Auteur :
Rabih Alamedine
Maison d'édition :
Escales
Date de sortie : 2016
ISBN : 9782365692069
Pages : 204
Prix : 20,90
Résumé : Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a
toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l’ombre
des murs anciens de son appartement, elle s’apprête pour son rituel
préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies
pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin
obsessionnelle commence à traduire en arabe l’une des œuvres de ses
romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov.
À la fois refuge et « plaisir aveugle », la littérature est l’air qu’elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu’elle ne cesse d’écouter. C’est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu’Aaliya se sent vivante.
Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l’odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l’imprévisibilité de Beyrouth.
Roman éblouissant à l’érudition joueuse, célébrant la beauté et la détresse de Beyrouth, Les Vies de papier est une véritable déclaration d’amour à la littérature.
À la fois refuge et « plaisir aveugle », la littérature est l’air qu’elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu’elle ne cesse d’écouter. C’est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu’Aaliya se sent vivante.
Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l’odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l’imprévisibilité de Beyrouth.
Roman éblouissant à l’érudition joueuse, célébrant la beauté et la détresse de Beyrouth, Les Vies de papier est une véritable déclaration d’amour à la littérature.
MON AVIS : Depuis le temps que j'ai entendu parlé de ce roman, il était temps de le sortir de la pile à lire. On peut dire que Aaliyah est une femme atypique. On la découvre à l'âge de 72 ans avec les cheveux bleus. Elle nous raconte des pans de sa vie depuis son plus jeune âge. Le style d'écriture est sublime. J'ai été frappé par la capacité de l'auteur à se mettre aussi bien dans la peau d'une femme. J'en suis venue à oublier que c'est un homme qui a écrit ce roman et à croire que Aaliyah est juste en face de moi à me raconter son histoire assise derrière son bureau.
Aaliyah est très loin des traditions libanaises. Elle assume tous ses choix et traduit pour son plaisir personnel des romans. La tonalité est très pudique même si certains passages peuvent paraître très cru. J'ai bien ri lorsqu'elle parle de son ex-mari. Sur plusieurs pages, elles démonte son mari et montre à quel point elle est très bien en étant seul. L'image de la femme est parfaitement mis en avant. La femme doit se sacrifier pour ses proches...encore. Comme quoi, quelque soit le pays, c'est partout pareil.
En parallèle, on suit l'histoire de son pays. J'ai appris énormément. N'y connaissant pas grand chose à la guerre du Liban, j'ai fait appel au connaissance de ma mère. Je tiens à la remercier. J'ai pu pleinement comprendre ce dont il est question. C'est ces moments-là qui sont les plus pudique et parfois drôle lorsqu'elle décrit comment circuler dans les rues de Beyrouth.
Ce roman est également pourvu de citation, mentionne le titre de certains romans. Ça m'a donné envie d'en lire certains. On voit également que la littérature peut rapprocher les gens même s'ils semblent si éloigné les uns des autres. Je pense à ses voisines pour le moins atypique également. Elles m'ont bien amusé et même surprise.
Bref, ce roman est magnifique. On apprend, on rit et on traverse l'histoire d'un pays et d'une femme. Tout cela écrit par un homme. Merveilleux.
Aaliyah est très loin des traditions libanaises. Elle assume tous ses choix et traduit pour son plaisir personnel des romans. La tonalité est très pudique même si certains passages peuvent paraître très cru. J'ai bien ri lorsqu'elle parle de son ex-mari. Sur plusieurs pages, elles démonte son mari et montre à quel point elle est très bien en étant seul. L'image de la femme est parfaitement mis en avant. La femme doit se sacrifier pour ses proches...encore. Comme quoi, quelque soit le pays, c'est partout pareil.
En parallèle, on suit l'histoire de son pays. J'ai appris énormément. N'y connaissant pas grand chose à la guerre du Liban, j'ai fait appel au connaissance de ma mère. Je tiens à la remercier. J'ai pu pleinement comprendre ce dont il est question. C'est ces moments-là qui sont les plus pudique et parfois drôle lorsqu'elle décrit comment circuler dans les rues de Beyrouth.
Ce roman est également pourvu de citation, mentionne le titre de certains romans. Ça m'a donné envie d'en lire certains. On voit également que la littérature peut rapprocher les gens même s'ils semblent si éloigné les uns des autres. Je pense à ses voisines pour le moins atypique également. Elles m'ont bien amusé et même surprise.
Bref, ce roman est magnifique. On apprend, on rit et on traverse l'histoire d'un pays et d'une femme. Tout cela écrit par un homme. Merveilleux.
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