lundi 21 septembre 2020

Etherval numéro 16

Etherval numéro 16
Auteur : Collectif
Maison d'édition : Etherval
Date de sortie : Mai 2020
Pages : 78
Prix : 9

Résumé : Les contes et les fables ont bercé notre enfance. Ces récits ont souvent été notre premier contact avec l’objet « livre », avec ses textes, mais aussi ses illustrations. Il s’agit aussi d’un moment de partage entre générations : parents et enfants, quand ce n’est pas les grands-parents qui se prêtent à la lecture, ou ce quatrième âge un peu fatigué qui retrouve alors son émerveillement d’enfant.
Au-delà des histoires fabuleuses de princes et de princesses, ou des animaux amusants aux comportements humains, ces récits portent souvent un message. Leur morale est teintée de valeurs issues de la société pour laquelle elle a été écrite, elles reflètent aussi des époques. Ces histoires sont un vecteur très juste pour nous faire réfléchir sur notre façon de vivre avec les autres ou de se comporter vis-à-vis de la nature. Car, souvent, les contes et les fables comportent un second sens, lequel ne se réalise qu’avec les années qui passent et l’esprit qui s’affine.

MON AVIS : Merci à Andréa Deslacs de m'avoir proposé de magazine et recueil de nouvelles.

J'adore ce magazine. C'est l'occasion de découvrir de nouvelles plumes et de retrouver des auteurs que l'on connait déjà. J'ai beaucoup aimé toutes les histoires. Le thème de ce numéro est le conte mais pas au sens traditionnel. Bien au contraire, les contes de ce recueil sont modernes et en accord avec notre temps.

Plusieurs histoires se déroulent dans des pays africains. La première "La Montagne des rêves" m'a rappelé le conte des trois frères dans Harry Potter juste parce qu'il est question de 3 frères qui vont chacun faire des choix. Ce conte met en avant la sagesse et l'importance de penser à l'autre. La seconde se déroule à Bagdad. On y suit un roi qui s'ennuie jusqu'à ce que son chasseur lui ramène trois plumes pouvant le divertir. Le conte montre l'importance d'écouter l'autre et d'être ouvert. La dernière se passe au Maroc. Un couple perd son enfant. Un djinn va leur permettre d'en avoir un très spécial. L'enfant apprend à faire preuve de méfiance.

On retrouve Catherine Loiseau avec le conte "fabula". Ce n'est pas l'histoire que je préfère de l'autrice. Ça m'a rappelé un manga avec un deck et des affrontements. Pourtant, c'est le seul point commun. Il est question de jalousies et de l'importance de croire en sa famille.

"L'Ombre noir" de Mémoire du temps m'a fait sourire et m'a rappelé bien des souvenirs. L'auteur s'est basé sur la fable "Le corbeau et le renard" mais en en faisant une suite. L'auteur a même réussi à conserver le style de la Fontaine. Ça m'a rappelé l'école (collège ou lycée je ne sais plus). On nous avait fait lire les fables de la Fontaine (que j'avais détestées). Pourtant, ce texte, je l'ai adoré. Peut-être devrais-je laisser sa chance à nouveau à la Fontaine?

"Le ver à soie" de Lola de la Pervenche imagine deux peuples séparés, l'un cultivant fruits et légumes et l'autre, les fleurs jusqu'au jour où...Il faut savoir unir nos forces afin de s'en sortir.

"Passereau" de Guillaume Laffineur est triste mais elle m'a marquée. Un pianiste renommé retourne auprès de sa fiancée. En chemin, il croise un inconnu qui va changer sa vie. Je n'en dirai pas plus mais elle m'a attristée. L'ambition peut vraiment faire du mal autour de soi mais à soi également. Il faut savoir se contenter de ce que l'on a.

"Ceux que l'on n'a jamais contés" de Marie Angel raconte les héros de l'ombre, ceux que l'on ne met pas en avant dans les contes. J'ai adoré le fait que l'autrice ait démontée la tradition du prince sauvant la princesse. L'autrice montre que partir à l'aventure fait peut-être rêver mais que la réalité est souvent très loin des on-dit.

"La diaphonie des couleurs" de Jonathan Tchernooussov raconte l'histoire de la création des couleurs. Cette histoire est plus qu'originale. Il fallait y penser. On pourrait même penser qu'on est dans une dystopie si les personnages étaient humains. En effet, il est question d'une dictature pensant faire le bien. Rien n'est tout blanc ou ni tout noir. Tout est nuancé et loin d'être parfait.

"L'enfant jeté aux loups" de Lachance détourne complètement le conte du petit Chaperon rouge et avec brio. Imaginez un village ou les loups et les hommes cohabitent. Les petites filles ont des consignes strictes : cheveux brossés, parfum, robe parfaite et clochette. Jusqu'au jour où...Le titre vous permet de comprendre l'idée de ce conte. Laissez les petites filles se comporter comme des garçons manqués et surtout écouter-les si elles disent quelque chose.

Ce magazine possède également des articles en rapport avec le thème. On y parle d'une bande dessinée que je ne connaissais pas "La bête est morte". On a un rappel concernant différents genres littéraires en rapport avec le réalisme magique. Vous trouverez l'habituel récit interactif et un quizz. Ce magazine propose également des livres à lire et des maisons d'édition ayant ce genre de livres dans leur catalogue.

4 commentaires:

  1. Bonjour, merci de votre commentaire sur ma fable "L'ombre noire", oui c'est une suite de la fable "Le corbeau et le renard" de Jean de la Fontaine puisqu'à un moment j'écris :
    "Soudain, il se remémora l’ancienne embrouille avec le renard près de la fontaine : « Elle veut chouraver mon fromage ! »" .
    Je conserve bien le style de La Fontaine, mais je transforme la morale... le corbeau est surtout victime de sa naïveté et non de
    "Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute." :)
    Très contente que vous adoriez ma version !
    Mémoire

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    1. Je vous en prie. Merci pour votre commentaire. J'espère pouvoir lire d'autres écrits de vous à l'avenir.

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    2. Merci pour votre commentaire sur mon texte : le ver à soie ! C'est ma première nouvelle e
      t je remercie Ethetval pour cette publication !

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    3. Merci pour votre commentaire. j'espère que vous publierez d'autres textes.

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