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mardi 11 mai 2021

Multi chroniques BD asiatique


Cette bande dessinée regroupe 4 nouvelles mettant en avant des exemples de femmes chinoises. Ces nouvelles sont enseignées dans les écoles chinoise afin de montrer quelles qualités les femmes doivent avoir. J'ai particulièrement apprécié celle consacrée à une famille de guerrière. Une autre est consacrée à une femme qui se fait passer pour un homme afin de pouvoir aller dans une école d'élite.


Cette BD raconte la véritable histoire de l'autrice qui vit aux États Unis. Elle a connu la transition de la Chine après la mort de Mao. C'est très intéressant puisqu'elle mentionne des faits historiques que l'on ne connaît pas forcément ou dont on a vaguement entendu parler en cours d'histoire. À cela s'ajoute la propagande chinoise.
Petite découverte fort sympathique. Ce monsieur poste des textes courts sur les réseaux sociaux accompagné par les illustrations dont vous pouvez voir un aperçu sur la couverture. Au regard de son succès, voici la version livre. Il en a publié un autre que je n'ai toujours pas acheté. Ce livre est à l'image du titre : simple et calme. Il y a une page qui m'a fait vraiment rire. La style est tellement élégant par rapport à la thématique. C'est hallucinant. C'est vraiment de l'art. Je sais que je relirai ce livre à l'occasion.

mardi 7 novembre 2017

Vers l'ouest de Zheng Jianhe et Deng Zhihui

Vers l'ouest de Zheng Jianhe et Deng Zhihui
Scénaristes / Dessinateurs : Zheng Jianhe et Deng Zhihui
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 22 Septembre 2017
ISBN : 9782372590488
Pages : 152
Prix : 7,90

Résumé : Xuan Zang, le moine sacré, peut enfin se reposer : son voyage en Inde est terminé et sa mission de rapporter en Chine les textes sacrés du bouddhisme est un succès. Mais des décennies plus tard, il découvre que le but des dieux n'était pas d'apporter la paix sur la Chine mais au contraire de récupérer les rouleaux sacrés pour contrôler le monde ! Le moine décide donc de reformer une équipe pour lutter contre les divinités du ciel, et de se mettre à nouveau en route vers l'Ouest ! 


MON AVIS : Merci aux éditions Urban China pour ce livre. Je le voulais et je l'ai gagné lors d'un récent concours.  J'ai appris énormément rien qu'avec les deux premières pages (attention, le sens de lecture est inversé par rapport à nous). J'ai appris que ce manhua était dans la continuité d'un grand texte chinois sauf qu'il semblerait que les auteurs se sont fait plaisir. Le texte d'origine s'appelle "La pérégrination vers l'ouest" de Wu Cheng'en dont je n'ai jamais entendu parler jusqu'à maintenant.

Vous savez à quel point j'aime cette maison d'édition? Ce titre confirme ce sentiment. Étonnamment, il s'agit d'un format semi-poche. Je n'ai pas l'habitude de ce fait mais pas grave. Ça ne me dérange pas. L'explication est à l'intérieur : les pages sont en couleurs du début à la fin. Je trouve que le prix est donné quand on sait que les mangas avec 4 pages couleurs dépassent les 9 euros (et encore c'était il y a quelques années. Maintenant, je n'ose imaginer). Le choix des couleurs est juste. Habituellement, je ne suis pas fan de ce style mais soyons honnête, cela correspond à l'ambiance. J'ai eu l'impression de lire un dessin animé pour vous donner un ordre d'idée.
Concernant l'histoire, elle est un peu basique. Ça m'a rappelé One Piece ou Fairy Tail (ou un mélange des deux. Je pense par rapport aux combats) mais en mieux. Ici, il n'y a pas l'aspect moral par rapport aux titres japonais. On y parle de différentes cultures, de religions, de respect, fidélité, loyauté et amitié. L'ambition est peut-être la valeur la plus représentative. N'ayant pas lu l'œuvre d'origine, je n'ai pas de clé pour comparer. D'après la maison d'édition, Vers l'ouest est un hommage et en même temps irrévérencieux. Je pense comprendre par le biais des moine. Je ne suis pas sûre qu'il se comporte de cette façon. Cela ne correspondrait pas du tout à l'image que l'on en a. Ils se sont bien amusés et ça se ressent.

En bref, voilà un titre qui m'a surprise par bien des aspects. Je lirais la suite avec plaisirs. Pour les amoureux de l'Asie, des animes et des légendes, n'hésitez pas une seule seconde. Les autres, vous pouvez essayer. Le titre est court et surtout sans prise de tête. Tout est très clair dès le début.


mardi 3 octobre 2017

Mei Lanfang livre 3 une vie à l'opéra de Pékin de Lin Ying

Mei Lanfang livre 3 une vie à l'opéra de Pékin de Lin Ying
Manhuaga : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 25 Novembre 016
ISBN : 9782372590211
Pages : 192
Prix : 15

Résumé : Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d'un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l'Opéra de Pékin, qui faisait frémir d'émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l'âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu'à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d'un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l'univers magique et méconnu de l'Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Vous avez vu cette couverture? Et bien, ouvrez le manhua, vous en aurez encore plein les yeux. Rien que pour la qualité graphique, il faut l'acheter. La manhuaga dessine dans les détails avec un trait d'une finesse et d'une douceur rare. Elle a un style très aériens et élégants ce qui colle parfaitement avec l'opéra de Pékin. En plus, elle a dessiné des portraits de Mei Lanfang (je suppose qu'il s'agit de lui). Si vous tapez mei Lanfang sur internet et regardez les photos, vous verrez que l'on reconnait parfaitement les dessins de Lin Ying. La comparaison est évidente. Elle a fait un travail formidable de recherche pour aboutir à ce niveau. D'ailleurs à la fin, on a apprend que les gestes des mains des chanteurs d'opéra ne sont pas anodins mais expriment quelque chose. J'ai essayé de les reproduire mais c'est atroce. Mon admiration n'en est que renforcée.

Concernant l'histoire en elle-même, on voit les effets positifs et négatifs du succès qu'à connu ce chanteur d'opéra. Sa métamorphose en femme est hallucinante. On découvre d'autres talents qu'on ne lui connaissaient pas. C'est juste incroyable qu'un homme n'ayant pas fait d'étude ou quoique ce soit fasse preuve d'autant de talents et possèdent autant de connaissances sur des sujets si vastes. On rencontre également une jeune femme que j'ai apprécié de suite. Je serais curieuse de lire un livre sur cet homme. Je le trouve fascinant. Ça ne me surprend pas que les chinois aient pleuré sa mort.

En bref, je ne me lasse pas de cette série. Bien au contraire, j'en suis addict. Soyons sage et gardons la suite pour plus tard. 

samedi 19 août 2017

Légendes de Tarsylia livre 1 de Wu Miao

Légendes de Tarsylia tome 1 de Wu Miao


Auteur : Wu Miao
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 12 Juin 2015
ISBN : 9782372590105
Pages : 248
Prix : 19,95


Résumé : Entrez dans l’univers fantastique de Tarsylia, et découvrez un monde plein de magiciens, de dragons et de guerres millénaires. Dans un style évoquant le théâtre d’ombres chinoises, les contes de ce premier recueil dépeignent des histoires de sortilèges interdits, d’intrigues politiques mortelles et d’amours impossibles…


MON AVIS : Premier tome de cette série atypique. À la lecture de ce manhua, je pense qu'on peut lire les tomes indépendamment les uns des autres. J'adore cette maison d'édition. La couverture du livre reflète bien l'ambiance globale de l'histoire, des graphismes et des genres abordés. Petite information capitale : lisez TOUT! Je vous le dis puisqu'il y a quelques explications au début qui vous permettent de vous préparer à pénétrer dans un monde loin de toute réalité quoique...

Imaginez : après avoir lu les quelques explications, vous tournez la page et vous voilà au premier chapitre. Chaque chapitre a sa phrase. Ne les négligez pas. Elles sont une saveur importantes. Ensuite, vous voyez une page remplie de cases en noirs et blancs. L'auteur a choisi d'utiliser les ombres chinoises. Cela pousse le lecteur a prêté plus d'attention aux textes. Le reste, c'est notre imagination qui travail. Cela apporte également un aspect intimiste non négligeable au livre. 

