Autrice :
Soo Ja Pracca
Maison d'édition :
Atelier des cahiers
Date de sortie :
6 Octobre 2022
ISBN :
9791091555784
Pages :
101
Prix :
15
Résumé :
Le 25 juillet 1975, à l’aéroport du Bourget, quelques dizaines d’enfants
coréens débarquent d’un avion en provenance de Séoul. Ils sont ensuite
répartis aux quatre coins de la France pour démarrer une nouvelle vie
avec leur nouvelle famille. Parmi eux se trouve Choi Soo Ja, une petite
fille de quinze mois abandonnée et trouvée devant un poste de police à
Nonsan, petite ville du centre-ouest de la Corée, avant d’être
transférée à Séoul pour une adoption à l’international.
Comme elle,
ce sont des dizaines de milliers d’enfants coréens qui endosseront une
nouvelle identité et qui grandiront dans un autre pays, avec un autre
nom, une autre famille, une autre langue. « Là-bas, sous le ciel clair »
retrace le destin d’une de ces enfants et la relation qu’elle
entretient avec son pays d’origine aux différents âges de sa vie.
Son
premier retour à l’âge de seize ans amorcera un long processus
d’acceptation puis de recherche et de tentative de reconstitution. Ce
témoignage revient sur une période de l’histoire coréenne durant
laquelle près de deux cent mille enfants ont été abandonnés puis
dispersés à travers le monde. Il interroge les conséquences psychiques
et affectives du traumatisme de l’abandon et du déracinement et relate
la quête d’identité et la lutte menée contre la reproduction
inconsciente des schémas de vie. Le livre aborde la question de la
transmission et de la résilience. L’histoire familiale transcendée peut
de nouveau s’écrire et échapper au vide et à l’absence.
MON AVIS : Merci à la maison d'édition, une fois de plus, pour leur confiance et ce service presse.
Honnêtement, ce n'est pas ce que je lis habituellement mais je fais pleinement confiance à la maison d'édition. J'ai bien fait. J'ai appris beaucoup de choses par ce court roman. Soo Ja a été adoptée par un couple français en Corée du Sud. Ses derniers, lorsqu'elle a seize ans, décide de se rendre là-bas afin qu'elle puisse connaître ses origines.
La jeune fille d'alors n'a pas dans l'idée de retrouver sa vrai mère. Elle découvre juste la Corée du Sud. On ne lui montre pas seulement l'image de carte postal mais également l'envers du décors, les aspects moins reluisants notamment sur le marché.
Très rapidement, les parents adoptives avec Soo Ja vont découvrir des choses sur l'association qui a permis l'adoption. J'ai été choquée par ce que j'ai lu. Après, on se demande pourquoi j'ai du mal avec les religions. Encore plus concernant les associations étrangères. Je n'en dirai pas plus pour laisser découvrir les choses.
Très franchement, j'ai pensé à "la reine d'Itaewon" pour sa capacité à dire beaucoup en si peu de pages. C'est le seul point commun. Ici, on parle de l'impact de l'adoption d'un enfant coréen par des étrangers occidentaux principalement. Et pas seulement. Les parents adoptifs sont juste géniaux. Ils l'ont réellement aimé et c'est réciproque. On le sent dans la plume de l'autrice. Elle ne leur en veut pas du tout.
Le parcours de Soo Ja est impressionnant quand on voit son parcours professionnel. Elle a fait tellement. Elle a pris le temps de se retrouver même si on sent qu'elle ne se retrouve pas en Corée du Sud. Ce qui s'explique par le fait qu'elle a été adoptée lorsqu'elle était encore bébé.
En bref, ce roman est très intéressant. On apprend pas mal de choses sur l'histoire de la Corée du Sud mais aussi l'évolution de ce pays par le regard de Soo Ja.
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