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mercredi 7 février 2024

La voleuse de livres de Markus Zusak


La voleuse de livres de Markus Zusak
Auteur : Markus Zusak
Maison d'édition : Pocket
Date de sortie : 20 Mars 2008
ISBN : 9782266175968
Pages : 640
Prix : 9,20

Résumé : Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité.
Liesel Meminger y est parvenue.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux événements ? À moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et a même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...

MON AVIS : Encore un livre dont on a beaucoup parlé. J'avoue que je redoutais ce roman et que je l'ai acheté d'occasion pour cette raison. Autant vous dire que j'ai été plus que surprise par ce que j'ai lu. L'auteur a fait des choix qui permettent d'éviter de lire un roman trop sombre au regard de la thématique.

On commence la lecture avec un chapitre écrit du point de vue de la mort. Rien de déprimant. Bien au contraire. On ne le comprend pas tout de suite. Aussi surprenant que ça puisse paraître, j'ai adoré ces chapitres. Ils apportent autant d'humanité que d'humour. Oui, vous avez bien lu. Rien de glauque. C'est juste des moments dans lesquels elle se plaint de ses conditions de travail par exemple. Elle se présente surtout pour nous parler de l'histoire de Liesel qui lui a échappé à trois reprises.

On rencontre cette petite fille qui voyage dans le froid et la neige avec son petit frère et sa mère. Ils fuient la seconde guerre mondial du mieux qu'ils peuvent. On découvre rapidement les raisons. Pas celles qui sont évidentes mais d'autres. Son petite frère ne survivra pas mais Liesel va être confié à une famille qui va prendre soin d'elle.

Notre héroïne adore les livres et va vite en voler mais pas n'importe lesquels. C'est ces passages là aussi qui m'ont surpris. J'imaginais tout autre chose. Ces livres amènent des moments de légèreté mais aussi d'autres moments moins sympathiques puisqu'elle va rencontrer Max, un homme en fuite. Il écrit un livre qui glace les sangs. Liesel ne sait pas ce qu'il se passe exactement (les camps et les rafles) mais nous lecteurs, si.  C'est en ça que ce livre peut être difficile.

L'auteur a réussi à rester à la hauteur de Liesel. C'est ce qui nous permet de tout lire. On sait très bien ce qu'il se passe réellement mais on est tellement concentré sur cette petite fille généreuse et tellement humaine qu'on arrive à tenir et on se dit qu'heureusement qu'elle ne prend pas l'ampleur de la situation. En attendant, on s'attache à cette enfant et on imagine sans cesse le moment fatidique qui n'arrive pas. Elle a eu une chance incroyable mais en vivant tant de malheurs.

En bref, ce livre est très loin de ce que j'imaginais. Je me suis attachée à Liesel et j'ai pleuré vers la fin. Ce passage est si déchirant mais faisant parti intégrante de la guerre qu'il était impossible pour l'auteur de faire sans. Heureusement qu'il a su insuffler de l'humour dans ce genre de roman.

lundi 20 juin 2022

Les annales du disque monde tome 1 : la huitième couleur de Terry Pratchett

Les annales du disque monde tome 1  : la huitième couleur de Terry Pratchett
Auteur : Terry Pratchett
Maison d'édition : Pocket
Date de sortie : 7 Janvier 2011
ISBN : 978-2-266-21181-9
Pages : 266
Prix : 7,10

Résumé : Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde en forme de disque est juché sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes posés sur le dos d'une tortue. A Ankh-Morpork, l'une des villes de ce Disque-Monde, les habitants croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif fidèlement escorté par un Bagage de bois magique circulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Praticien a chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la guilde des voleurs et celle des assassins ; mission périlleuse et qui va les conduire loin : dans une caverne de dragons et peut-être jusqu'aux rebords du disque. Car Deuxfleurs appartient à l'espèce la plus redoutable qui soit : c'est un touriste...

MON AVIS : Que je suis longue pour faire mes chroniques depuis que j'ai commencé à travailler à la poste... Soyons honnête. Pour celle-ci, il y a une autre raison. Je ne sais pas combien de personnes m'ont recommandé cette série. J'ai fini par acheter le tome 1. Et pour tout vous dire, je suis déçue. Explication :

À force de lire partout que cette série était drôle et culte, j'en ai probablement trop attendu. J'ai quand même été rassuré de savoir que ce tome n'était pas le meilleur, pas celui reflétant la réputation de la saga. Au début, j'étais un peu déconcertée et amusée par la construction de l'univers. C'est quand même dingue un monde en forme de disque juché sur quatre éléphant, eux-même sur le dos d'une tortue. 

Après, on rencontre des personnages qui n'ont rien à voir les uns avec les autres. Rincevent est un sorcier bourru et surtout pas très doué. Il va être chargé de veiller sur Deuxfleurs, un touriste d'une naïveté confondante. Il a un bagage qui bouge tout seul. Ces scènes-là sont très drôles. C'était bien parti. Mais ça s'est plus ou moins arrêté là. L'effet de surprise passé, on s'amuse moins.

J'ai quand même terminé ma lecture par curiosité. Je voulais voir jusqu'où irait l'auteur. À la fin, je me suis demandée ce qu'on trouvait à cette série. Après je me suis demandée ce que j'avais loupé pour ne pas apprécier autant que les autres ma lecture. Finalement, ce n'est pas grave. Chacun ces goûts.

En bref, une déception mais pas totale. Je ne sais pas si j'en ai trop attendu ou si c'est l'effet de surprise ne se situait qu'au début.

vendredi 11 janvier 2019

Et si c'était vrai...de Marc Lévy

Et si c'était vrai...de Marc Lévy
Auteur : Marc Lévy
Maison d'édition : Pocket
Date de sortie : 18 Octobre 2018 (nouvelle édition)
ISBN : 9782266290593
Pages : 256
Prix : 7,50

Résumé : Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? qui s'étonne que vous puissiez la voir ? qui disparaît et réaparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? ou tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ?
Et si c'était vrai ?...
Une histoire tendre, une aventure pleine d'humour et de rebondissements.

MON AVIS : Grâce à ce livre, j'ai rempli une catégorie de mon défi de l'année et le premier challenge avec frogzine. J'appréhendais pas mal cette lecture au vu de tout ce que j'ai entendu dessus. Au final, j'ai été agréablement surprise. Je ne vais pas refaire l'histoire. Je pense que beaucoup l'ont lu...sauf moi.

Certes, il y a quelques clichés. Pourquoi Lauren se déshabille-t-elle forcément en rentrant chez elle? Là, c'est juste moi qui fait la remarque mais j'avoue que les femmes se déshabillent facilement sous la plume d'un homme. Bref, c'est la seule chose qui m'a fait tiquer. À part ça, j'ai trouvé intéressant le fait que l'auteur s'attarde sur le milieu médicale par le biais de ce personnage. Cette infirmière va se retrouver dans le comas et dans le même temps, dans le placard du nouveau locataire de son appartement, Arthur.

Arthur est une bonne personne. J'ai beaucoup aimé la situation cocasse dans laquelle il se retrouve. Ça remet un peu d'égalité entre les deux personnages. L'idée de Marc Lévy est excellente. Lauren a besoin que quelqu'un l'aide et Arthur étant généreux va le faire sans se dire un instant qu'on va le prendre pour un fou. Étonnamment, il apprend tout très vite mais pourquoi pas. C'est typiquement le genre de livre à lire pour se détendre et c'est tout.

J'ai beaucoup aimé découvrir le passé de Arthur. Sa mère lui a donné une excellente éducation et quelque peu atypique. Le meilleur ami d'Arthur est vraiment drôle et très ouvert d'esprit. La relation qui se tisse entre Lauren et Arthur est vraiment étrange. Ayant une lecture visuelle, j'avoue que certaines scènes m'ont un peu perturbé et ça ne m'a pas donné envie de voir le film.

J'ai aimé le mélange des genres. On passe d'une romance à du fantastique à une enquête. C'est juste incroyable d'avoir réussi à faire ça sans que ce ne soit trop. C'était vraiment prenant. Je n'en suis pas revenue de lire ce roman en une seule fois.

En bref, j'ai passé un excellent moment en compagnie des personnages et j'ai hâte de lire la suite.

mardi 23 octobre 2018

On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx

On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx
Auteurs : Odile Bouhier et Thierry Marx
Maison d'édition :Pocket
Date de sortie : 11 Octobre 2018
ISBN :978-2266284325
Pages : 320
Prix : 6,95

Résumé :  Alors qu'à Tokyo deux cadavres d'hommes empoisonnés par une substance indécelable embarrassent la police nippone, en France un commandant est chargé d'élucider la mort d'un riche Japonais, lui aussi empoisonné par un produit inconnu. Des deux côtés de la planète, des assassinats qui, a priori, n'ont rien à voir.
Voilà la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres obligée de travailler avec son homologue japonaise, aux méthodes bien différentes des siennes. La rencontre entre la mafia japonaise, la science et les eaux troubles de la cuisine moléculaire pourrait bien se révéler explosive... 

MON AVIS : Merci à Babelio et à la maison d'édition Pocket pour ce service presse.

Je ne suis pas habituée à la lecture de polar mais la présence de la mafia japonaise m'intéressait et surtout la présence d'un policier japonais. Le roman est très psychologique. Si vous cherchez un roman avec de l'action, vous serez déçue. On apprend énormément sur la mafia japonaise. On sent que des recherches ont été faites. J'ai tout de même un regret. On sous-entend dans le résumé que le policier japonais vient en France. Ce n'est absolument pas le cas tout comme le fait que la méthode japonaise serait radicalement différente. Dans les faits, les technologies ne sont pas les mêmes tout comme la hiérarchie mais le policier japonais n'est pas si différent de son homologue français.

Leur point commun réside dans leur ténacité, leur soif de vérité. Ils ne lâchent rien s'ils sentent qu'ils ont une piste, que rien n'est aussi évident que ce que leurs collègues pensent. Ils ont chacun une épouse avec les même traits de caractère. Ils sont solitaires et n'ont pas peur de leur hiérarchie même s'ils ne le disent pas. En ça, c'est un peu décevant. On nous montre également que certaines choses sont communes aux deux cultures. Par exemple, la corruption est présente dans les deux pays. Elle est juste différente. En France, elle est caché alors qu'au Japon , tout le monde le sait mais c'est considéré comme normal.

Un point fort du roman est la méticulosité des crimes. Les victimes, des yakuzas, sont tués par la cuisine moléculaire. C'est fascinant. On découvre la façon de cuisiner certains produits japonais tout comme on nous explique certaines innovations. Autant vous prévenir, l'un d'entre eux est vraiment glauque. Il vaut mieux éviter d'avoir mangé ou de mangé pendant sa lecture. Ça pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Concernant la fin, j'ai été très étonnée. On nous laisse plus ou moins le choix. Pour le coupable, je n'ai pas été surprise. C'est pour cette raison que je n'en lis pas souvent. Rares sont les polar/thriller qui me surprennent à ce niveau là. Le vrai point fort concerne la construction et la psychologie de ce roman.

En bref, j'ai passé un agréable moment avec cette lecture. Attention tout de même à certaines scènes pouvant s'avérer violente selon la sensibilité du lecteur.

jeudi 5 janvier 2017

Le chat zen de Kwong Kuen Shan

Le chat zen
Illustratrice : Kwong Kuen Shan
Maison d'édition : Pocket
Date de sortie : 3 novembre 2011
ISBN : 9782266221962
Pages : 96

Résumé :
« Une personne large d’esprit trouve ses aises même dans un endroit exigu. »
Proverbe chinois

Détachés, indépendants, élégants, philosophes sûrement, et si les chats, mieux que quiconque, nous ouvraient la voie du zen ?
Kwong Kuen Shan, artiste chinoise, présente ici quarante de ses plus belles aquarelles, associées à des proverbes chinois, des enseignements de la tradition zen, ainsi que des citations de Confucius.
MON AVIS : J'adore les chats. J'en ai trois à la maison dont une qui me colle dès que je suis en week end ou en vacances. Les esquisses de cette peintre sont magnifiques. Elles dégagent une forme d'apaisement qui correspond parfaitement à chaque citation utilisée. Les couleurs sont très belles et pas agressives. Bien au contraire, il y a une réelle douceur dans ses dessins. On sent également à quel point elle a observé les chats. Rien qu'à regarder les dessins, des souvenirs ont refait surface.

Quand aux citations, je connais déjà Sun Tsu pour avoir lu "l'art de la guerre". Confucius fait parti également de ces penseurs chinois dont les phrases font échos encore aujourd'hui. Les citations sont tellement logiques. Elles peuvent nous paraître évidente mais cela nous rappelle que l'homme a beau savoir qu'il a tort, il s'entête dans ses erreurs. Même si la volonté de l'auteur est différente. Elle nous explique l'existence de ce livre en introduction. C'est extrêmement intéressent. D'autant plus qu'elle ne perd pas de temps à tourner en rond. Elle nous apprend beaucoup sur l'histoire du zen en une page.

En bref, c'est un très joli livre apaisant et qui donne le sourire. Que vous aimiez les chats ou non vous l'aimerez.

mercredi 19 octobre 2016

La maitresse de guerre de Gabriel Katz

La maîtresse de guerre
Auteur : Gabriel Katz
Maison d'édition : Pocket (existe aussi en grand format)
Date de sortie : 10 mars 2016
ISBN :9782266260473
Pages : 480

Résumé : À sa naissance, tout le village du Nordland était en deuil : l’enfant unique d’Horn, le maître d’arme, était une fille.
Vingt ans plus tard, Kaelyn n’aspire qu’à marcher sur les traces de son père et devenir Maîtresse de guerre, la plus haute des distinctions. Armée de son courage, de son talent et de quelques rudiments d’escrime, elle prend la route du lointain sultanat d’Azman, terre barbare en proie aux cannibales.
Mais ce n’est pas sur le champ de bataille que la belle et sensuelle Kaelyn va mener son combat, car de nombreux défis l’attendent avant qu’elle puisse se prétendre digne de porter l’épée…

MON AVIS : J'ai rencontré par deux fois Gabriel Katz et je le rencontrerais encore si c'est possible. C'est juste un plaisir incroyable de parler avec lui en sachant qu'on peut lui demander un dessin complètement dingue. D'autant plus dingue qu'il le fait sans savoir du tout ce qu'on peut dénicher...comme un lapin extraterrestre. C'est ce que je lui ai demandé lors du salon des halliennales. Bref, passons à ce livre incroyable. Sachez juste que j'adore déjà ce que fait Gabriel Katz mais qu'il monte encore dans mon estime avec ce roman un petit peu féministe. Explications.

On rencontre Kaelyn, une jeune femme avec du caractère voulant devenir maitresse de guerre et suivre les traces de son père. Sauf que devenir maitresse de guerre dans une société où la place de la femme est dans la cuisine à s'occuper des enfants, pas facile. Je n'en dis pas plus sur l'intrigue mais j'ai beaucoup aimé. Le résumé en dit aussi suffisamment. L'écriture de cet auteur est toujours aussi grisante. On est fébrile en lisant. On vit les évènements avec les personnages. On a peur en même temps qu'eux, on est impressionné par leur capacité. Bref, il y a tout ce qu'il faut pour ressentir à pleine puissance l'histoire. Le style est toujours aussi bon. Du Gabriel Katz. Que dire de plus. 

Concernant les personnages, Kaelyn n'est pas ma préférée même si j'ai beaucoup apprécié son évolution. J'ai rarement lu un livre dans lequel l'héroïne évolue à ce point. On le ressent de bout en bout. De la jeune femme voulant faire ses preuves à la fin dont je ne dirais rien. J'aime beaucoup son côté rebelle parfaitement assumé tout en conservant sa féminité. Attention, féminité ne veut pas dire se poudrer, farder le visage. Surtout pas avec Kaelyn. Hadrian est très mystérieux même s'il finit par se dévoiler à la toute fin mais juste un petit peu. Le reste du temps, il nous surprend. On est comme Kaelyn, on n'arrive pas à le devancer, à savoir ce qu'il pense ou ce qu'il va faire. Je ne suis pas sûre que j'aurais su comme Kaelyn, passait outre ce qu'il lui fait à un moment donné mais bon. Hadrian est aussi très impressionnant et surtout mon personnage préféré justement parce qu'il m'a dérouté positivement parlant. Fenia...Je n'ai qu'un mot qui me vient et je vous pris de me pardonner mais il faut savoir dire les choses comme elles le sont. C'est une garce. Je la déteste profondément et Kaelyn fait preuve d'une grande gentillesse à son égard....Enfin...Tout dépend du point de vue. Larinia a eu toute ma tendresse. L'intendant m'a fait pitié. Bref, il y en a pour tous les goûts.

Enfin, parlons un peu de thématique. Le féminisme est très présent dans ce roman. Merci. Mon côté féministe a beaucoup apprécié et a sautillé sur place par moment. Kaelyn est la voix des femmes et possède une intelligence et une capacité d'adaptation hallucinante. L'héroïne doit prouver que sa place est sur le front. Elle doit faire deux fois plus d'effort que les hommes. Et surtout, supporter les insultes que nous pouvons entendre au quotidien mais elle, elle n'est entourée quasiment que d'hommes. De plus, elle doit faire avec les rumeurs qui la font passer pour ce qu'elle n'est pas. Il y a également dès le début de l'histoire, le fait que le village soit en deuil à l'idée qu'elle soit une fille et non un garçon. Bref, c'est dégueulasse mais très bien critiqué par l'auteur. Les stupidités de notre monde sont retranscrites dans ce roman. Deux peuples s'affrontent sous des prétextes complètement stupides. Les rumeurs sont juste immondes et je ne parle pas de la bêtise des soldats. On évoque également la transformation d'un homme sur le champ de batailles, la diplomatie, la politique et l'envers du décors.

En bref, Gabriel Katz nous a une fois de plus offert un roman magnifique avec une héroïne incroyable qui m'a plu et plus encore, si elle existait, je l'admirerais. Je vous le conseille, recommande et que sais-je encore..Tout ça pour dire, merci, merci et encore merci Gabriel Katz pour ce roman.
COUP DE CŒUR
Un autre roman de cet auteur est chroniqué : cliquez ici