Le journal de campagne du capitaine crapaud tome 1 : le pays minier de Arnaud Stouffs

Auteur/Illustrateur : Arnaud Stouffs
Maison d'édition : Andrasta
Date de sortie : 15 Novembre 2010
ISBN : 978-2-9600988-4-6
Pages : 128
Prix : 30

Résumé : De retour chez lui après des mois de guerre dans l'Est, un jeune officier étudie le Petit peuple local. Après avoir apprivoisé un Bobotte (sorte de croquemitaine local), il s'en servira comme informateur afin de percer les secrets des autres créatures du Pays minier. Les Bobottes, les Kobolds, les marchands de loques, les voleurs de métal et les fées... Tout le monde a déjà entendu parler de ces étranges mais non moins merveilleuses êtres du Pays minier. Mais qu'en savons-nous exactement?

Observations, enquêtes, témoignages, schémas, détaillés, illustrations, plans, ... Leur mode de vie, leurs mœurs, leur vie amoureuse, comment les rencontrer ou s'en protéger...

MON AVIS : J'ai découvert l'auteur à Frameries à Uchronicité en 2019. Avant de me rendre à un salon, je me renseigne sur tous les auteurs (quand les salons n'en oublient pas). Concernant Arnaud Stouffs, dès que j'ai vu la couverture, je sentais que j'allais craquer. Il s'agit d'un roman graphique racontant l'histoire d'un enfant qui rencontre un Kobold étant enfant dans le grenier de ses parents. Des années plus tard, il retourne chez ses parents et retrouvent ce Kobold. De là, il va essayer de l'apprivoiser et découvrir un monde caché.

Pour la petite histoire, l'action de ce livre se passe à Frameries c'est-à-dire là où vit l'auteur qui est également militaire. On le sent dans le livre à certains passages. Seul quelqu'un ayant une formation militaire peut écrire ce genre de choses. Le héros va créer comme un cahier avec toutes les informations qu'il va récolter sur les créatures qu'il va rencontrer en premier lieu celui du Kobold. C'est comme ça que tout commence.

On découvre tellement de différences et de variétés que c'en est fascinant. On se prend au jeu et plus les pages défilent et plus on est curieux. D'autant plus que l'objet livre est à la hauteur du texte. Parfois, les roman graphismes ont comme un déséquilibre. Soit le texte est meilleur soit c'est les graphismes. Ils sont sublimes. Un vrai régale pour les yeux. On prend juste le temps de regarder jusqu'au moindre détail. Petit bonus : les dédicaces sont toutes aussi sublimes.

En bref, j'ai adoré ce livre hyper intéressant. L'auteur qui est aussi illustrateur est hyper talentueux. En préparant cette chronique, je découvre que Pierre Dubois a écrit la préface du prochain tome qui attend sagement son tour.