Auteur :
Jeon Gunwoo
Maison d'édition : Folio
Date de sortie : 26 Janvier 2023
ISBN : 9782072981678
Pages : 320
Prix : 8,70
Résumé : Dans une supérette de quartier, quatre femmes d’âges divers se retrouvent pour de petits travaux et de bons après-midi de papotage. Toutes s’ennuient auprès de maris qui rivalisent de paresse et de machisme. Quand un exhibitionniste sévit dans le quartier, elles décident d’enquêter pour le faire arrêter. Et y parviennent. Un peu plus tard, dans leur résidence, un serial killer reprend ses activités après quelques années de pause. Sa spécialité : laisser près du corps de ses victimes un badge représentant un smiley.
Ensemble, pour gagner la prime qui paiera le divorce de l’une d’elles, bravant mille dangers, les quatre Sherlock Holmes de la supérette vont se lancer aux trousses de l’assassin…
MON AVIS : Ce livre a été édité dans un premier temps aux éditions matin calme. J'ai un avis partagé sur ce livre. En fait, je pensais que les choses iraient plus vite. Au début, on rencontre quatre femmes qui se retrouvent dans un magasin pour coudre des yeux sur des ours en peluche. Elles ont toutes pour point commun de se plaindre de leur mari. Sauf qu'un exhibitionniste sévit. Elles décident de l'arrêter dans le but d'obtenir la récompense. Au cours de cette enquête, elles vont se retrouver confronter à un serial killer.
Je pensais qu'on rencontrerai plus tôt le serial killer. Je dois admettre que malgré les indications du résumé, je n'imaginais pas que l'auteur irait aussi loin. Je n'ai pas vu venir le coupable alors que c'était assez évident. L'art de la manipulation dans tous ces états. C'est ce que je retiens de ce livre. C'est vraiment machiavélique jusqu'au final bien comme il faut.
Maison d'édition : Folio
Date de sortie : 26 Janvier 2023
ISBN : 9782072981678
Pages : 320
Prix : 8,70
Résumé : Dans une supérette de quartier, quatre femmes d’âges divers se retrouvent pour de petits travaux et de bons après-midi de papotage. Toutes s’ennuient auprès de maris qui rivalisent de paresse et de machisme. Quand un exhibitionniste sévit dans le quartier, elles décident d’enquêter pour le faire arrêter. Et y parviennent. Un peu plus tard, dans leur résidence, un serial killer reprend ses activités après quelques années de pause. Sa spécialité : laisser près du corps de ses victimes un badge représentant un smiley.
Ensemble, pour gagner la prime qui paiera le divorce de l’une d’elles, bravant mille dangers, les quatre Sherlock Holmes de la supérette vont se lancer aux trousses de l’assassin…
MON AVIS : Ce livre a été édité dans un premier temps aux éditions matin calme. J'ai un avis partagé sur ce livre. En fait, je pensais que les choses iraient plus vite. Au début, on rencontre quatre femmes qui se retrouvent dans un magasin pour coudre des yeux sur des ours en peluche. Elles ont toutes pour point commun de se plaindre de leur mari. Sauf qu'un exhibitionniste sévit. Elles décident de l'arrêter dans le but d'obtenir la récompense. Au cours de cette enquête, elles vont se retrouver confronter à un serial killer.
Je pensais qu'on rencontrerai plus tôt le serial killer. Je dois admettre que malgré les indications du résumé, je n'imaginais pas que l'auteur irait aussi loin. Je n'ai pas vu venir le coupable alors que c'était assez évident. L'art de la manipulation dans tous ces états. C'est ce que je retiens de ce livre. C'est vraiment machiavélique jusqu'au final bien comme il faut.
Au début, j'ai été un peu décontenancé face au comportement de Miri. Elle semble un peu immature. Fan de romans policiers, elle décide de la façon d'enquêter et surtout les vêtements. On dirait une enfant qui veut jouer mais elle le fait sérieusement et les autres suivent. Elles ne savent vraiment pas dans quoi elles mettent les pieds. Après ma lecture, je pense que c'était une volonté de l'auteur pour mieux nous endormir. On ne prend pas ce quatuor au sérieux. Pourtant, elles se montrent créatives et apprennent de leurs erreurs.
En parallèle, on suit la vie du quartier. Ce que je retiens de ce livre c'est la dénonciation des rapports totalement inégaux et clichés hommes/femmes. Ici, les hommes rabaissent leur femmes ou ne les voient que comme des femmes au foyer. On a envie de bondir face aux réactions de ses messieurs qui se moquent bien de ce qu'elles subissent face à l'exhibitionniste. Quand on sait que le président Sud coréen a dit que le sexisme n'existait pas, lire ce livre écrit par un homme qui dénonce le comportement exécrable des hommes dans un couple, ça fait plaisir.
En parallèle, on suit la vie du quartier. Ce que je retiens de ce livre c'est la dénonciation des rapports totalement inégaux et clichés hommes/femmes. Ici, les hommes rabaissent leur femmes ou ne les voient que comme des femmes au foyer. On a envie de bondir face aux réactions de ses messieurs qui se moquent bien de ce qu'elles subissent face à l'exhibitionniste. Quand on sait que le président Sud coréen a dit que le sexisme n'existait pas, lire ce livre écrit par un homme qui dénonce le comportement exécrable des hommes dans un couple, ça fait plaisir.
En bref, c'était une chouette lecture. Je pensais juste que le sérial killer arriverait plus tôt, raison pour laquelle j'étais mitigée mais en écrivant ma chronique, je me dis qu'en fait c'était probablement volontaire pour installer les personnages et surtout montrer les failles de la société coréenne qui mène à ce final. Ce n'est pas un roman parfait. Ça reste une chouette lecture qui fera au moins réfléchir sur les rapports hommes/femmes.