Autrice :
Guka Han
Maison d'édition :
Verdier
Date de sortie : Janvier 2020
ISBN : 978-2-37856-045-4
Pages :
117
Prix :
14,50
Résumé : « Personne ne sait comment le désert est entré dans la ville. » Ainsi
commence « Luoes », la première des huit nouvelles de ce recueil ;
« Luoes », anagramme de Séoul. Une anagramme qui révèle l’étrangeté qui
habite ce livre polyphonique.
L’une décide de refuser le vacarme du monde, l’autre urine « pour éteindre le feu qu’il y a au-dehors, en ville », l’un décide de fuguer, mais ne sait, à son retour, s’il n’a pas tout simplement rêvé, un autre vit dans une tour abandonnée et se nourrit des déchets de la ville.
Ici, chacun – à moins que cela ne soit la même personne, au-delà des apparences – semble vivre en exil, entre l’enfance et l’âge adulte, incapable de communiquer avec le monde et les êtres qui l’entourent, et s’en remet à une perception exacerbée des images, des sons, des odeurs pour tenter d’échapper à un devenir fantomatique.
L’une décide de refuser le vacarme du monde, l’autre urine « pour éteindre le feu qu’il y a au-dehors, en ville », l’un décide de fuguer, mais ne sait, à son retour, s’il n’a pas tout simplement rêvé, un autre vit dans une tour abandonnée et se nourrit des déchets de la ville.
Ici, chacun – à moins que cela ne soit la même personne, au-delà des apparences – semble vivre en exil, entre l’enfance et l’âge adulte, incapable de communiquer avec le monde et les êtres qui l’entourent, et s’en remet à une perception exacerbée des images, des sons, des odeurs pour tenter d’échapper à un devenir fantomatique.
MON AVIS : Merci à Babelio et à la maison d'édition.
Ce recueil de nouvelles est juste incroyable. Je l'ai lu en une fois. Je me suis sentie bien au fil de ma lecture et me suis reconnue. On ne sait jamais si on suit un personnage féminin ou masculin en dehors des détails dans l'écriture. Tout est plein de subtilité. On sent beaucoup de solitude et d'observation de la part de chaque narrateur. Ils ont chacun fait un choix de vie qui peut déconcerter et ne rentre pas dans les normes.
On y trouve quelques critiques de société. On y parle d'homosexualité, homophobie sur une nouvelle. Je l'ai trouvé pudique et élégante. C'est tellement rare une écriture comme celle de l'autrice. On y aborde le harcèlement scolaire assez régulièrement. On sent que ce sujet est important dans la construction de l'adulte, que ça a joué un rôle important peu importe d'avoir été le harceleur ou le harcelé.
Le point commun de toutes ces nouvelles est le rapport aux souvenirs d'enfances. L'adulte se souvient d'évènements qui l'ont marqué ou qui ont rapport avec ce qu'il vit au moment présent. On y parle des réseaux sociaux et du deuil. Ce passage m'a vraiment marqué. C'est tellement juste.
On y trouve quelques critiques de société. On y parle d'homosexualité, homophobie sur une nouvelle. Je l'ai trouvé pudique et élégante. C'est tellement rare une écriture comme celle de l'autrice. On y aborde le harcèlement scolaire assez régulièrement. On sent que ce sujet est important dans la construction de l'adulte, que ça a joué un rôle important peu importe d'avoir été le harceleur ou le harcelé.
Le point commun de toutes ces nouvelles est le rapport aux souvenirs d'enfances. L'adulte se souvient d'évènements qui l'ont marqué ou qui ont rapport avec ce qu'il vit au moment présent. On y parle des réseaux sociaux et du deuil. Ce passage m'a vraiment marqué. C'est tellement juste.
En bref, ce recueil se doit d'être lu. Il est magnifique. J'ai le sentiment que cette chronique ne rend pas justice à ce livre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire