mercredi 9 septembre 2020

1523 - 1526 du chroniqueur de la tour

1523 - 1526 du chroniqueur de la tour
Auteur : Le chroniqueur de la tour
Maison d'édition : Books on demond
Date de sortie : 1 Mai 2020
ISBN : 9782322210565
Pages : 664
Prix : 16,90


Résumé : 1er janvier 1523. La guerre en Europe connaît un répit. Chacun reprend son souffle, tout en affûtant de nouvelles armes. Et une nouvelle menace apparaît. Les astrologues sont formels : un nouveau Déluge devrait avoir lieu dans les prochains mois. La perspective de ce cataclysme enhardit les uns et terrorise les autres. Tous vont tenter de faire partie des 144 000 Justes qui survivront.
Le troisième volet de la grande saga historique et fantasy épique sur la Renaissance explore les réactions humaines face à un événement inimaginable qui surgit, face à une catastrophe qui bouleverse une vie. Les personnages, anciens et nouveaux, devront puiser des trésors de courage, de force et de ruse pour faire face à l'adversité.


MON AVIS : Merci à l'auteur de m'avoir fait confiance en acceptant ma demande de service presse.  Et je m'excuse pour le temps que j'ai pris à le lire.

J'avais déjà lu les deux précédents tomes de sa saga (1515 - 1519 et 1520 - 1522) en SP que j'avais adoré. J'ai sauté sur le tome 3 lorsqu'il l'a proposé en service presse tant j'avais hâte de le lire. Je surveillais le site juste pour ce livre. 
 
Au début du livre, l'auteur fait un rappel des faits historiques importants des tomes précédents qu'il est préférable de lire si on ne retient pas grand chose en histoire. On trouve également un rappel des personnages selon les différents royaumes (importants quand on a une mémoire de poisson rouge comme moi concernant les noms à consonances espagnol. J'y reviendrai plus tard).

Première chose qui m'a frappé, c'est la différence entre les tomes précédents et les autres. C'est beaucoup plus aéré et agréable à lire grâce à la typographie. Certes, le livre est plus épais de ce fait mais il n'en reste pas moins plus reposant pour les yeux. Concernant le style d'écriture également, j'ai trouvé un changement. J'ai longtemps cherché pourquoi je sentais un changement.

Et je l'ai compris en discutant avec ma mère. L'auteur est beaucoup plus franc dans son écriture. Il y a eu deux passages qui m'ont vraiment surpris par leur sujet que je ne m'attendais pas à trouver dans le roman. Je ne sais pas si c'est le but de l'auteur mais je pense qu'il voulait nous montrer que depuis cette époque, les choses n'ont pas franchement changé. L'auteur pousse le lecteur à réfléchir et non à seulement lire un roman de fantasy historique.
 
Autant vous le dire, il y a beaucoup de personnages. Certains qu'on a déjà vu dans les tomes précédents et des nouveaux. Les passages qui m'ont donné vraiment du fil à retordre concernant la nouvelle Espagne. On y retrouve les conquistador espagnol. J'étais perdue, non par rapport aux évènements passés mais par apport aux personnages. Je ne me souvenais plus lesquels étaient gentils avec les aztèques et lesquels ne l'étaient pas sans parler des trahisons. Enfin, vous voyez ou je veux en venir. J'ai donc un peu ramé sur ces passages. Mais c'est de moi que viens le problème. Certainement pas l'auteur. D'ailleurs, heureusement qu'il précise par moment le rôle d'un personnage vis-à-vis d'un autre.

En dehors de ça, tout le reste était fluide. L'histoire me fascine toujours autant. Je me demande comment il va exploiter l'idée de l'elfe échoué sur ce qui deviendra New York. J'ai été étonné par l'idée qu'il a exploité. On trouve Dracula et un dragon. La façon dont les idées sont utilisée est vraiment bonne. On ne s'y attend pas et ça donne un souffle à la saga.

L'auteur nous rappelle également la base de la série avec les treize grands esprits. Je les avais oublié et je suis ravie d'en découvrir de nouveaux. L'un d'entre eux est mauvais. Il semblerait qu'on connaisse son identité. On verra bien mais c'est très plausible. Les grands esprits reflètent, selon moi, les apôtres et donc la religion. D'ailleurs, la critique de la religion est très présente. Ce que j'ai apprécié, c'est que l'auteur critique plutôt l'utilisation de la religion à des fins politique ou financières qui finissent souvent en conflit militaire à quelques exceptions prêts. En effet, on voit que même les puissants restent des êtres humains pouvant faire preuve d'arrogance ou se montrer trop sûrs d'eux comme se montrer faibles. Ce roman est très dense mais l'histoire l'étant, on ne peux pas faire autrement. 

En bref, j'ai passé un super moment de lecture et je lirai la suite avec plaisir.

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