Maison d'édition : Des femmes
Date de sortie : Janvier 2018
ISBN : 9782721006806
Pages : 177
Prix : 13
Résumé :
L’écriture infiniment sensible et toute en réserve d’Ella Balaert, alliée à une construction d’une rigueur quasi clinique, emporte loin dans les profondeurs du rapport à l’autre.
«… tu disais “si ça se trouve la vie, c’est comme dans les cartoons, on pédale dans le vide mais on ne le sait pas, on avance on ne se rend pas compte que le sol a disparu puis tout à coup on s’en aperçoit alors on tombe, tout droit”, tu disais ça en riant et en t’accrochant aux chaises, vaguement saoule et je ne me méfiais pas, moi Rachel ton amie d’enfance je n’ai rien vu venir et toi, est-ce que tu t’en es rendu compte, quand le sol s’est dérobé et que tu es tombée, tu étais tellement une fille sans histoires, […] des problèmes on en a tous mais toi tu n’en faisais pas tout un plat, les choses paraissaient faciles avec toi, c’était quand, il y a un an à peine, on avait trop bu tu te souviens c’était drôle… Rachel se tait. On n’a pas idée de rire à un moment pareil, qu’est-ce qui lui prend, quelle honte. Elle redresse la tête et regarde autour d’elle nerveusement. Personne. Juste la chatte, assise, toute droite, à l’entrée du salon.» E.B.
MON AVIS : Merci à la maison d'édition pour ce service presse.
Concernant le père et le frère, je les ai trouvé froid et distant. Le père est le pire. J'ai eu beaucoup de mal avec lui. Je ne lui ai trouvé aucune sensibilité. Il ne voulait même pas s'occuper de la chatte. Finalement, il le fait par obligation. Il manque profondément d'empathie. Il se protège aussi beaucoup. Je ne peux quand même pas le voir en peinture. Ce n'est pas un père. Le frère, quant à lui, prend ses responsabilités dans la limite de ses moyens.
Enfin, l'amant. Sa sensibilité m'a surprise. Il est vraiment sous le choc. Il ne voyait qu'une version de Jo et pas le reste. Au fil du temps, on apprend à le connaître et on l'apprécie. Il n'est pas parfait et le sait. Il reconnaît ses torts mais voit bien ce qu'il se passe.
Au final, on voit par ce livre que l'on ne voit que ce que l'on veut bien de nos proches. Si on ne pose pas les questions, comment savoir si la personne va bien? Il est tellement plus facile de répondre "oui, ça va" que de dire la vérité. Tout le monde veut un oui mais quand il est trop tard, la culpabilité ronge. Et c'est toute la question de ce livre.
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