Autrice : Laure St Andréa
Maison d'édition : Auto édition
Date de sortie : 22 Juillet 2018
ISBN : 978-1-71772-461-8
Pages : 355
Prix : 12,55
Résumé : En 948, trois royaumes se disputent Seillos, gros bourg
minier au commerce florissant. La guerre est aux portes de la ville et
une négociation de la dernière chance est organisée. Exilée à Seillos
pour des raisons mystérieuses, Wilia,16 ans, doit apprendre à se
débrouiller seule. Accusée de sorcellerie, elle doit fuir de nouveau.
Devenue l'apprentie du médecin royal, pourra-t-elle faire confiance à
Pedr, le neveu de la reine ? Un personnage surgi du passé vient
s'inviter au cœur de la lutte fratricide qui oppose deux conceptions du
monde. Qui pourra rétablir la paix ?
MON AVIS : Je tiens à remercier l'autrice de m'avoir accordé sa confiance.
On rencontre Wilia dès le début et on ne peut s'empêcher de l'adorer. Elle est impertinente et d'une franchise incroyable ce qui pourrait lui attirer des ennuis. Elle est apprentie tisseuse et déteste ça. Elle a un côté féministe. Elle est également paradoxale. Elle se montre curieuse avec une envie d'apprendre au contact du médecin qui la rend mature mais sur un point, elle est complètement immature. Je vous en parle plus bas. Cette héroïne est tellement moderne qu'on en oublie que l'histoire se passe en 948 et qu'il s'agit d'une uchronie.
Oui, vous avez bien lu. On est dans une uchronie dans laquelle l'autrice imagine que Vercingétorix emporte la guerre face à Jules César 1000 ans avant le début de l'histoire de Wilia. J'avoue ne pas être doué en histoire. Pourtant, ça ne m'a pas gêné une seule seconde au cours de ma lecture et c'est normal. C'est une lecture jeunesse donc très accessible au public visé.
Déjà le personnage de Wilia vous empêche de poser le livre mais sa rencontre avec Perdr est juste un pur bonheur. J'ai accéléré ma lecture à partir de ce moment juste pour lire leur joute verbale à mourir de rire. Je vous mets une citation "autant imaginer un jour qu'il pleuve des grenouilles en braies de tartan"(Wilia dit ça en parlant de Perdr). La reine douairière est juste géniale. J'ai apprécié de voir la différence pour la reine entre son visage en public et son visage en privé.
On rencontre Wilia dès le début et on ne peut s'empêcher de l'adorer. Elle est impertinente et d'une franchise incroyable ce qui pourrait lui attirer des ennuis. Elle est apprentie tisseuse et déteste ça. Elle a un côté féministe. Elle est également paradoxale. Elle se montre curieuse avec une envie d'apprendre au contact du médecin qui la rend mature mais sur un point, elle est complètement immature. Je vous en parle plus bas. Cette héroïne est tellement moderne qu'on en oublie que l'histoire se passe en 948 et qu'il s'agit d'une uchronie.
Oui, vous avez bien lu. On est dans une uchronie dans laquelle l'autrice imagine que Vercingétorix emporte la guerre face à Jules César 1000 ans avant le début de l'histoire de Wilia. J'avoue ne pas être doué en histoire. Pourtant, ça ne m'a pas gêné une seule seconde au cours de ma lecture et c'est normal. C'est une lecture jeunesse donc très accessible au public visé.
Déjà le personnage de Wilia vous empêche de poser le livre mais sa rencontre avec Perdr est juste un pur bonheur. J'ai accéléré ma lecture à partir de ce moment juste pour lire leur joute verbale à mourir de rire. Je vous mets une citation "autant imaginer un jour qu'il pleuve des grenouilles en braies de tartan"(Wilia dit ça en parlant de Perdr). La reine douairière est juste géniale. J'ai apprécié de voir la différence pour la reine entre son visage en public et son visage en privé.
Parmi tous les personnages, je pense que j'ai eu une préférence pour le médecin royal. Il est calme et possède des connaissances incroyable (je rappelle que c'est de l'uchronie. Du coup, on le comprend). Il est d'une patience incroyable et j'ai apprécié le choix de l'autrice le concernant. En un mot, elle nous fait comprendre que ce personnage est à part.
Au sein de ce roman, on a droit à une critique de la religion. Et j'ai adoré voir les moines se faire envoyer sur les roses régulièrement. On a également deux sociétés qui se font face : une société patriarcale face à une matriarcale. De même que la religion s'oppose à la devineresse. J'ai beaucoup apprécié cet aspect qui montre qu'au final, ces petites guerres ne mènent à rien.
Concernant la fin, je m'y attendais mais je ne pensais pas y trouver autant de douceur. Je l'ai trouvé juste parfaite. En bref, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Wilia et Perdr. Je ne peux que vous recommander cette lecture.
Au sein de ce roman, on a droit à une critique de la religion. Et j'ai adoré voir les moines se faire envoyer sur les roses régulièrement. On a également deux sociétés qui se font face : une société patriarcale face à une matriarcale. De même que la religion s'oppose à la devineresse. J'ai beaucoup apprécié cet aspect qui montre qu'au final, ces petites guerres ne mènent à rien.
Concernant la fin, je m'y attendais mais je ne pensais pas y trouver autant de douceur. Je l'ai trouvé juste parfaite. En bref, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Wilia et Perdr. Je ne peux que vous recommander cette lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire