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vendredi 10 février 2023

Tokyo vice de Jake Adelstein

Tokyo vice de Jake Aldelstein
Auteur : Jake Adelstein
Maison d'édition : Points
Date de sortie : 2017
ISBN : 9782757860816
Pages : 496
Prix : 8,40

Résumé : " Vous supprimez cet article, ou c'est vous qu'on supprime". Derrière la fumée de sa cigarette, Jake n'est pas vraiment en position de négocier. Premier journaliste occidental à travailler pour le quotidien japonais Yomiuri Shinbun, il court après les bons sujets. Et là, il en tient un. Un sérieux, un fumeux, un dangereux : le yakusa le plus célèbre du Japon s'est fait opérer secrètement aux Etats-Unis.
L'article vaut son pesant d'or. La mafia japonaise le sait. Et elle ne fera pas de cadeau à Jake.

MON AVIS : Merci à ma meilleure amie de m'avoir offert ce livre. Je ne sais pas comment vous parler de ce roman tant il est hallucinant. D'autant plus, en sachant que tout ce qui est écrit est vrai. Rien qu'en repensant au contenu, je ne sais par quoi commencer tant il est dense. Par contre, je ne recommanderai pas la série si vous tenez au respect de l'œuvre.  Rien qu'avec la bande annonce, j'ai vu une erreur qui ne m'a pas plu du tout au regard de l'importance du personnage.

Prenez un jeune américain devant trouver un travail rapidement au Japon sous peine de devoir rentrer aux États Unis. Il ne trouve rien de mieux que de postuler en tant que journaliste au sein d'un des trois premiers quotidiens du pays. Rappelons qu'il est considéré comme un gaijin (ou étranger). C'est là que notre découverte du Japon commence.

Au Japon, pour être journaliste, en tout cas, à l'époque des faits, on passe des examens d'entrée. Ce ne sera pas un spoiler. Il a réussi ses tests mais c'était intéressant et drôle à lire. On rencontre Jake qui ne se destinait certainement pas à ce métier. Le hasard a fait son travail. On sent quelqu'un d'intelligent, un peu gaffeur (rien que de penser à ce qu'il a fait pendant ses examens... J'aurai pu faire la même chose) et manquant de confiance en lui mais il a un sacré culot.

Au cours de sa carrière, il a vu de tout. D'ailleurs le roman est partagé en trois parti en fonction justement des gros dossiers qu'il a eu ou des endroits où il a travaillé. C'est au fil des ans qu'il va se retrouver à travailler avec différents groupes de yakuza jusqu'à déterrer quelque chose qu'il n'aurait pas dû : l'opération d'un yakuza aux États-Unis.

Ce livre possède pleins d'informations à plusieurs niveaux. On découvre l'envers du décor du Japon. On connaît son image "pure" et parfaite mais il n'en est rien. Jake est malin et son statut de gaijin va l'aider dans son travail pendant pas mal de temps. On découvre la vision que le Japon a de la prostitution et ses lois sur le sujet ou les livres publiés sur des sujets complètement dingues ((il nous donne d'ailleurs un top 1à si je me souviens bien des ventes de ces livres). Il ne s'agit que d'exemples bien sûr et de résumés. L'auteur en parle de manière bien plus détaillé.

Tout ce dont parle l'auteur est en rapport avec sa découverte de la culture japonaise mais surtout en lien avec les enquêtes en cours. Le métier de journaliste est tellement incroyable...Je n'aurai pas imaginer un seul instant les liens entre journaliste, police et yakuza. Ça me paraît improbable et pourtant...Ce n'est pas pour rien que l'auteur est sous protection policière. On en parle à la fin. Pareil. On se croirait dans une histoire inventée de toute pièce fait par hollywood mais non. Tout est réel. 

Concernant les personnages, il y en a beaucoup. On traverse tellement d'années que c'est juste impossible de retenir toutes les personnes présentes. J'ai eu quand même une préférence pour l'inspecteur Sekiguchi. Il est totalement à part. On sent le lien très fort entre les deux et pas seulement mais aussi avec sa famille. Il y a également Helena. Cette femme libre est stupéfiante. Son rôle est hyper important dans toute l'histoire.

En bref, ce livre est un coup de cœur pour moi. On y apprend tellement de choses sur le Japon, le métier de journaliste et sur des sujets typiquement japonais qu'il me paraît essentiel de le lire pour comprendre le Japon et l'évolution des yakuza.


mardi 2 juillet 2019

Qu'il est bon d'être mauvais de L'odieux connard

Auteur : L'odieux connard
Maison d'édition : Points
Date de sortie : 4 Juin 2015
ISBN : 9782757854655
Pages : 288
Prix : 7,40

Résumé :
« Qu’il est bon d’être mauvais ». C’est le credo de l'Odieux Connard dont le blog compte déjà près de 4 millions de lecteurs. Dans cet ouvrage, il persiste à signer des spoilers de films, tels Twilight en deux minutes, mais il s’interroge aussi sur des questions beaucoup plus pratiques : Comment parler le jeune ? Comment survivre au monde hostile d’une grande surface ? Faut-il coucher le premier soir ?
Ce livre est composé aux deux tiers de textes totalement inédits et d’articles cultes du blog, comme l’art mystérieux du selfie ou la page Facebook d’Hitler.
L’Odieux Connard est un être maléfique mais terriblement attachant que l’on reconnaît à sa cravate rouge, et à son cynisme légendaire.

