Autrice : Mary Lynn Bracht
Maison d'édition : Robert Laffont
Date de sortie : 1 Février 2018
ISBN : 9782221197271
Pages : 432
Prix : 22
Résumé : Il est parfois plus difficile de respirer en dehors de l’eau que dans les profondeurs des vastes océans…
Sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite soeur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.
Un jour, alors qu’Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa sœur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu’elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d’autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.
Ainsi commence l’histoire de deux sœurs violemment séparées. Alternant entre le récit d’Hana en 1943 et celui d’Emi en 2011, Filles de la mer se lit au rythme des vagues et dévoile un pan sombre et bouleversant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Asie. Au fil du récit, par la grâce de leurs liens indéfectibles, les deux héroïnes nous ramènent vers la lumière, où l’espoir triomphe des horreurs de la guerre.
Sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite soeur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.
Un jour, alors qu’Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa sœur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu’elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d’autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.
Ainsi commence l’histoire de deux sœurs violemment séparées. Alternant entre le récit d’Hana en 1943 et celui d’Emi en 2011, Filles de la mer se lit au rythme des vagues et dévoile un pan sombre et bouleversant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Asie. Au fil du récit, par la grâce de leurs liens indéfectibles, les deux héroïnes nous ramènent vers la lumière, où l’espoir triomphe des horreurs de la guerre.
MON AVIS : On suit deux sœurs : Hana en 1943 et Emi en 2011. Elles font toutes les deux parties de la communauté des Haenyeo, les plongeuses traditionnelles coréennes. Hana, afin de protéger sa sœur va se laisser enlever par un soldat japonais. Il va l'emmener en Mandchourie. Elle deviendra femme de réconfort. Rien que le premier chapitre au cours duquel elle le devient fait froid dans le dos.
Pour ceux qui ne connaitraient pas cette partie de l'histoire de la Corée Du Sud, les femmes de réconforts sont des coréennes enlevées par les soldats japonais afin de devenir esclaves sexuelles. Vous avez bien lu. Connaissant le sujet de ce livre, je savais à quoi m'attendre. Je ne m'attendais pourtant pas à des descriptions d'une journée type pour Hana. On se prend les deux chapitres en pleine face. Mais c'est nécessaire.
Emi, en 2011, n'a jamais parlé à ses enfants de la guerre ni de l'existence d'Hana. Lorsqu'elle pense à elle, ce n'est pas un prénom ni une sœur qu'elle se souvient mais d'une étrangère. Au fur et à mesure, on se rend compte de l'horreur qu'elle a vécu à Jeju. J'avais déjà entendu parler de certains évènements historiques mentionnées dans ce roman comme le massacre qu'il y a eu là-bas par les coréens eux-même.
Je sais que certains voudront fuir ce roman de part sa dureté mais il me paraît indispensable de le lire. On y trouve toute l'horreur de la guerre. Les premières victimes sont les citoyens mais surtout les femmes. La note de l'autrice à la fin le dit. J'ai beaucoup aimé lire ce qu'elle a écrit. D'autant plus que son écriture est au service de l'histoire avec une justesse incroyable. Arrivée à deux tiers ou peut-être un peu avant de ma lecture, j'ai commencé à avoir les larmes aux yeux. Et au fur et à mesure, je ne voyais plus tant mes larmes coulaient. Je n'ai pas su lire après ce livre jusqu'au lendemain. Tourner ma vidéo a été compliquée.
En bref, ce roman est bouleversant. Je ne sais pas comment l'autrice a fait pour l'écrire sachant que sa mère et ses amies ont été femmes de réconfort. Je ne peux que vous en recommander la lecture.
Pour ceux qui ne connaitraient pas cette partie de l'histoire de la Corée Du Sud, les femmes de réconforts sont des coréennes enlevées par les soldats japonais afin de devenir esclaves sexuelles. Vous avez bien lu. Connaissant le sujet de ce livre, je savais à quoi m'attendre. Je ne m'attendais pourtant pas à des descriptions d'une journée type pour Hana. On se prend les deux chapitres en pleine face. Mais c'est nécessaire.
Emi, en 2011, n'a jamais parlé à ses enfants de la guerre ni de l'existence d'Hana. Lorsqu'elle pense à elle, ce n'est pas un prénom ni une sœur qu'elle se souvient mais d'une étrangère. Au fur et à mesure, on se rend compte de l'horreur qu'elle a vécu à Jeju. J'avais déjà entendu parler de certains évènements historiques mentionnées dans ce roman comme le massacre qu'il y a eu là-bas par les coréens eux-même.
Je sais que certains voudront fuir ce roman de part sa dureté mais il me paraît indispensable de le lire. On y trouve toute l'horreur de la guerre. Les premières victimes sont les citoyens mais surtout les femmes. La note de l'autrice à la fin le dit. J'ai beaucoup aimé lire ce qu'elle a écrit. D'autant plus que son écriture est au service de l'histoire avec une justesse incroyable. Arrivée à deux tiers ou peut-être un peu avant de ma lecture, j'ai commencé à avoir les larmes aux yeux. Et au fur et à mesure, je ne voyais plus tant mes larmes coulaient. Je n'ai pas su lire après ce livre jusqu'au lendemain. Tourner ma vidéo a été compliquée.
En bref, ce roman est bouleversant. Je ne sais pas comment l'autrice a fait pour l'écrire sachant que sa mère et ses amies ont été femmes de réconfort. Je ne peux que vous en recommander la lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire