Autrice :
Amandine Dhée
Maison d'édition : Folio
Date de sortie : 8 Novembre 2018
ISBN : 9782072743443
Pages : 144
Prix : 6,90
Résumé : «Le meilleur moyen d’éradiquer la mère parfaite, c’est de glandouiller. Si faire vœu d’inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c’est la subversion absolue. Le jour où je refuse d’accompagner père et bébé à un déjeuner dominical pour traîner en pyjama toute la journée, je sens que je tiens quelque chose.»
D’une écriture débordante d’ironie, Amandine Dhée évoque la maternité et cherche une alternative au rôle que la société voudrait lui assigner. Un livre désopilant qui écorne le fantasme idéalisant les femmes enceintes et mères parfaites.
MON AVIS : J'ai entendu parler de ce livre depuis sa sortie grand format mais le prix me refroidissait surtout au regard de la thématique. Je ne me sentais pas concernée de par ma volonté de ne pas avoir d'enfants. J'ai eu tort. J'ai jubilé en lisant ce roman autobiographique puisque l'autrice ne voulait pas d'enfant. Pourtant, elle tombe enceinte. S'ensuit des situations la faisant réfléchir au comportement des gens face à une femme enceinte.
Est-ce que j'imaginais lire un livre aussi féministe? Non. Je pensais me retrouver face à un livre sur la grossesse. Pas du doute. Certes, on en parle mais sous le prisme du féminisme. Certaines choses m'ont ouvert les yeux. je n'avais pas vu les choses sous cette angle. Autant la réaction de la famille face à la nouvelle ne m'a pas étonné du tout, autant le sentiment de l'autrice face aux réactions du parfait inconnu, je n'y ai jamais pensé.
Ce qui ressort de ce livre est qu'au final, la femme a le devoir toujours de donner la vie. Pendant la grosses, elle est traitée en reine mais les gens se montrent sans gêne avec elle. (J'ai tant d'images de ce genre en tête...je me suis choquée en pendant au mouvement me too mais que personne n'ai parlé de ces comportements) À côté, on s'aperçoit qu'une fois l'enfant naît, la mère n'existe plus sauf pour la critiquer sur tout. D'ailleurs, j'ai adoré la réflexion sur la mère parfaite mais avec un humour incroyable.
Pour ceux qui serait réfractaire au féminisme, je vous rassure. On est dans un féminisme juste. Elle ne va pas loin. Elle est réaliste et utilise des évènements concrets et vécus pour démontrer le problème de la société vis-à-vis des femmes. Le pire, c'est même la fin qui renvoie à des propos historiques juste choquants.
En bref, ce livre est juste le vécu d'une femme réaliste. Elle découvre un nouveau rôle par le biais de sa grossesse. Elle pose des tas de questions sur les conséquences tout en montrant le sexisme inconscient de la société à l'égard des femmes.
Maison d'édition : Folio
Date de sortie : 8 Novembre 2018
ISBN : 9782072743443
Pages : 144
Prix : 6,90
Résumé : «Le meilleur moyen d’éradiquer la mère parfaite, c’est de glandouiller. Si faire vœu d’inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c’est la subversion absolue. Le jour où je refuse d’accompagner père et bébé à un déjeuner dominical pour traîner en pyjama toute la journée, je sens que je tiens quelque chose.»
D’une écriture débordante d’ironie, Amandine Dhée évoque la maternité et cherche une alternative au rôle que la société voudrait lui assigner. Un livre désopilant qui écorne le fantasme idéalisant les femmes enceintes et mères parfaites.
MON AVIS : J'ai entendu parler de ce livre depuis sa sortie grand format mais le prix me refroidissait surtout au regard de la thématique. Je ne me sentais pas concernée de par ma volonté de ne pas avoir d'enfants. J'ai eu tort. J'ai jubilé en lisant ce roman autobiographique puisque l'autrice ne voulait pas d'enfant. Pourtant, elle tombe enceinte. S'ensuit des situations la faisant réfléchir au comportement des gens face à une femme enceinte.
Est-ce que j'imaginais lire un livre aussi féministe? Non. Je pensais me retrouver face à un livre sur la grossesse. Pas du doute. Certes, on en parle mais sous le prisme du féminisme. Certaines choses m'ont ouvert les yeux. je n'avais pas vu les choses sous cette angle. Autant la réaction de la famille face à la nouvelle ne m'a pas étonné du tout, autant le sentiment de l'autrice face aux réactions du parfait inconnu, je n'y ai jamais pensé.
Ce qui ressort de ce livre est qu'au final, la femme a le devoir toujours de donner la vie. Pendant la grosses, elle est traitée en reine mais les gens se montrent sans gêne avec elle. (J'ai tant d'images de ce genre en tête...je me suis choquée en pendant au mouvement me too mais que personne n'ai parlé de ces comportements) À côté, on s'aperçoit qu'une fois l'enfant naît, la mère n'existe plus sauf pour la critiquer sur tout. D'ailleurs, j'ai adoré la réflexion sur la mère parfaite mais avec un humour incroyable.
Pour ceux qui serait réfractaire au féminisme, je vous rassure. On est dans un féminisme juste. Elle ne va pas loin. Elle est réaliste et utilise des évènements concrets et vécus pour démontrer le problème de la société vis-à-vis des femmes. Le pire, c'est même la fin qui renvoie à des propos historiques juste choquants.
En bref, ce livre est juste le vécu d'une femme réaliste. Elle découvre un nouveau rôle par le biais de sa grossesse. Elle pose des tas de questions sur les conséquences tout en montrant le sexisme inconscient de la société à l'égard des femmes.
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