Chaque chapitre correspond à un conte. En le lisant, je me suis qu'on avait un savant mélange de contes des sages aux éditions du seuil avec ce calme et cette poésie omniprésente et de la fantasy pure (vampire, démons, magie, sorcellerie). On peut y ajouter des contes de fées concernant les histoires d'amour. On peut même préciser un soupçon d'heroic fantasy par rapport au guerre, au soldat, au dragon qui y sont souvent présents. Je pense que vous comprenez où je veux en venir.

Les graphismes sont sublimes, simple et efficace. Il arrive à humaniser les démons, les dragons. Il rend la pire crapule belle et sensible. Ce n'est pas rien. J'ai été surprise pour certains personnages. À croire qu'il ne voulait même pas que l'on devine un visage. C'est franchement une belle expérience alliant beauté et mystère avec brio. 

L'écriture est simple. La façon de mettre en page les dialogues est des plus originales. Soyez curieux et observateurs. On s'habitue à une vitesse hallucinante. Chaque histoire est importante. On nous renvoie à notre vie quotidienne et à notre société. On aborde des thèmes importants comme l'amour, la politique, la guerre, les différences sociales, la religion, la mondialisation et d'autres qui ne me viennent pas forcément à l'esprit. Il est écrit avec intelligence et tout juste de subtilité pour que l'on puisse comprendre les sous-entendus. C'est vraiment malin. Dégustez doucement et savourez ce manhua. Ça ne se lie pas en free style. On prend son temps.

J'ai eu tout de même une nette préférence pour la fin du livre : chant d'outre tombe. Ne vous arrêtez pas au titre glauque. Il y a une véritable poésie dans cette partie (ce n'est pas seulement à cet endroit mais cela m'a marqué). Comme je suis sympa, je vous mets un extrait : 

"j'aurais du tendre les mains pour te retenir,
Mais mes bras sont tombés en poussière
et se sont perdus sur tes hanches.
J'aurais du te prévenir
mais ma langue s'est embrumée et je t'ai dit adieu..."

N'est-ce pas magnifique? Et encore, je n'ai pas mis l'extrait complet. Il y a également des comptines pour enfant mais pas d'extrait. La poésie est vraiment présente et ça fait du bien. On trouve une mélancolie rare dans la littérature. Cette forme de mélancolie ne se trouve que dans la poésie et là, on la trouve dans un manhua. j'en suis ravie.

En bref, voilà un manhua qui m'a agréablement surprise. J'ai les trois tomes suivants et je prendrais plaisir à les lire, j'en suis certaine. Je le recommande à tout le monde. Chacun y trouvera son compte (conte?). Je sais que certains n'osent pas se lancer dans les séries de mangas et manhuas. Je suis persuadée qu'avec celle-ci, vous pouvez vous arrêter quand vous voulez. Alors, qu'est-ce que vous attendez? Foncez lire ce manhua.

jeudi 10 août 2017

La trilogie de la citadelle tome 1 : l'escalier vers les nuages bleus de Anne Opotowsky et Aya Morton

Scénariste : Anne Opotowsky
Dessinatrice : Aya Morton
maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 23 Septembre 2016
ISBN : 9782372590259
Pages : 464
Prix : 25

Résumé : Dans l'effervescente Hong Kong des années 1920, alors que le jeune Song tente comme il peut de gagner sa vie et de devenir adulte, son travail de facteur va l'amener jusqu'aux portes de la citadelle de Kowloon, refuge des pauvres, des criminels et des marginaux. Ce veritable labyrinthe échappant aux lois chinoises et aux colons britanniques va bientôt le happer dans son univers chaotique et poétique.
Roman graphique unique en son genre, ce premier tome de la trilogie Walled City, scénarisée par Anne Opotowsky, plonge le lecteur dans un récit aux multiples facettes oscillant entre drame, comédie et enquête, et brillamment illustré par Aya Morton, dont la palette colorée donne vie à cette cité organique et à ses habitants. 

MON AVIS :  Merci aux édition Urban China pour ce manhua. En effet, je l'ai gagné lors d'un concours. Tous les titres de cette maison d'édition sont tentant. J'ai fait un article sur la maison d'édition sur le blog (ici) et d'autres consacrés à certaines séries cultes à mes yeux : la princesse vagabonde à partir de tome 6 sur ce blog et Mei Lanfang.

Qu'en est-il de ce manhua? Il est très différent des titres que j'ai lu jusqu'à maintenant. ne serait-ce que le dessin. J'ai été habitué à des dessins soucieux du détail le plus infime. Ici, ce n'est pas le cas. On a des dessins simples qui transmettent un message simple et fort. Pas besoin de chercher afin de comprendre la direction que prend le personnage de Song. On sait tout de suite lorsque l'on se trouve dans la citadelle. Ce manhua est en couleur, ce qui explique le prix mais pas seulement. Il fait 464 pages. Vous connaissez des BD ou mangas de cette taille? Personnellement, non. N'hésitez à me donner des titres si vous en avez. Je suis curieuse.

Les couleurs sont très douces et agréables aux regards. La dessinatrice joue sur les différentes tintes de bleu. Logique au vue du titre de ce premier tome mais également au vu de certains éléments de ce premier tome. La couverture est rigide. C'est une autre différence par rapport aux titres que je connais. Je pense qu'en terme graphique, ce manhua plaira plus aux amateurs de BD qu'aux amateurs de mangas et/ou manhuas. J'avoue qu'au vue des graphismes, j'avais un peu peur de le lire mais heureusement, je ne me suis pas arrêtée à ce préjugé.

En effet, de l'histoire simple d'une jeune homme travaillant à la poste de Hong Kong, on en arrive à une histoire plus profonde et plus complexe. Je pense que je devrais lire la suite afin d'en comprendre pleinement les aboutissants. On rencontre les habitants de la citadelle. Tous vont toucher la corde sensible du lecteur par leur histoire et les évènements qui s'y produiront. On suit vraiment Song comme son ombre. On s'imagine vraiment le suivre. Il n'y a pas de censures non plus sur les horreurs qui peuvent se produire. Et ce n'est pas ceux que l'on pense qui vont les produire. Je n'en dis pas plus afin de ne pas spoiler. Il ne faut pas oublier l'époque à laquelle se passe l'histoire.

Song est un jeune homme sensible et touchant, encore un peu naïf même en sachant ce qu'il se passe. Il a tout de même un très bon instinct et est très généreux. Sa mère est une belle femme qui va avoir besoin de lui sans rien lui dire. Je ne sais pas si elle lit réellement dans les cartes ou non? Honnêtement, je me pose la question. Yubo, son meilleur ami, aime amuser la galerie. Il est toujours de bon humeur et est un excellent acrobate. Quand à Xi, je me pose beaucoup de question. Très discret au début, son rôle aura je pense beaucoup d'importance dans la suite.

Ce manhua aborde beaucoup de sujet de société. On y parle de l'opium qui fait fureur dans les années 20, des personnes mal considérées, de discrimination, des colons britanniques, de criminalité, de l'argent et du business qui détruit tout sur son passage. Tous ces thèmes sont abordés avec justesse sans brutalité et sans choqué.

En bref, ce manhua est une vrai découverte pour moi qui m'oblige a sortir des sentiers battus. J'avoue qu'en le refermant, je ne savais pas si j'avais aimé ou non puisqu'il est inspiré de choses réelles. Je pense que c'est le genre de livre qu'on accepte ou pas. La question n'est pas d'aimer ou non, juste d'accepter.

vendredi 3 mars 2017

Les petites contemplations de Yao Ren

les petites contemplations
Auteur : Yao Ren
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 3 février 2017
ISBN : 9782372590402
Pages : 160


Résumé : À travers son blog, Yao Ren raconte son quotidien en Chine. Se mettant en scène dans des histoires sincères, drôles et touchantes, il nous donne un regard neuf sur la vie dans une ville chinoise. 


