Auteur :
Yôko Ogawa
Maison d'édition :
Babel
Date de sortie :2017
ISBN : 9782330086220
Pages : 266
Prix : 7,80
Résumé : Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer
avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des
oiseaux, n'emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les
humains. Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent
ensemble dans la maison familiale. D'une gentillesse extrême, l'aîné se
voit bientôt confier l'entretien de la volière de l'école maternelle,
devant laquelle les deux frères aiment à s'attarder pour palabrer avec
les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron.
Un jour
pourtant le calme du quartier semble en danger : une enfant de l'école
disparaît. Petits oiseaux est une fable d'une douceur salvatrice, un
éloge de la différence dans lequel la solitude conduit à un bel univers,
un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un
pays où s'éploient la musique du poème, celle des histoires et des
chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.
MON AVIS : Ce roman est très beau. On suit deux frères très proches dont l'un ne parle pas le japonais mais le pawpaw, la langue des oiseaux. Seul son frère arrive à le comprendre. Le lien aux oiseaux est extrêmement présent dans ce livre. Au fil du temps, l'aînée va s'occuper de la volière de l'école avec un soin énorme.
Suite à la disparition d'une jeune fille, tout l'accuse parce qu'il est différent. Et c'est tout le sujet de ce roman. Je pense qu'on peut dire que les frères, au-delà de la relation très forte qui les unit, ont une forme d'autisme. Ils n'ont pas de relations extérieures, pas d'amis, rien. Juste des habitudes, une routine très précises. Suite au décès de l'un des deux, l'aîné va se réfugier près des oiseaux.
Suite à la disparition d'une jeune fille, tout l'accuse parce qu'il est différent. Et c'est tout le sujet de ce roman. Je pense qu'on peut dire que les frères, au-delà de la relation très forte qui les unit, ont une forme d'autisme. Ils n'ont pas de relations extérieures, pas d'amis, rien. Juste des habitudes, une routine très précises. Suite au décès de l'un des deux, l'aîné va se réfugier près des oiseaux.
L'écriture de l'autrice est très douce, posée. On sent qu'elle a fait des recherches sur les oiseaux pour en dire autant. J'avoue que la dernière partie m'a beaucoup plus touché que le reste comme tous les passages avec les oiseaux. C'est aérien et on sent que le personnage ne demande que ça : voir des oiseaux.
En bref, ce roman est très beau. On ne doit pas réfléchir. Juste se laisser porter par la douceur et la beauté des oiseaux.
En bref, ce roman est très beau. On ne doit pas réfléchir. Juste se laisser porter par la douceur et la beauté des oiseaux.
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