nouveau-nés peuvent être déposés, anonymement, dans une boîte encastrée dans un mur : la babybox. Et à sa création, un petit garçon, Min-ki, y a été déposé.
Se pourrait-il que la babybox ait scellé les destinées de Claire et de Min-ki, et qu’elles se révèlent salvatrices pour l’un comme pour l’autre ?...

AVIS : Je connais le principe des Babybox en Corée. Ces boîtes permettent à des parents d'abandonné leur enfant dans un endroit sécurisé. Je savais donc à quoi m'attendre en achetant cette bande dessinée. Du moins, je le pensais. Je ne m'attendais pas à l'émotion et au graphisme que j'y ai trouvé. Rien que les graphismes racontent l'histoire. Ajoutons à cela l'histoire de Claire découvrant qu'elle a été un de ces bébés abandonnés, qu'elle a été adopté sans parler des circonstances pendant lesquelles elle découvre sa vérité, je ne vous en parle pas. Il y a une page en particulier où j'ai bien pensé que j'allais pleurer. J'ai senti mon cœur se serrer mais non. Il n'empêche que cette bande dessinée est sublime et que je vous la recommande. Ce fut également un coup de cœur.



mardi 7 novembre 2017

Vers l'ouest de Zheng Jianhe et Deng Zhihui

Vers l'ouest de Zheng Jianhe et Deng Zhihui
Scénaristes / Dessinateurs : Zheng Jianhe et Deng Zhihui
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 22 Septembre 2017
ISBN : 9782372590488
Pages : 152
Prix : 7,90

Résumé : Xuan Zang, le moine sacré, peut enfin se reposer : son voyage en Inde est terminé et sa mission de rapporter en Chine les textes sacrés du bouddhisme est un succès. Mais des décennies plus tard, il découvre que le but des dieux n'était pas d'apporter la paix sur la Chine mais au contraire de récupérer les rouleaux sacrés pour contrôler le monde ! Le moine décide donc de reformer une équipe pour lutter contre les divinités du ciel, et de se mettre à nouveau en route vers l'Ouest ! 


MON AVIS : Merci aux éditions Urban China pour ce livre. Je le voulais et je l'ai gagné lors d'un récent concours.  J'ai appris énormément rien qu'avec les deux premières pages (attention, le sens de lecture est inversé par rapport à nous). J'ai appris que ce manhua était dans la continuité d'un grand texte chinois sauf qu'il semblerait que les auteurs se sont fait plaisir. Le texte d'origine s'appelle "La pérégrination vers l'ouest" de Wu Cheng'en dont je n'ai jamais entendu parler jusqu'à maintenant.

Vous savez à quel point j'aime cette maison d'édition? Ce titre confirme ce sentiment. Étonnamment, il s'agit d'un format semi-poche. Je n'ai pas l'habitude de ce fait mais pas grave. Ça ne me dérange pas. L'explication est à l'intérieur : les pages sont en couleurs du début à la fin. Je trouve que le prix est donné quand on sait que les mangas avec 4 pages couleurs dépassent les 9 euros (et encore c'était il y a quelques années. Maintenant, je n'ose imaginer). Le choix des couleurs est juste. Habituellement, je ne suis pas fan de ce style mais soyons honnête, cela correspond à l'ambiance. J'ai eu l'impression de lire un dessin animé pour vous donner un ordre d'idée.
Concernant l'histoire, elle est un peu basique. Ça m'a rappelé One Piece ou Fairy Tail (ou un mélange des deux. Je pense par rapport aux combats) mais en mieux. Ici, il n'y a pas l'aspect moral par rapport aux titres japonais. On y parle de différentes cultures, de religions, de respect, fidélité, loyauté et amitié. L'ambition est peut-être la valeur la plus représentative. N'ayant pas lu l'œuvre d'origine, je n'ai pas de clé pour comparer. D'après la maison d'édition, Vers l'ouest est un hommage et en même temps irrévérencieux. Je pense comprendre par le biais des moine. Je ne suis pas sûre qu'il se comporte de cette façon. Cela ne correspondrait pas du tout à l'image que l'on en a. Ils se sont bien amusés et ça se ressent.

En bref, voilà un titre qui m'a surprise par bien des aspects. Je lirais la suite avec plaisirs. Pour les amoureux de l'Asie, des animes et des légendes, n'hésitez pas une seule seconde. Les autres, vous pouvez essayer. Le titre est court et surtout sans prise de tête. Tout est très clair dès le début.


samedi 21 octobre 2017

Le sixième Dalaï-lama tome 2 de Shen Nianhua et Zhao Ze

Le sixième Dalaï-lama tome 2 de Shen Nianhua et Zhao Ze
Auteur : Shen Nianhua
Dessinateur : Zhao Ze
Maison d'édition : Édition du fei
Date de sortie : 22 septembre 2017
ISBN : 978-2-35966-273-3
Pages : 112
Prix : 19


Résumé : Lhassa, capitale du Tibet, 1697. 
C’est le début de longues études pour Lobsang, qui n’est pas au bout de ses peines. 
Séparé de ses amies Makye Ame et Dedimentok par le destin, il doit désormais faire face à une multitude de dangers dont il n’a pas conscience. Entre machinations politiques et coups d’État, le Tibet est en ébullition. Lobsang parviendra t-il à accomplir la grande destinée qui est la sienne ?
 MON AVIS : Commençons par une bonne nouvelle : La série est en trois tomes! Pourquoi? Parce que vous n'aurez plus d'excuses pour l'acheter. Au moins, vous savez que la série a une fin même si on aimerait encore voir les graphismes de cette qualité. Ce à quoi vous me répondrez "le prix?". Je vous réponds que c'est en couleurs, que les graphismes sont réalistes. Les traits sont arrondis et les couleurs appliqués avec douceur. Les couleurs ne se juxtaposent pas comme ça. Elles s'imbriquent les unes aux autres. Le regard est éblouie devant la beauté de ces dessins.

Quant à l'histoire, on suit les aventures de Lobsang mais pas seulement. On découvre l'envers du décors. Lobsang est loin d'être bête. Il voit clair. Cela n'empêche pas les messes basses, les tentatives de trahisons mais d'autres histoires émergent. Alors certes, on pourrait reprocher le manque de détails concernant l'envers du décors. Personnellement, ça ne me gêne pas. Le lecteur doit lire entre les lignes et découvrir ce qui se trame. On ne nous donne pas tout cuit dans la bouche et c'est tant mieux. 

En bref, voilà un manhua incroyablement beau et remplie de richesses que l'on trouve rarement. 

mardi 3 octobre 2017

Mei Lanfang livre 3 une vie à l'opéra de Pékin de Lin Ying

Mei Lanfang livre 3 une vie à l'opéra de Pékin de Lin Ying
Manhuaga : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 25 Novembre 016
ISBN : 9782372590211
Pages : 192
Prix : 15

Résumé : Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d'un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l'Opéra de Pékin, qui faisait frémir d'émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l'âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu'à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d'un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l'univers magique et méconnu de l'Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Vous avez vu cette couverture? Et bien, ouvrez le manhua, vous en aurez encore plein les yeux. Rien que pour la qualité graphique, il faut l'acheter. La manhuaga dessine dans les détails avec un trait d'une finesse et d'une douceur rare. Elle a un style très aériens et élégants ce qui colle parfaitement avec l'opéra de Pékin. En plus, elle a dessiné des portraits de Mei Lanfang (je suppose qu'il s'agit de lui). Si vous tapez mei Lanfang sur internet et regardez les photos, vous verrez que l'on reconnait parfaitement les dessins de Lin Ying. La comparaison est évidente. Elle a fait un travail formidable de recherche pour aboutir à ce niveau. D'ailleurs à la fin, on a apprend que les gestes des mains des chanteurs d'opéra ne sont pas anodins mais expriment quelque chose. J'ai essayé de les reproduire mais c'est atroce. Mon admiration n'en est que renforcée.

