Auteur :
Charles Baudelaire
Maison d'édition :
Le livre de poche
Date de sortie : 2003
ISBN : 9782253161202
Pages : 253
Prix :
3,60
Résumé : Lorsqu'il commence à publier ses petits poèmes en prose dans des revues
et des journaux, Baudelaire a beau les qualifier modestement de "
bagatelles ", il a pleinement conscience de ce qu'ils ont de singulier.
Et nous le savons mieux désormais, ce qui s'inaugure de manière capitale
dans ces textes qui visent à capter l'étrangeté du quotidien de son
temps, ce n'est rien moins qu'une forme littéraire nouvelle. Rimbaud et
Mallarmé vont s'en souvenir très vite - et bien d'autres après eux. Bien
que le poète y songeât depuis 1857, l'année des Fleurs du Mal, Le
Spleen de Paris ne parut que deux ans après sa mort, en 1869. Ses poèmes
en prose constituaient pourtant à ses yeux le " pendant " de ses pièces
en vers, et les deux livres, en effet, se font écho à maints égards.
Mais à la différence des Fleurs du Mal, ce n'est pas ici un recueil
composé qui nous est offert : un espace de liberté, bien plutôt, où le
flâneur témoigne d'un nouveau regard venu à l'homme moderne pour lequel
la réalité multiplie ses images.
MON AVIS : C'est la première fois que je lis ce livre contrairement aux fleurs du mal. J'ai fait l'effort de lire la préface même si elle se résume à deux pages au lieu de cinquante mais passons. Cela reste intéressant et m'a permis de mieux appréhender ma lecture. Ces poèmes en proses sont un plus aux fleurs du mal. Je dirai même que les deux se répondent ou se complètent. Je sais que je le relierai. Certaines m'ont plus convaincu que d'autres. j'ai été marqué par l'humanité dont fait preuve Baudelaire. Je pense à un passage ou il voit une famille devant le restaurant de luxe où il dîne accompagner. Il pense les inviter mais sa compagne les méprise...Comme quoi il y a des choses qui ne changent pas. Je ne sais pas ce que je pourrai en dire plus. C'est un classique dont on parle moins que son recueil mais il vaut la peine d'être lu. Certes, la sensation n'est pas la même mais les sentiments restent là. L'observateur qu'est le poète est présent. Il montre l'humain tel qu'il est.
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