Auteur : Durian Sukegawa
Maison d'édition : Le livre de poche
Date de sortie : 3 mai 2017
ISBN : 9782253070870
Pages : 224
Prix : 6,90
Résumé : « Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une
vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la
pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries
japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe,
voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents
de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et
disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa
façon la leçon qu'elle lui a fait partager.
Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
MON AVIS : J'ai souvent entendu parler de ce roman. J'avais longuement hésité à l'acheter jusqu'à ce qu'il sorte en poche. les romans a succès me font peur parce que j'ai tendance à en attendre beaucoup. Néanmoins, la blogosphère en parle moins et surtout dans le cadre de mon challenge mystère avec Frogzine, je l'ai choisi pour le thème du mois de janvier : Histoire qui se passe dans l'univers culinaire.
Et oui, l'histoire se passe dans un restaurant servant des Dorayaki, pâtisserie japonaise que j'ai déjà eu l'occasion de manger. C'est délicieux. Pour ceux qui s'intéressent au Japon, o sait que les japonais ont une vision de la cuisine particulière et on le ressent dans ce roman par le biais de Tokue, une dame âgée qui va aider Sentarô à rendre ses pâtisserie excellente. Néanmoins elle cache un secret qui nous permet d'en apprendre plus sur un pan de l'histoire japonaise dont je n'ai jamais entendu parler.
Et oui, l'histoire se passe dans un restaurant servant des Dorayaki, pâtisserie japonaise que j'ai déjà eu l'occasion de manger. C'est délicieux. Pour ceux qui s'intéressent au Japon, o sait que les japonais ont une vision de la cuisine particulière et on le ressent dans ce roman par le biais de Tokue, une dame âgée qui va aider Sentarô à rendre ses pâtisserie excellente. Néanmoins elle cache un secret qui nous permet d'en apprendre plus sur un pan de l'histoire japonaise dont je n'ai jamais entendu parler.
Les personnages sont très attachants parfaitement humains même avec leur défaut. Sentarô évolue tout au long du roman. J'aurais aimé avoir un épilogue afin de savoir ce qu'il devient. Tokue est une personne emplie de sagesse. Je me suis même demandée par le biais de certains passages si elle était réelle. Oui, puisqu'il y a une part de fantastique tout léger dans le roman. On croise également Wakane, une jeune fille que l'on voit très peu mais à laquelle on s'attache à une vitesse incroyable. Ce qui j'ai apprécié concernant les personnages, c'est le fait qu'on n'est pas toujours d'accord avec leur choix mais qu'on peut les comprendre.
L'auteur joue avec nos émotions. Au début, le roman est tellement apaisant que je ne le lisais que doucement. On est vraiment dans un esprit zen avec les dorayaki et les cerisiers en fleurs. Ensuite, on attise notre curiosité avec Tokue et la relation qu'elle va tisser avec Sentarô. Puis, on espère, on profite et s'avoure. Un brun de suspens s'ensuit pour nous décevoir un peu par rapport à une situation. Enfin, on est perdu, on ne sait pas ce que va faire Sentarô. J'ai failli verser ma petite larme. J'ai beau avoir deviné ce qui allait se passer, cela ne m'a pas empêché d'être touché. La touche final s'est traduit par un soupçon de magie.
En bref, j'ai passé un excellent moment apaisant en compagnie de cette lecture. Il m'a manqué quelques pages pour que ce soit un coup de cœur mais on n'en était pas loin.
En bref, j'ai passé un excellent moment apaisant en compagnie de cette lecture. Il m'a manqué quelques pages pour que ce soit un coup de cœur mais on n'en était pas loin.
J'ai adoré ce roman, si bien que j'ai lu le suivant (où le sens du goût est encore à l'honneur), mais je l'ai moins aimé. Désormais, quand je mange un dorayaki, je repense au roman...
RépondreSupprimerJ'imagine bien. J'en avais déjà mangé avec le roman. Ça m'a donné envie d'en manger à nouveau.
SupprimerMerci pour ton commentaire.
Lecture validée !
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