dimanche 3 septembre 2017

Aeternia tome 1 : La marche du prophète de Gabriel Katz

Aeternia tome 1 : La marche du prophète de Gabriel Katz
Auteur : Gabriel Katz
Maison d'édition : Scrinéo
Date de sortie : 22 janvier 2015
ISBN : 978-2-3674-0207-9
Pages : 380
Prix : 20 (existe en format poche également)

Résumé éditeur :
Leth Marek, champion d’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu’il connaît à peine. C’est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu’il a choisi de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange religion menée par un homme qui se dit prophète, l’ancien champion ignore que son voyage va basculer dans le chaos.
Dans le panier de crabes de la Cité mère qui prêche la Grande Déesse, où les puissants du Temple s’entredévorent, une guerre ouverte va éclater entre deux cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de nouveau tremper dans le sang…

MON AVIS : J'adore le travail de Gabriel Katz! Et pourtant, à ma grande honte, je n'ai pas encore lu cette saga (et je n'ai pas les deux thrillers qu'il a sorti). Il fallait bien que je me rattrape et c'est chose faite avec ce premier tome. J'ai entendu énormément de bien de cette saga. J'ai découvert Desmeon dans une autre saga. Du coup, j'étais sûre de rester scotché au livre....Et bien oui et non. Je m'explique.

On retrouve le Gabriel Katz que l'on aime avec toujours un fond de vérité que l'on peut voir au sein de notre société. Les femmes sont loin d'être stupides. Bien au contraire, elles sont fortes, intelligentes et savent se débrouiller par elle-même. Elles connaissent surtout la faiblesse des hommes. Et tout ça fait grandement plaisir. Néanmoins, cela n'arrive pas à la cheville de la saga "Le puits des mémoires". Cette saga reste à mes yeux The Best Absolute perfect. 

On suit Leth Marek et ce que va devenir sa vie après son dernier combat en temps que gladiateur jusqu'à ce qu'il croise la route de Nessirya (je pensais l'apprécier mais alors quelle garce! Je n'en dis pas plus). On ne nous épargne rien. Au début, on le voit comme quelqu'un qui ne ressent pas grand chose. Au final, on va s'attacher à lui et avoir cette soif ce vengeance comme lui. Il va s'allier aux fidèles de Ochin dans le but d'assouvir sa vengeance. Il y fera la rencontre de celui que j'attendais le plus : Le danseur (ou Desmeon). C'est là où je suis déçue. Après l'entrée en matière de ce personnage dans "La part des ombres", je m'attendais à tout autre chose en lisant ce roman. C'est de ma faute. Si j'avais lu les livres dans l'ordre, peut-être que j'aurais été moins déçu. Desmeon est le genre de personnage attachant mais qui peut s'avérer agaçant. Étonnement, j'ai adoré les passages avec le petit chien. Les échanges entre leth et Desmeon m'ont bien fait rire. Incapable de rester sérieux, le danseur s'amuse à agacer et à vanner le champion. C'est un duo qui fonctionne très bien et dont on sent la complicité. Mais leur complicité est-elle réelle ou non?

Il y a d'autre personnages présents mais ils sont nombreux. On rencontre Varian qui va avoir un rôle important par la suite. Il est loin d'être aussi obéissant qu'il n'y paraît. Ismaen, je le déteste déjà et vais encore plus le détester je pense. Nahel est juste un diplomate et certainement pas un religieux. Quand à Synden, je me demande si on va la revoir. Je l'ai apprécié tout de même pour son courage et surtout pour son intelligence. À la fin, nous en découvrons un nouveau qui va, je pense, me plaire.

Ce premier tome m'a beaucoup fait réfléchir. Effectivement, on y parle beaucoup de religion et de son influence sur les autres mais pas seulement. On nous montre sa perversité, son aspect malsain. On s'aperçoit que les religieux sont sûrement d'être "pure" comme ils disent et surtout que leur but premier n'est pas de faire vivre un dieu mais de les faire vivre eux dans la richesse. Leur dieu, ils s'en fichent. Ils sont prêts à sacrifier des innocents pour ça. Ça ne vous rappelle pas quelque chose? La manipulation et l'endoctrinement? 

Un énorme point positif, la spécialité de Gabriel Katz : les fin de tomes. Je le déteste, vous n'avez pas idée. Les révélations s'enchainent sur quelques pages. Déjà, je ne m'attendais pas à ce que Leth s'apprête à faire mais encore moins à voir plusieurs masques tomber. En fermant le livre, j'ai sautillé sur place comme à chaque fois qu'un livre me frustre parce que je n'ai pas la suite ou parce que faute de temps. J'ai beau savoir qu'avec cet auteur, on n'a aucune chance d'en réchapper, je me fais avoir systématiquement.

Bref, vous l'aurez compris. Si j'avais oublié l'apparition de Desmeon dans "la part des ombres", j'aurais vraiment aimé ce roman. Il m'a quand même plus puisque lu en moins de deux après-midi. c'est toujours bon signe dans ces cas-là. Surtout que l'auteur nous pousse à la curiosité.

2 commentaires:

  1. Je n'ai encore jamais lu cet auteur, mais on m'a conseillé cette saga qui, vu l'univers, devrait me plaire. Par contre, vu ce que tu en dis, je m'arrangerais pour avoir directement la suite sous la main ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Avec Gabriel Katz, il faut toujours avoir la suite sous la main parce que tu sais que tu vas hurler à la fin de chaque tome.
      Personnellement, j'ai préféré le puits des mémoires.

      Supprimer