vendredi 3 mai 2019

La papeterie Tsubaki de Ogawa Ito

La papeterie Tsubaki de Ogawa Ito
Autrice : Ogawa Ito
Maison d'édition : Philippe Picquier
Date de sortie : Août 2018
ISBN : 978-2-8097-1356-5
Pages : 384
Prix : 20

Résumé : Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.

MON AVIS : Enfin, j'ai lu un roman de cette autrice! Pourquoi ai-je autant attendu? On rencontre Hatoko. Elle rentre à Kamakura afin de reprendre la papeterie Tsubaki. Ce n'est pas une simple papeterie. Hatoko est également écrivain public. Ce roman est vraiment fascinant de part son écriture poétique et ce que l'on y apprend.

L'autrice mêle parfaitement passé et présent. Hatoko se souvient de son enfance, de ce que sa grand-mère lui a appris et imposé. On sent une nostalgie profonde et très belle. On pense que cette femme était extrêmement dure avec Hatoko. On peut néanmoins penser au système éducatif japonais qui l'est. La jeune femme nous présente dans le même temps le métier d'écrivain public au Japon.

Ce métier est vraiment fascinant. Je suis certaine que je devais avoir les yeux brillants en lisant ce livre. On découvre des traditions sur la préparation de l'encre, le choix du papier et même du timbre par exemple. C'est juste magique. J'ai du mal à trouver un mot juste pour vous exprimer la beauté de ce livre qui ne s'arrête pas là pour autant. 

Au fil des pages, nous rencontrons différents personnages à commencer par Madame Barbara. Quelle surprise de lire ce nom dans ce roman. Cette personne est vraiment plaisante et apporte beaucoup à Hatoko sans trop en faire. On s'aperçoit bien vite que Kamakura est un endroit où il fait bon vivre et où tout le monde sait tout de tout le monde. Chaque client que va recevoir Hatoko restera dans la suite du roman. Au final, le métier d'écrivain public rassemble des personnes qui se sont confiées à Hatoko. 

Concernant les thèmes abordés, je vais probablement en oublier. On y aborde le deuil, les rencontres, les traditions et la culture japonaise. Au début du roman Hatoko est très solitaire mais elle s'ouvre au fur et à mesure. On la voit devenir une étincelle pleine de douceur et de pudeur à l'image du japon.

En bref, ce roman est un coup de cœur, un coup de foudre même bien plus que ça. Depuis que je l'ai lu j'y pense souvent. J'ai d'autres livres de l'autrice à lire. J'espère qu'ils seront à l'image de celui-ci : doux et pudique avec ce soupçon de magie à la japonaise.


6 commentaires:

  1. Jolie rubrique. C'est une auteure que j'apprécie beaucoup

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    1. Je comprends pourquoi maintenant que j'en ai lu un. Merci pour ton commentaire.

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  2. Très introgeant ! Ça poque la curiosoté.

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    1. Il est vraiment beau. Personnellement, il m'a fasciné.

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    1. à une personne près, tout le monde l'a aimé. Et oui, c'est un sujet passionnant

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