lundi 21 mai 2018

La bête aveugle de Edgawa Ranpo

La bête aveugle de Edgawa Ranpo


Auteur : Edogawa Ranpo
Maison d'édition : Philippe picquier
Date de sortie : 28 Mai 1999
ISBN : 978-2877304399
Pages : 157
Prix : 6,10


Résumé : Un masseur aveugle, fasciné par la perfection du corps féminin, entraîne ses victimes de rencontre dans des mises en scène cruelles et perverses où les plaisirs sensuels et les amours troubles deviennent très vite des jeux douloureux. Caresses raffinées pour les plaisirs extravagants d’un esthète qui célébrerait l’art dans un monde de beauté purement tactile.


MON AVIS : Et voici le dernier livre de cet auteur lu. Il a écrit d'autres livres mais je ne les ai pas encore en ma possession. Ce roman est très difficile à lire. J'étais sur le point de vous mettre une mise en garde : Attention scène extrêmement violente! Sauf que malgré moi, je l'ai lu jusqu'au bout alors que d'habitude, je ne lierai pas ce type de roman. Je l'aurai fermé dès les scènes de violences. Alors pourquoi l'ai-je terminé?

Pour commencer, autant vous dire que ce roman est digne, si ce n'est plus, d'un épisode d'esprit criminel bien tordu avec les détails en prime. Oui, vous avez bien lu. Autant j'aime bien esprit criminel, autant ce roman détaille pas mal le premier meurtre. On ouvre le roman avec une danseuse un peu hautaine qui veut voir la sculpture faite à son effigie. C'est à ce moment-là qu'on rencontre la première fois l'aveugle ou le criminel comme vous préférez. 

Cet homme, dès le début, on le sent pas du tout. C'est un pervers. Aucun doute là-dessus. Tout au long du livre, il va trouver le moyen de séduite (pour la plupart) des femmes d'une bonté incomparable. Il va à chaque fois procéder de la même façon. Ses femmes vont réagir de façon différentes. La première va se soumettre de manière extrême. Les autres vont être piégées. Concernant les violences en détails, je vous les épargnerai donc ici.

Petit rappel pour ceux qui n'auraient pas lu ma chronique sur "L'île panorama" : cet auteur utilise le roman policier ou thriller pour mettre en avant l'art. J'avoue que je pensais bien à cet aspect en lisant le roman mais jamais je n'aurai cru que le but de cet aveugle était celui-là. La question finale reste donc la même : peut-on tout sacrifier au nom de l'art?

En bref, ce roman a été compliqué à lire par l'horreur mais il y a toujours cet espèce de fascination en dehors qui opère. Heureusement que j'avais le ventre vide lorsque je l'ai lu quand même.

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