Blessée

Je suis en deuil, c'est un fait.
Je ne vais pas bien, c'est un fait.
Ce n'est pas un drame.
C'est normal.
Laissez moi vivre ça à mon rythme, sans pression
Je ne peux pas parler. Je ne le ferai que si j'en ai envie.
C'est mon droit.
Avez-vous idée de ce que je ressens quand on me demande si ça va?
C'est un coup de poignard.
Certains recherchent une larme, un rictus ou une expression.
D'autres veulent à tout prix le rôle du sauveur
Sauf qu'il n'y a rien à sauver
Je préfère voir des gens qui ne me demandent rien et sont juste ravis de me voir.
Je ressens tant d'émotions différentes : frustration, lassitude, fatigue, violence...
Et mon amie anxiété qui se rappelle à moi
Pour la première fois de ma vie, je ne cherche pas à comprendre quoique ce soit.
Je laisse faire. J'essaie de contrôler en public mais j'en ai si peu...
Alors si je m'éloigne, ce n'est pas contre vous.
J'ai juste besoin de solitude.

Le deuil

Le deuil, c'est être figé.

Aucunes pensées, le vide

Aucuns mots, le silence

Les jours s'enchaînent

On devient automate

L'enterrement passe

Un sentiment étrange

Continuer d'avancer

Malgré l'absence

Alors qu'un fil invisible

Nous retient en arrière.

La tristesse et la colère se côtoient.

Ressources

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques temps, j'ai fait un article sur le handicap. Ou plutôt sur mon ressenti. J'ai eu pas mal de retour et je vous en remercie. Je me suis rendue à un salon, sans trop y croire, il y a deux semaines qui s'intitule "santé vous bien". J'ai eu plus de réponses en 2h30 qu'en un an Si ça vous intéresse, je pourrai y revenir dans un autre article. Ce n'est pas de moi dont il est question.

Au fil des échanges que j'ai eu avec différents interlocuteurs, j'ai eu l'idée de vous faire un article regroupant différentes associations liées au handicap qu'elles soient nationales ou dans le Sambre Avesnois (oui je vis dans la Sambre Avesnois). Comme il m'arrive de réfléchir à voix haute, lorsque j'ai eu cette idée, les personnes présentes m'ont dit que c'était une excellente idée parce que ce n'est pas évident de se faire connaître. Il est possible que j'en oublie ou n'en connaisse pas. N'hésitez pas à m'en faire part. Pour dire que je ne connaissais quasiment aucune d'entre elles.

- Association pour l'Egalité des Chances : J'ai découvert cette association dans le cadre d'un forum précédent. L'un des membres de l'association est également conciliateur ou médiateur pour la MDPH. Vous trouverez pleins d'informations autour de la question du handicap. Ils annoncent les évènements liés au handicap sur le secteur du sambre avesnois. C'est ma source d'informations principales.

- Les papillons blancs : J'ai mis le lien de celui de Lille. Je n'ai pas trouvé celui qui concerne Maubeuge. J'ai été ravie de les voir étant donné que j'avais appris après de multiples péripéties que j'allais être accompagné dans ma recherche d'emploi par eux. C'était l'occasion de les rencontrer et de poser des questions. Comme dit dans le préambule, si l'historique administrative vous intéresse, je pourrais y revenir dans un futur article. En tout cas, j'ai été très bien accueillie et ils m'ont laissé le temps que j'avais besoin sans pression.

- Handicap autrement : Ils sont situés à Colleret. Je me suis sentie comprise et écoutée. La personne avec qui j'ai échangé est elle-même en situation de handicap. Ils font pas mal d'action autour de la question et peuvent vous aider. Ce qu'il y a de bien, c'est que, peu importe le stand, tous ont compris ma situation alors que je ne savais pas quelles questions posées. 

- L'adapt : Pour être honnête, je connaissais l'existence de cet organisme avant. J'avais fait une formation avant et leur locaux se situait juste en face. Je vous recommande de vous renseigner. Selon les villes, ils ne proposent pas les même services. Je sais que c'est en cours d'évolution par chez moi. Les personnes présentes m'ont orienté vers différentes structures présentes également sur le salon. Ils connaissent leur sujet.

- GEM (groupe d'entraide mutuelle) : On sort du cadre de ce salon avec cette association spécialisée sur tout ce qui est psychique. Vous trouverez les coordonnées sur le lien que je vous ai fourni en cherchant en fonction de votre région. Personnellement, j'ai celui de Maubeuge.

- Sunjeux : Il s'agit d'un magasin qui propose du matériel à destination des personnes en situation de handicap et/ou âgés. Je vous invite à jeter un œil. C'est vraiment très vaste. J'ai regardé sur l'aspect cognitif en vous écrivant l'article. Il y a une activité, rien que d'y penser, je me suis dit que ce serait compliqué. On n'imagine pas le nombre de choses possibles.

