Auteure : Estelle Faye
Maison d'édition : Mnémos
Date de sortie : 2 Septembre 2016 (pour la version poche)
ISBN : 9782361832759
Pages : 288
Résumé : Chine, vers l’an 200. Xiao Chen est un comédien errant, jeté sur les
routes par un dieu vengeur. Un masque à forme humaine dissimule son
faciès de tigre, tandis que son cœur est de porcelaine fêlée. Son voyage
va durer plus de mille ans. Au cours de son périple, il rencontrera Li
Mei, une jeune tisseuse, la Belle qui verra en lui plus qu’une Bête.
Celle qui, sans doute, saura lui rendre son cœur de chair. Cependant
Brume de Rivière, fille-fée jalouse et manipulatrice, intrigue dans
l’ombre contre leur bonheur.Pendant presque quinze siècles, rivalités et
amour s’entrecroisent, tissant une histoire de passion, de tendresse et
de sacrifice, sur fond de magie et de théâtre.
MON AVIS : Voilà un livre qui n'était pas du tout prévu à l'achat lors des halliennales. J'ai eu la mauvaise idée d'être interpellé par la couverture du grand format. En conséquence, j'ai lu le résumé et là, j'ai craqué. Comment pourrais-je imaginer un seul instant résister à l'achat d'un livre dont l'intrigue se déroule en Chine? Ce n'est pas la peine. Je n'ai hésité qu'une poignée de secondes. J'ai pris le format poche pour réduire les dépenses mais en toute honnêteté, la couverture grand format est bien plus belle. Je vous mets la couverture. Comme ça, vous ferez votre choix.
Comme vous pouvez vous en douter, j'ai rencontré Estelle Faye. Elle est vraiment gentille et on a eu une discussion vraiment intéressante sur le théâtre et un peu la Chine. D'ailleurs l'une des périodes historiques abordées est ma préféré : les trois royaumes. Mais revenons au début.
Il y a une chose à savoir. Généralement, un auteur occidental qui veut écrire une histoire se déroulant en Asie, à moins d'une autobiographie, ce n'est pas la peine. Je ne les lis pas parce qu'ils ne possèdent pas la magie, l'écriture des romans écris par les asiatiques. Cela peut paraître être un préjugé mais une fois que vous avez découvert les plumes asiatiques, vous ne pouvez pas vous contenter de la plume occidentale. Mais Estelle Faye est une exception. Je n'ose imaginer le travail qu'elle a fait pour l'écrire. Non seulement sur l'aspect historique mais également sur la vie des troupes de théâtres de l'époque. Merci infiniment pour toutes ces informations. De plus, elle a réussi à donner à ce roman vraiment l'atmosphère et l'ambiance si particulière que possèdent ces romans asiatiques. Ce n'est vraiment pas donné à tout le monde.
Pour résumer, je n'ai strictement rien à reprocher concernant l'écriture. Même moi qui ne connait que très peu la culture chinoise, je peux vous assurer que je n'ai pas eu besoin de dictionnaire ou définition. Elle arrive à simplifier la culture chinoise sans rien omettre de cette dernière. Je ne sais pas comment elle a fait mais chapeau. Je n'en ai pas mais on va faire comme si. A moins que Xiao Chen accepte de me prêter le sien...
On est sur une histoire qui pourrait être un véritable conte en Chine. Elle est à la fois magnifique par l'histoire d'amour, cruelle de part certains personnages, violente par les combats. On y aborde à peu près tous les thèmes existants sur terre. On en retire différentes leçons. Xiao Chen est un personnage qui évolue tout au long de l'histoire. On le suit du jeune garçon curieux à l'homme angoissé par l'image que les gens ont de son visage. Li Mei est un modèle pour moi. Elle m'inspire la femme par excellence. j'espère que Xiao sait à quel point il a de la chance de l'avoir. Brume de rivière cache bien son jeu. Au début on l'apprécie. En fait, on est comme Xiao. On se fait purement et simplement avoir. Ensuite, on la déteste purement et simplement. Comment peut-elle avoir le cœur aussi froid et rempli de colère? Pieds-de-cendres me fascinait au début mais je me doutais que ça se terminerait mal pour lui. Il représente toutes les déceptions de l'être humain.
