auteur : Andy Kihoon Yoon
Maison d'édition : Atelier des cahiers
Date de sortie : Mai 2019
ISBN : 979-10-91555-55-5
Pages : 208
Prix : 15
Résumé : 1. La Lune en papier (Traduction : Françoise BLANCHARD-CHOI, LEE Hwawon, éditée par Nicolas HAZARD)
La Lune en papier aborde le thème de l’identité, qui, comme la lune qui change de forme chaque nuit, reste pourtant la même. Diane, une jeune femme d’origine coréenne et adoptée par une famille française, finit par rencontrer sa mère biologique après trente ans de séparation, grâce à l’aide d’une Coréenne, Yunhee. Derrière ce geste, cette femme veut en fait apaiser le remords qui l’a poursuivi toute sa vie : elle avait été payée pour faire le passeur auprès d’une famille adoptive. Le sens de la pièce s’éclaire au moment de la rencontre entre la fille et sa mère qui fabrique des lunes en papier : quels que soient le nom et la nationalité, chacun est amené à se questionner sur ce qui fait sa vraie identité.
2. Pianoforte, ma vie (Traduction : CHUNG Ye Young)
Pianoforte, ma vie raconte l’histoire d’un pianiste vers la fin de sa carrière. Il se remémore avec regret la dernière fois où ses doigts ont dansé sur les touches. Sa vie en quête de la perfection du jeu le met dans un profond désespoir. Mais c’est tout à la fin de sa vie qu’il réalise l’essence de son art : chanter ses propres rêves et son espoir en musique. La pièce se déploie autour du monologue d’un acteur et du jeu d’un pianiste, qui dialoguent tout au long du spectacle. La représentation de cette pièce a eu une belle réception auprès du public et des critiques dans plusieurs festivals de théâtre, comme par exemple à Avignon.
3. Pianoforte, mon amour (Traduction : CHUNG Ye Young)
Pianoforte, mon amour est un spectacle où le théâtre, la musique et la danse collaborent en élargissant ainsi l’expérience des spectateurs. Un pianiste raconte son histoire d’amour tragique avec une jeune prodige du violon. Celle-ci trouve le paroxysme de son inspiration musicale dans l’automutilation, c’est-à-dire le silence. Un pianiste et une violoniste, interprètent les morceaux qui correspondent au monologue de l’acteur incarnant le rôle du pianiste. Une danseuse de tango invite les personnages et les spectateurs à un autre niveau de perception dans cette pièce qui fait suite à Pianoforte, ma vie.
4. Á la lueur des lampadaires (Traduction : LEE Hye-kyoung, Nicolas HAZARD)
Á la lueur des lampadaires nous invite à un voyage dans le temps et l’espace via quatre épisodes qui se déroulent sous des lampadaires le long d’une ancienne ruelle du quartier des ferronniers de Mullae à Seoul. Une jeune femme ayant quitté sa famille pour réaliser son rêve, un chasseur poursuivant sa proie invisible, la fille d’un forgeron chantant dans un cabaret et un boxeur anonyme, tous ces personnages nous font nous interroger sur notre propre rêve et sur ce que nous avons perdu en le poursuivant. Œuvre majeure du « Projet des arts sans frontières » à Mullae en 2007, la pièce est connue comme un des premiers essais mémorables du spectacle de rue en Corée, reflets de vies réellement vécues sur le lieu de la représentation.
La Lune en papier aborde le thème de l’identité, qui, comme la lune qui change de forme chaque nuit, reste pourtant la même. Diane, une jeune femme d’origine coréenne et adoptée par une famille française, finit par rencontrer sa mère biologique après trente ans de séparation, grâce à l’aide d’une Coréenne, Yunhee. Derrière ce geste, cette femme veut en fait apaiser le remords qui l’a poursuivi toute sa vie : elle avait été payée pour faire le passeur auprès d’une famille adoptive. Le sens de la pièce s’éclaire au moment de la rencontre entre la fille et sa mère qui fabrique des lunes en papier : quels que soient le nom et la nationalité, chacun est amené à se questionner sur ce qui fait sa vraie identité.
2. Pianoforte, ma vie (Traduction : CHUNG Ye Young)
Pianoforte, ma vie raconte l’histoire d’un pianiste vers la fin de sa carrière. Il se remémore avec regret la dernière fois où ses doigts ont dansé sur les touches. Sa vie en quête de la perfection du jeu le met dans un profond désespoir. Mais c’est tout à la fin de sa vie qu’il réalise l’essence de son art : chanter ses propres rêves et son espoir en musique. La pièce se déploie autour du monologue d’un acteur et du jeu d’un pianiste, qui dialoguent tout au long du spectacle. La représentation de cette pièce a eu une belle réception auprès du public et des critiques dans plusieurs festivals de théâtre, comme par exemple à Avignon.
3. Pianoforte, mon amour (Traduction : CHUNG Ye Young)
Pianoforte, mon amour est un spectacle où le théâtre, la musique et la danse collaborent en élargissant ainsi l’expérience des spectateurs. Un pianiste raconte son histoire d’amour tragique avec une jeune prodige du violon. Celle-ci trouve le paroxysme de son inspiration musicale dans l’automutilation, c’est-à-dire le silence. Un pianiste et une violoniste, interprètent les morceaux qui correspondent au monologue de l’acteur incarnant le rôle du pianiste. Une danseuse de tango invite les personnages et les spectateurs à un autre niveau de perception dans cette pièce qui fait suite à Pianoforte, ma vie.
4. Á la lueur des lampadaires (Traduction : LEE Hye-kyoung, Nicolas HAZARD)
Á la lueur des lampadaires nous invite à un voyage dans le temps et l’espace via quatre épisodes qui se déroulent sous des lampadaires le long d’une ancienne ruelle du quartier des ferronniers de Mullae à Seoul. Une jeune femme ayant quitté sa famille pour réaliser son rêve, un chasseur poursuivant sa proie invisible, la fille d’un forgeron chantant dans un cabaret et un boxeur anonyme, tous ces personnages nous font nous interroger sur notre propre rêve et sur ce que nous avons perdu en le poursuivant. Œuvre majeure du « Projet des arts sans frontières » à Mullae en 2007, la pièce est connue comme un des premiers essais mémorables du spectacle de rue en Corée, reflets de vies réellement vécues sur le lieu de la représentation.
MON AVIS :Merci à Babelio et à la maison d'édition pour ce SP.
Comme vous le savez, j'adore l'Asie. Je n'avais pas fait attention au fait que ce soit un recueil de pièces de théâtre. Ce n'est pas plus mal. J'en lis très rarement. J'ai été étonné de trouver le texte en deux langues pour la première pièce (français et coréen). Cette première pièce parle des enfants coréens adoptés en France. Il y a une très belle réflexion sur les financements des associations entre autre chose. Elle est touchante surtout par la relation entre Yunhee et Diane.
Comme vous le savez, j'adore l'Asie. Je n'avais pas fait attention au fait que ce soit un recueil de pièces de théâtre. Ce n'est pas plus mal. J'en lis très rarement. J'ai été étonné de trouver le texte en deux langues pour la première pièce (français et coréen). Cette première pièce parle des enfants coréens adoptés en France. Il y a une très belle réflexion sur les financements des associations entre autre chose. Elle est touchante surtout par la relation entre Yunhee et Diane.
Les deux nouvelles suivantes parlent d'un pianiste. Elles peuvent être jouées indépendamment. L'histoire de ce pianiste est magnifique et passionnante. On retrace sa vie de pianiste et un passage de son apprentissage. La passion de la musique et le perfectionnisme sont très bien mis en avant. L'amour et l'admiration sont très bien travaillées. La frontière entre les deux est mince.
La dernière pièce est surprenante. Elle se joue dans une ruelle. On suit plusieurs histoires. Celui de deux sœurs qui se sont perdus de vue, d'un boxeur qui ne gagne jamais, une chanteuse qui réalise son rêve quand elle a perdu ce à quoi elle tient le plus. Toutes ces histoires sont très humaines, parlent de sacrifices, de l'impossibilité de réaliser son rêve pleinement.
En bref, j'ai été agréablement surprise par la qualité de ces pièces et de leur mise en scène. On y parle avant toute chose de l'humain.
En bref, j'ai été agréablement surprise par la qualité de ces pièces et de leur mise en scène. On y parle avant toute chose de l'humain.
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