mardi 23 octobre 2018

On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx

On ne meurt pas la bouche pleine de Odile Bouhier et Thierry Marx
Auteurs : Odile Bouhier et Thierry Marx
Maison d'édition :Pocket
Date de sortie : 11 Octobre 2018
ISBN :978-2266284325
Pages : 320
Prix : 6,95

Résumé :  Alors qu'à Tokyo deux cadavres d'hommes empoisonnés par une substance indécelable embarrassent la police nippone, en France un commandant est chargé d'élucider la mort d'un riche Japonais, lui aussi empoisonné par un produit inconnu. Des deux côtés de la planète, des assassinats qui, a priori, n'ont rien à voir.
Voilà la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres obligée de travailler avec son homologue japonaise, aux méthodes bien différentes des siennes. La rencontre entre la mafia japonaise, la science et les eaux troubles de la cuisine moléculaire pourrait bien se révéler explosive... 

MON AVIS : Merci à Babelio et à la maison d'édition Pocket pour ce service presse.

Je ne suis pas habituée à la lecture de polar mais la présence de la mafia japonaise m'intéressait et surtout la présence d'un policier japonais. Le roman est très psychologique. Si vous cherchez un roman avec de l'action, vous serez déçue. On apprend énormément sur la mafia japonaise. On sent que des recherches ont été faites. J'ai tout de même un regret. On sous-entend dans le résumé que le policier japonais vient en France. Ce n'est absolument pas le cas tout comme le fait que la méthode japonaise serait radicalement différente. Dans les faits, les technologies ne sont pas les mêmes tout comme la hiérarchie mais le policier japonais n'est pas si différent de son homologue français.

Leur point commun réside dans leur ténacité, leur soif de vérité. Ils ne lâchent rien s'ils sentent qu'ils ont une piste, que rien n'est aussi évident que ce que leurs collègues pensent. Ils ont chacun une épouse avec les même traits de caractère. Ils sont solitaires et n'ont pas peur de leur hiérarchie même s'ils ne le disent pas. En ça, c'est un peu décevant. On nous montre également que certaines choses sont communes aux deux cultures. Par exemple, la corruption est présente dans les deux pays. Elle est juste différente. En France, elle est caché alors qu'au Japon , tout le monde le sait mais c'est considéré comme normal.

Un point fort du roman est la méticulosité des crimes. Les victimes, des yakuzas, sont tués par la cuisine moléculaire. C'est fascinant. On découvre la façon de cuisiner certains produits japonais tout comme on nous explique certaines innovations. Autant vous prévenir, l'un d'entre eux est vraiment glauque. Il vaut mieux éviter d'avoir mangé ou de mangé pendant sa lecture. Ça pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Concernant la fin, j'ai été très étonnée. On nous laisse plus ou moins le choix. Pour le coupable, je n'ai pas été surprise. C'est pour cette raison que je n'en lis pas souvent. Rares sont les polar/thriller qui me surprennent à ce niveau là. Le vrai point fort concerne la construction et la psychologie de ce roman.

En bref, j'ai passé un agréable moment avec cette lecture. Attention tout de même à certaines scènes pouvant s'avérer violente selon la sensibilité du lecteur.

2 commentaires:

  1. En général j'aime bien quand il y a une touche de japonais dans les polars ou les thrillers. Donc je pense que ce roman pourrait me plaire.
    Je note donc le titre :) merci en tout cas pour cette découverte

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    1. Surtout que je suis très dure sur ce genre littéraire. Je préfère quand même lorsque c'est un auteur asiatique qui écrit. Celui-ci reste pas mal si on s'arrête sur le Japon. Après, l'intrigue est originale mais pas le coupable.

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