Auteur :
Park Taewan
Maison d'édition : Atelier des cahiers
Date de sortie : 7 Mai 2024
ISBN : 979-10-91555-84-5
Pages : 160
Prix : 13
Résumé : Ce roman de Park Taewon est l’un des textes les plus célèbres de la littérature coréenne moderne. Park est considéré comme un représentant du modernisme qui se développa dans la Corée coloniale des années 1910-1940.
Une journée dans la vie du romancier Gubo (1934) est un court roman expérimental. Park y décrit vingt-quatre heures de la vie d’un jeune écrivain dans l’ancienne Séoul à travers une série de saynètes dans lesquelles la narration se brouille au fil des errances du héros, aspirant romancier vivant chez sa mère. Mélange des temps, flux de conscience, monologue intérieur, le style est résolument moderne, en plus d’offrir un tableau saisissant de la vie de bohème dans le centre de la capitale coréenne des années 1930.
MON AVIS : Merci à la maison d'édition pour ce service presse et leur confiance. Ça me donne envie d'acheter les livres qui me manquent de cet éditeur. On est d'accord : ce n'est pas une bonne idée.
Maison d'édition : Atelier des cahiers
Date de sortie : 7 Mai 2024
ISBN : 979-10-91555-84-5
Pages : 160
Prix : 13
Résumé : Ce roman de Park Taewon est l’un des textes les plus célèbres de la littérature coréenne moderne. Park est considéré comme un représentant du modernisme qui se développa dans la Corée coloniale des années 1910-1940.
Une journée dans la vie du romancier Gubo (1934) est un court roman expérimental. Park y décrit vingt-quatre heures de la vie d’un jeune écrivain dans l’ancienne Séoul à travers une série de saynètes dans lesquelles la narration se brouille au fil des errances du héros, aspirant romancier vivant chez sa mère. Mélange des temps, flux de conscience, monologue intérieur, le style est résolument moderne, en plus d’offrir un tableau saisissant de la vie de bohème dans le centre de la capitale coréenne des années 1930.
MON AVIS : Merci à la maison d'édition pour ce service presse et leur confiance. Ça me donne envie d'acheter les livres qui me manquent de cet éditeur. On est d'accord : ce n'est pas une bonne idée.
Ce roman comporte différentes cartes de l'époque permettant aux lecteurs de visualiser le trajet du personnage principale. À la fin du livre, des photographies nous donnent un aperçu des différents bâtiments mentionnés. Vous trouverez également un avant-propos écrit par un historien, Alain Delissen. Cela aurait pu être intéressant en faisant des phrases courtes et sans digressions. Par moment, j'ai du relire quelques passages. Au final, je me suis contentée de lire le roman. Et j'ai bien fait.
Gubo, un jeune romancier qui n'est autre que l'avatar de Park Taewon, déambule dans le Séoul de 1934. Rappel historique : la Corée est colonisée par le Japon. On pourrait penser qu'on verrait des soldats dans la ville ou d'autres choses nous montrant l'approche de la seconde guerre mondiale. Il n'en est rien. On ouvre le roman écrit du point de vue de la mère de Gubo qui voit son fils sortir de la maison. Elle sait qu'il rentrera tard.
Effectivement, Gubo va passer toute la journée et une partie de la nuit dehors. Il va faire le tour de la ville à pied et en tramway. Il n'a ni femme ni enfant. On suit le fil de ses pensées et de ses rencontres avec ses amis ou ses observations. Au fil des pages, l'éditeur donne des précisions notamment sur les personnages qui sont, pour beaucoup, des auteurs.
Effectivement, Gubo va passer toute la journée et une partie de la nuit dehors. Il va faire le tour de la ville à pied et en tramway. Il n'a ni femme ni enfant. On suit le fil de ses pensées et de ses rencontres avec ses amis ou ses observations. Au fil des pages, l'éditeur donne des précisions notamment sur les personnages qui sont, pour beaucoup, des auteurs.
En bref, ce roman se lit très bien et donne un aperçu de la Corée de l'époque en dehors de l'aspect historique. Petit plus : on apprend que Park Taewon est le grand-père de Bong Joon-Ho ( réalisateur de "Parasite")
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire