Autrice : L.A. Braun
Maison d'édition :Livr's édition
Date de sortie : Septembre 2018
ISBN : 978-2-930839-98-1
Pages : 200
Prix : 18
Résumé : La vie des yakuzas est régie par les neuf lois du gokudo, la voie extrême.
L’oyabun dirige le clan de main de maître. Il est plus que mon père, plus que mon patron. Sa voix fait office de loi.
La soumission des kyodaï doit être totale. Ceux qui ont tenté de s’en prendre à lui se noient actuellement dans l’East River. N’allez pas croire que pour vous, il en ira autrement.
Mon père l’a appris aux dépens de notre famille. À cause de son erreur, je porte la marque du traître.
Jusqu’ici, j’ai mené une existence motivée parfois par la vengeance, souvent par l’appât du gain.
Aujourd’hui, l’honneur de la famille Matsuo sera lavé.
Aujourd’hui, il me reste un choix à faire.
La fin d’une ère ou un nouveau départ ?
L’oyabun dirige le clan de main de maître. Il est plus que mon père, plus que mon patron. Sa voix fait office de loi.
La soumission des kyodaï doit être totale. Ceux qui ont tenté de s’en prendre à lui se noient actuellement dans l’East River. N’allez pas croire que pour vous, il en ira autrement.
Mon père l’a appris aux dépens de notre famille. À cause de son erreur, je porte la marque du traître.
Jusqu’ici, j’ai mené une existence motivée parfois par la vengeance, souvent par l’appât du gain.
Aujourd’hui, l’honneur de la famille Matsuo sera lavé.
Aujourd’hui, il me reste un choix à faire.
La fin d’une ère ou un nouveau départ ?
MON AVIS : J'ai craqué sur ce livre lors des halliénnales rien qu'au titre et à la couverture. Je vous rassure. J'ai lu le résumé quand même. Le thème des yakuzas m'a interpellé et j'ai acheté. D'autant plus que l'objet livre était plein de promesses concernant la culture japonaise. Dès le début le ton est donné avec le gokudo : le code de conduite des yakuzas. À cela, on peut ajouter les expressions françaises traduites en japonais à chaque début de chapitre. On sent que l'autrice à de réelles connaissances sur le Japon.
On suit l'histoire de Hoshino, un garçon de six ans qui va voir ses parents se faire assassiner par des yakuzas. On le suit ensuite chez ses parents grecs adoptifs. J'ai adoré que l'autrice les ai choisi grecs aux États Unis. Elle a mis en avant le mélange de culture que l'on peut trouver dans ce pays. Et c'est vraiment réussi. Ça n'empêche pas Hoshino d'avoir de mauvaise fréquentation, d'être mauvais à l'école et d'avoir un sale caractère.
D'ailleurs, c'est à l'adolescence qu'il va se ranger plus ou moins après avoir rencontré l'oyabun, le chef des yakuzas. Il va prendre Hoshino sous son aile afin de l'amener à devenir yakuza. Ce qui sera effectivement le cas mais comme espérer. N'oublions pas que contrairement aux yakuzas que l'on croise tout au long du livre, Hoshino n'a aucun souvenir de sa vie japonaise ni de sa culture ni rien du tout. Ajoutons à cela qu'il est homosexuel et que c'est mal vu, on a un beau portrait du personnage.
Hoshino est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. On comprend que son passé le hante, que sa violence est un moyen d'expulser sa colère. Il est malin, intelligent et surtout égoïste. Il reconnait lui-même ses défauts. C'est ce qui fait sa force. Paradoxalement, il peut se montrer d'une gentillesse incroyable en de rares moments.
En bref, j'ai passé un excellent moment avec Hoshino, personnage torturé. On aurait pu mettre ce roman en thriller mais contemporain est bien également. La fin est juste parfaite.
On suit l'histoire de Hoshino, un garçon de six ans qui va voir ses parents se faire assassiner par des yakuzas. On le suit ensuite chez ses parents grecs adoptifs. J'ai adoré que l'autrice les ai choisi grecs aux États Unis. Elle a mis en avant le mélange de culture que l'on peut trouver dans ce pays. Et c'est vraiment réussi. Ça n'empêche pas Hoshino d'avoir de mauvaise fréquentation, d'être mauvais à l'école et d'avoir un sale caractère.
D'ailleurs, c'est à l'adolescence qu'il va se ranger plus ou moins après avoir rencontré l'oyabun, le chef des yakuzas. Il va prendre Hoshino sous son aile afin de l'amener à devenir yakuza. Ce qui sera effectivement le cas mais comme espérer. N'oublions pas que contrairement aux yakuzas que l'on croise tout au long du livre, Hoshino n'a aucun souvenir de sa vie japonaise ni de sa culture ni rien du tout. Ajoutons à cela qu'il est homosexuel et que c'est mal vu, on a un beau portrait du personnage.
Hoshino est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. On comprend que son passé le hante, que sa violence est un moyen d'expulser sa colère. Il est malin, intelligent et surtout égoïste. Il reconnait lui-même ses défauts. C'est ce qui fait sa force. Paradoxalement, il peut se montrer d'une gentillesse incroyable en de rares moments.
En bref, j'ai passé un excellent moment avec Hoshino, personnage torturé. On aurait pu mettre ce roman en thriller mais contemporain est bien également. La fin est juste parfaite.
contente de voir que ce craquage ait tenu toutes ses promesses !
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire.
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