Autrice :Laurence Qui-Elle
Maison d'édition : Du net
Date de sortie : 27 Septembre 2018
ISBN : 978-2-312-06130-6
Pages : 124
Prix : 15
Résumé : « Elle était une fois la rédactrice La K et sa manipulatrice préférée
Glike, une intellectuelle trentenaire et une manuelle quinqua des Femmes
à la plume. Dans leur ville parisienne où la Notre-Dame a été recyclée
en usine champignonnière alors que la Tour-F-Elle penche désespérément
vers l’Avenue de la Grande-Désarmée, les femmes ont survécu à une
maladie ravageuse et mortelle. Toutes vivent sans leur couillue ! Les
grammairiennes intensifient leur déloyauté langagière autour de la
Langfem et une révolution couve… »
MON AVIS : Ce roman m'a interpellé de part son aspect féministe mais c'est bien plus complexe que cela. Au début, j'ai été déstabilisée. L'autrice fait le choix de n'utiliser que des mots féminins. Pour avoir cherché, je peux vous l'assurer. Il n'y a pas un seul mot masculin de tout le roman. Lorsqu'on parle des hommes, on dit "la masculine". Vous voyez jusqu'où cela va? Cette exercice d'écriture s'appelle un oulipo (comme quoi on apprend tout le temps). Et c'est quelque chose.
Passé cette étape d'adaptation, on voit une société décrivant la disparition des hommes. Ne restent que les femmes. Que se passerait-il si on vivait dans un monde entièrement féminin jusqu'à l'utilisation de la langue? Et bien, ce ne serait pas très jolie. En fait, ce ne serait pas mieux. D'où la question suivante : Quel est le vrai problème de la société? Est-ce vraiment le comportement des hommes à l'égard des femmes ou autre chose?
D'une certaine manière, ça m'a rappelé le roman "le pouvoir" de Naomie Alderman. En effet, ce que l'on voit, c'est la critique du pouvoir et son influence sur la société, la lutte des classes sociales y est très présente. On parle également des recherches scientifiques. De celles que l'on tait à celle que l'on met en avant.
Au milieu de tout ça, on suit la K, une jeune femme ayant un travail. Suite à une réforme et à une révolte, elle prend une décision loin d'être anodine. La fin du roman m'a quelque peu déconcerté. J'ai ressenti une forme de frustration puisque la fin est ouverte. Pour avoir discuté avec l'autrice, je sais qu'elle se laisse l'opportunité d'écrire une suite. J'aimerai bien voir ce qu'il se passerait.
En bref, ce livre est une véritable expérience de lecture et pousse à la réflexion. S'il y a une suite, je la lierai avec plaisir.
Passé cette étape d'adaptation, on voit une société décrivant la disparition des hommes. Ne restent que les femmes. Que se passerait-il si on vivait dans un monde entièrement féminin jusqu'à l'utilisation de la langue? Et bien, ce ne serait pas très jolie. En fait, ce ne serait pas mieux. D'où la question suivante : Quel est le vrai problème de la société? Est-ce vraiment le comportement des hommes à l'égard des femmes ou autre chose?
D'une certaine manière, ça m'a rappelé le roman "le pouvoir" de Naomie Alderman. En effet, ce que l'on voit, c'est la critique du pouvoir et son influence sur la société, la lutte des classes sociales y est très présente. On parle également des recherches scientifiques. De celles que l'on tait à celle que l'on met en avant.
Au milieu de tout ça, on suit la K, une jeune femme ayant un travail. Suite à une réforme et à une révolte, elle prend une décision loin d'être anodine. La fin du roman m'a quelque peu déconcerté. J'ai ressenti une forme de frustration puisque la fin est ouverte. Pour avoir discuté avec l'autrice, je sais qu'elle se laisse l'opportunité d'écrire une suite. J'aimerai bien voir ce qu'il se passerait.
En bref, ce livre est une véritable expérience de lecture et pousse à la réflexion. S'il y a une suite, je la lierai avec plaisir.
Un grand merci pour votre chronique subtile, complète qui permet de comprendre l'intérêt du livre, la vision du monde qu'il porte et la richesse langagière qu'il offre.
RépondreSupprimerMerci beaucoup. J'avais peur d'oublier quelque chose.
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