En bref, j'ai été ravie de retrouver notre duo d'enquêteurs dans cette histoire assez dingue. Jusqu'à la fin, je n'ai pas trouvé le coupable et c'est fort de m'avoir là-dessus. Je lirai la suite avec plaisirs.
mercredi 7 mai 2025
Les détectives du Yorkshire tome 2 : Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman
En bref, j'ai été ravie de retrouver notre duo d'enquêteurs dans cette histoire assez dingue. Jusqu'à la fin, je n'ai pas trouvé le coupable et c'est fort de m'avoir là-dessus. Je lirai la suite avec plaisirs.
vendredi 25 avril 2025
Anthologie de nouvelles steampunk tome 2 : mécanique et lutte des classes
Maison d'édition : Oneiroi
Date de sortie : 1 Juillet 2020
ISBN : 9782491366032
Pages : 154
Prix : 9,90
Résumé :
Et si les choses s’étaient passées autrement ? Pour le meilleur ou pour le pire, ou juste différemment.
Prenez place dans notre machine à remonter le temps !
MON AVIS : Les éditions oneiroi proposent des anthologies de nouvelles steampunk. J'avais beaucoup aimé le premier volume. Au moment où j'écris ces lignes, la maison d'édition a publié six volumes. C'est une excellente façon de découvrir le steampunk avec des plumes de qualité. Chaque anthologie a une thématique différente. Chacun trouvera son bonheur. Au total, vous trouverez quatre nouvelles parmi lesquelles j'ai eu le plaisir de retrouver la plume de Catherine Loiseau.
La première nouvelle est écrite par Johanna Marines dont j'ai déjà entendu parler. C'était l'occasion de découvrir sa plume. Dans cette nouvelle, l'autrice imagine un monde dans lequel les robots ont remplacé les humains. Pas de simples robots comme on peut voir dans la SF mais des robots sophistiqués. Imaginez maintenant que ces machines se révoltent contre leur créateur. Cette nouvelle est de très bonne qualité. L'intrigue est passionnante, l'univers détaillé. Je n'ai rien vu venir.
La dernière nouvelle est de Noémie Lemos. Je vais m'intéresser de près à elle tant sa nouvelle m'a marqué. Elle propose un univers original dans lequel l'électricité fonctionne différemment. On l'appelle la féélectricité. Seules des femmes y travaillent. Un jeune homme sortant de l'école est chargé de gérer l'entreprise sauf qu'il va découvrir l'envers du décors. Cette nouvelle m'a vraiment surprise par la créativité et le soucis du détail dont a fait preuve l'autrice. La lutte des classes y est parfaitement représentée. C'est l'équivalent du travail à l'usine de nos jours.
vendredi 14 mars 2025
Strange pictures de Uketsu
Maison d'édition : Seuil
Date de sortie : 10 Janvier 2025
ISBN : 9782021578102
Pages : 288
Prix : 19,90
Résumé : Plus on regarde, plus ça devient étrange.
Un blog inquiétant, un enfant qui disparaît, un cadavre massacré, une jeune fille dans un centre de redressement… Quelle vérité choquante se dissimule dans ces « étranges images » ? !
Uketsu est l’écrivain le plus vendu au Japon, et le leader de la nouvelle vague des auteurs de thrillers et d’horreur. Artiste complet, il écrit, dessine, publie des vidéos d’horreur et de suspense et compose de la musique. On ne connaît pas sa véritable identité, il apparaît toujours vêtu de noir avec un masque blanc.
MON AVIS : Quand je pense que j'ai hésité à acheter ce livre... Quelle erreur j'aurai faite! J'ai complètement halluciné. Si je devais comparé ce livre à une forme géométrique, je dirai un cercle. Je n'en dirai pas plus sous peine de vous dévoiler des choses. J'ai vraiment peur de vous donner un indice sur quoique ce soit. Le résumé est parfait. Il ne faut vraiment rien dire de plus et se plonger dans cette lecture sans rien savoir. Je préciserai juste que si vous êtes inquiet concernant l'horreur, il n'y en a pas. C'est plus une tension qu'on ressent tant on est captivé par l'histoire.
On ouvre le livre sans penser qu'on finira addict. Je pensais ne lire qu'un chapitre. Finalement, j'en ai lu deux d'un coup. Et les deux autres le lendemain. La seule raison pour laquelle je n'ai pas lu le livre en une fois, c'est parce que c'était une lecture commune. J'ai voulu être sage. Habituellement, je vous mentionne les thèmes mais je n'en dirai rien non plus. Honnêtement, je ne dévoilerai probablement rien mais je préfère ne pas prendre de risques.
vendredi 3 janvier 2025
La leçon du mal de Yüsuke Kishi
Maison d'édition : Belfond (existe en poche)
Date de sortie : 25 Août 2022
ISBN : 9782714494610
Pages : 544
Prix : 24
Résumé : De l’avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, prêt à tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n’hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l’ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables…
MON AVIS : Ce roman a fait beaucoup parler quand il est sorti. Quand j'ai vu le résumé, j'ai un peu hésité de peur que ce soit trop violent mais j'ai fini par craquer. J'ai fini par le sortir de ma PAL après avoir eu l'avis de deux personnes du club de lecture. Elles en ont dit tellement du mal (c'est le cas de le dire) que je l'ai commencé le soir même. Pas question de refuser de lire un livre surtout quand on voit le prix. Ça m'aurait fait mal. Je comprends leur avis et vais vous expliquer ce qui a potentiellement poser problème.
Commençons par l'histoire : on suit Hasumi. Ce professeur semble parfait sous tout rapport. Sous cet air angélique se cache un psychopathe. Malheureusement, sous le point d'être démasqué par trois élèves, il ne va pas avoir d'autres choix que d'éliminer tous ses élèves. En lisant le résumé, on sait ce qu'on va lire. C'est marqué noir sur blanc. De ce fait, je m'attendais à beaucoup de violences. Et vous ne serez pas déçu même si j'ai été étonné par le choix de l'auteur.
Le roman va progressivement dans la violence. Au début, on pense être dans le vif du sujet mais non. On suit le quotidien de ce professeur surtout ce qui le rend populaire. On se dit qu'effectivement, c'est le professeur idéal. On suit aussi les pensées d'autres élèves et d'un professeur. Généralement, il s'agit de ceux qui ne se laissent pas berner par les apparences de Hasumi.
La violence arrive crescendo. Au début, au compte goutte pour aller à un véritable carnage dans la dernière partie. Au regard du résumé, je m'attendais à beaucoup de meurtres mais le nombre de pages qui s'enchainent uniquement sur ça peut effectivement être difficile à lire. Au moment ou je me disais que j'en avais lu assez, c'était fini. Pour ce qui est de la fin, je ne suis pas sûre de l'avoir bien comprise.
mercredi 20 novembre 2024
Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon de Jeon Gunwoo
Maison d'édition : Folio
Date de sortie : 26 Janvier 2023
ISBN : 9782072981678
Pages : 320
Prix : 8,70
Résumé : Dans une supérette de quartier, quatre femmes d’âges divers se retrouvent pour de petits travaux et de bons après-midi de papotage. Toutes s’ennuient auprès de maris qui rivalisent de paresse et de machisme. Quand un exhibitionniste sévit dans le quartier, elles décident d’enquêter pour le faire arrêter. Et y parviennent. Un peu plus tard, dans leur résidence, un serial killer reprend ses activités après quelques années de pause. Sa spécialité : laisser près du corps de ses victimes un badge représentant un smiley.
Ensemble, pour gagner la prime qui paiera le divorce de l’une d’elles, bravant mille dangers, les quatre Sherlock Holmes de la supérette vont se lancer aux trousses de l’assassin…
MON AVIS : Ce livre a été édité dans un premier temps aux éditions matin calme. J'ai un avis partagé sur ce livre. En fait, je pensais que les choses iraient plus vite. Au début, on rencontre quatre femmes qui se retrouvent dans un magasin pour coudre des yeux sur des ours en peluche. Elles ont toutes pour point commun de se plaindre de leur mari. Sauf qu'un exhibitionniste sévit. Elles décident de l'arrêter dans le but d'obtenir la récompense. Au cours de cette enquête, elles vont se retrouver confronter à un serial killer.
Je pensais qu'on rencontrerai plus tôt le serial killer. Je dois admettre que malgré les indications du résumé, je n'imaginais pas que l'auteur irait aussi loin. Je n'ai pas vu venir le coupable alors que c'était assez évident. L'art de la manipulation dans tous ces états. C'est ce que je retiens de ce livre. C'est vraiment machiavélique jusqu'au final bien comme il faut.
En parallèle, on suit la vie du quartier. Ce que je retiens de ce livre c'est la dénonciation des rapports totalement inégaux et clichés hommes/femmes. Ici, les hommes rabaissent leur femmes ou ne les voient que comme des femmes au foyer. On a envie de bondir face aux réactions de ses messieurs qui se moquent bien de ce qu'elles subissent face à l'exhibitionniste. Quand on sait que le président Sud coréen a dit que le sexisme n'existait pas, lire ce livre écrit par un homme qui dénonce le comportement exécrable des hommes dans un couple, ça fait plaisir.
vendredi 16 février 2024
Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari de Seo Mi-Ae
Maison d'édition : matin calme
Date de sortie : Septembre 2022
ISBN : 978-2-493-38632-8
Pages : 160
Prix : 14,90 (existe en poche)
Résumé : Franchement, vous n'y avez jamais pensé ?
Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas, que les héroïnes et héros de ces petits meurtres conjugaux s'apprêtent à franchir. Par amour, haine, jalousie ou même par peur, ils sont résolus à basculer dans l'irréparable. Et c'est tout l'art de Seo Mi-ae, la reine du crime coréen, que de nous placer avec ses personnages dans des situations borderline, pour nous interroger, façon : Vous, franchement, vous feriez quoi ?
MON AVIS : J'adore cette autrice et ce titre est son tout premier livre qu'elle a écrit. Outre le titre, j'étais curieuse de découvrir ses premiers écrits. Entre l'autrice et la maison d'édition que j'aime beaucoup, je n'ai franchement pas hésité un instant. Pourtant, les premiers livres peuvent décevoir si on les lit après les plus récents. Ici, ce ne fut pas du tout le cas.
En bref, j'ai adoré ce recueil de nouvelles. Ça confirme encore une fois que c'est une autrice à suivre tout comme la maison d'édition.
mercredi 14 février 2024
Sorcière de chair de Sarah Buchmann
Maison d'édition : Noir d'absinthe
Date de sortie : 7 Septembre 2018
ISBN : 978-2490417100
Pages : 400
Prix : 19,90
Résumé :
Sept ans après un massacre qui a décimé toute une famille, de nouveaux meurtres surviennent à Melbourne. Des homicides si sordides que la Sorcellerie de Chair, taboue depuis les grandes chasses qui ont déchiré le pays, est évoquée.
Pour Arabella Malvo, lieutenant de la brigade criminelle, ils s’avèrent particulièrement déstabilisants. Pourquoi les victimes lui ressemblent-elles comme des sœurs ? Le meurtrier la connaît-elle ? Pourquoi maintenant ?
Une chose est sûre : l'abîme qu’elle fuit depuis toutes ces années risque de s’ouvrir à nouveau sous ses pieds. Et cette fois, de l’engloutir pour de bon…
MON AVIS : Je me souviendrai toute ma vie de ma rencontre avec l'autrice au salon du livre de Mons. J'hésitais à acheter ce livre. J'avais essayé de lire le début sur recommandation mais avec le bruit ambiant, j'ai été incapable de me concentrer. J'ai donc acheté le livre. Et j'ai bien fait. En tout cas, on a le mérite de rentrer dans le vif du sujet avec le massacre d'une famille sous les yeux d'une petite fille. Et ce n'est qu'un avant goût de ce qu'on va lire.
Vous vous en doutez. Le roman comporte des scènes particulièrement violentes. Je n'étais pas sûre de parvenir à les lire. Et bien, si. J'ai été captivé par ce roman. L'autrice n'écrit pas ces scènes sanglantes gratuitement. Cette violence raconte quelques choses qui va bien au-delà et on le ressent tout comme le personnage principal.
On alterne deux temporalités. Dans la première, on suit une sorcière en 2009 qu'on ne connaît pas ayant la capacité à tuer sans toucher qui que ce soit. On découvre surtout ce qui l'a amené à faire ça. Dans la seconde, on est en 2019. On suit Arabella, policière de la brigade criminelle. Elle va être confronté à des meurtres particulièrement perturbants. Les victimes lui ressemblent toutes. Les indices ou son absence vont amener les enquêteurs à parler de sorcellerie alors que c'est interdit depuis plusieurs années.
Arabella est très impliquée dans son travail et compte bien trouver qui se cache derrière ces meurtres qui la renvoie à son passé. Elle est elle-même une sorcière mais personne ne le sait, raison pour laquelle elle sait quel genre de sorcière chercher. J'ai adoré découvrir la sorcellerie créée par Sarah Buchmann dans un milieu urbain. Ça change de ce que l'on trouve habituellement. Le fait que ce soit intégré à l'histoire et non mis en avant rend l'histoire encore plus plausible.
Plus on avance dans l'histoire, plus on comprend le pourquoi du comment. La seule question est qui? Croyez moi. Vous ne trouverez jamais la réponse. Je n'y ai même pas songé un seul instant. Ce roman est sombre et violent. La psychologie est très présente (l'autrice n'est pas psy pour rien et ça se ressent). Personne dans ce livre n'est tout blanc ou tout noir ce qui fait des personnages réalistes. Pour ce qui est de la fin, on est aussi loin des clichés et ça fait plaisir. (Je suis partisane des fins inattendues ou impensables pour le lecteur) Ici, niveau surprise, on ne peut pas faire mieux. J'ai appris qu'il y avait une suite bien après ma lecture. Je la lirai tant on risque d'aller de surprise en surprise.
En bref, ce roman m'a plus que surprise. Je me suis surprise à lire un roman particulièrement violent sans détourner le regard (d'autant que l'écriture est très visuelle pour ces scènes là). J'ai suivi l'enquête de bout en bout en me disant que l'autrice est particulièrement tordue mais c'est pour ça qu'on a un livre de qualité.
mercredi 17 janvier 2024
La mâchoire de Caïn de Torquemada
Maison d'édition : Le livre de poche
Date de sortie : 8 Février 2023
ISBN : 9782253940265
Pages : 224
Prix : 14,90
Résumé :
Cent pages.
Des millions de possibilités…
une seule est la bonne.
Les
pages de ce livre ont été accidentellement imprimées dans le désordre,
mais il est possible – avec un peu d’intelligence et de logique – de les
remettre dans l’ordre, et de découvrir ainsi qui sont les six victimes
et leurs meurtriers.
Depuis 1934, seulement trois personnes ont
réussi à résoudre l’énigme de La Mâchoire de Caïn : êtes-vous
suffisamment fort pour rejoindre leur rang ?
Avertissement : cette énigme diabolique est déconseillée aux âmes sensibles.
MON AVIS : Ce livre a fait beaucoup parlé sur les réseaux sociaux. Il s'agit d'un livre jeux. Les pages de ce livre ne sont pas dans l'ordre. À nous de les remettre dans l'ordre, de reconstituer l'histoire et de découvrir qui est mort et qui a tué. Ça peut paraître classique mais pas du tout.
J'ai lu une première fois le livre tel quel pour ensuite me résoudre à le découper. Oui, j'ai découpé un livre. Est-ce que ça m'a attristé? Non. Je voulais vraiment essayer de résoudre l'énigme. Je ne pense pas que je m'acharnerait. Pourquoi? Parce qu'il est quasiment impossible à résoudre. Tout est écrit à la première personne.
Cette énigme rend complètement fou au point qu'on se méfie de tout ce que l'on lit. L'auteur adorait les mots croisés. Ça se ressent. Il utilise toutes les astuces de langage qui rendent la résolution encore plus complexe. Tout se trouve sûrement dans les détails mais on ne les voit pas forcément. L'avantage, c'est qu'on nous pousse à lire différemment. On n'est loin d'être aussi attentif habituellement.
Ayant plus ou moins abandonné, je ne peux pas trop vous dire quoique ce soit. Cette histoire semble quand même aussi tordu que la construction de l'auteur. Je tiens quand même à saluer le travail de la traductrice. Ça a du être une horreur.
En bref, à défaut de résoudre l'énigme, c'est quand même une expérience à vivre. L'auteur a réussi son coup puisque 3 personnes depuis les années 1930 ont trouvé la réponse. C'est dire la difficulté.
vendredi 4 août 2023
Les fantômes des nouveaux siècles tome 1 : la soupe aux arlequins de Jean-Philippe Depotte
Maison d'édition : Moutons électriques
Date de sortie : 8 Octobre 2018
ISBN : 978-2-36183-516-3
Pages : 320
Prix : 18
Résumé : Paris, 1900. Marie-Antoinette est une petite arnaqueuse des Halles, évadée d’un orphelinat sordide, réfugiée dans un ancien bouge de la rue du Poil-au-Con. Mais elle n’est pas miséreuse, bien au contraire, et elle a l’intention de saisir le train de l’Exposition Universelle pour se faire une place dans le monde du XXe siècle. Alors, elle ose tout ! Méliès, Eiffel, Edison : derrière chaque grand homme, il y a un cave à arnaquer !
Mais elle bute sur un curieux personnage : Sekigawa sensei, débarqué dans les bagages de la délégation japonaise. Un bourgeois prétentieux – les mêmes que chez nous ! – dont elle devient la femme de chambre. Mais un homme sombre et mystérieux, aussi, et qui cache quatre fantômes dans quatre urnes de porcelaine.
Que recherche cet étranger si loin de la cour de son Empereur ? Et qui sont ces morts éveillés que Marie-Antoinette peut voir et toucher comme s’ils étaient vivants ?
Esprits japonais, fantômes français, gouaille parisienne et enquêtes policières !
MON AVIS : Ça fait un moment que j'ai lu ce livre. Je vous ai mis la couverture de la version que j'ai mais la série est également sortie en intégrale (2 tomes en tout). On rencontre Marie-Antoinette, arnaqueuse de son état plus ou moins douée qui a des idées de grandeurs. Elle pense saisir sa chance lors de l'exposition universelle.
Seulement voilà, en voulant mettre en place une arnaque avec l'aide d'un domestique d'une grande maison, elle va se retrouver avec de gros ennuies. La soupe qu'elle lui avait confié était empoisonnée. Elle montre une émotion intense et décide de comprendre ce qu'il s'est passé. Les évènements s'enchaînent et elle se retrouve femme de chambre au sein d'une grande demeure à devoir servir un invité de marque : Sekigawa sensei.
Ce monsieur japonais possède le calme et l'élégance japonaise à toute épreuve. Il est venu là pour une raison bien précise que je vous laisserai découvrir. Imaginez le duo qu'ils peuvent former. C'est les extrêmes opposés. Elle est intenable et a une façon de parler toute personnelle, lui cherche le silence et sait rester immobile pendant des heures. Autant vous dire que ça ne va pas être de tout repos pour les deux.
Pourtant, au contact de Sekigawa, Marie Antoinette va découvrir la culture japonaise et surtout l'art de vivre à la japonaise qui vont lui apprendre beaucoup. Elle va aussi se découvrir la capacité de voir les fantômes. La curiosité est un vilain défaut et ce livre le montre bien. Ce n'est pas pour autant qu'elle va se calmer. À partir de là, notre mystérieux japonais va la prendre malgré lui sous son aile.
vendredi 10 février 2023
Tokyo vice de Jake Adelstein
L'article vaut son pesant d'or. La mafia japonaise le sait. Et elle ne fera pas de cadeau à Jake.
Prenez un jeune américain devant trouver un travail rapidement au Japon sous peine de devoir rentrer aux États Unis. Il ne trouve rien de mieux que de postuler en tant que journaliste au sein d'un des trois premiers quotidiens du pays. Rappelons qu'il est considéré comme un gaijin (ou étranger). C'est là que notre découverte du Japon commence.
Au Japon, pour être journaliste, en tout cas, à l'époque des faits, on passe des examens d'entrée. Ce ne sera pas un spoiler. Il a réussi ses tests mais c'était intéressant et drôle à lire. On rencontre Jake qui ne se destinait certainement pas à ce métier. Le hasard a fait son travail. On sent quelqu'un d'intelligent, un peu gaffeur (rien que de penser à ce qu'il a fait pendant ses examens... J'aurai pu faire la même chose) et manquant de confiance en lui mais il a un sacré culot.
Ce livre possède pleins d'informations à plusieurs niveaux. On découvre l'envers du décor du Japon. On connaît son image "pure" et parfaite mais il n'en est rien. Jake est malin et son statut de gaijin va l'aider dans son travail pendant pas mal de temps. On découvre la vision que le Japon a de la prostitution et ses lois sur le sujet ou les livres publiés sur des sujets complètement dingues ((il nous donne d'ailleurs un top 1à si je me souviens bien des ventes de ces livres). Il ne s'agit que d'exemples bien sûr et de résumés. L'auteur en parle de manière bien plus détaillé.
Tout ce dont parle l'auteur est en rapport avec sa découverte de la culture japonaise mais surtout en lien avec les enquêtes en cours. Le métier de journaliste est tellement incroyable...Je n'aurai pas imaginer un seul instant les liens entre journaliste, police et yakuza. Ça me paraît improbable et pourtant...Ce n'est pas pour rien que l'auteur est sous protection policière. On en parle à la fin. Pareil. On se croirait dans une histoire inventée de toute pièce fait par hollywood mais non. Tout est réel.
En bref, ce livre est un coup de cœur pour moi. On y apprend tellement de choses sur le Japon, le métier de journaliste et sur des sujets typiquement japonais qu'il me paraît essentiel de le lire pour comprendre le Japon et l'évolution des yakuza.
mardi 29 novembre 2022
Le rêve d'Hugo de Kamal Benabdeljalil
Maison d'édition : autoédition
Date de sortie : 18 novembre 2021
ISBN : 979-8769769177
Pages : 88
Prix : 5,28
Résumé : Hugo est un jeune garçon de huit ans. Il aime ses jouets, mais il ignore qu'en son absence, ils s'animent grâce à la magie. Il voit ses rêves les plus fous se concrétiser lorsque ces derniers lui demande de le suivre dans leur monde fabuleux. Mais ce monde est-il aussi féérique qu'ils le prétendent ?
Qu'est ce qui l'attend au delà du portail ?
Hugo va devoir faire face à des choix cruciaux, au risque de s'exposer à une grande menace.
Entre folie et imaginaire,
Entre amitié et trahison,
Ce livre fera voler toutes vos convictions.
La réalité n'est pas toujours ce qu'elle semble être.
MON AVIS : J'ai rencontré l'auteur lors de la brocante littéraire de Maubeuge. Curieuse, j'ai pris ce livre pour le découvrir. Je m'attendais à un jolie conte enfantin mais Jack Zak qui se trouvait à côté de lui m'a dit que c'était loin d'être pour les enfants. J'avoue que j'ai enregistré l'information sans trop y penser.
Parlons du style d'écriture. C'est fluide et simple. On suit Hugo, 8 ans, qui adore ses jouets. Ces derniers prennent vie en son absence jusqu'à ce que Hugo les prennent en flagrant délit. C'est vraiment ce que l'on lit avec le style adapté du point de vue d'un enfant. Par moment, j'étais un peu sceptique face à la réaction des parents de Hugo. Je vous conseille franchement de ne pas vous arrêter là et de continuer votre lecture. Vous comprendrez tout beaucoup mieux.
Au regard de la taille du livre, il est difficile d'en dire plus sans spoiler. Sachez jusque que je n'ai pas du tout vu venir la fin de ce livre. Personne ne peut l'imaginer.
mercredi 13 avril 2022
Démons Japonais
Auteur :
Collectif
Maison d'édition :
Luciférine
Date de sortie :
Juillet 2019
ISBN :
9791096492145
Pages :
355
Prix : 19,90
Résumé :
Vous pensiez avoir rencontré une jolie femme, un adorable chat ou un
enfant espiègle ? Ne vous fiez pas aux apparences, car dans la
mythologie japonaise, elles sont souvent trompeuses. Esprits vengeurs,
fantômes tourmentés, femmes-araignées ou cannibales, kimonos hantés,
chats voleurs de corps et carpes légendaires : les yokai peuvent prendre
des apparences variées, souvent inattendues. On les croise sans le
savoir dans des jeux vidéo, mangas et films d’horreur asiatiques.
De nature ambivalente, les yokai brouillent les limites entre le monde matériel et le monde spirituel. Parfois nuisibles, ils ne se manifestent jamais par hasard et pourraient être une incarnation des désordres laissés dans notre époque.
17 nouvelles fantastiques vous mèneront à la rencontre de 20 créatures surprenantes pour un voyage au cœur de la magie cachée du Japon. Grâce aux articles illustrés qui accompagnent les récits, les yokai n’auront bientôt plus aucun secret pour vous.
MON AVIS : J'avais participé au projet ulule de ce recueil de nouvelles. Ai-je besoin de préciser pour quelles raisons? Si vous me suivez, vous connaissez ma passion pour le Japon. Je me souviens que je m'étais pas mal renseignée avant d'y participer du fait que ce soit sur des démons. Et qui dit démons, dit scènes pas toujours faciles. Et bien je ne regrette pas du tout d'avoir ce livre et je pense que je le relirai.
En tout 17 nouvelles très variées mais avec cette thématique du démon japonais en occident. Moi qui est du mal dès que des français s'approprient des mythes japonais, j'ai été ravie par la créativité des auteurs, leur capacité à montrer que ces démons pourraient même faire partie des mythes du monde entier tant tout le monde est concerné par les peurs ou horreurs qu'ils reflètent.
Chaque nouvelle comporte à la fin une illustration et une fiche concernant le démon exploité ainsi que sa légende. On trouve également une liste d'œuvre dans lesquelles vous pourrait retrouver ce démon s'il vous a plu. Concernant les genres, on a droit à du fantastique mais mélangé à du policier ( nouvelle "Lysandre") par exemple.
J'ai beaucoup ce livre malgré des scènes très dures et même une phrase qui m'a marqué alors que ma lecture date déjà d'un petit moment ("sa chair a le goût de la chair d'enfant" c'est juste dégueulasse). D'autant que les thématiques abordées concernent tout le monde : harcèlement, solitude, problème mentaux, anorexie... Bref, vous comprenez pourquoi ces démons, certes japonais, parlent à tout le monde et pousse la prise de conscience à son paroxysme parfois.
En bref, cette lecture m'aura appris pas mal de choses sur les démons japonais ainsi que sa culture. Les graphismes sont sublimes dans des teintes noir, rouge et blanc.
jeudi 3 mars 2022
Multi chronique spécial Kioon
mercredi 29 décembre 2021
Seoul copycat de Lee Jong Kwan
Maison d'édition : Matin calme
ISBN : 978-2-491-29015-3
Pages : 253
Prix : 18,90
Un homme se réveille à l’hôpital. Il a perdu la vue ainsi que sa mémoire. Il serait inspecteur de police. Il aurait traqué un copycat, un criminel qui aurait reproduit les crimes perpétrés par d’autres. Depuis son lit, enfermé dans son monde, l’homme tente de reprendre son enquête avec l’aide d’un collègue. Mais celui qui ne voit plus et qui ne se souvient plus, comment trouvera-t-il son chemin? Est-il seulement sûr de ceux qui le guident? Et au fond, lui-même, sait-il qui il est? Quelque part, l’araignée a tissé sa toile et elle attend sa proie.
On suit Lee Suyin, un homme hospitalisé. Il ne voit plus et n'a plus de mémoire. Au fil des pages, on apprend qu'il est inspecteur de police. Il reçoit la visite de collègues surtout une profileuse qui essaient de l'aider à se souvenir de ce qu'il s'est passé.
C'est pas le biais de ces discussions/interrogatoires que l'on apprend à connaître Han jisu. Cette femme semble tellement forte et solide qu'on pourrait penser qu'elle ne ressent rien. C'est par la perception de Suyin que l'on comprend qu'elle est angoissée, pas sûre d'elle et surtout empli d'émotions. Ce binôme fonctionne à merveilles.