MON AVIS : Qu'il est bon de lire ce livre surtout! Ce livre est rempli de punchline sur le cinéma, le comportement des hommes envers les femmes, les enfants et l'éducation. Les résumés de twilight sont tellement drôles. Concernant Hunger Games, le paragraphe est juste tellement vrai. Je ne parle pas de Harry Potter et le seigneur des anneaux version  facebook (que pour le seigneur des anneaux).

Les réflexions sur les femmes au cinéma, je me les suis déjà faites. Les enfants s'en prennent plein la figure. Le chapitre sur les chats m'a fait profondément rire ayant connu beaucoup de situations. Pareil pour les chiens. Les professeurs sont défendus. On ne peut pas en dire autant pour les pédagogues.

La tonalité du livre est à l'ironie et à l'humour noir. J'avoue que deux chapitres m'ont faire rire : comment quitter avec élégance et comment faire son nœud de cravate. C'est tout ce que j'aime.

En bref, je ne peux que vous recommander de lire ces livres jubilatoire.

lundi 18 juillet 2016

Hygiène de l'assassin de Amélie Nothomb

Auteur : Amélie Nothomb
Date de sortie : Octobre 2004 (pour la dernière version en date)
Maison d'édition actuelle : le livre de poche
ISBN : 9782253111184
Pages : 224


Résumé : Prétextat Tach, quatre-vingt-trois ans, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Monstre d'obésité et de misanthropie, il joue avec une cruauté cynique à éconduire les journalistes venus l'interviewer. Les quatre premiers fuient épouvantés. La cinquième, Nina, aura raison de lui et de son secret : sous les mots se cachent le crime, et sous l'œuvre, l'imposture. La littérature, la vraie, est faite de larmes et de sang.


MON AVIS : Ma meilleure amie m'avait parlé de ce roman il y a au moins un an si ce n'est plus. Elle pensait qu'il me plairait et surtout qu'il me ressemblait. Sur ce dernier point, je ne sais pas comment je dois le prendre mais je ne suis pas d'accord. J'ai trouvé une ancienne édition à l'occasion d'une brocante. Je n'ai pas hésité une seconde. J'ai déjà lu deux romans de Amélie Nothomb que j'avais tous deux beaucoup aimés.
Concernant "Hygiène de l'assassin", je ne m'attendais pas à ça du tout. On retrouve Amélie Nothomb et sa plume particulière et fluide. Elle exploite avec une dureté incroyable mais vrai les aspects les plus retords de l'être humain par le biais de l'écrivain. Ce personnage est bien pire que ce qui est décrit dans le résumé. Par moment, Prétextat, l'auteur, est jubilatoire pour nous lecteur. J'ai été soufflée par les horreurs qu'il pouvait dire. En tant que lectrice et femme, il m'a poussé dans mes retranchements. Je l'aurai bien massacré sur ces passages.
Passons aux journalistes, ils ne le sont pas pour rien. L'écrivain les manipule, les humilie d'une manière atroce. Je me suis même dit que ça ne ferait pas de tort à certains journaliste existant de subir ça. Bref, on n'est pas là pour ça. J'ai même failli vomir comme l'un d'entre eux. Je me serai passée des descriptions. Nina est la seule à le coincer. Il ne peut pas se débarrasser d'elle. Ce huit clos nous permettra de comprendre des choses. Et nous confirmera à quel point Prétextat est cinglé. Certains éléments important révélés sont oubliés rapidement, les envolées des dialogues nous y obligeant. Je devais me rappeler à l'ordre en me disant "n'oublie pas l'ordure qu'il est". Je ne dirais rien sur ces révélations mais elles sont à la fois horrible dans leur fait et magnifique par la poésie employée. C'est un coup de maître surtout que je déteste ce genre de choses.

Petit bémol, j'aurai aimé une fin plus courte une fois les révélations faites. Je n'ai pas trouvé crédible le lien entre Nina et Prétextat qui se faisait. Les vingt à trente dernières pages ont été assez longues à lire. Je trouvais que ça s'éternisait. Ça ne m'a rien apporté et même déçu pour Nina. La fin en elle-même était bonne mais pas dans ces conditions.

En bref, j'ai apprécié ce livre que j'aurais préféré plus court. Je ne le conseillerai pas à n'importe qui et je ne suis pas d'accord avec ma meilleure amie (je crois que je vais lui en parler). J'en attendais mieux de la part de Amélie Nothomb.