MON AVIS : Je l'ai acheté sans même savoir ce dont parler ce manhua. J'ai une entière confiance en Urban China. (Je sais. J'en ai déjà parlé mais honnêtement, je continuerais) Étonnamment, les pages sont légèrement colorées. Ça renforce l'atmosphère douce et chaleureuse de ce manhua. Si vous n'aimez les journaux parlant du quotidien sans but précis. Ne le lisez pas. Vous n'aimerez pas. L'auteur nous parle de quelques moments de son quotidien en Chine. J'avoue que j'ai halluciné concernant le passage pour payer la connexion internet. Je ne sais pas si cela se passe réellement comme ça ou s'il exagère mais personnellement, ça ne me donnerait pas envie. On y voit plein de chats. On voit comment les chinois considère les chats. Et j'aime bien. Ils sont bichonnés ces petites bêtes toutes poilues et à quatre pattes (oui vous le savez mais c'est comme ça que j'appelle les chats. J'en ai 3 à la maison quand même).

L'auteur nous parle avec douceur de son quotidien. On y trouve un soupçon d'humour voir d'auto-dérision. Honnêtement, comment ne pas le comprendre lorsqu'il dit que c'est lorsqu'on ne veut pas sortir qu'on nous oblige à sortir? Personnellement, ça m'arrive tout le temps. Ces phrases sont simples mais tellement évidentes. Le petit restaurant dont il parle donne envie. C'est là où l'on se dit que peu importe le pays, il y a des choses que n'importe quel être humain peut comprendre. On se sent juste serein en le lisant. On appuie sur pause et on se détend.

En bref, un manhua sympa avec une touche de nostalgie et de douceur. Si vous avez envie de voyager à moindre frais ou lire une histoire sans prise de tête et ancrée dans le réel, vous pouvez y aller.

dimanche 26 février 2017

La princesse vagabonde tome 7 de Xia Da


la princesse vagabonde
Auteur : Xia Da
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 13 janvier 2017
ISBN : 9782372590358
Pages : 180

Résumé : La princesse est toujours recluse au monastère taoïste, à la recherche d'une paix intérieure qui lui permettra de maîtriser les redoutables techniques d'arts martiaux que lui enseigne son nouveau maître, Situ Langlang. De côté, Ashina se déguise en Han pour infiltrer l'empire de Li Shimin et retrouver Li Changge.


MON AVIS : L'histoire avance. Les graphismes sont éblouissants. Je me suis par moment arrêtée juste pour contempler ces merveilleux dessins. Les rares scènes de combat sont élégantes. C'est juste un bonheur incroyable de regarder ces graphismes. Concernant l'histoire, nous retrouvons des personnages que j'apprécie. Ashina est sûrement, après la princesse, le personnage que je préfère. Il est tellement obstiné. Je pense que les joutes verbales entre les deux vont être amusantes. Déjà dans ce tome là, certaines répliques sont drôles. Mais il n'y a pas que de l'humour. Nous avons également quelques passages concernant le taoïsme. C'est un aspect philosophique compréhensible grâce à la note se situant en fin de livre. Je connaissais déjà personnellement le taoïsme pour avoir lu quelques livres sur le sujet.

En bref, j'aime toujours autant cette série. J'ai hâte d'avoir la suite...Et de me commander d'autres livres de cette maison d'édition. Je vous invite, que dis-je? , vous oblige sous peine d'attaque d'écureuil à lire cette série....Oui, j'aime les écureuils.


mercredi 8 février 2017

La princesse vagabonde tome 6 de Xia Da

La princesse vagabonde
Auteur : Xia Da
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 7 Octobre 2016
ISBN : 9782372590341
Pages : 172

Résumé : Ayant quitté les steppes du nord, Li Changge est enfin de retour en territoire chinois, mais sa mémoire semble lui jouer des tours... En retraite dans un monastère Taoïste géré par des femmes, elle va devoir se remettre d'aplomb pour continuer sa quête vengeresse contre l'empereur.
Pendant ce temps, ses alliés Turcs vont avoir bien du mal à gérer la route commerciale, car un mystérieux concurrent très agressif fait son apparition...


MON AVIS
Je ne vais pas le répéter mais la maison d'édition suffit. Si à cela on rajoute ce titre, nous avons à coup sûr de la qualité. Dans ce livre-là, nous suivons Li Changge en plein remise en question et changement. Elle reste fidèle à ses principes que sont la justice et l'entre-aide. De nouveaux personnages arrivent, d'autres reviennent et Ashina me surprend beaucoup. Espérons qu'il était en réalité aussi humain et sensible qu'il le montre.  Les graphismes sont toujours parfaits. J'aime beaucoup les dessins montrant Li Changge entièrement avec le voile. Ils dégagent une aura très forte. C'est impressionnant.  Je sais que le suivant est déjà sorti mais je dois faire attention à mes finances. Peut-être en février. Je ferais un point sur les séries mangas.

Je sais que ça fait beaucoup pour certains 7 tomes mais personnellement, je trouve que la série ne perd pas de charme. Bien au contraire. Les personnages évoluent. L'intrigue se complexifie. Li Changge montre enfin des faiblesses pour mieux rebondir? Espérons le. Ce tome est à mon sens, un tome qui permet de souffler un peu mais jusqu'à quel point. Que cache la responsable du temple et le chevalier? Ceux qui cherchent li Changge se rapprochent.

En bref, je le recommande comme toutes les séries que je suis et même certains livres que je n'ai pas encore achetés (oui il y en a  mais est-ce que ça vous surprend vraiment?). 

samedi 28 janvier 2017

Mei Lanfang tome 2 de Lin Ying

Mei Lanfang
Auteur/ Illustratrice : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 23 septembre 2016
ISBN : 9782372590204
Pages : 192

Résumé : Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d'un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l'Opéra de Pékin, qui faisait frémir d'émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l'âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu'à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d'un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l'univers magique et méconnu de l'Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Urban china is back sur le blog! Oui je sais. Je me lâche mais je les aime. Si je pouvais me faire réellement plaisir sur l'aspect financier, j'en dépenserai chez eux. Ce tome 2 est un cadeau de noël de ma meilleure amie. Je sais que tu vas le lire alors je te le dis à nouveau : merci beaucoup.

Comme pour le premier tome, la couverture et les graphismes sont juste...Je n'ai pas de mots. Je passe plus de temps à savourer les graphismes qu'à lire. Je prends le temps de déguster chaque page, chaque détail. Puis vient le texte et l'ambiance. Le tout forme une harmonie juste parfaite. Je sais. L'histoire n'est pas forcément des plus joyeuses. Encore moins, en sachant que c'est basé sur des faits réels et des archives de l'époque. Pourtant, je trouve juste l'histoire incroyable. 

Mei Lanfang est resté vraiment dans le droit chemin alors qu'il aurait pu accepter d'autres choses moins droites mais qui lui auraient rapporté plus. Huixin, son ami, nous fait de la peine, même pitié. Son histoire est vraiment difficile. Quand à Daxi, c'est le grand frère par excellence. Monsieur Qi fait son apparition et on l'adore. Il dégage une assurance et une douceur à la fois rassurante. 

En bref, je suis raide dingue des manhua de cette maison d'édition. Je ne sais pas où ils trouvent ces œuvres éblouissantes mais continuez. Je ne sais pas quel mot employé pour que vous ouvriez ne serait-ce qu'un de leur manhua (celui-ci par exemple) mais sachez que vos yeux en seront ravi.

Chronique du tome précédent ici

samedi 27 août 2016

Mei Lanfang une vie à l'opéra de Pékin livre 1 de Lin Ying

Mei Lanfang
Auteur : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 3 juin 2016
ISBN : 9782372590198
Pages : 192

Résumé :
Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d’un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l’Opéra de Pékin, qui faisait frémir d’émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l’âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu’à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d’un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l’univers magique et méconnu de l’Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Qu'est-ce que j'aime Urban China! Je voulais ce titre depuis sa sortie et c'est maintenant chose faite. Je ne le regrette absolument pas. Les graphismes sont d'une beauté et d'une élégance incroyable. Ceux qui adorent l'histoire et la beauté vont adorer. Il y a une finesse et une précision rare dans les mangas, manhuas ou BD (ok, je l'admets. Je ne suis pas trop BD mais par contre, je lis beaucoup de mangas et manhuas). Les émotions des personnages se lisent très bien sur le visage des personnages. Leur regards sont des plus expressifs. Lors de la transformation de Mei Lanfang et de son grand frère, on est juste éblouie par la beauté et l'élégance des traits. On en est presque hypnotisé.

