Le butterflyland de Antoine Candeille

Auteur : Antoine Candeille

Maison d'édition : Dr.oZ

Date de sortie : 1 Juin 2014

ISBN : 978-2954847504

Pages : 168

Prix : 13,90

Résumé : « Bienvenue à l'hôtel Jules Verne ! »
Le gros problème? c'est que je n'avais aucune idée ni de ce que je faisais dans cet « hôtel Jules Verne », ni pourquoi je venais d'être propulsé en face d'un individu à l'allure rétro-futuriste dont le regard semblait me transpercer pour pénétrer ma mémoire. Après un long silence, j'essayais pour me rassurer de l'examiner afin de savoir qui était mon mystérieux interlocuteur?et son univers enchanteur dans lequel « ce qu'un homme rêvera, un autre le réalisera ailleurs? »
Et qu'allais-je apprendre entre autre chose ? Que ma présence allait chambouler cet univers, que l'on souhaitait m'éliminer car un homme, l'Amiral Bleu, régnant sur le monde des cauchemars, souhaitait du sang, un liquide introuvable dans cet univers, que j'étais le seul à pouvoir lui procurer. Mais le cas échéant, que fera-t-il de ce sang ? Quelles seront les dangers pour le monde ordinaire et pour le ButterflyLand ? Et qu'est-ce que le ButterflyLand, et à quoi sert-il ? Et?pourquoi moi ? En tout état de cause, j'avais l'étrange impression que je venais de renaître ! Mais pourquoi renaitre avec deux « N », attendais-je une autre personne, mon double, pour compléter l'extase qui m'envahissait ?

MON AVIS : J'aime le steampunk mais avec celui-ci, ça n'a pas marché. J'ai mis deux semaines pour lire un livre aussi court. Quand on me connait, on sait que soit ce n'est pas le moment d elire (les pannes de lecture, ça arrive) soit que le livre n'a pas plu. Que s'est-il passé?

Au niveau du style, au début j'aimais bien. Je trouvais ça élégant dans l'idée d'un steampunk. Les paysages et descriptions me faisaient même rêver (c'est le cas de le dire puisqu'on est dans un monde de rêve). Sauf qu'au bout d'un moment, je trouvais qu'il insistait trop sur l'élégance et essayait trop de nous enchanter alors qu'on devine que le monde décrit est loin d'être parfait. En fait, il a passé son temps à nous décrire les apparences en oubliant l'intrigue qui au final a commencé à se développer dans le 20 dernières pages (parce que oui, je l'ai lu jusqu'au bout. Je me devais de comprendre pourquoi je ne rentrais pas dans l'histoire).

Autre défaut, les personnages. Je ne me suis attachée à aucuns d'entre eux. Que ce soit Antoine, un brun arrogant qui ne fait pas parti de ce monde, papa Wemba très fugace ou Bérénice sûrement très inspirée de la Bérénice de la pièce de théâtre très connue (j'ai eu envie de la frapper alors que c'est une femme forte...allez comprendre), pas un seul ne m'a touché même lors de la scène sensée émouvoir le lecteur. Ça ne m'a fait ni chaud ni froid.

Autre point à soulever : je n'ai pas eu une seule surprise. Dès la rencontre avec les personnages, on comprend tout de suite qui va survivre et qui va mourir. L'auteur fait l'erreur de laisser trop d'indices et de les rendre énorme aux yeux du lecteur. Les facilités de l'intrigue sont là donc on s'ennuie.

Tout de même un point positif : les décors et la créativité de ces derniers. J'avoue qu'à ce niveau là, rien à dire. Bien au contraire. À se demander si l'auteur ne voulait pas plutôt écrire un livre sur le pays qu'il a créé. Cela aurait suffit écrit autrement. Il y avait trop de moment ou je lisais l'équivalent d'un "c'est magnifique, splendide, merveilleux" à tel point que cela en devient trop.

Encore une chose : Lorsque je lis une fin de tome se terminant en pleine action, en temps normal, je hurle, je saute, je peste contre l'auteur de me faire subir cette affront et je cours chez mon libraire acheter ou commander la suite. Ici, non. Je ne dis pas que je ne suis pas curieuse de savoir comment ça se termine mais je m'en passe volontiers.

En bref, je me suis pas mal ennuyée. Heureusement que les décors étaient là pour me pousser à le lire jusqu'à la fin. Si l'auteur voit ces lignes, je ne doute pas qu'elles risquent de le blesser. Ce n'est absolument pas mon intention. Je n'ai juste pas accroché. Ce livre n'était finalement pas pour moi.