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mercredi 30 octobre 2024

Multi-chroniques mangas

Innocent rouge
Je suis fan de Shin'ichi Sakamoto depuis la première saison de "innocent". J'en suis au tome 4 inclus. On monte en puissance. Les graphismes sont toujours au même niveau. Par contre, comme vous vous en doutez au regard de la couverture, c'est sanglant. On est à la période de la révolution française. Charles-Henri a bien changé entre la précédente saison et cette-ci "innocent rouge".
Le voyage de chihiro
La version manga du film d'animation des studio ghibli. J'adore ce film. Je n'ai pas pu résister à l'achat de ce livre. Honnêtement, ça ne vaudra jamais le film mais ça rappelle tellement de souvenirs. C'est le principe même de ces adaptations plus que pour l'histoire.
La sorcière aux champignons
J'ai lu les tomes 4 et 5 de cette série que j'adore. Cette série semble toujours toute mignonne mais possède plusieurs niveaux de lecture. Elle est loin d'être si simple. Lisé évolue à chaque tome et on en apprend toujours plus sur l'univers proposé. Un nouveau personnage apparaît que j'aime beaucoup qui figure en couverture du tome 5. Les couvertures de cette série sont sublimes. J'ai un vrai coup de cœur pour cette série qui ne paie pas de mine. Pourtant, je pense qu'on est loin de tout savoir. J'ai hâte de découvrir la suite.





samedi 3 juin 2023

Le printemps de Sakura de Marie Jaffredo

Le printemps de Sakura de Marie Jaffredo
Auteur : Marie Jaffredo
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 31 août 2022
ISBN : 9782749309415
Pages : 112
Prix : 19

Résumé : Sakura, 8 ans vit à Tokyo. Depuis le décès accidentel de sa maman quelques années auparavant, la fillette n’arrive pas à surmonter son chagrin. Obligé de s’absenter quelques semaines pour raisons professionnelles, son papa, français d’origine, décide de la confier à sa grand-mère japonaise. Mais les premiers moments avec cette aïeule vivant de façon traditionnelle au rythme de la nature, plongent l’enfant dans un désarroi encore plus grand ! Pourtant, contre toute attente, ce séjour va profondément transformer Sakura… Le temps d’un printemps auprès de Masumi, aussi douce que joyeuse, la fillette découvrira en elle des ressources insoupçonnées, lui permettant de dépasser le drame, et de s’ouvrir de nouveau à la vie. Cette résurrection passera par l’éveil de ses sens et la découverte de plaisirs simples : la pêche aux coquillages, la saveur des dorayakis, la sensation du sable chaud, le chant des roseaux, les senteurs du jardin, l’air de la mer, les rencontres avec les villageois ou encore la compagnie affectueuse d’un chat l’aideront à passer le cap de la résilience…
Émouvant et sensible, ce roman graphique d’une immense poésie nous invite à revenir à l’essentiel pour trouver l’authenticité. À travers le parcours de Sakura, le lecteur effleure le raffinement japonais et la richesse de la culture asiatique. Certainement un des plus beaux albums de Marie Jaffredo, empreint de sagesse où le choix de l’aquarelle contribue pleinement à l’harmonie générale.

MON AVIS : Pour ceux qui me connaissent, vous allez penser que finalement, j'aime bien la BD. Je reste quand même difficile mais face au Japon, il est compliqué de ne pas craquer. La couverture est à l'image du contenu. (si vous vous posez la question, oui c'est ma libraire qui la mise en avant....)

On suit Sakura qui va devoir vivre avec sa grand-mère. Son père part en déplacement professionnel. Particularité : Sakura est franco-japonaise. Son père est français et sa mère japonaise mais cette dernière est décédée il y a quelques années. La petite fille ne connait pas sa grand-mère ni la culture ni la langue japonaise. 

C'est l'occasion pour Sakura d'apprendre à connaître sa grand-mère mais pas seulement puisqu'elle va aller à l'école et découvrir une autre façon de vivre. On voit déjà la différence des paysages. Au milieu de cette apparence si calme, une petite fille semble perdue et renfermée. Sa grand-mère va lui laisser le temps de s'adapter et trouver avec douceur le moyen de la rendre curieuse.

Les graphismes sont très beaux et font envie de voyager et de se balader dans la nature. La cuisine japonaise est présente. Mention spéciale au dorayaki. J'adore ça. J'en ai salivé rien qu'en lisant ce passage. J'ai même failli m'en commander. 

En bref, cette bande dessinée aborde les différences culturelles au sein d'une même famille avec beaucoup de douceur. Cette bande dessinée contemplative est à l'image de n'importe quel roman japonais que l'on pourrait lire. On s'y sent bien et on en ressort apaisé.

samedi 18 mars 2023

Multi chroniques mangas


mon voisin totoro
Qui ne connaît pas le film à l'origine du livre?! Pour ceux qui ne l'aurait pas vu/lu, allez-y. C'est pleins de poésie. Ce livre est l'adaptation du film en manga. J'avoue. Je l'ai acheté surtout pour le côté nostalgique et la douceur. J'adore ce que propose ce merveilleux réalisateur. C'est le meilleur moyen de retomber en enfance.
L'enfant du dragon fantôme
Honnêtement, je n'ai pas trop de souvenir de ce titre que j'ai lu il y a un petit moment maintenant (on ne va pas rappeler la date de lecture😅). On suit une enfant particulière qui va rencontrer un dragon fantôme. C'est un titre dans la lignée d'autres du même genre. J'ai sûrement été un peu lasse de voir toujours les mêmes idées de bases.
Esprits d'ailleurs
Un recueil de nouvelles version manga. La première nouvelle est très touchante consacrée aux personnes invisibles. La seconde est consacrée à un jeune homme qui possède une protection qu'il ne comprend pas. Enfin, la dernière est consacrée à un jeune homme qui se prend d'affection pour un chat.

La première nouvelle vous attrape par sa douceur et son thème qui touche tout le monde. Ensuite, on se laisse porter par les histoires. Elles sont très bien construites et les esprits qui peuplent ces nouvelles ont une importance capitale.
Natsuko no sake
Ma libraire a encore frappé. Ce n'est pas un titre vers lequel je me serai tournée normalement. Pourtant, je me suis laissée tenter. J'ai bien fait. Ce titre est tellement plus complexe qu'il n'y paraît. On suit Natsuko, travaillant à Tokyo, qui retourne dans la province dans laquelle elle a grandit. Elle apprend que son frère est malade. Elle va donc quitter son boulot pour réaliser le rêve de son frère : réussir à cultivé le meilleur riz pour le saké.

Par ce titre, on découvre les différentes sortes de saké, les différences entre le commercial et l'artisanal. Il y a tant de choses à apprendre sur ce produit bien plus complexe qu'on ne le croit. D'autant que notre héroïne va faire des choix surprenants à une époque ou les grandes entreprises font plonger les artisans.

En bref, je lirai le second tome qui m'attend sagement dans ma PAL.

mercredi 8 février 2023

Multi-chroniques mangas


La sorcière aux champignons
J'ai lu les troix premiers tomes de cette série. C'est tellement mignon...Ne serait-ce que pour les graphismes, il faut le lire. Je trouve ça dommage que la couverture en ligne ne rende pas justice à la réalité.

On suit une sorcière qui empoisonne tout ce qu'elle touche. Elle essaie de se faire discrète mais les choses changent dès le second tome. J'ai été étonné par le deuxième volume. Je ne m'attendais vraiment pas à la tournure des évènements.

Le tome 3 confirme mon amour pour cette série à part. Je me régale toujours autant devant les graphismes et le personnage de Luna plein de bonté malgré sa malédiction
Madk
Attention, cette série n'est pas adapté aux publics sensibles.
 
Second tome de cette série qui a tant tardé à sortir. Je n'en avais pas forcément entendue du bien mais personnellement j'ai adoré. Cette suite me semble cohérente au regard des objectifs de notre personnage central. 

Makoto évolue encore plus et ça se voit physiquement. C'est ce que j'aime dans ce manga. On voit l'évolution des personnages et du temps par les graphismes très atypiques. 

J'ai étonné d'apprendre qu'il ne reste qu'un seul tome. En même temps, je me dis que c'est mieux comme ça. On ne peut pas faire une longue série sans lasser les lecteurs avec cette thématique.
Le secret de MadokaVoilà un titre qui fait mouche. Rien que la couverture dit tout de ce que l'on va lire. Soyons honnête. On n'est jamais déçu par les éditions akata. Une fois de plus, ce titre aborde une thématique que l'on ne voit pas souvent. On suit un garçon qui adore s'habiller en fille. À l'inverse, une fille de sa classe s'habille en garçon. Les deux vont forcément se rapprocher.

Cette histoire parle d'amitié et d'acceptation de l'autre tel qu'il est. C'est mignon sans violence mais aborde le harcèlement scolaire puisque madoka a changé d'école après en avoir été victime. J'adore les graphismes qui montrent bien les personnages et leur passion comme ils sont.
de l'autre côté de l'horizon
Je n'ai lu que les deux premiers tomes de cette série en 3 tomes. C'est le genre de série qui fait du bien. On suit Miyake, un jeune employé qui décide de tout plaquer. Il choisit d'aller sur une petite île travailler comme chef de bureau de poste.

Cette série aborde un thème d'actualité. Est-il préférable de réaliser ce que la société attend de vous? Ou vaut-il mieux être en accord avec soit-même et faire un métier que l'on veut?

Miyake va réapprendre à se connaître et même se découvrir sur cette île ou le temps s'écoule différemment qu'à la capitale. Il subit moins de stress et peut prendre du temps pour lui et pour les autres. Il y rencontre la factrice qui n'est autres qu'une lycéenne déjà bien mûre pour son âge mais peut-être pas sur tout.

Encore un très beau titre des éditions akata.

jeudi 23 septembre 2021

Multi-chroniques graphiques


Bâtard tome 3
J'avais tellement hâte de lire la suite de ce manhwa que je me suis précitée en librairie lorsqu'il est sorti. Une fois de plus je n'ai pas été déçue. Bien au contraire. Je suis restée sous tension tout au long de ma lecture avec une seule envie : connaître la suite.
Princesse mononoke
Ce livre est juste le film en image. Honnêtement, c'est vraiment parce que j'adore ce film d'animation que je l'ai acheté. Je préfère le film au livre. C'est tellement rare que je le souligne...Profitez en. Par contre, le propos écologique a plus d'impact.
A sign of affection tome 2
J'ai acheté la suite plus pour me faire une idée définitive de ce manga que par conviction. J'avais peur de l'orientation choisi par les auteurs. Heureusement, ce ne fut pas le cas. Au contraire, on découvre une facette du personnage principal qui promet quelque chose de très différent de ce que l'on imagine. Je lirai la suite avec plaisir espérant que ce sera la suite que j'imagine.
Cotton tales
Petite pépite découverte grâce à ma librairie préférée. Est-il besoin de parler de la couverture? Et bien le contenu est du même niveau. C'est tellement beau. On est dans une œuvre gothique parfaite. Le tome 2 sortira d'ici la fin de l'année et je l'achèterai. C'est sûr. Je vous le recommande vivement.
la fête des ombres
Découverte encore une fois chez ma libraire (ai-je déjà dit qu'elle est géniale?) J'ai beaucoup aimé le principe des ombres présentées dans l'œuvre. Les personnages sont intéressants et les graphismes sont très beaux.
Les carnets de l'apothicaire tome 5
Encore un tome génial pour ce manga. Je l'ai trouvé un tout petit peu en dessous par rapport aux précédent mais de pas grand chose. Mao Mao est toujours aussi cinglée et j'aime toujours voir Jinshi dans les parages. Je pense que c'est un tome de transition vers autre chose.
Spy x family tome 2
Un deuxième tome drôle. La gamine me fait tellement rire. Le fait qu'elle lise dans les pensées des autres rendent certaines situations tellement drôles surtout avec ses "parents". Ils n'ont vraiment pas eu une vie comme tout le monde. J'adore cette série que je lirai avec plaisir par la suite.

lundi 6 mai 2019

Le voleur d'estampes tome 1 et 2 de Camille Moulin-Dupré

Mangaka : Camille Moulin-Dupré
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 13 janvier 2016 / 16 janvier 2019
ISBN : 9782344009246 / 9782344018514
Pages : 208 / 224
Prix : 13,25 le tome

Résumé : Japon, fin du XIXe siècle. Dans une société en crise, le Voleur mène une double vie. Le jour, il œuvre dans le restaurant portuaire de son père. La nuit, il dévalise la colline aux palais. Ce qui le guide : le frisson de l’aventure, la sensation de liberté, le sentiment que le monde lui appartient.
Jusqu’au jour où il cambriole le gouverneur. Jusqu’au jour où sa fille découvre son visage. Entre l’héritière, promise à un destin qu'elle refuse, et le Voleur, piqué dans son orgueil, se noue alors un étrange chassé-croisé...
Inclassable, poétique et artistique, Le Voleur d’estampes saura vous inviter au voyage dans une histoire dessinée et racontée comme un recueil d'estampes japonaises…

MON AVIS : Depuis la sortie du premier tome, ce manga faisait parti de ma wish list. À l'occasion de la sortie du tome 2, j'ai trouvé cette série chez ma libraire préférée. Et j'ai craqué. Ce manga est vraiment très beau. Visuellement, on pense aux estampes japonaises et au kamishibaï. Il y a des jeux d'ombres superbement fait. Le placement des dialogues est très astucieux puisqu'ils s'intègrent dans les dessins. Il n'y a de bulles comme dans un manga classique. C'est vraiment l'esthétique qui est mise en avant.

Concernant l'intrigue, elle est vraiment belle à l'image des histoires japonaises. Un jeune homme vole les plus riches jusqu'à ce que revienne le gouverneur. En volant ce dernier, le voleur montre son visage à la fille du gouverneur. Je n'en dirai pas plus. Il est question de destin qui se croise, de légendes japonaises et de poésie. La fin du tome 2 m'a un peu attristée.

En bref, ce manga est juste magnifique. Je vous le recommande. Si je ne me trompe pas la série est terminée en deux tomes.

dimanche 27 mai 2018

Edelweiss de Mayen et Mazel

Edelweiss de Mayen et Mazer
Scénariste : Cédric Mayen
Dessinatrice : Lucy Mazel
Maison d'édition : Glénat
Date de publication : 14 Juin 2017
ISBN : 9782749308142
Pages : 96
Prix : 17,50

Résumé :
Si l’amour est capable de déplacer des montagnes, il peut aussi aider à les gravir
Été 1947, Boulogne-Billancourt. Lors d’un bal typique de l’après-guerre, Edmond, jeune ouvrier chez Renault, rencontre Olympe, fille de politicien. Il ne se doute pas qu’elle va bouleverser sa vie. Passionnée d’alpinisme, la jeune femme n’a qu’un rêve : escalader le Mont-Blanc pour égaler la prouesse de son aïeule Henriette d’Angeville. Malgré son manque d’expérience, Edmond promet qu’il l’aidera à le réaliser. Seulement, le train-train quotidien et plusieurs drames vont petit à petit émousser leur détermination... Mais qu’importe, l’amour est plus fort que tout, dit-on. Et s’il est capable de déplacer des montagnes, il peut aussi aider à les gravir.
Avec Edelweiss, Cédric Mayen signe une belle histoire d’amour malmenée par le vent des cimes. Un roman graphique émouvant, emporté par le trait délicat et sensible de Lucy Mazel, qui confirme l’étendue de son talent après le remarqué Communardes ! – Les Éléphants rouges.

MON AVIS : Les BD et moi ça fait deux mais lorsque j'en lis recommandées par les membres de l'association, ça fonctionne toujours. Je me suis déjà dit qu'il ne fallait pas que je suive leur recommandation sous peine de me ruiner. Sauf que je craque de temps en temps. Heureusement que je suis plus difficile dans ce domaine.

Cette bande dessinée commence en 1947. On suit Olympe et Edmond dans leur vie quotidienne. Seulement, Olympe rêve de grimper le mont blanc à une époque ou la femme doit rester à la maison faire des enfants et ou le port du pantalon n'est pas très bien vu. Olympe est couturière mais pas banal. Cette jeune femme au caractère bien trempé est moderne pour son époque, peut-être trop. Son mari a parfois du mal à la suivre.

Edmond est plus sage. La guerre y est sûrement pour quelque chose même s'il a eu plus de chance que d'autres. Il travaille sans relâche mais les évènements vont bousculer leur vie et surtout rappeler un certain rêve à Edmond et surtout à Olympe. Les graphismes sont très beaux entre l'art et l'intime avec des couleurs parfaites. Ils sont vraiment magnifiques. Quant à la fin, je la trouve parfaite sans fioriture.

En bref, je n'en dis pas plus de peur de spoiler, j'ai beaucoup aimé cette bande dessinée. Elle n'a pas autant de retour positif pour rien.

samedi 19 mai 2018

Les enfants de la baleine tome 7 de Abi Umeda

Les enfants de la baleine tome 7 de Abi Umeda
Mangaka : Abi Umeda
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : Mai 2017
ISBN : 978-2-344-02037-1
Pages : 192
Prix : 6,90

Résumé de la série : Dans un monde où tout n’est plus que sable, un gigantesque vaisseau vogue à la surface d’un océan de dunes. Il abrite des hommes et des femmes capables pour beaucoup de manipuler le saimia, un pouvoir surnaturel qu’ils tirent de leurs émotions. Ce don les condamne cependant à une mort précoce.
À bord de la “Baleine de glaise”, ils vivent leur courte vie coupés du reste du monde.
Jusqu’au jour où, sur un vaisseau à la dérive, le jeune Chakuro fait une étrange rencontre…
Inattendue et originale, cette histoire de science-fiction à tendance écologique ne manquera pas d’évoquer le manga 

MON AVIS : Excellent tome! On rentre vraiment dans l'histoire de la baleine de glaise et ses origines. J'ai passé un moment incroyable avec ce tome qui m' a tenu en haleine jusqu'au bout y compris avec le chapitre bonus tout aussi brillant. Certes, nous avons enfin pas mal de réponses à nos questions mais d'autres se posent surtout concernant les conséquences de ces révélations.

Chakuro se montre toujours aussi courageux malgré sa maladresse mais ne serait-elle pas expliquée par autre chose? C'est la question que je me pose. Au vu des évènements précédents les découvertes, je me pose également d'autres questions. On recommence donc un autre cycle de questions. 

Les graphismes sont toujours aussi beaux. J'ai été très étonné par une page. On aura pu avoir des graphismes très complexes au sein desquels le lecteur se serait perdu. Pas du tout. Tout est très clair et très touchant. Il y a également cette beauté présente à chaque moment importante jusque dans les détails.

En bref, voilà un tome qui m'a plus que surprise. Je vous recommande vraiment ce manga, certes complexe, mais avec une intrigue vraiment originale.


vendredi 9 février 2018

Juste un peu de cendres de Aurélien Police et Thomas Day

Juste un peu de cendres de Aurélien Police et Thomas Day
Scénariste : Thomas Day
Illustrateur : Aurélien Police
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 25 Octobre 2017
ISBN : 9782344014493
Pages : 128
Prix : 17,95

Résumé :
Le monde est en danger. Problème : ils sont les seuls à le voir…
Ashley Torrance, dix-sept ans, a un secret. Elle voit des choses dont les autres n’ont pas conscience. De ses yeux vairons, elle peut déceler la véritable nature de certains individus. Derrière leur apparence humaine se cachent des êtres effrayants liés entre eux par des filins de cendre et comme habités par un feu obscur. Qui sont ces monstres et quel est leur but ? Sur internet, Ash rencontre Bruce et Sunny, des jeunes gens qui partagent le même pouvoir. Ensemble, ils décident de prendre la route pour retrouver un dénommé Pilgrim. Le seul qui semble savoir la vérité.

MON AVIS : Je vais finir par être convertie à la bande dessinée. Pour ceux qui connaissent Aurélien Police, vous savez le talent que possède cet illustrateur. Il fait des couvertures de livres absolument magnifiques. Alors, quand j'ai entendu parler de cette BD, j'ai juste eu envie de l'avoir. Il a fallu que je l'ouvre dans une librairie pour craquer un peu plus tard.

Les graphismes sont juste incroyables. Ils sont sombres avec un soupçon de couleur rouge orangé. Ce n'est pas en noir et blanc mais presque. Pour comprendre les techniques de travail de Aurélien Police, il faut lire les dernières pages. Il explique qu'il utilise la peinture, la 3D, la photo et le numérique : un savant mélange de ce qui existe. Le rendu est unique et donne une ambiance en accord avec l'histoire. Le mieux est de vous mettre une planche  du début de l'histoire:

On rencontre Ashley, une jeune fille aux yeux vairons. Elle possède un don lui permettant de voir le vrai visage de certaines personnes. Généralement, ces personnes sont des personnes de classe sociale basse ou des marginaux, des gens blessés par la vie. Ce don va la mettre en danger et elle va voyager avec Bruce afin de comprendre. Ensemble, ils vont enquêter jusqu'à comprendre ce qu'il se passe.

L'histoire est très bien ficelé. On est dans une histoire dans l'ambiance zombie faible donc très peu de sang. Les créatures ne sont certes pas des zombies mais elles restent étranges et potentiellement dangereuse. J'ai apprécié le fait que Thomas Day est utilisé un aspect historique afin d'expliquer comment ces personnes se sont métamorphosées. Vous prenez un cours en accéléré sur les grandes crises américaines ou des drames historiques. C'est cohérent et original sans être gore. 

En bref, j'ai adoré cette BD au graphisme unique dont l'histoire est bien ficelée et originale. Je vous la recommande vivement.


mardi 9 janvier 2018

Le dernier envol du papillon de Kan Katahama

Le dernier envol du papillon de Kan Katahama
Mangaka : Kan Takahama
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : Avril 2017
ISBN : 978-2-344-02260-3
Pages : 164
Prix : 10,75

Résumé : Kicho, la plus belle courtisane de Nagasaki, séduit tous les hommes sans exception. Cependant, du vieux marchand ivrogne au médecin étranger, elle continue à accepter tous les clients, même les plus méprisables. Quel secret cache-t-elle derrière sa douce mélancolie ? Le jeune garçon qui nourrit une haine farouche envers elle détient peut-être les clefs du mystère…

Kan Takahama est déjà bien connue en France par les amateurs de romans graphiques pour ses œuvres à mi-chemin entre le manga et la bande dessinée franco-belge : L'Eau amère, Sad Girl, Two Expressos ou encore sa collaboration avec Frédéric Boilet sur Mariko Parade.
Avec Le Dernier Envol du papillon, l'auteur parvient à repousser les limites de son style en nous livrant un beau récit dont la trame scénaristique n'a rien à envier à La Dame aux camélias, tout en gardant la finesse dont elle avait fait preuve dans ses récits intimistes.

MON AVIS : J'adore la couverture de ce manga! J'ai longuement hésité à l'acheter puis je l'ai vu chez mon libraire...Autant vous dire que j'ai craqué. Les graphismes sont à la hauteur de la couverture. les détails sont hallucinants. Je vous laisse admirer ça:

Concernant l'histoire, je n'en savais trop rien. Je savais qu'on abordait un aspect historique du Japon et ça me suffisait. D'ailleurs, la mangaka s'est inspirée d'un bâtiment ayant réellement existé et d'un médecin ayant réellement vécu à cette époque. Pour le reste, tout est fictif même si elle a fait en sorte que ce soit le plus proche de ce qui pouvait se passer. Kicho est une femme admirable. Au début, elle m'a paru mystérieuse. Au fur et à mesure que l'histoire avance, on commence à comprendre mais il faut vraiment être patient pour tout savoir.

La mangaka a fait un travail incroyable sur le scénario. Le mystère reste entier pendant une grande partie du manga. Elle a réussit à influer la poésie nécessaire lorsque c'était nécessaire. On voit également l'envers du décors et c'est très bien fait. Juste comme il faut grâce au travaux de rechercher de la mangaka.

Cette histoire est vraiment touchante. Je ne dirais pas ce dont il est question de peur de spoiler toute l'histoire et surtout le personnage de Kicho, qui a elle seule porte ce manga avec une magie exceptionnelle.

En bref, ce manga m'a réellement surprise de part son aspect historique mais pas seulement. L'esthétique est parfaitement maîtrisée et le personnage central est intense et mystérieux. Je ne vous parle pas non plus du suspens.

mardi 15 août 2017

Elsa l'intégrale de Makyo et Faure

Elsa l'intégrale de Makyo et Faure
Scénariste : Makyo
Dessinateur : Michel Faure
Maison d'édition : Glénat
Date de publication : Novembre 2000
ISBN : 2-7234-3429-X
Pages : 138
Prix : 35,50

Résumé : Depuis la disparition brutale de sa mère, la petite Elsa s'enferme dans un univers qui l'éloigne de ceux qui cherchent à communiquer avec elle. Ses seuls outils : les quelques mots quotidiens qu'elle sort avec parcimonie de son "sac à mots" et un don inné pour la peinture. Mais sa mère vit dans une secte où Elsa sera retenue prisonnière. Fred, le père de l'enfant, va tenter par tous les moyens d'arracher sa fille des mains de ces dangereux mystiques qui ne semblent pas vivre uniquement de préceptes religieux mais aussi de trafics et d'extorsions... Makyo et Faure nous livrent ici le troublant tableau d'une jeune fille illuminée par la poésie de l'image, abordant avec pudeur le thème de l'errance brisée et avec colère celui des sectes et de leurs dangers. Cette intégrale comprend un cahier supplémentaire où vous pourrez découvrir un nouveau texte de Makyo accompagné de nombreux dessins inédits de Faure, poursuivant la magie de cette grande histoire.

MON AVIS : Voici la dernière BD empruntée à la médiathèque. J'avoue que le prix me fait un peu peur même en sachant que c'est une intégrale. Les dessins de Elsa sont sublimes. On penserait à des œuvres d'arts tant elles sont magnifiques. Les couleurs sont douces et l'impact émotionnel est présent. Les graphisme de l'histoire en elle-même sont caractéristiques des années 2000. Dommage, j'aime bien l'originalité. Il n'y a que Elsa qui sort un peu de l'ordinaire.

Logique, le jeune fille est particulière. On s'attache très vite à elle. On se doute de quelque chose mais au final, on ne donne aucune explication à son talent incroyable ni à sa façon d'être particulière. Sûrement parce qu'à l'époque on ne parlait pas de ce genre de chose de manière directe. Ça m'a pas mal frustré au cours de ma lecture. Son père est attachant malgré ses nombreuses maladresse. Sa mère est étrange. Je ne me fierais pas à elle.

Concernant l'intrigue, j'ai été un peu déçue. On est vraiment dans une intrigue classique sans originalité. le coupable ne surprend pas. D'autant plus que dès le début de la disparition de Elsa, on nous dit qui est coupable. Si vous cherchez l'originalité, c'est raté. Même sur les trahisons et complots, c'est du déjà vu. Les graphismes des personnages sont stéréotypés. J'aurais aimé que le personnage de Elsa soit plus travaillé. On nous donne un petit bout d'elle mais ça s'arrête là. Pourtant, je suis sûre qu'il y avait de quoi faire avec elle. On pouvait rendre l'histoire originale grâce à elle et sa vision si particulière des choses.

En bref, une BD qui m'a laissé un arrière goût de manque. Dommage.

samedi 5 août 2017

Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh

Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh


Auteure : Julie Maroh
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 02 Octobre 2013
ISBN : 9782723498760
Pages : 160
prix : 17,50

Résumé :
« Mon ange de bleu, Bleu du ciel, Bleu des rivières, Source de vie… »
La vie de Clémentine bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune fille aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir. Elle lui permettra d’affronter enfin le regard des autres. Un récit tendre et sensible.


MON AVIS : Je continue mes découvertes dans le domaine de la BD avec ce titre connu. Je me dois d'expliquer mon choix pour cette BD. À sa sortie, je pensais que c'était un manga. Il était mis en avant à côté des mangas. Pas ma faute. J'étais encore une jeune lectrice et pas encore addict comme aujourd'hui mais ce titre m'attirait. Il faisait même parti de ma wish-list mais je ne l'ai jamais acheté. Alors qu'en ai-je pensé?

Je suis partagée. Autant, les graphismes sont magnifiques, expressifs et tout ce qu'on veut, autant l'histoire en elle-même, je l'ai trouvé bâclé. Comment ça bâclé? Malheureusement, le film est sorti. Je ne l'ai pas vu et ne pense pas le regarder. 3 heures devant ma télé...À moins qu'il ne soit extraordinaire ce film, ce n'est pas possible. Et au vue du contenu de la BD, je suis très surpris qu'ils aient réussi à en faire un film de 3h00.

J'ai beaucoup aimé les personnages. Ils sont forts, ils expriment des choses très fortes. Ils représentent les marginaux de l'époque...qui le sont malheureusement encore aujourd'hui. Ils sont très bien travaillés mais tout est très téléguidé. On devine facilement ce qui va se passer. Et surtout, j'ai trouvé qu'à partir du moment où elles sont ensembles, plus rien. On passe directement à la phase finale. Du coup, j'ai eu l'impression qu'on me coupait l'herbe sous le pied pour que je m'enfonce dans des sables mouvants en ne comprenant pas très bien ce qui se passe.