- Moments de danse : Cette association, comme son nom l'indique, propose des cours de danse aux personnes en situation de handicap. Les cours ont lieu à Bachant.

C'est déjà pas mal. Il y avait d'autres stands autour du bien-être (sophrologie, aromathérapie, art thérapie..). J'aurai bien voulu participer à une initiation à la langue des signes mais j'étais épuisée. Ce salon était une bonne idée. Seul bémol : la sono était à fond. Ils ont oublié les personnes en situation de handicap invisible dans l'organisation. C'est une personne de l'association handicap autrement qui leur a fait la remarque que c'était trop bruyant. Personnellement, je suis incapable de parler ou réfléchir s'il y a d'autres personnes qui parlent autour. Je pourrai ajouter les CMP (centre médico psychologique) mais il n'y avait pas de stand.

Hypersensibilité : qu'est-ce que c'est et comment je le vis

Bonjour à toutes et à tous,

J'ai décidé de faire un article sur ce sujet important pour moi. Je tiens à préciser avant toutes choses que je le fais pour aider les autres à comprendre ce que c'est. Que vous connaissiez quelqu'un qui l'est ou pour vous qui lisez l'article. Je ne suis pas une spécialiste du sujet mais je trouve important d'expliquer mon point de vue. Je précise que je me contenterai de ce sujet et que je n'ai pas l'intention de raconter ma vie. Je pourrai prendre des exemples si besoin. Pour les commentaires, de part ce que j'ai pu vivre sur youtube, je rappelle que seule la bienveillance et la critique constructive seront acceptées.

Pourquoi, avec le nombre de livres et articles disponibles le faire? 

Parce que je me suis aperçue que toutes mes lectures en parlent comme d'un super pouvoir trop géniale. Sauf que ce n'est pas ce que je cherchais en lisant ces livres. Je voulais trouver un livre qui m'explique non seulement ce que cela implique mais apprendre surtout à vivre avec.

Comment l'ai-je découvert? 

Je l'ai appris par hasard quand j'avais 17ans. C'est un peu plus compliqué. Je me souviens que c'était en été après le fameux 7 Juillet 2007. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais il m'était arrivé pas mal de choses qui m'effrayaient. Je ne pensais pas en parler du peur du regard que l'on pourrait me porter. Finalement, j'en ai parlé à ma meilleure amie qui m'a répondu "C'est normal. Tu es hypersensible."  J'étais rassurée. J'avais une réponse rationnelle. Je n'ai pas cherché plus loin. Ça a été ma plus grande erreur.

 
Qu'est-ce que l'hypersensibilité?

Déjà ce n'est pas une maladie. C'est une particularité. 20 à 30% de la population l'est. Selon les personnes, ça peut varier. C'est des sens plus développés, des émotions plus fortes et/ou un sixième sens qui peut se développer. Mais c'est propre à chacun. Il existerai 3 types d'hypersensibles : retardée, émotionnelle et sensorielle. (certains en mentionnent 4) L'instinct est un sixième sens que certains peuvent vivre. J'y reviendrai plus tard concernant mon cas personnel.

- L'hypersensibilité retardé est en lien avec des émotions passées qui ressurgissent.

- L'hypersensibilité émotionnelle, comme son nom l'indique, est la capacité à ressentir plus fortement les émotions à tel point que les réactions peuvent parfois être perçu de manière négative par les proches. Ce n'est pas volontaire. 

Lorsque cette capacité s'est développée, j'étais totalement perdue. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. J'aurai apprécié que l'on m'aide. C'était extrêmement violent. J'ai donc contrôlé tout ça (chose à ne surtout pas faire. C'est comme ça qu'on crée une bombe à retardement.)

- L'hypersensibilité sensorielle est liée, comme son nom l'indique, aux sens. Les personnes seront donc plus sensible au bruit, aux odeurs, au toucher, ou au goût. La vue est aussi concernée. Certaines personnes ne supportent pas certaines matières ou certains tissus.

Me concernant, je suis très sensible au bruit. Par exemple, récemment j'ai entendu un bruit que j'ai mis des semaines à identifier. Je pensais que c'était quelqu'un qui faisait des travaux au marteau chez ma voisine. Et bien non, c'était le mécanisme de mon horloge. Selon mon état de forme, ce sera plus ou moins fort. On m'appelle aussi œil de lynx. Je vois toujours les détails avant l'évidence. Pour les odeurs c'est assez récent. Et j'ai beaucoup de mal avec le contact physique. Ça dépend de tellement de paramètre. Enfin, depuis peu, je n'aime plus du tout les chaussettes. Je vous rassure. J'en mets mais pas par plaisir.

Comment le diagnostiquer?

