La France est une société patriarcale comme beaucoup de pays.
La femme est de ce fait soumise aux désirs et attentes des hommes mais pas seulement. Elle apprend dès son plus jeune âge qu'elle va à l'école mais que plus grande, son avenir est réduit. On lui fait comprendre qu'elle se mariera et qu'elle aura des enfants car c'est son devoir en tant que femme comme on lui apprendra qu'elle restera à la maison.
Certes, les femmes se sont battus afin que l'on est accès à un compte bancaire, au travail, au droit de vote et à l'avortement. Cela n'a pas changé grand chose
- Les hommes sont toujours en grande majorité supérieur à nous concernant le salaire et la carrière.
- A-t-on déjà demandé à un homme en entretien d'embauche s'il était célibataire ou s'il pensait fonder une famille rapidement?
- A-t-on déjà critiqué un homme parce qu'ils s'étaient mis sur sont trente-et-un pour une fois?
- A-t-on déjà insulté un homme parce qu'il collectionne les aventures?
- Les publicités : on en parle?
- Les magazines ventant les modèles de beauté ou les régimes, on en parle?
Je pourrais poser des tas d'autres questions et la réponse sera le plus souvent : non. Non, parce qu'une femme est avant d'être une humain, est un objet dans la société. Elle doit être désirée physiquement et ne pas en avoir trop dans la tête sinon ça fait peur.
Heureusement (ou malheureusement), le mouvement Weinstein a fait déferler une révolte des femmes traduit par les hashtags "balance ton porc" ou "me too". Certains trouvent que c'est trop. Ce qui est trop, c'est les médias. Ce qui est trop, c'est l'envergure mais je rappellerai juste que une chose, vous l'avez cherché
- Si on avait écouté les femmes plus tôt, on n'en serais pas là.
- Si les garçons étaient élevés différemment, si on étudiait des autrices à part égale avec les hommes tout comme les inventeurs, peut-être que les choses s'amélioreraient.
- Si on arrêtait de définir des jouets ou des couleurs en fonction du genre, ça irait mieux.
- Si on bafouait une bonne fois pour toute les stéréotypes, il y aurait plus de respect.
- Si on arrêtait de banaliser quoique ce soit, de rappeler que des femmes sont prêtes à coucher pour réussir (choses qu'on m'a dites) sous-entendu elles l'ont cherché alors on s'en porterai mieux
Mais ce qu'il faudrait surtout changer c'est le pouvoir. Soyons honnête, la glorification de l'homme n'y est pas étranger. Il suffit d'écouter ce que certains (heureusement pas tous) hommes disent pour justifier tout ça pour s'apercevoir qu'ils ont toujours considéré qu'une femme devait être soumise.
Je sais que ce texte ne plaira pas à tout le monde. Je m'attends à des attaques, à des commentaires limites et même à des ras-le-bol. Moi-même j'en ai ras-le-bol de ce mouvement mais je me dis qu'il est nécessaire et que si on ne fait rien, ça continuera.
Malheureusement ça fait depuis la nuit des temps que c'est ainsi, je doute que ça change un jour... j'ai même l'impression qu'on régresse vachement.
RépondreSupprimerHonnêtement, tu veux que je te dise le fond de ma pensée? Les hommes ont peur des femmes parce que nous sommes fortes, très fortes. Je veux dire par là, qu'une femme doit supporter beaucoup dans sa vie alors que l'homme au final (je caricature mais pas tant que cela, quand je regarde autour de moi), n'a qu'à se préoccuper de sa petite personne et de son boulot pour gagner son petit argent.
Tu as déjà vu quand un homme a un rhume? C'est la fin du monde, pauvre petit couché dans le divan tellement il est mal.
Mais toi? Tu aurais encore une triple grippe que tu devrais la fermer pour t'occuper des gosses, du ménage et du dîner EN PLUS de ta journée de boulot.
Je ne sais pas pourquoi on glorifie les hommes alors qu'ils n'ont rien de plus que nous, si ce n'est, dans certains cas, une force physique supérieure mais ça s'arrête là. Je ne mets pas tout le monde dans le même panier mais les discriminations sont encore trop nombreuses et tout ce que tu relèves dans ton article est très juste. J'approuve totalement!
et je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis également. Je pense aussi que les choses ne changeront pas tant que ça et ça me gave. Je le vois avec les hommes de mon entourage. En réponse, j'ai eu "oui mais c'est qu'elles l'ont bien voulu. Tu es naïve"....J'avais besoin de me défouler.
SupprimerJe me glisse dans la discussion en tant qu'humain/homme. Ton texte relève bien toutes les injustices. J'en ai même vu de plus subtiles dans un documentaire : l'alimentation! Biologiquement, il semblerait qu'une femme y gagnerait à être plus grande pour ce qui accompagne la grossesse : facilité d'accoucher avec un plus grand bassin et une meilleure résistance dans l'épreuve. Pourtant, on maintient artificiellement la taille des femmes à une moyenne inférieure avec les comportements alimentaires familiaux : on encourage souvent les garçons à manger de la viande, moins les filles, etc. Ainsi, on inverse les gabarits pour une simple question de domination masculine.
RépondreSupprimerPar contre, j'ai également remarqué que, la femme étant en charge d'une importante part de l'éducation, c'est souvent elle qui reproduit chez ses enfants, la discrimination. Certainement à son insu, mais cela fait partie du matraquage sur la "bonne mère", elles finissent par favoriser les garçons et asservir leurs filles.
Et c'est là que c'est ignoble finalement, car on arrive à imposer à celles qui sont déjà discriminées de reproduire le comportement avec les générations futures.
Il faut un vrai réveil, et oser n'être pas comme le reste du troupeau, oser élever ses fils comme ses filles quitte à être mal vue. C'est tellement fort la pression sociale sur la femme que l'effort est épuisant j'imagine.
Tout est question de remise en question je pense mais les commerces n'aident pas. Les jouets sont forcément réparti garçon fille tout comme les livres pour enfant.
SupprimerJ'ai la chance de connaître un libraire qui essaie de faire tomber ça, mes parents m'ont laissé jouer avec des playmobile et un circuit de voiture. Je ne suis pas sûre que tous les parents soient aussi ouvert.
Et oui, l'aspect mouton de plus en plus présent dans la société m'exaspère mais si on rentre pas dans le moule, on a rien et oui, on galère. C'est ce que je vis.