Pour sûr, il n'y a pas de fioritures et tant mieux mais j'ai vraiment eu l'impression qu'on m'amputait d'une partie de l'histoire. Je comprends mieux pourquoi le patron de la médiathèque m'a conseillé plutôt le film. Je pense que cette partie là est développé dans le film.

En bref, une bande dessinée sympa mais qui m'a laissé un goût de "mais..." comme dirait Lupiot (c'est grâce à elle que vous avez un bilan par mois).

samedi 20 mai 2017

Les enfants de la baleine tome 5 &6 de Abi Umeda

Les enfants de la baleineLes enfants de la baleine

Mangaka : Abi Umeda
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 2 novembre 2016 / 15 février 2017
ISBN : 9782344014905 / 9782344019849
Pages : 196 / 208
Prix : 6.90 euros

Résumé : Dans un monde où tout n’est plus que sable, un gigantesque vaisseau vogue à la surface d’un océan de dunes. Il abrite des hommes et des femmes capables pour beaucoup de manipuler le saimia, un pouvoir surnaturel qu’ils tirent de leurs émotions. Ce don les condamne cependant à une mort précoce.
À bord de la “Baleine de glaise”, ils vivent leur courte vie coupés du reste du monde.
Jusqu’au jour où, sur un vaisseau à la dérive, le jeune Chakuro fait une étrange rencontre…


MON AVIS : Ce manga est vraiment complexe lorsqu'on laisse un long moment s'écouler entre deux tomes. Cela ne m'a pas empêché d'être surprise par la suite des évènements. J'avais un peu peur justement que la série ne soit trop longue mais non. Au vue des évènements, rien ne peut être prévue. Nous connaissons enfin les secrets de la Baleine de glaise mais maintenant que faire?

Les personnages se révèlent les uns après les autres et de nouveaux apparaissent. Je pense que concernant ces nouveaux venus, nous ne sommes pas au bout de nos surprises à mon avis. J'ai adoré la relation qui s'est créée directement entre Roxalito et Suoh. Elle est très drôle et fraternelle. 

Les dessins sont magnifiques. La créativité est présente et surprenante. Rajoutons de la magie dans tout ça et c'est juste beau. On nous emmène dans ce monde inconnue et on y croit. 

En bref, une série qui me surprend et que je continuerais à suivre avec plaisir.

lundi 3 octobre 2016

Les enfants de la baleine tome 4 de Abi Umeda

les enfants de la baleine
Mangaka : Abi Umeda
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : septembre 2016
ISBN : 978-2-344-01489-9
Pages : 192

Résumé : Dans un monde où tout n’est plus que sable, un gigantesque vaisseau vogue à la surface d’un océan de dunes. Il abrite des hommes et des femmes capables pour beaucoup de manipuler le saimia, un pouvoir surnaturel qu’ils tirent de leurs émotions. Ce don les condamne cependant à une mort précoce.
À bord de la “Baleine de glaise”, ils vivent leur courte vie coupés du reste du monde.
Jusqu’au jour où, sur un vaisseau à la dérive, le jeune Chakuro fait une étrange rencontre…

MON AVIS : Les graphismes sont toujours aussi beaux. Néanmoins, ce manga étant un seinen, on ne nous épargne pas l'horreur. Le résumé que j'ai mis est celui du tome 1 afin d'éviter de vous spoiler la série. L'histoire évolue et ceux que l'on voit comme des héros et personnages récurrents ne restent pas forcément. On ne peut pas deviner quoique ce soit. Les surprises s'enchainent. Chaque personnage est fort. On s'attache à eux. Ils ont leur personnalité propre et nous pousse à les adopter même s'ils partent après. Quelques uns sont perturbants. On ne sait pas vraiment ce qu'il se passe dans leur tête. Concernant l'intrigue en elle-même, certes l'aspect écologique est présent mais vraiment en arrière plan. On ne sait pas encore les raisons pour lesquels les habitants sont traités comme ça mais les réponses devraient arriver dans le prochain tome. Ce peuple à la dérive ne sait plus quoi penser. Leurs certitudes ont été bousculées. Ils sont perdus mais continu à vivre presque comme avant.

En bref, ce manga est très intéressant. J'ai hâte de lire la suite afin de savoir enfin pourquoi ces personnages si humains et généreux sont traités par les autres comme ça. Je ne comprends toujours pas et la question demeure.

mercredi 31 août 2016

Ajin tome 1 de Tsuina Miura et Gamon Sakurai

Ajin
Mangakas : Tsuina Miura et Gamon Sakurai
Maison d'édition : Glénat
Sortie : Juillet 2015
ISBN : 978-2-344-00744-0
Pages : 228

Résumé : Renversé par un camion en rentrant de l’école, le jeune Kei meurt sur le coup. Mais quelques instant plus tard, il ressuscite mystérieusement. Dès lors, sa vie de lycéen bascule. Une étrange organisation gouvernementale tente par tous les moyens de le capturer afin de mener des expériences scientifiques sur lui. Rapidement, il apprend qu’il n’est pas le seul être dans cette situation périlleuse, et qu’il semble être ce que certains nomment un “Ajin”. Personne ne sait exactement comment ils sont apparus ni pourquoi ils existent. Mais les services spéciaux du gouvernement sont prêts à user de tous les moyens pour le découvrir, car rien à leurs yeux n’est plus dangereux pour l’humanité… qu’un être immortel !

MON AVIS : Ça fait un long moment que j'hésitais à l'acheter. J'avais lu un extrait mais je n'avais pas eu envie de courir après. Finalement, je me suis laissée tenter par ma meilleure amie qui me l'a recommandé. Les graphismes sont assez classiques concernant les personnages. Ils m'ont rappelé pas mal de manga que j'ai pu lire. Néanmoins, comme vous le voyez sur la couverture, ces personnages apportent la touche d'originalité à ce manga et le graphisme est vivant et précis.

Concernant l'histoire, elle doit être bien plus complexe. Je n'ai pas le tome 2, je serais bien incapable de dire ce que j'en pense. Une chose est sûre, la communauté scientifique humaine y est très critiquée de part sa barbarie et ses expériences sur des espèces inconnues. C'est très clair. Pas besoin de se poser de question. Les Ajins sont très complexes et très différents les uns des autres. Le sujet n'est vraiment qu'effleuré.

Les personnages sont particuliers. J'ai trouvé Kei très schizophrène dans le sens où il change brutalement d'émotions. Il est froid puis a peur, se réfugie avec un ami en s'appuyant sur lui et finalement devient très sûr de lui. J'ai trouvé ces changements beaucoup trop brutaux et pas assez réfléchi pour quelqu'un qui se découvre Ajin. Kai, son ami, me semble bien sympathique. Dommage que son personnage ne soit pas plus approfondi. J'espère qu'on le reverra. Quand aux membres des services spéciaux, ils cachent beaucoup de chose.

En bref, est-ce qu au fait qu'il s'agisse d'un tome 1 que je reste sur ma fin ou est-ce tout simplement le manga qui manque de cohérence en terme d'émotions? A voir avec la suite.

lundi 22 août 2016

Ayakashi - légendes des 5 royaumes de Izu et VanRah

ayakashi
Scénaristes et dessinateurs : Izu et VanRah
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 6 juillet 2016
ISBN : 978-2-344-00872-0
Pages : 208

Résumé : Japon, 1702. Le pays est la proie des Ayakashis, des créatures démoniaques dévastatrices.
Guerrier sacré détenteur d’une force sans égale, Hiro traque ces monstres sans merci et constitue l’un des meilleurs remparts contre les démons. Seulement, lorsque sa route croise le chemin d’une prêtresse pactisant avec ces créatures, sa lutte prend une nouvelle tournure. Une tournure d’autant plus surprenante qu’au même moment, sa cité natale est attaquée...

MON AVIS : Lorsque j'ai vu le nom de VanRah sur la couverture, je n'ai pas hésité. Cette mangaka française a un énorme talent. Je vous rassure. J'ai lu le résumé et j'ai apprécié. Les graphismes sont très beaux, certes, mais ne m'ont pas fait rêver. En effet, je n'ai pu m'empêcher de les comparer à ceux de "Stray dog", son autre série. J'ai trouvé beaucoup trop de point commun entre les personnages ce qui m'a un peu gêné. Pour les combats, je les ai trouvé moins précis par rapport à ceux de "Stray dog". En bref, j'ai préféré "stray dog". Il n'en reste pas moins que pour découvrir VanRah, il reste tout à fait correct.

Concernant les personnages, c'est un peu la même histoire. L'humour est là. J'ai souri et rit mais je n'ai pas été surprise. Les comparaisons se sont faites encore une fois naturellement. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Le but, dans ce premier tome, est vraiment d'installer l'histoire et non les personnages. Ils sont des instruments à l'histoire et il n'y a donc pas de place pour eux de se faire une place dans le cœur du lecteur. Miko me semble très sympa avec un caractère bien trempé mais ils le sont tous. C'est assez gênant.

Concernant l'intrigue, j'avoue avoir eu peur jusqu'à la fin. Je n'ai pas été vraiment à fond dedans jusqu'à l'apparition d'un messager. la fin me laisse penser que peut-être ce tome n'était qu'un tome d'installation. J'ose espérer que le tome 2 soit meilleur. Pour le moment, je suis un peu déçue connaissant le talent incroyable de VanRah. Je m'attendais à mieux. Pourtant, chose surprenante, il s'agit d'une uchronie. Les mangakas s'amusent avec l'histoire. J'ai appris quelques petites choses sur le Japon que je ne connaissais pas encore. C'est un petit plus.

En bref, un premier tome très moyen. Je m'attendais à autre chose. Maintenant, ça peut être intéressant sur l'aspect historique sans oublier qu'il s'agit d'une uchronie. On verra avec le tome 2.