Honnêtement, ça ne se diagnostique pas. Elaine N.Aron, autrice qui a publié de nombreux ouvrages sur le sujet, propose un test mais il n'est pas forcément concluant. Le mieux c'est de vous référer à vos sensations et pourquoi pas de contacter un psychologue qui connait parfaitement le sujet. Il vous posera les questions qu'il faut. Attention juste à bien vous renseigner sur le psychologue. Certains ne font pas la différence entre hypersensibilité et bipolarité.

Personnellement, j'ai fait le choix des livres notamment celui de l'autrice précédemment nommé "Hypersensibles C'est gens qui ont peur d'avoir peur". J'en ai lu d'autres qui permettent d'en comprendre tellement de choses. Je vous liste mes références :

- "Je pense trop" de Christel Peticolin

- "Fort comme un hypersensible" de Maurice Barthélémy

- "Suis-je hypersensible?" de Fabrice Midal

- "Hypersensibles : apprendre à s'aimer soi-même pour être heureux" de Ilse Sand

- Un magazine spécial sur l'hypersensibilité "hypersensible et heureux" (voir photo. Je n'ai pas trouvé de photo en ligne)

En quoi ça peut être compliqué de vivre son hypersensibilité?

La pression sociale. À tous les niveaux. En tout cas, c'est mon point de vue et c'est ce qui m'est arrivé. Combien de fois m'a-t-on dit "endurci-toi!" ou "t'es trop fragile", "tu te laisses trop faire", "tu t'écoutes trop", "elle est bizarre"... et j'en passe. Les hypersensibles manquent de confiance en eux et passent leur temps à se remettre en questions même quand ils n'y sont pour rien. Ils culpabilisent facilement parce qu'ils se sentent en marge de la société alors qu'ils voudraient en faire parti. On en vient à la fameuse question : "qu'est-ce que j'ai fait de mal?"

Le problème est que la société impose ces injonctions. Les fameux "tu dois...". L'hypersensible va donc se mettre la pression pour paraître comme tout le monde mais c'est contre leur principe de vérité absolu. Il est généreux, à vouloir sauver tout le monde (ce qui n'arrange rien) et rend facilement service. Il ne sait pas dire non et a du mal à mentir voir il ne sait pas mentir. Autant dire que c'est à l'opposé de la société actuelle. 

Tout ça engendre de la fatigue. Ces personnes auront parfois besoin de s'isoler complètement pour se ressourcer. Il ne faut pas leur reprocher ce besoin de solitude. Au contraire, il faut les accepter comme ils sont et ne pas les juger. En effet, ils ont tendance à faire attention aux regards des autres. Tout ça entraîne de l'anxiété.

Je vais m'attarder sur l'instinct. Le mien est très développé. Pour ceux qui l'ont, ce sera en fonction principalement de votre vécu. Me concernant, j'ai la capacité à sentir les problèmes longtemps à l'avance. Le plus souvent, quand je rencontre une personne, je vais savoir tout de suite si je peux ou non me fier à elle. Le problème, c'est que je ne me fie pas à mon instinct et c'est ce qui cause les problèmes. Ça résume assez bien tout ce que je viens de dire. C'est pareil avec l'atmosphère d'un lieu.

Avec le temps j'ai développé comme une alarme interne. Maintenant, il m'arrive de ressentir une sensation au niveau du ventre qui peut être violente au point que je doive agir pour calmer ça.

Comment apprendre à vivre avec?

C'est la grande question. Ça dépend déjà de la façon dont vous percevez l'hypersensibilité. Si vous le vivez bien, alors ne changez rien. Il faut juste penser à prendre du temps pour soi. Si j'ai décidé de faire ce long article, c'est surtout pour ceux qui le vivent mal. J'ai souvent constaté qu'on en parlait de manière tellement positive que ceux comme moi ont parfois du mal à se retrouver dans les conseils donnés. C'est loin d'être aussi simple que des mots.

J'ai, pendant longtemps, rejeté mon hypersensibilité. Autant vous dire que je savais au fond de moi que j'allais exploser tôt ou tard. Ça n'a pas loupé. C'est pour ça que je me suis mise à lire. Ça a retardé l'échéance et surtout j'ai fait un gros travail sur moi. Ça ne suffit pas forcément. Il ne faut pas hésiter à appeler à l'aide auprès de professionnels comme je le mentionne plus haut. 

Une chose qui est aussi recommandée : le yoga. Pour le pratiquer depuis peu, je confirme. Ça fait un bien fou. D'autant que cette pratique regroupe d'autres choses recommandées : la médiation et le lâcher-prise. Vous pouvez donc faire du deux en un.

Conclusion :

Être hypersensible est loin d'être simple comme vous pouvez le constater. Ça demande une énergie dingue. Il y a tellement de choses qui entrent en ligne de compte qu'il est impossible de dire exactement ce que c'est. Il y a autant de personnes qu'il y a d'hypersensibilités. C'est juste une base que je vous ai présenté avec mon vécu en parallèle. Je remercie une amie pour m'avoir envoyé des questions pour m'aider à structurer cet article. Si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je ferai de mon mieux.

00h58 : insomnie

Un mot, une phrase peut réveiller des blessures enfouies.

On a mis du maquillage dessus et affiché un jolie sourire

Mais la pluie, à force de tomber, a tout effacé.

Le sourire se fane, les larmes montent.

Le mur doit tenir bon. Tant d'années à le bâtir...

On ne veut pas voir ce travail anéanti en une seconde.

Les voix mauvaises chantent un plus fort à chaque instant

Elles couvrent les mantras qu'on a appris par cœur.

Le doute s'installe. Le combat est lancé.

ARCHIVE

Suis-je trop naïve de croire en l'humain? Pourtant, je sais sa noirceur. Je l'ai croisé, je l'ai vu, je l'ai senti au plus profond de ces hommes. Même ceux auxquels on ne penserait pas. Rien qu'au premier regard, d'instinct je sais si la personne en face de moi est de confiance ou non. Malgré ce don, je ne peux m'empêcher de donner une chance, de remettre en cause mon instinct.

Puis vient la déception. On dévoile son vrai visage et le ciel s'assombrit. À chaque fois, je me traite d'idiote. Je me dis que je dois arrêter ça, arrêter de croire en ces hommes juste capable de mentir et manipuler et salir ceux qu'ils jugent plus faible qu'eux. À leurs yeux, je ne suis qu'une proie, une petite chose fragile ou faiblarde avec qui on peut jouer. "Facile, elle est idiote et mal lunée." Certes, j'ai raison mais à quel prix?

J'ai beau savoir que l'être humain est comme ça : avec des bons et mauvais côtés mais j'aimerai tant ne voir que le bon. Parfois, je me dis qu'être idiote serait mieux. Ce serait plus simple.

Après réflexion, je me dis que j'ai fait assez d'effort. Je ne veux plus en faire. C'est aux autres d'en faire, de s'adapter et d'accepter l'autre tel qu'il est.

Il n'y a qu'une chose qui nous est commune à tous : on nait, on vit, on meurt. Point final. Qu'emporterons-nous une fois six pied sous terre? Des souvenirs, des sentiments, peut-être des regrets mais rien de matériel. On finit tous de la même façon. Nous n'avons rien à gagner à nous comporter comme des monstres.

"ce monde n'est pas pour moi. Ce monde n'est pas le mien." dit Saez. J'ai juste envie de dire que ce n'est pas le mien non plus.

Pensées du soir

Les larmes coulent

Encore

Toujours la même chose

Ras-le-bol, lassitude, souffrance

Cocktail explosif

Est-ce que je suis conne d'être trop sensible

Est-ce que je suis conne d'être non violente

Est-ce que je suis conne d'être trop gentille

Est-ce que je suis conne de pardonner

Encore et toujours

Je rêve de m'endormir

D'observer ces gens qui font mal

D'entendre leurs excuses

De s'inquiéter

Je sais que ça n'arrivera pas

Tout le monde a besoin d'un défouloir

Je suis la cible idéale

À toujours oublier...
En apparence

Je n'oublie pas le mal qu'on me fait

Je n'oublie pas les mots prononcés :

"Je préfèrerai te voir morte"

"pauvre conne"

"Tu ne sais pas ce que c'est que la vie"

Et j'en passe

La mémoire est bien trop efficace

Elle marque au fer rouge ces mots

Ils m'accompagnent, me plongent sous l'eau

Et je me relève encore et toujours

Je ne sais faire que ça:

Souffrir, tomber, me relever

Pourquoi espérer encore et toujours?

Tu dois...

Tu dois te battre et t'en sortir coûte que coûte

Tu dois te sortir de toutes les galères

Et par tous les moyens

Tu dois sourire pour ne pas inquiéter tes parents

Tu dois sourire pour aller bien

Seulement voilà, est-ce qu'on va bien quand on sourit?

Le mal ne se cacherait-il pas au fond de nos cœurs?