N'oublions pas tout de même la base : le copycat. Qui est-il? On sait qu'il reproduit les crimes commis par ceux qui échappent à la justice. Et justement, Suyin, que fait-il à l'hôpital? Est-il lui-même le copycat ou avait-il trouvé qui était le coupable? C'est toute la question.
Tout au long du roman, on ne sait pas. L'auteur manipule son lecteur et ses personnages. C'est seulement dans les dernières pages que l'on sait tout. Est-ce que je me suis faite avoir? Oui pendant une bonne partie du roman. C'est donc une réussite. J'ai apprécié que l'auteur ne se contente pas, comme dans beaucoup de polar, de dévoiler le criminel et pousse un peu plus loin.
L'écriture est parfaitement maitrisé. Les détails sont subtilement dispersé. On sent que l'auteur a travaillé son texte en choisissant le bon mot au bon moment afin de mieux manipuler son lecteur.
lundi 18 octobre 2021
Étherval n°18
- Lætitia Beau, pour « Elémentaire, mon cher Poulpson ! » : L'autrice nous propose de revisiter une enquête de Agatha Christie avec son personnage emblématique Miss Marple mais avec un clin d'œil qui m'a fait sourire à lovecraft et au docteur Waston.
- Agathe Tournois, pour « Double don » : Une enquête très intéressante. Rhyls a le pouvoir de sentir la magie utilisée mais ce n'est pas son seul don. Il va être accusé de meurtre. Et son deuxième don va entrer en jeu. J'ai beaucoup aimé l'idée.
- Julie Limoges, pour « Le Cas Percy Robert » : J'ai tellement aimé cette nouvelle. Ça pourrait donner une super idée de roman. On est dans un monde ou les morts et les vivants se côtoient. Seules certaines personnes peuvent se voir mutuellement. C'est le cas de Jack et de Félicie, des personnages atypiques. Ils enquêtent sur la double mort de Percy Robert. Franchement génial. Je n'avais pas envie que ça s'arrête.
- Hélèna Kent, pour « Colombe et les fleurs de lave » : On suit une enquêtrice lutine chargée d'enquête sur un double assassinat. C'est très bien écrit. L'idée des fleurs de lave est super bien trouvée tout comme les relations entre les créatures fantastiques.
- Andréa Deslacs, pour « Le Pince sans rire » : Que j'aime cette autrice! Vous voulez une nouvelle sur la mort de rire au sens propre? Et bien c'est ce qu'il faut lire avec cette touche de science fiction juste comme il faut avec des personnages aux visages animaliers. C'était une super idée et on le retient surtout. Habituellement, j'oublie vite cette particularité. Pas ici.
- Jonathan Myriel, pour « Les Pétrophages d’Arabesque » : Bon retour à Arabesque Mildred. Cette jeune femme n'est pas quelqu'un qui respecte les règles mais elle n'aura pas trop le choix si elle veut qu'on la laisse tranquille. Elle doit renouer contact avec un groupe qui souhaite protéger les pétrophages afin de savoir qui est derrière la catastrophes qui a eu lieu. J'aime bien les personnages comme Mildred. Juste la fin un peu brutal. J'aurai bien voulu connaître la suite.
- Jonathan Grandin, pour « Un Criminologue presque parfait » : une idée fabuleuse avec une nouvelle technologie capable de savoir qui a commis un crime. Seulement, ce système a ses failles. Sa nouvelle gérante est convaincu que son patron a été assassiné et non intoxiqué mais par qui? Elle fait appel à son ancien associé en prison pour l'aider à résoudre cet énigme. Je n'en dis pas plus mais j'ai adoré la plume subtile de l'auteur.
- En exclusivité numérique : Manu Breysse, pour « Le Fadet, l’Icorne et l’œuf d’or » : on suit un fadet qui décide de partir à l'aventure sauf qu'il va croiser une icorne qui a perdu son œuf. Ils vont partir à sa recherche.
Ensuite un article consacré à Blacksad, une bande dessiné dont beaucoup ont entendu parler. J'aime beaucoup l'idée de cette bande dessiné mais j'ai parfois du mal avec les graphismes dans ce genre là. Du coup, je n'ose pas. On trouve également une interview de Marlène Charine pour son roman "Tombent les anges".
En bref, j'aime toujours découvrir les numéros d'Étherval. Le seul reproche que je ferai concerne la nouvelle disponible qu'en numérique. Je n'aime vraiment pas lire en numérique mais ce n'est que mon avis.
lundi 18 janvier 2021
Les aventures de Sherlock Holmes : l'intégrale des nouvelles de Arthur Conan Doyle
J'avais déjà lu un livre adapté en jeunesse et un recueil que ma grand-mère m'avait donné. Autant vous dire qu'il est préférable de lire cette intégrale. La version folio jeunesse a du être adapté pour le public ciblé. et c'est fort dommage. Qu'ici pas du tout. Et c'est tant mieux.
De fait, la dernière partie du livre avait déjà été lu dans une ancienne édition mais j'ai pris plaisir à la relire. D'autant que je ne me souvenais pas de tout. Sherlock Holmes reste ce personnage emblématique qu'on a du mal à ne pas apprécier même s'il peut agacer. La plupart des nouvelles sont écrites du point de vue de Watson mais quelques unes le sont par Sherlock Holmes et on sent tout de suite la différence sans que l'auteur n'ait besoin de le mentionner. C'est dire le talent.
En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre dans une édition aussi belle.
lundi 19 octobre 2020
Bonne nuit maman de Seo Mi-Ae
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie consacrée à Ha-young, jeune criminelle qui incarne les bouleversements vécus par la société coréenne.
Autant vous dire que dès le début, le comportement de la petite fille m'a perturbé. Une fois qu'on a rencontré son père, on se rend compte qu'il fuit son rôle de père et dans le même temps, pas question que quiconque ne lui fasse du mal. J'avais envie de le frapper. Concernant Seonkyeong, on la découvre enseignant son métier à la fac. J'ai adoré ce chapitre totalement fascinant et très juste. Ses discussions avec le criminel sont dignes d'un épisode d'esprit criminel. On sent la tension et jeu de force et de pouvoir entre les deux.
À d'autres passages, on découvre le passé du criminel. On ne peut s'empêcher d'être en empathie face à ce qu'il a vécu. Il n'aurait pas pu finit autrement. Bien que j'ai entrevu la fin, je n'aurai pas imaginé que l'autrice irait aussi loin. Je ne savais pas que c'était le premier tome d'une trilogie et pour moi, cela pouvait s'arrêter là. Je reste curieuse de découvrir la suite.
lundi 30 mars 2020
Noir sur blanc de Jun'ichirô Tanizaki
Quand les soupçons se referment sur l'écrivain, il est bien incapable de prouver son innocence … On retrouve dans ce roman inédit les secrets de fabrication des grands romans de Tanizaki : des situations équivoques et perverses où la fiction rattrape le réel, une atmosphère d'inquiétante étrangeté fondée sur le sexe et la mort.
Mais cette histoire, de fictive, va devenir réel. Mizuno va paniquer et devenir complètement paranoïaque. D'autant plus que ce n'est pas un auteur tout à fait honnête. Ce personnage peut être détestable. Je l'ai trouvé personnellement pathétique. Par moment, j'avais envie de le secouer et d'autres rire.
Concernant la fin, je l'ai adoré. Ça m'a bien fait rire. Je pense que ce roman est un thriller humoristique. En tout cas, il était chouette et j'ai bien l'intention d'en lire d'autres.
lundi 2 décembre 2019
Le destructeur de livres et autres nouvelles de Guillaume Pernin
Ce recueil de nouvelles comporte 296 pages et est imprimé sur papier ivoire 80g. Tous les ouvrages papier commandés sont dédicacés par l'auteur avant expédition. Un marque-pages promotionnel est offert pour toute commande papier. Voir également mon blog d'écrivain sur https://www.tresordudragon.fr
mardi 5 novembre 2019
Connexions secrètes de Lucas Courage
Le nom de l'auteur est un pseudo. Je serai bien curieuse de savoir qui se cache réellement derrière ce nom. J'ai adoré Lucas. C'est le paradoxe de l'adolescent. Il veut en faire le moins possible mais dès qu'il accompagne son père en tant qu'espion, il veut participer. C'est l'art de la contradiction. Ce roman est une bouffée d'air frais. Il se lit très vite et on a du mal à le lâcher.
Certes, certains pourraient pointer du doigt l'aspect fantastique mais ici, il faut se laisser porter par l'histoire et ne pas se prendre la tête. L'auteur demande à son lecteur juste de s'amuser. Le nom du pays, Shahistant, m'a bien fait rire. Les baskets vertes sont le nom que donne Lucas aux méchants de l'histoire. Les scènes sont cocasses parfois. Dès le début, on rentre dans le vif du sujet.
Manon est une adolescente qui réagit logiquement face à tout ce qui se passe. Elle trouve Lucas bizarre. Elle ne le croit pas une seconde ce qui est normal. Finalement, seul Lucas arrivera à la sortir de sa torpeur. Les dialogues entre les deux sont juste dingues. La mère de Manon est une aventurière dans l'âme et surtout journaliste. Son rôle de mère rentre aussi en contradiction avec son métier.
En bref, j'ai passé un bon moment avec ce roman addictif, un peu loufoque mais qui fait son travail : nous distraire.