Concernant l'histoire, on apprend énormément de choses sur la culture chinoise, les grands noms de l'opéra de pékin et les conditions de vies de ces artistes. On devine tous les sacrifices et le travail que doivent accomplir dès leur plus jeune âge les futures vedettes. Les erreurs ne sont pas acceptés et la souffrance fait parti de l'entrainement. Je suis pourtant persuadée que nous ne voyons encore rien. Mei est un jeune homme qui sait ce qu'il veut et qui veut faire honneur à sa famille très reconnu dans le métier. Il travail constamment et est prêt à tout pour y arriver sans trahir ses principes. Quand à son maître, je suis curieuse d'en apprendre plus. Il est très humain et à l'écoute de Mei. Quand à Huixin, je l'ai admiré. J'ai savouré la douceur et la finesse qui s'échappe de lui. Au fil de l'histoire, on s'aperçoit qu'il est ambitieux et ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut.

En bref, je ressort ébloui par ce manhua si humain et regorgeant de tant d'élégance. L'envers du décor est instructif et très bien amené avec beaucoup de pudeur sans graphismes éloquents. Je vous le recommande vivement.

Chronique du tome suivant ici

lundi 25 juillet 2016

Urban China

Comme promis, voici un petit article sur une jeune maison d'édition française :

Urban China

Je tiens à remercier les Éditions Urban China de m'avoir autorisée à faire cet article.

Urban China est une petite maison d'édition qui a ouvert ses portes début 2015. Leur but est de faire découvrir le manhua et la culture chinoise. Le manhua est l'équivalent du manga au Japon mais le graphisme est différent et généralement plus beau. C'est purement subjectif comme avis mais pour le moment tout le monde est d'accord avec moi.  Ils se font connaître par le biais de salons comme la Japan Expo. Ils peuvent ainsi communiquer leur passion et le bouche-a-oreille fonctionne. 

Comment ai-je découvert Urban China?

La bonne question. Je ne me souviens plus. Je me souviens seulement d'avoir vu la couverture de "Little Yu". J'en suis tombée sous le charme. Le résumé m'a conquise et j'ai craqué. J'ai commandé le premier tome ainsi que le premier tome d'une autre série du même auteur "La princesse vagabonde".
Ces deux séries sont d'immenses coup de cœur. Les graphismes sont éblouissants. Tout ce que je peux vous dire, c'est : savourez. Les histoires, certes différentes, vous permettent d'apprendre tellement de choses. 
La princesse vagabonde

 Quelles sont leurs forces?

Par le biais des titres publiés au sein de leur maison d'édition, on peut découvrir une culture chinoise très vaste tout en se faisant plaisir. Une magie s'opère. Vous admirez la couverture. Vous ouvrez le manhua, vous êtes ébloui par la beauté qui se dégage de ses œuvres. Un de leur dernier titre me fait particulièrement envie : "Mei Lanfang" consacré à l'un des plus grands artistes chinois. Rien que pour les graphismes, je craque. La couverture est déjà un gage de qualité. Ayant feuilleté les premières pages, je peux vous dire que ce manhua possède un graphisme incroyable et connaissant un peu Mei Lanfang dans les grandes lignes, je ne doute pas de me laisser emporter avec plaisirs par ce titre. D'autres me font envie mais il va falloir être raisonnable.


Mei Lanfang

Preuve de la qualité de cette maison d'édition, lorsque j'ai commandé les deux séries "little yu" et "la princesse vagabonde", ma libraire a adoré l'esthétique de ces œuvres et les a commandé. Je m'y suis rendue une fois alors que j'avais un tome de retard. La librairie l'avait en rayon. Que pouvais-je faire d'autre que de l'acheter? Maintenant j'attends le tome 6 et fin août je me commande "Mei Lanfang".

En bref, cette maison d'édition à elle seule est une invitation au voyage. Le design de leur manhua est juste incroyable. J'espère vous avoir convaincu de visiter leur site (cliquer sur le logo en haut) et pourquoi pas de craquer pour un de leur titre. Si ce n'est plus.