Autrice :
Véronique Le Goaziou
Maison d'édition :
La table ronde
Date de sortie : 2018
ISBN : 9782710328001
Pages : 203
Prix : 16
Résumé : Monsieur Viannet a cinquante ans et vit dans un minuscule appartement,
du côté de Bastille. Monsieur Viannet a autrefois été bel homme.
Sportif. Monsieur Viannet a fait l'armée. Monsieur Viannet, surtout, a
été acquitté après avoir été accusé du meurtre de son père. Entre la
prison, les foyers d'urgence et les hôtels minables, Monsieur Viannet
appartient à ce qu'il est convenu d'appeler le quart-monde.
Il ne voit plus ses enfants, et sa femme n'est plus qu'un témoin de son passé. Monsieur Viannet ne sort plus. Il a ses cigarettes qu'il fume à la chaîne, ses bières qu'il vide du matin au soir, son écran plat qu'il n'éteint jamais. Monsieur Viannet est, que cela nous plaise ou non, notre exact contemporain. Dans ce roman âpre et tendu, Véronique Le Goaziou explore un fait social par son versant humain, construisant un dialogue poignant qui nous emmène du côté de Beckett et de Kafka.
Il ne voit plus ses enfants, et sa femme n'est plus qu'un témoin de son passé. Monsieur Viannet ne sort plus. Il a ses cigarettes qu'il fume à la chaîne, ses bières qu'il vide du matin au soir, son écran plat qu'il n'éteint jamais. Monsieur Viannet est, que cela nous plaise ou non, notre exact contemporain. Dans ce roman âpre et tendu, Véronique Le Goaziou explore un fait social par son versant humain, construisant un dialogue poignant qui nous emmène du côté de Beckett et de Kafka.
MON AVIS : Vous voulez un roman atypique et qui parle vrai? En voici un. Je remercie Cédric Armen d'en avoir parlé sur sa chaîne. Sans ça, je ne l'aurai jamais acheté et encore moins lu. On suit une enquêtrice qui va se rendre chez monsieur Viannet, un homme qui a baissé les bras.
Honnêtement, ce personnage semble détestable mais l'autrice a très bien construit le roman de manière à ce qu'on s'attache à lui et à ses failles. Dès le début, on sait qu'il a tué son père et a été acquitté. On nous explique pourquoi. Et on se dit que ce n'était que le début pour lui. Sa femme est présente.
J'avoue que j'ai bien cru que j'allais le détester mais paradoxalement, on voit et sent que cet homme ne croit plus en rien, qu'il manque de cohérence sur certains points. Par d'autres, il pointe du doigt les failles du systèmes, ce que personne ne voit. Par exemple, que se passe-t-il quand une personne sort de prison?
Alors, oui, ce roman n'est pas joyeux mais le fait que ce soit écrit sous forme de dialogue rend les choses fascinantes et vivantes. La femme de cet homme est curieuse. On sent qu'elle n'est pas toute seule dans sa tête. Je n'ai d'ailleurs rien vu venir la concernant.
Ce roman utilise les clichés de la société de manière brutale afin de nous ouvrir les yeux. Au début, je me suis dit que l'autrice aurait pu évité ça mais justement, plus c'est gros moins on y croit et on prend conscience de l'absurdité de l'humain.
Il m'est arrivé une chose curieuse au cours de la lecture de ce livre particulièrement drôle. Monsieur viannet passe son temps à boire des canettes de bière. Le problème c'est qu'à force de lire les phrases en rapport avec ça, j'ai eu l'odeur de la bière dans le nez. C'est plus que désagréable surtout quand on déteste ça. J'ai du mettre du parfum pour que ça parte. Pour vous dire le pouvoir de ce livre.
En bref, un roman qui demande de la distance, du recul mais qui met en avant les marginaux de la société et les failles de celles-ci.
Honnêtement, ce personnage semble détestable mais l'autrice a très bien construit le roman de manière à ce qu'on s'attache à lui et à ses failles. Dès le début, on sait qu'il a tué son père et a été acquitté. On nous explique pourquoi. Et on se dit que ce n'était que le début pour lui. Sa femme est présente.
J'avoue que j'ai bien cru que j'allais le détester mais paradoxalement, on voit et sent que cet homme ne croit plus en rien, qu'il manque de cohérence sur certains points. Par d'autres, il pointe du doigt les failles du systèmes, ce que personne ne voit. Par exemple, que se passe-t-il quand une personne sort de prison?
Alors, oui, ce roman n'est pas joyeux mais le fait que ce soit écrit sous forme de dialogue rend les choses fascinantes et vivantes. La femme de cet homme est curieuse. On sent qu'elle n'est pas toute seule dans sa tête. Je n'ai d'ailleurs rien vu venir la concernant.
Ce roman utilise les clichés de la société de manière brutale afin de nous ouvrir les yeux. Au début, je me suis dit que l'autrice aurait pu évité ça mais justement, plus c'est gros moins on y croit et on prend conscience de l'absurdité de l'humain.
Il m'est arrivé une chose curieuse au cours de la lecture de ce livre particulièrement drôle. Monsieur viannet passe son temps à boire des canettes de bière. Le problème c'est qu'à force de lire les phrases en rapport avec ça, j'ai eu l'odeur de la bière dans le nez. C'est plus que désagréable surtout quand on déteste ça. J'ai du mettre du parfum pour que ça parte. Pour vous dire le pouvoir de ce livre.
En bref, un roman qui demande de la distance, du recul mais qui met en avant les marginaux de la société et les failles de celles-ci.
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