Autrice :
Mercedes Deambrosis
Illustration : Jacques Floret
Maison d'édition : Chemin de fer
Date de sortie : Novembre 2014
ISBN : 978-2-916130-67-5
Pages : 84
Prix : 14
Résumé : "Elle regarde sa montre, presque midi. Elle se lève, s’étire, toujours, et ce simple geste, veut-elle croire, contribue à la souplesse du corps. Elle ne se leurre pas. La jeunesse n’est pas éternelle, mais elle se doit par respect des autres, de ceux qui la regardent, l’envient, l’admirent, d’entretenir au mieux ce que la nature lui a si généreusement offert, ce corps magnifique qui lui a toujours procuré d’immenses joies."
À plus de soixante ans, au prix d’un travail acharné sur son corps et sur elle-même, elle est parfaite. Victime des apparences et des marques, elle s’apprécie avant tout à l’aune des vêtements et accessoires de prix qu’elle arbore comme des trophées.
Mercedes Deambrosis campe une héroïne égarée dans une pension low cost quelque part en Méditerranée. Et là, dans ce milieu hostile, aux antipodes de ce dont elle rêve, son monologue ininterrompu révélera quelques fêlures, quelques mensonges et les compromissions qu’elle a dû faire pour continuer à jouer son rôle de femme parfaitement inaltérable.
Jacques Floret s’amuse des miroirs que tendent les magazines à notre héroïne et c’est non sans humour qu’il entrecoupe le récit de ses interludes publicitaires glacés et sarcastiques.
MON AVIS : J'ai découvert cette autrice et cette maison d'édition grâce à ma librairie préférée (comme d'habitude). L'autrice était présente au printemps littéraire de Maubeuge. J'ai eu la chance de la rencontrer et j'ai acheté la plupart de ses livres. Dès le samedi soir, j'ai entamé la lecture de celui-ci et j'ai adoré. C'est tout ce que j'aime.
Dans ce livre, on suit une femme de plus de soixante ans. Au début, on pense qu'elle fait une conférence ou quelque chose comme ça. Elle parle de sa réussite professionnelle, de son couple...Bref, de ce qui fait une vie. Tout semble parfait. Elle est belle, peut s'acheter des vêtements et accessoire hors de prix. Au fil des pages, les illustrations de Jaques Floret mettent en avant l'héroïne et les clichés de la beauté. On dirait presque des publicités ou des photos de magazine de mode avec cette touche d'ironie en écho au texte.
Illustration : Jacques Floret
Maison d'édition : Chemin de fer
Date de sortie : Novembre 2014
ISBN : 978-2-916130-67-5
Pages : 84
Prix : 14
Résumé : "Elle regarde sa montre, presque midi. Elle se lève, s’étire, toujours, et ce simple geste, veut-elle croire, contribue à la souplesse du corps. Elle ne se leurre pas. La jeunesse n’est pas éternelle, mais elle se doit par respect des autres, de ceux qui la regardent, l’envient, l’admirent, d’entretenir au mieux ce que la nature lui a si généreusement offert, ce corps magnifique qui lui a toujours procuré d’immenses joies."
À plus de soixante ans, au prix d’un travail acharné sur son corps et sur elle-même, elle est parfaite. Victime des apparences et des marques, elle s’apprécie avant tout à l’aune des vêtements et accessoires de prix qu’elle arbore comme des trophées.
Mercedes Deambrosis campe une héroïne égarée dans une pension low cost quelque part en Méditerranée. Et là, dans ce milieu hostile, aux antipodes de ce dont elle rêve, son monologue ininterrompu révélera quelques fêlures, quelques mensonges et les compromissions qu’elle a dû faire pour continuer à jouer son rôle de femme parfaitement inaltérable.
Jacques Floret s’amuse des miroirs que tendent les magazines à notre héroïne et c’est non sans humour qu’il entrecoupe le récit de ses interludes publicitaires glacés et sarcastiques.
MON AVIS : J'ai découvert cette autrice et cette maison d'édition grâce à ma librairie préférée (comme d'habitude). L'autrice était présente au printemps littéraire de Maubeuge. J'ai eu la chance de la rencontrer et j'ai acheté la plupart de ses livres. Dès le samedi soir, j'ai entamé la lecture de celui-ci et j'ai adoré. C'est tout ce que j'aime.
Dans ce livre, on suit une femme de plus de soixante ans. Au début, on pense qu'elle fait une conférence ou quelque chose comme ça. Elle parle de sa réussite professionnelle, de son couple...Bref, de ce qui fait une vie. Tout semble parfait. Elle est belle, peut s'acheter des vêtements et accessoire hors de prix. Au fil des pages, les illustrations de Jaques Floret mettent en avant l'héroïne et les clichés de la beauté. On dirait presque des publicités ou des photos de magazine de mode avec cette touche d'ironie en écho au texte.
En effet, cette héroïne pour le moins insupportable, montre les sacrifices pour être comme elle est. On sent les fêlures. Dans l'écriture de Mercedes Deambrosis, il y a du cynisme,de l'ironie mordante. On sent la critique de la beauté absolue demandée voir imposée aux femmes. On voit le résultat, la solitude de l'héroïne dans cet hôtel dans lequel elle passe ses vacances. La critique des apparences est on ne peut plus claire sans être moralisatrice.
En bref, j'ai adoré ce petit livre d'une efficacité redoutable à la fin des plus surprenantes qui confirme l'expression "il ne faut pas se fier aux apparences".
En bref, j'ai adoré ce petit livre d'une efficacité redoutable à la fin des plus surprenantes qui confirme l'expression "il ne faut pas se fier aux apparences".
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