Tu dois aller bien encore et toujours

Tu n'as pas le droit d'aller mal

Tu n'as pas le droit aux baisses de morales

Ici, de nos jours

Tu dois penser à ton avenir

Tu dois penser à tes proches

Tu dois oublier tout même si tu dois mentir à tout le monde

Même à toi-même

Tu dois tourner les pages et même les livres s'il le faut

Tu dois continuer à vivre pour les autres

Même si rien ne va, si le monde s'écroule

Tu dois aller bien encore et toujours

Tu n'as pas le droit d'aller mal

Tu n'as pas le droit aux baisses de morales

Ici, de nos jours

Tu dois aller mieux même si tout va mal

Tu dois souffrir à l'intérieur mais surtout

Ne montre jamais tes faiblesses

Ni tes tristesses, ni tes colères

Tout doit rester en toi, tu n'as pas le droit à l'erreur

La moindre erreur peut être fatale dans ce monde

Impitoyable qu'est la terre

Tu dois aller bien encore et toujours

Tu n'as pas le droit d'aller mal

Tu n'as pas le droit aux baisses de morales

Ici, de nos jours

Tu ne dois jamais baisser les bras

Même avec les pires difficultés

Tu dois continuer ton cemin

Peu importe les gens qui veulent t'arrêter

Tu dois aller bien encore et toujours

Tu n'as pas le droit d'aller mal

Tu n'as pas le droit aux baisses de morales

Ici, de nos jours

Les rêves

Mes rêves glissent entre mes doigts.
Ils brûlent et deviennent cendres
Le vent les emportent au loin
Ils ne reviendront jamais

Un rêve merveilleux
Je cours pour le saisir
Il poursuit sa course
Il s'évapore et moi aussi.

Mes rêves glissent entre mes doigts.
Ils brûlent et deviennent cendres
Le vent les emportent au loin
Ils ne reviendront jamais

Un autre se dessine
Je le fuis
Il m'attire
Je le suis
Il me fuit
Je le poursuis
Il s'efface
Je tombe

Mes rêves glissent entre mes doigts.
Ils brûlent et deviennent cendres
Le vent les emportent au loin
Ils ne reviendront jamais

Encore un qui me fait signe
je pars
Il m'appelle
Je refuse
Il me suit
Je le regarde
je repars au combat
Il explose
Je m'effondre

Chaque rêve me brisent
Je sais maintenant
Qu'ils ne sont là que la nuit
Au matin tout me rattrape
Je ne montre rien
je souris et dis "je vais bien"
Mais il n'en ait rien
Le rêve est inutile
Quel qu'il soit
Il finit par me brisait

Je ne rêverai plus.

Les femmes

La France est une société patriarcale comme beaucoup de pays.

La femme est de ce fait soumise aux désirs et attentes des hommes mais pas seulement. Elle apprend dès son plus jeune âge qu'elle va à l'école mais que plus grande, son avenir est réduit. On lui fait comprendre qu'elle se mariera et qu'elle aura des enfants car c'est son devoir en tant que femme comme on lui apprendra qu'elle restera à la maison.

Certes, les femmes se sont battus afin que l'on est accès à un compte bancaire, au travail, au droit de vote et à l'avortement. Cela n'a pas changé grand chose

- Les hommes sont toujours en grande majorité supérieur à nous concernant le salaire et la carrière.

- A-t-on déjà demandé à un homme en entretien d'embauche s'il était célibataire ou s'il pensait fonder une famille rapidement?

- A-t-on déjà critiqué un homme parce qu'ils s'étaient mis sur sont trente-et-un pour une fois?

- A-t-on déjà insulté un homme parce qu'il collectionne les aventures?

- Les publicités : on en parle?

- Les magazines ventant les modèles de beauté ou les régimes, on en parle?

Je pourrais poser des tas d'autres questions et la réponse sera le plus souvent : non. Non, parce qu'une femme est avant d'être une humain, est un objet dans la société. Elle doit être désirée physiquement et ne pas en avoir trop dans la tête sinon ça fait peur.

Heureusement (ou malheureusement), le mouvement Weinstein a fait déferler une révolte des femmes traduit par les hashtags "balance ton porc" ou "me too". Certains trouvent que c'est trop. Ce qui est trop, c'est les médias. Ce qui est trop, c'est l'envergure mais je rappellerai juste que une chose, vous l'avez cherché 

- Si on avait écouté les femmes plus tôt, on n'en serais pas là. 

- Si les garçons étaient élevés différemment, si on étudiait des autrices à part égale avec les hommes tout comme les inventeurs, peut-être que les choses s'amélioreraient.

- Si on arrêtait de définir des jouets ou des couleurs en fonction du genre, ça irait mieux.

- Si on bafouait une bonne fois pour toute les stéréotypes, il y aurait plus de respect.

- Si on arrêtait de banaliser quoique ce soit, de rappeler que des femmes sont prêtes à coucher pour réussir (choses qu'on m'a dites) sous-entendu elles l'ont cherché alors on s'en porterai mieux

Mais ce qu'il faudrait surtout changer c'est le pouvoir. Soyons honnête, la glorification de l'homme n'y est pas étranger. Il suffit d'écouter ce que certains (heureusement pas tous) hommes disent pour justifier tout ça pour s'apercevoir qu'ils ont toujours considéré qu'une femme devait être soumise.

Je sais que ce texte ne plaira pas à tout le monde. Je m'attends à des attaques, à des commentaires limites et même à des ras-le-bol. Moi-même j'en ai ras-le-bol de ce mouvement mais je me dis qu'il est nécessaire et que si on ne fait rien, ça continuera.

La lutte

La lutte. Ce vaste mot peut signifier tant de choses.

On lutte un instant, ou toute une vie. Quand la lutte cessera-t-elle?

On se bat pour la garde d'un enfant, pour survivre, pour un travail, pour aimer...En somme pour une liberté.

La lutte serait-elle synonyme de liberté? 

Chaque personne possède une liberté, un but.

Quel est le prix à payer?

Doit-on souffrir à chaque fois?

Nous pouvons être plusieurs à lutter pour la même chose. Qui gagnera?
Ce n'est plus une lutte, c'est une compétition.

Qui aura le meilleur soutien?

Qui aura des obstacles à franchir? Y parviendra-t-il seulement?

De toutes ces compétitions, des cœurs saignent.

Comment se relèveront-ils?

Le passage

Deux histoires, deux vies différentes

Le sourire, les larmes me viennent

La paix, la guerre me hantent

Amis, ennemis arrivent

Il n'y a qu'un pas entre bonheur et malheur

En une seconde tout s'effondre

Le calme et la tempête se relaient

Un héros, un fantôme et tout change

Blanc à noir, une seconde s'écroule 

Joie, peine vont et viennent

 

Il n'y a qu'un pas entre bonheur et malheur

En une seconde tout s'effondre

Au bord de l'étang

Quand y en a plus, y en a encore. Ce texte est un peu particulier. Pour information, à l'époque, je jouais vraiment de la guitare (je dis bien à l'époque). Mon imagination commençait seulement à se manifester sur autre chose que la réalité, sur une image que j'avais imaginé l'espace d'un instant. Ceux qui me connaissent peuvent aisément imaginer puisque l'étang existe vraiment. 

De l'étang, tu t'avances

Et ta présence est effrayante

Avec ma guitare, seule au bord de l'eau

Je continue à jouer et tu t'avances encore

De plus en plus tu te rapproches

Et tu me fais de plus en plus peur

Nous sommes face à face

Ton aspect d'une telle blancheur

Voletant à travers

À minuit au bord de l'étang

Un souvenir très étrange

Dont je me souviens encore

Je partais en courant et toi à l'opposé.

....Bizarre, n'est-ce pas? N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. J'apprécie de voir des commentaires s'afficher. Je réponds à tous.

Prose

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, je vous fais un petit cadeau. Jusqu'au lycée, j'écrivais des textes en proses. Certains étaient travaillés mais la plupart était du premier jet. Pour le jardin de Zaphrina, j'ai décidé de vous livrer ceux qui, selon moi, ont leur place ici. Je jure de ne pas l'avoir modifié ni quoique ce soit. Je m'étais lancée un défi mais je n'ai jamais clôturé ce texte. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

La musique est tout à mes yeux

À mes yeux, on vit dans un monde hypocrite

Un monde hypocrite comme le nôtre

Le nôtre est pollué

Pollué est la Terre

La Terre nous salie

Salie comme des bêtes

De bêtes qui sont des êtres humains

Les êtres humains ont un cœur

Un cœur de pierre ou pluvieux

Pluvieux est l'amour

L'amour nous fait vivre

Vivre jusqu'à la fin de l'histoire

La fin de l'histoire nous rend triste

Triste à remplir nos yeux de larmes

Les larmes nous libèrent de la tristesse

La tristesse nous rend mélancolique

Mélancolique voir dépressif

Dépressif jusqu'au suicide

Suicide qui nous fait envie

Envie d'avoir envie

Envie de faire le saut de l'ange

L'ange me contraint d'aller en enfer

L'enfer est classe

Classe comme le noir

Le noir est sombre

Sombre est le contraire

Le contraire du paradis

Le paradis est blanc

Blanc et pure

Pure comme les colombes

Les colombes, symbole de la paix

 La paix nous rendrai solidaire

Solidaire et heureux

Heureux sans guerres

Sans guerres ni tueries

Ni tueries, plus de sang

Plus de sang, plus d'horreur

plus d'horreur, plus de liberté

Plus de liberté, moins de beaux parleurs

Les beaux parleurs ne font rien avancer

Avancer m'est difficile

Difficile comme de voler au-dessus des nuages.

Soyez indulgent, j'étais adolescente mais j'avoue que c'est un de mes préférés. Qu'est-ce que vous en pensez?

La dépendance

J'ai soif, j'ai faim, je suis en manque.

Combien de temps passé sans? Ça fait mal, tellement mal.

Je ne m'en suis pas rendue compte. Je passe mes journées sans voir l'heure tournée.

Je rentre, épuisée, mange et me couche.
Le rythme métro boulot dodo sauf qu'à la place de métro, c'est le bus.

Maintenant que l'enfer est passé, je me suis posée.
J'ai pris une grande respiration et ai réfléchi : Qu'est-ce qui ne va pas?

Je ne comprends pas. Aucune raison de me sentir si mal en proie à ces démons.
Pourtant, ils sont là. Pourtant, je sais qu'il y a autre chose mais quoi?
Qu'est-ce qu'il me manque? Impossible de me souvenir.

Mon regard se pose sur mon appartement mal rangé.
Il se dirige ensuite sur mes tickets de caisse non traité.
Ai-je seulement eu une vie ce mois-ci? J'ai tout abandonné comme ça.
Ça ne me ressemble pas. Je jette un œil à mes amis, compagnons silencieux : les livres.

Ma PAL est toujours aussi haute...Et là je comprends.

J'ai délaissé ses ouvrages fermés. Je les ai abandonnée.
Je n'ai pas vue une librairie depuis plus d'un mois. Je n'ai pas touché un roman.

Je n'ai pas lu une ligne...depuis un mois.
Qu'est-ce que je lisais au juste avant cette trêve?

Ah, oui. Mes chers compagnons, je reviens.

Improvisation

Nous avons la chance d'être dans un pays libre. On peut porter ce que l'on veut, dire à peu près ce que l'on veut et penser comme on le souhaite. On peut aimer une personne de même sexe sans être arrêté pour autant. Nous avons beaucoup de chances. Alors pourquoi ne sommes-nous jamais satisfait de ce que l'on a? Pourquoi certains ressentent le besoin de briser leur propre bonheur?

Dans ce beau pays qu'est la France, il y a certaines personnes qui s'inquiètent plus du fait que des couples LGBT puissent se marier que de la haine qui se propage ici. Ça me dépasse. On devrait plutôt s'entre-aider, se soutenir les uns les autres au lieu de s'insulter et s'humilier....Mais c'est tellement plus simple d'humilier quelqu'un afin de se sentir supérieur...Et vous n'en avez pas honte?

Pourquoi est-ce que j'écris cela? Parce que je vois des émissions comme TPMP qui ont un public jeune qui ne prend pas ses responsabilités, qui favorise la haine et qui peut encore être diffusé comme si rien ne s'était passé, parce que je vois au quotidien les comportements de chacun, parce que je vois certains hommes se comporter comme des chiens à l'égard d'une femme.

Je sais que je me berce d'illusions mais je rêve qu'on puisse pour une fois dans notre vie nous comporter comme on le devrait : comme des êtres humains. Ou plutôt devrais-je dire comme la part lumineuse de l'être humain.

Le silence

Le réveil sonne. Le clic du bouton de la cafetière. Le bruit qu'elle fait lorsque l'eau coule. Les portes qu'on ferme et qu'on ouvre. La radio diffuse ses informations. Le froissement des vêtements. Les boîtes et les papiers... Tant de bruits dès le matin.

Les clés dans la serrure, les voitures, des voix, des murmures, parfois utiles souvent futiles, les écouteurs, les touches du clavier, les ordinateurs, les emballages du déjeuner, les couverts, le self, les talons... Tant de bruits dans la journée.

La télé, encore des mots qui veulent tout et rien dire, la radio, la musique, la vaisselle, les portes, l'eau du robinet, le sac qu'on pose, les fermetures éclaires... Encore du bruit.

L'heure de se coucher : pas de bruits ? Si. Notre vie est remplie de bruits. Nous avons oubliés le silence que la nature nous a offert. Nous avons préféré privilégier les bâtiments, la civilisation mais à quel prix?

Lorsque le bruit me pèse, j'aime m'imaginer cheminant en forêt. Un arbre isolé entouré de verdure se profile devant moi. Je m'y assieds et lis un roman. Rien d'autre. Pas un bruit, pas une personne avec moi. Juste moi et ce roman. Pas de portable, pas de musique ni ordinateur. Me couper du monde réel pour vivre l'irréel.

Les mots

Un mot est composé de lettres. C'est un mélange de voyelles et consonnes qui résonnent à nos oreilles tout le temps, tous les jours. Ils sont écrits, tagués, lus ou entendus. Certains sont futiles, d'autres positifs. Et d'autres encore font voyager. Leur assemblage diffère selon la langue. C'est la plus belle forme de communication lorsqu'il s'agit de faire des compliments, de fêter quelques choses ou de dire "je t'aime". Il y a ceux qui réconfortent, qui rassurent. Et il y a les autres....

 

Il y a ceux qui font mal, qu'on préfèrerait oublier, ces insultes qu'on ne devrait pas dire. Et puis il y a ces phrases qui font mal. Pourtant chaque mot qui la compose semble innocent. Cela n'empêche pas ce couteau sous forme de mots de se planter toujours plus profondément, de remuer à chaque instant. Il ne faudrait surtout pas oublier cette douleur. Et cette plaie qu'on voudrait refermer se rouvre tous les jours. Puis un autre jour, une autre phrase et la plaie s'agrandit. 

