lundi 3 août 2020

Moi ce que j'aime , c'est les monstres de Emil Ferris

Moi ce que j'aime c'est les monstres Emil FerrisAutrice : Emil Ferris
Maison d'édition : Monsieur toussaint l'ouverture
Date de sortie :
ISBN :
Pages : 416
Prix : 70 pour la version limitée

Résumé : Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle en plein cœur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s’embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants.

MON AVIS : Ça fait pas mal de temps que j'ai lu cette bande dessinée. Elle est vraiment à part dans le milieu. Les graphismes sont forts et ont vraiment un impact supplémentaire par rapport au texte. J'ai craqué pour la version limité. Elle peut paraître cher mais ça les vaut largement. On a deux livrets bonus et d'autres choses bien sympathique notamment la couverture détachable que vous voyez ici.

Je ne reviendrai pas sur le résumé assez explicite. Ça résume parfaitement l'œuvre. Mais c'est tellement plus ça. Karen est vraiment une enfant atypique tout comme son frère. Karen est victime de harcèlement à l'école. Son frère est censé s'engager dans l'armée pour la guerre de corée. Et en parallèle, Anka, la voisine se suicide mais pourquoi? Karen et son regard d'enfant veut comprendre et se dit qu'elle va enquêter.

C'est par son regard qu'on va découvrir l'histoire de sa voisine qui a survécu à la seconde guerre mondiale. Avec cette bande dessinée, on passe par toutes les émotions. D'autant plus que Karen n'a pas appris ni connu l'horreur de la guerre et encore la seconde. Certaines pages m'ont marqué au fer rouge comme la vitrine rempli de paire de chaussure à talon. Je n'en dis pas plus pour ceux qui ne l'ont pas lu mais le contexte fait qu'on a froid dans le dos.

Heureusement, on a des passages qui permettent de respirer. Par le biais de son frère, on visite des musées, on révise l'art et surtout on découvre la particularité de cette famille. Les difficultés de la vie sont abordées.

Ce que je retiens de cette bande dessinée, c'est la mise en avant de l'histoire, de l'art et le fait que l'humain n'apprend jamais de ces erreurs. J'ai hâte de lire le second tome que j'achèterai également en limité si c'est possible. J'avoue être encore touché par cette BD que j'ai lu pourtant en avril.

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