En bref, je découvre la plume de cette auteure (ou autrice) avec un immense plaisir. J'aimerai vraiment en parler en long en large et en travers avec elle. Je suis bluffée par le résultat et je m'incline. Si vous aimez le fantastique et la culture asiatique, foncez. Tous les ingrédients y sont réunis pour vous faire plaisir et que vous préfériez la partie fantastique ou l'aspect culturel.
Il y a une chose à savoir. Généralement, un auteur occidental qui veut écrire une histoire se déroulant en Asie, à moins d'une autobiographie, ce n'est pas la peine. Je ne les lis pas parce qu'ils ne possèdent pas la magie, l'écriture des romans écris par les asiatiques. Cela peut paraître être un préjugé mais une fois que vous avez découvert les plumes asiatiques, vous ne pouvez pas vous contenter de la plume occidentale. Mais Estelle Faye est une exception. Je n'ose imaginer le travail qu'elle a fait pour l'écrire. Non seulement sur l'aspect historique mais également sur la vie des troupes de théâtres de l'époque. Merci infiniment pour toutes ces informations. De plus, elle a réussi à donner à ce roman vraiment l'atmosphère et l'ambiance si particulière que possèdent ces romans asiatiques. Ce n'est vraiment pas donné à tout le monde.
Pour résumer, je n'ai strictement rien à reprocher concernant l'écriture. Même moi qui ne connait que très peu la culture chinoise, je peux vous assurer que je n'ai pas eu besoin de dictionnaire ou définition. Elle arrive à simplifier la culture chinoise sans rien omettre de cette dernière. Je ne sais pas comment elle a fait mais chapeau. Je n'en ai pas mais on va faire comme si. A moins que Xiao Chen accepte de me prêter le sien...
On est sur une histoire qui pourrait être un véritable conte en Chine. Elle est à la fois magnifique par l'histoire d'amour, cruelle de part certains personnages, violente par les combats. On y aborde à peu près tous les thèmes existants sur terre. On en retire différentes leçons. Xiao Chen est un personnage qui évolue tout au long de l'histoire. On le suit du jeune garçon curieux à l'homme angoissé par l'image que les gens ont de son visage. Li Mei est un modèle pour moi. Elle m'inspire la femme par excellence. j'espère que Xiao sait à quel point il a de la chance de l'avoir. Brume de rivière cache bien son jeu. Au début on l'apprécie. En fait, on est comme Xiao. On se fait purement et simplement avoir. Ensuite, on la déteste purement et simplement. Comment peut-elle avoir le cœur aussi froid et rempli de colère? Pieds-de-cendres me fascinait au début mais je me doutais que ça se terminerait mal pour lui. Il représente toutes les déceptions de l'être humain.
En bref, je découvre la plume de cette auteure (ou autrice) avec un immense plaisir. J'aimerai vraiment en parler en long en large et en travers avec elle. Je suis bluffée par le résultat et je m'incline. Si vous aimez le fantastique et la culture asiatique, foncez. Tous les ingrédients y sont réunis pour vous faire plaisir et que vous préfériez la partie fantastique ou l'aspect culturel.
Très jolie chronique ! Je suis moins emballée que toi sur le style comme tu le sais, mais l'ambiance est comme tu le soulignes très très bien maîtrisée :)
RépondreSupprimerDernièrement, j'ai lu Les chevaux célestes de G. Kay, c'est plus une histoire politique qu'un conte mais je pense qu'il pourrait vraiment te plair !
C'est l'impression que ça me donne et j'ai vraiment envie d'essayer un roman de cet auteur.
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