Mais il y a pire encore. C'est lorsque la personne en face de vous nie ce mal qu'elle vous fait. La blessure s'ouvre encore plus. On ne veut pas montrer sa douleur mais elle est là, persistante. On la trimballe tous les jours et nos épaules ploient toujours un peu plus...Jusqu'à l'effondrement.

Colère

Que va devenir notre pays? J'aime mon pays mais je suis en colère. En colère face à ces émissions abrutissant les spectateurs. Certes, ils ne sont pas obligés de regarder ces émissions mais ça m'agace quand j'entends ou lis ces mêmes personnes criées aux scandales. Afin que ces émissions cessent, arrêtez de les regarder. Je ne parle pas seulement de ces pseudos téléréalités dont le but est d'aider des gens à trouver l'amour. Je trouve ça malsain mais chacun son choix. Je parle de la télévision de Bolloré. Celle où Ciryl Hanouna trouve ça drôle d'humilier un de ces chroniqueurs, de se comporter en pervers narcissique et ça ne choque personne. Tout le monde trouve ça drôle ces propos homophobes prononcés habituellement par des fascistes. Ça m'écœure. 

Mais il n'y a pas que ça. La télé a éduqué les hommes. Elle leur a appris que la femme n'était finalement qu'un objet, que si elle dit non elle pense oui. Une caméra caché l'a prouvée...Et je suis une femme. Je l'ai vécu. Heureusement, dans mon cas rien de grave. Mais un homme ne comprend que si on dit non, c'est définitif. Et quand je vois le genre d'émission que M6 va lancer, je crains le pire. Un pseudo sociologue qui apprend aux hommes a "dresser leurs femmes" va pousser deux parfaits inconnus à se dire oui devant le maire parce qu'ils seraient compatibles à une vie à deux...Comme si l'amour était le premier but dans la vie. C'est comme dire à toutes ces personnes préférant le célibat, "c'est pas bien d'être seul". Je fais ce que je veux et je vous...bref, vous avez compris.


En bref, la télévision est une ordure dont je voudrais bien me débarrasser. Je n'en ai pas besoin de toutes ces informations pas toujours intéressantes et pas toujours justes. Je n'ai pas besoin de ces émissions de pseudo coaching qui veulent m'apprendre à vivre, à m'habiller, à manger ou je ne sais pas quoi. Ça me donne envie de vomir cette télévision qui voudrait me faire ressembler à un robot, à un clone bien élevé et bien dans les rangs. Je veux de la vrai culture, que l'on parle de l'histoire de ce pays, de ces artistes qui le font vivre qu'ils soient peintre, auteur, dessinateur ou chanteur. Peu importe. Eux ils apportent quelque chose. Et bon sang, cher télévision, s'il faut vivre avec toi, éduque correctement nos gamins au lieu de les pervertir, de les rendre cons.

L'autre

La vie défile. Les secondes, minutes et heures s'écoulent. La routine s'est installée. L'esprit tranquille continue cette mécanique huilée. Tout semble parfait. Métro, boulot, dodo comme le dit l'expression. Seulement cette routine peut devenir poison. On pense son passé derrière soi et il se rappelle à vous. L'autre en vous se réveille jubilant de pouvoir vous torturer. 

Après des années à lutter contre lui, il recommence ce qu'il a commencé. Insidieusement, sans prévenir, une pensée négative puis une autre et encore une autre vous assaille. Comment le faire taire? Comment faire taire cette voix rappelant ces mauvais souvenirs? Il faut encore lutter malgré les années passées, malgré cette vie calme et posée. Il n'y a aucune raison pour qu'il vous assaille et pourtant, quelque chose l'a réveillé. Mais quoi? Aucune idée.

Telle une guerre des anges contre les démons, vous et le démon vous battez. Qui en sortira vainqueur? Qui trouvera le moyen de faire taire l'autre? Ce poison, vous le connaissez mieux que personne. Vous avez appris à le combattre. Vous pensiez l'avoir vaincu une fois pour toutes il y a plusieurs années. Seulement, lui s'est juste caché attendant le bon moment pour surgir. Il est patient. Ne fait qu'observer. Et il s'abat sournoisement. Vous avez commis l'erreur de ne pas le voir surgir à nouveau une première fois mais maintenant vous savez. A tout moment, il peut revenir. Vous n'êtes plus surpris mais espérez son départ définitif. 

Pourtant, la vie elle-même le fait vivre. Il suffit d'entendre les informations, de regarder la télé, d'un reproche, une critique ou quoique ce soit de négatif et il revient. Maintenant, c'est plus difficile. Cette vie-là même qui le fait vivre vous endurci, vous apprend à affronter ce monde qui peut vous détruire ou vous faire vivre.

Mais en chacun de nous sommeille un démon prêt à nous briser au moindre coup. Il faut juste se tenir droit, regarder droit devant et apprendre à lutter.