Concernant l'histoire en elle-même, on voit les effets positifs et négatifs du succès qu'à connu ce chanteur d'opéra. Sa métamorphose en femme est hallucinante. On découvre d'autres talents qu'on ne lui connaissaient pas. C'est juste incroyable qu'un homme n'ayant pas fait d'étude ou quoique ce soit fasse preuve d'autant de talents et possèdent autant de connaissances sur des sujets si vastes. On rencontre également une jeune femme que j'ai apprécié de suite. Je serais curieuse de lire un livre sur cet homme. Je le trouve fascinant. Ça ne me surprend pas que les chinois aient pleuré sa mort.

En bref, je ne me lasse pas de cette série. Bien au contraire, j'en suis addict. Soyons sage et gardons la suite pour plus tard. 

samedi 19 août 2017

Légendes de Tarsylia livre 1 de Wu Miao

Légendes de Tarsylia tome 1 de Wu Miao


Auteur : Wu Miao
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 12 Juin 2015
ISBN : 9782372590105
Pages : 248
Prix : 19,95


Résumé : Entrez dans l’univers fantastique de Tarsylia, et découvrez un monde plein de magiciens, de dragons et de guerres millénaires. Dans un style évoquant le théâtre d’ombres chinoises, les contes de ce premier recueil dépeignent des histoires de sortilèges interdits, d’intrigues politiques mortelles et d’amours impossibles…


MON AVIS : Premier tome de cette série atypique. À la lecture de ce manhua, je pense qu'on peut lire les tomes indépendamment les uns des autres. J'adore cette maison d'édition. La couverture du livre reflète bien l'ambiance globale de l'histoire, des graphismes et des genres abordés. Petite information capitale : lisez TOUT! Je vous le dis puisqu'il y a quelques explications au début qui vous permettent de vous préparer à pénétrer dans un monde loin de toute réalité quoique...

Imaginez : après avoir lu les quelques explications, vous tournez la page et vous voilà au premier chapitre. Chaque chapitre a sa phrase. Ne les négligez pas. Elles sont une saveur importantes. Ensuite, vous voyez une page remplie de cases en noirs et blancs. L'auteur a choisi d'utiliser les ombres chinoises. Cela pousse le lecteur a prêté plus d'attention aux textes. Le reste, c'est notre imagination qui travail. Cela apporte également un aspect intimiste non négligeable au livre. 

Chaque chapitre correspond à un conte. En le lisant, je me suis qu'on avait un savant mélange de contes des sages aux éditions du seuil avec ce calme et cette poésie omniprésente et de la fantasy pure (vampire, démons, magie, sorcellerie). On peut y ajouter des contes de fées concernant les histoires d'amour. On peut même préciser un soupçon d'heroic fantasy par rapport au guerre, au soldat, au dragon qui y sont souvent présents. Je pense que vous comprenez où je veux en venir.

Les graphismes sont sublimes, simple et efficace. Il arrive à humaniser les démons, les dragons. Il rend la pire crapule belle et sensible. Ce n'est pas rien. J'ai été surprise pour certains personnages. À croire qu'il ne voulait même pas que l'on devine un visage. C'est franchement une belle expérience alliant beauté et mystère avec brio. 

L'écriture est simple. La façon de mettre en page les dialogues est des plus originales. Soyez curieux et observateurs. On s'habitue à une vitesse hallucinante. Chaque histoire est importante. On nous renvoie à notre vie quotidienne et à notre société. On aborde des thèmes importants comme l'amour, la politique, la guerre, les différences sociales, la religion, la mondialisation et d'autres qui ne me viennent pas forcément à l'esprit. Il est écrit avec intelligence et tout juste de subtilité pour que l'on puisse comprendre les sous-entendus. C'est vraiment malin. Dégustez doucement et savourez ce manhua. Ça ne se lie pas en free style. On prend son temps.

J'ai eu tout de même une nette préférence pour la fin du livre : chant d'outre tombe. Ne vous arrêtez pas au titre glauque. Il y a une véritable poésie dans cette partie (ce n'est pas seulement à cet endroit mais cela m'a marqué). Comme je suis sympa, je vous mets un extrait : 

"j'aurais du tendre les mains pour te retenir,
Mais mes bras sont tombés en poussière
et se sont perdus sur tes hanches.
J'aurais du te prévenir
mais ma langue s'est embrumée et je t'ai dit adieu..."

N'est-ce pas magnifique? Et encore, je n'ai pas mis l'extrait complet. Il y a également des comptines pour enfant mais pas d'extrait. La poésie est vraiment présente et ça fait du bien. On trouve une mélancolie rare dans la littérature. Cette forme de mélancolie ne se trouve que dans la poésie et là, on la trouve dans un manhua. j'en suis ravie.

En bref, voilà un manhua qui m'a agréablement surprise. J'ai les trois tomes suivants et je prendrais plaisir à les lire, j'en suis certaine. Je le recommande à tout le monde. Chacun y trouvera son compte (conte?). Je sais que certains n'osent pas se lancer dans les séries de mangas et manhuas. Je suis persuadée qu'avec celle-ci, vous pouvez vous arrêter quand vous voulez. Alors, qu'est-ce que vous attendez? Foncez lire ce manhua.

jeudi 10 août 2017

La trilogie de la citadelle tome 1 : l'escalier vers les nuages bleus de Anne Opotowsky et Aya Morton

Scénariste : Anne Opotowsky
Dessinatrice : Aya Morton
maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 23 Septembre 2016
ISBN : 9782372590259
Pages : 464
Prix : 25

Résumé : Dans l'effervescente Hong Kong des années 1920, alors que le jeune Song tente comme il peut de gagner sa vie et de devenir adulte, son travail de facteur va l'amener jusqu'aux portes de la citadelle de Kowloon, refuge des pauvres, des criminels et des marginaux. Ce veritable labyrinthe échappant aux lois chinoises et aux colons britanniques va bientôt le happer dans son univers chaotique et poétique.
Roman graphique unique en son genre, ce premier tome de la trilogie Walled City, scénarisée par Anne Opotowsky, plonge le lecteur dans un récit aux multiples facettes oscillant entre drame, comédie et enquête, et brillamment illustré par Aya Morton, dont la palette colorée donne vie à cette cité organique et à ses habitants. 

MON AVIS :  Merci aux édition Urban China pour ce manhua. En effet, je l'ai gagné lors d'un concours. Tous les titres de cette maison d'édition sont tentant. J'ai fait un article sur la maison d'édition sur le blog (ici) et d'autres consacrés à certaines séries cultes à mes yeux : la princesse vagabonde à partir de tome 6 sur ce blog et Mei Lanfang.

Qu'en est-il de ce manhua? Il est très différent des titres que j'ai lu jusqu'à maintenant. ne serait-ce que le dessin. J'ai été habitué à des dessins soucieux du détail le plus infime. Ici, ce n'est pas le cas. On a des dessins simples qui transmettent un message simple et fort. Pas besoin de chercher afin de comprendre la direction que prend le personnage de Song. On sait tout de suite lorsque l'on se trouve dans la citadelle. Ce manhua est en couleur, ce qui explique le prix mais pas seulement. Il fait 464 pages. Vous connaissez des BD ou mangas de cette taille? Personnellement, non. N'hésitez à me donner des titres si vous en avez. Je suis curieuse.

Les couleurs sont très douces et agréables aux regards. La dessinatrice joue sur les différentes tintes de bleu. Logique au vue du titre de ce premier tome mais également au vu de certains éléments de ce premier tome. La couverture est rigide. C'est une autre différence par rapport aux titres que je connais. Je pense qu'en terme graphique, ce manhua plaira plus aux amateurs de BD qu'aux amateurs de mangas et/ou manhuas. J'avoue qu'au vue des graphismes, j'avais un peu peur de le lire mais heureusement, je ne me suis pas arrêtée à ce préjugé.

En effet, de l'histoire simple d'une jeune homme travaillant à la poste de Hong Kong, on en arrive à une histoire plus profonde et plus complexe. Je pense que je devrais lire la suite afin d'en comprendre pleinement les aboutissants. On rencontre les habitants de la citadelle. Tous vont toucher la corde sensible du lecteur par leur histoire et les évènements qui s'y produiront. On suit vraiment Song comme son ombre. On s'imagine vraiment le suivre. Il n'y a pas de censures non plus sur les horreurs qui peuvent se produire. Et ce n'est pas ceux que l'on pense qui vont les produire. Je n'en dis pas plus afin de ne pas spoiler. Il ne faut pas oublier l'époque à laquelle se passe l'histoire.

Song est un jeune homme sensible et touchant, encore un peu naïf même en sachant ce qu'il se passe. Il a tout de même un très bon instinct et est très généreux. Sa mère est une belle femme qui va avoir besoin de lui sans rien lui dire. Je ne sais pas si elle lit réellement dans les cartes ou non? Honnêtement, je me pose la question. Yubo, son meilleur ami, aime amuser la galerie. Il est toujours de bon humeur et est un excellent acrobate. Quand à Xi, je me pose beaucoup de question. Très discret au début, son rôle aura je pense beaucoup d'importance dans la suite.

Ce manhua aborde beaucoup de sujet de société. On y parle de l'opium qui fait fureur dans les années 20, des personnes mal considérées, de discrimination, des colons britanniques, de criminalité, de l'argent et du business qui détruit tout sur son passage. Tous ces thèmes sont abordés avec justesse sans brutalité et sans choqué.

En bref, ce manhua est une vrai découverte pour moi qui m'oblige a sortir des sentiers battus. J'avoue qu'en le refermant, je ne savais pas si j'avais aimé ou non puisqu'il est inspiré de choses réelles. Je pense que c'est le genre de livre qu'on accepte ou pas. La question n'est pas d'aimer ou non, juste d'accepter.

vendredi 3 mars 2017

Les petites contemplations de Yao Ren

les petites contemplations
Auteur : Yao Ren
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 3 février 2017
ISBN : 9782372590402
Pages : 160


Résumé : À travers son blog, Yao Ren raconte son quotidien en Chine. Se mettant en scène dans des histoires sincères, drôles et touchantes, il nous donne un regard neuf sur la vie dans une ville chinoise. 


MON AVIS : Je l'ai acheté sans même savoir ce dont parler ce manhua. J'ai une entière confiance en Urban China. (Je sais. J'en ai déjà parlé mais honnêtement, je continuerais) Étonnamment, les pages sont légèrement colorées. Ça renforce l'atmosphère douce et chaleureuse de ce manhua. Si vous n'aimez les journaux parlant du quotidien sans but précis. Ne le lisez pas. Vous n'aimerez pas. L'auteur nous parle de quelques moments de son quotidien en Chine. J'avoue que j'ai halluciné concernant le passage pour payer la connexion internet. Je ne sais pas si cela se passe réellement comme ça ou s'il exagère mais personnellement, ça ne me donnerait pas envie. On y voit plein de chats. On voit comment les chinois considère les chats. Et j'aime bien. Ils sont bichonnés ces petites bêtes toutes poilues et à quatre pattes (oui vous le savez mais c'est comme ça que j'appelle les chats. J'en ai 3 à la maison quand même).

