Auteur : Matthi Forrer
Dessinateur : Keisai
Maison d'édition : Hazan
Date de sortie : 4 Décembre 2013
ISBN : 9782754107136
Pages : 832
Prix : 20
Résumé éditeur : Peintre de l’école ukiyoe, sous l’époque Edo, contemporain et rival de
Kiyonaga, Utamaro ou Eishi, Masayoshi (1764-1824) semble avoir trouvé un
certain répit après 1795, une fois appointé peintre officiel du daimyo
ou gouverneur du domaine Tsuyama de la province de Misamasaka. Les
loisirs liés à sa position lui permette d’explorer les voies d’un
nouveau style qui lui valut la célébrité : tournant esthétique qui
correspond à son adoption du nom de Kuwagata Keisai (en 1794,
pense-t-on).
A partir de 1796, il publia en effet une série d’albums inaugurant un style graphique cursif et minimaliste au dessin virtuose et très suggestif sous le nom de Ryakuga ou style de dessins abrégés, genre qui n’était pas absent de la tradition mais qu’il relança par son talent. L’esprit de simplification de ses compositions, leur tour elliptique et leur veine humoristique rencontrèrent beaucoup de succès. Encouragé par cet accueil, il développa ce genre de croquis, dont devaient s’inspirer ses contemporains à commencer par Hokusai dans sa Manga, à travers un certain nombre d’albums conçus comme des encyclopédies et des manuels d’initiation au dessin. Cet ouvrage réunit pour la première fois l’ensemble de ces six albums dont le public français ne connaissait jusqu’ici que deux publications : le premier album de caractère général, Ryakugashiki (1796), puis ceux consacrés aux animaux (Choju ryakugashiki, 1797), aux personnages (Jinbutsu ryakugashiki,1799), aux paysages (Sansui ryakugashiki, 1800), aux proverbes (Kotowazagaen, 1808) et aux douze mois de l’année (Keisai ryakugaen,1823). Au XIXe siècle, les amateurs occidentaux prisèrent le style de Keisai, qui était apprécié par Rodin, autre dessinateur virtuose, et par le critique Théodore Duret, favorable aux impressionnistes et en particulier à Manet. Dans un livret imprimé à part, les préfaces originales des albums sont traduites du japonais ancien. Les planches sont commentées et l’ensemble introduit par le grand spécialiste Matthi Forrer.
A partir de 1796, il publia en effet une série d’albums inaugurant un style graphique cursif et minimaliste au dessin virtuose et très suggestif sous le nom de Ryakuga ou style de dessins abrégés, genre qui n’était pas absent de la tradition mais qu’il relança par son talent. L’esprit de simplification de ses compositions, leur tour elliptique et leur veine humoristique rencontrèrent beaucoup de succès. Encouragé par cet accueil, il développa ce genre de croquis, dont devaient s’inspirer ses contemporains à commencer par Hokusai dans sa Manga, à travers un certain nombre d’albums conçus comme des encyclopédies et des manuels d’initiation au dessin. Cet ouvrage réunit pour la première fois l’ensemble de ces six albums dont le public français ne connaissait jusqu’ici que deux publications : le premier album de caractère général, Ryakugashiki (1796), puis ceux consacrés aux animaux (Choju ryakugashiki, 1797), aux personnages (Jinbutsu ryakugashiki,1799), aux paysages (Sansui ryakugashiki, 1800), aux proverbes (Kotowazagaen, 1808) et aux douze mois de l’année (Keisai ryakugaen,1823). Au XIXe siècle, les amateurs occidentaux prisèrent le style de Keisai, qui était apprécié par Rodin, autre dessinateur virtuose, et par le critique Théodore Duret, favorable aux impressionnistes et en particulier à Manet. Dans un livret imprimé à part, les préfaces originales des albums sont traduites du japonais ancien. Les planches sont commentées et l’ensemble introduit par le grand spécialiste Matthi Forrer.
MON AVIS : Ce coffret comporte cinq carnet remplis de dessins accompagnés d'un carnet de notes afin de comprendre les subtilités et autres choses du Japon de l'époque. Lorsque vous l'ouvrez, vous avez l'impression d'ouvrir un paquet cadeau.
Les dessins sont sublimes. Chaque carnet aborde un thème : les animaux, les plantes, le quotidien, les festivités selon les différents mois de l'année de l'époque, les proverbes...Je vous mets la liste mais pas dans l'ordre. Je ne m'en souviens plus. Pour avoir une idée des dessins, voici quelques photos :
J'avoue que j'ai une large préférence pour les dessins de paysage. Cependant, les proverbes illustrés m'ont bien fait rire par moment. En France, on trouverait certains d'entre eux vulgaires. Heureusement, c'était à l'époque. Aujourd'hui, la plupart n'existe plus.
Je n'en dirai pas plus. le mieux est de découvrir la beauté de ces dessins tout en apprenant pleins de choses sur ce Japon du passé.
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