L'auteur nous parle avec douceur de son quotidien. On y trouve un soupçon d'humour voir d'auto-dérision. Honnêtement, comment ne pas le comprendre lorsqu'il dit que c'est lorsqu'on ne veut pas sortir qu'on nous oblige à sortir? Personnellement, ça m'arrive tout le temps. Ces phrases sont simples mais tellement évidentes. Le petit restaurant dont il parle donne envie. C'est là où l'on se dit que peu importe le pays, il y a des choses que n'importe quel être humain peut comprendre. On se sent juste serein en le lisant. On appuie sur pause et on se détend.

En bref, un manhua sympa avec une touche de nostalgie et de douceur. Si vous avez envie de voyager à moindre frais ou lire une histoire sans prise de tête et ancrée dans le réel, vous pouvez y aller.

dimanche 26 février 2017

La princesse vagabonde tome 7 de Xia Da


la princesse vagabonde
Auteur : Xia Da
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 13 janvier 2017
ISBN : 9782372590358
Pages : 180

Résumé : La princesse est toujours recluse au monastère taoïste, à la recherche d'une paix intérieure qui lui permettra de maîtriser les redoutables techniques d'arts martiaux que lui enseigne son nouveau maître, Situ Langlang. De côté, Ashina se déguise en Han pour infiltrer l'empire de Li Shimin et retrouver Li Changge.


MON AVIS : L'histoire avance. Les graphismes sont éblouissants. Je me suis par moment arrêtée juste pour contempler ces merveilleux dessins. Les rares scènes de combat sont élégantes. C'est juste un bonheur incroyable de regarder ces graphismes. Concernant l'histoire, nous retrouvons des personnages que j'apprécie. Ashina est sûrement, après la princesse, le personnage que je préfère. Il est tellement obstiné. Je pense que les joutes verbales entre les deux vont être amusantes. Déjà dans ce tome là, certaines répliques sont drôles. Mais il n'y a pas que de l'humour. Nous avons également quelques passages concernant le taoïsme. C'est un aspect philosophique compréhensible grâce à la note se situant en fin de livre. Je connaissais déjà personnellement le taoïsme pour avoir lu quelques livres sur le sujet.

En bref, j'aime toujours autant cette série. J'ai hâte d'avoir la suite...Et de me commander d'autres livres de cette maison d'édition. Je vous invite, que dis-je? , vous oblige sous peine d'attaque d'écureuil à lire cette série....Oui, j'aime les écureuils.


mercredi 8 février 2017

La princesse vagabonde tome 6 de Xia Da

La princesse vagabonde
Auteur : Xia Da
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 7 Octobre 2016
ISBN : 9782372590341
Pages : 172

Résumé : Ayant quitté les steppes du nord, Li Changge est enfin de retour en territoire chinois, mais sa mémoire semble lui jouer des tours... En retraite dans un monastère Taoïste géré par des femmes, elle va devoir se remettre d'aplomb pour continuer sa quête vengeresse contre l'empereur.
Pendant ce temps, ses alliés Turcs vont avoir bien du mal à gérer la route commerciale, car un mystérieux concurrent très agressif fait son apparition...


MON AVIS
Je ne vais pas le répéter mais la maison d'édition suffit. Si à cela on rajoute ce titre, nous avons à coup sûr de la qualité. Dans ce livre-là, nous suivons Li Changge en plein remise en question et changement. Elle reste fidèle à ses principes que sont la justice et l'entre-aide. De nouveaux personnages arrivent, d'autres reviennent et Ashina me surprend beaucoup. Espérons qu'il était en réalité aussi humain et sensible qu'il le montre.  Les graphismes sont toujours parfaits. J'aime beaucoup les dessins montrant Li Changge entièrement avec le voile. Ils dégagent une aura très forte. C'est impressionnant.  Je sais que le suivant est déjà sorti mais je dois faire attention à mes finances. Peut-être en février. Je ferais un point sur les séries mangas.

Je sais que ça fait beaucoup pour certains 7 tomes mais personnellement, je trouve que la série ne perd pas de charme. Bien au contraire. Les personnages évoluent. L'intrigue se complexifie. Li Changge montre enfin des faiblesses pour mieux rebondir? Espérons le. Ce tome est à mon sens, un tome qui permet de souffler un peu mais jusqu'à quel point. Que cache la responsable du temple et le chevalier? Ceux qui cherchent li Changge se rapprochent.

En bref, je le recommande comme toutes les séries que je suis et même certains livres que je n'ai pas encore achetés (oui il y en a  mais est-ce que ça vous surprend vraiment?). 

samedi 28 janvier 2017

Mei Lanfang tome 2 de Lin Ying

Mei Lanfang
Auteur/ Illustratrice : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 23 septembre 2016
ISBN : 9782372590204
Pages : 192

Résumé : Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d'un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l'Opéra de Pékin, qui faisait frémir d'émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l'âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu'à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d'un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l'univers magique et méconnu de l'Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Urban china is back sur le blog! Oui je sais. Je me lâche mais je les aime. Si je pouvais me faire réellement plaisir sur l'aspect financier, j'en dépenserai chez eux. Ce tome 2 est un cadeau de noël de ma meilleure amie. Je sais que tu vas le lire alors je te le dis à nouveau : merci beaucoup.

Comme pour le premier tome, la couverture et les graphismes sont juste...Je n'ai pas de mots. Je passe plus de temps à savourer les graphismes qu'à lire. Je prends le temps de déguster chaque page, chaque détail. Puis vient le texte et l'ambiance. Le tout forme une harmonie juste parfaite. Je sais. L'histoire n'est pas forcément des plus joyeuses. Encore moins, en sachant que c'est basé sur des faits réels et des archives de l'époque. Pourtant, je trouve juste l'histoire incroyable. 

Mei Lanfang est resté vraiment dans le droit chemin alors qu'il aurait pu accepter d'autres choses moins droites mais qui lui auraient rapporté plus. Huixin, son ami, nous fait de la peine, même pitié. Son histoire est vraiment difficile. Quand à Daxi, c'est le grand frère par excellence. Monsieur Qi fait son apparition et on l'adore. Il dégage une assurance et une douceur à la fois rassurante. 

En bref, je suis raide dingue des manhua de cette maison d'édition. Je ne sais pas où ils trouvent ces œuvres éblouissantes mais continuez. Je ne sais pas quel mot employé pour que vous ouvriez ne serait-ce qu'un de leur manhua (celui-ci par exemple) mais sachez que vos yeux en seront ravi.

Chronique du tome précédent ici

samedi 27 août 2016

Mei Lanfang une vie à l'opéra de Pékin livre 1 de Lin Ying

Mei Lanfang
Auteur : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 3 juin 2016
ISBN : 9782372590198
Pages : 192

Résumé :
Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d’un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l’Opéra de Pékin, qui faisait frémir d’émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l’âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu’à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d’un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l’univers magique et méconnu de l’Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Qu'est-ce que j'aime Urban China! Je voulais ce titre depuis sa sortie et c'est maintenant chose faite. Je ne le regrette absolument pas. Les graphismes sont d'une beauté et d'une élégance incroyable. Ceux qui adorent l'histoire et la beauté vont adorer. Il y a une finesse et une précision rare dans les mangas, manhuas ou BD (ok, je l'admets. Je ne suis pas trop BD mais par contre, je lis beaucoup de mangas et manhuas). Les émotions des personnages se lisent très bien sur le visage des personnages. Leur regards sont des plus expressifs. Lors de la transformation de Mei Lanfang et de son grand frère, on est juste éblouie par la beauté et l'élégance des traits. On en est presque hypnotisé.

Concernant l'histoire, on apprend énormément de choses sur la culture chinoise, les grands noms de l'opéra de pékin et les conditions de vies de ces artistes. On devine tous les sacrifices et le travail que doivent accomplir dès leur plus jeune âge les futures vedettes. Les erreurs ne sont pas acceptés et la souffrance fait parti de l'entrainement. Je suis pourtant persuadée que nous ne voyons encore rien. Mei est un jeune homme qui sait ce qu'il veut et qui veut faire honneur à sa famille très reconnu dans le métier. Il travail constamment et est prêt à tout pour y arriver sans trahir ses principes. Quand à son maître, je suis curieuse d'en apprendre plus. Il est très humain et à l'écoute de Mei. Quand à Huixin, je l'ai admiré. J'ai savouré la douceur et la finesse qui s'échappe de lui. Au fil de l'histoire, on s'aperçoit qu'il est ambitieux et ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut.

En bref, je ressort ébloui par ce manhua si humain et regorgeant de tant d'élégance. L'envers du décor est instructif et très bien amené avec beaucoup de pudeur sans graphismes éloquents. Je vous le recommande vivement.

Chronique du tome suivant ici

dimanche 21 août 2016

Le sixième Dalaï-Lama de Guo Qiang et Zhao Ze

le sixième dalai lama
Auteur : Guo Qiang
Dessinateur : Zhao Ze
Maison d'édition : Édition du Fei
Date de sortie : 19 août 2016
ISBN : 978-2-35966-248-1
Pages : 112

Résumé :
Dans un grand roman graphique en 3 tomes, Zhao Ze nous raconte la vie fascinante de Tsangyang Gyatso (1683-1706), le seul dalaï-lama à avoir refusé une vie de moine ordonnée.
Personnage historique et mythique, le 6e dalaï-lama est déchiré entre son amour pour Makye Ame, la fille du chef de son village et sa destinée religieuse.
Ces affaires religieuse entraînent aussi un conflit politique et une guerre entre le Tibet et la Mongolie de l'époque.

MON AVIS : Ça y est. J'ai lu ma première bande dessinée jusqu'au bout. Il y a trois tomes en tout. Je l'avais repéré sur internet. Je savais que j'allais craquer mais pas aussi facilement. Comme vous avez pu le constater, c'est une BD historique sur l'histoire du Dalaï-Lama. Ce premier tome permet d'installer les personnages et l'intrigue. Il n'y a pas tant de dialogues que ça mais ils ne sont pas utiles. Les graphismes sont magnifiques. Toutes les pages sont en couleurs ce qui explique le prix qui peut paraître élevé. J'ai trouvé un graphisme à la fois typique du style chinois et en même temps quelque chose de très vivant, très expressif. Les couleurs sont très bien utilisées et pas agressives ce qui ne nous empêchent pas d'imaginer. Le peu de fois où j'ai essayé de lire une BD, je n'y arrivais pas à cause de ça. Les couleurs faisaient que je n'avais pas envie de lire.Ici, c'est le juste milieu. Les couleurs sont douces. On a une impression à la fois d'intimité liée au personnages et en même temps d'immensité du fait des lieux ouverts. 

Concernant les personnages, je dois bien admettre que je suis tombée sous le charme de ce jeune homme Lobsang Rinchen très lié à la nature. On s'attache en une seule image à son renard, Gélaï. l'est-il réellement? Quand à Makye, c'est une jeune fille touchante et un peu rebelle. Sa servante Dedimentok est parfaitement humaine et aura sûrement un rôle dans la suite. Sangyé Gyatso a, je pense, plus d'un tours dans son sac et on en apprendra plus par la suite. 

En bref, une BD bien surprenante qui m'a plus. Je l'ai juste trouvé trop courte. Si vous voulez en apprendre plus sur cette histoire méconnue et que vous aimez découvrir des graphismes rares, foncez.