Maison d'édition : Audience
Date de sortie : 19 Octobre 2016
ISBN : 979-10-96454-01-3
Pages : 396
Résumé :
Entre un père violent, absent la plupart du temps, et une mère qui se
réfugie dans l’alcool, Dogan se débrouille du mieux qu’il peut pour
sauver les apparences… Jusqu’à ce fameux soir, où rentrant du lycée,
il trouve la porte béante d’un appartement dévasté. « Le père » s’en
est pris violemment à sa petite sœur et s’est enfui, laissant la gamine
aux bons soins des voisins, alertés par le fracas et les cris.
Tricia est transportée à l’hôpital, et « la mère » accompagnée en cure de désintoxication…
À dix-sept ans, Dogan est un écorché vif. Le comportement des adultes
le révolte, et la plupart des ados de la cité ne valent pas mieux
qu’eux… Alors quand la nuit tombe, il court pour se vider la tête. Il
court plus vite que Flash et vole comme Superman. Dogan est un super
héros… il rétablit la justice et remet de l’ordre dans cette société
pourrie.
Il n’y a qu’au lycée, quand il plonge son regard dans celui de Pascale, sa prof de VSP, que sa vision du monde s’éclaircit.
Victime d’un AVC, le père de Pascale vient lui aussi d’être admis aux urgences.
Au hasard de leurs visites à l’hôpital, l’enseignante et l’élève vont
se croiser. De ces rencontres régulières en dehors du lycée, naîtra une
relation particulière…
MON AVIS : J'ai un peu appréhendé ma lecture de ce livre. En effet, mon père s'est amusé à lire les phrases chocs mais en dehors de leur contexte. Au final, j'ai beaucoup aimé ce roman. Ce n'est pas un coup de cœur mais pas loin. Je m'explique :
Le style est simple et efficace. L'auteur ne se cache pas derrière la bien-pensance. Lorsque cela s'avère nécessaire, elle emploie la vulgarité mais cela reflète la réalité. On suit vraiment les pensées de Dogan et Pascale. L'histoire est très cohérente. J'aurais juste aimé savoir exactement qui est la reine noire et son rôle tout comme son impact exact sur Dogan. On sait mais ça reste un peu flou. Le point fort de l'auteur est également d'avoir devancé les réactions négatives concernant certains évènements dans le roman. J'avoue que ça m'a fait sourire. D'autant plus que c'est vrai. Certains sont choqués pour rien alors que ce qui est réellement choquant, ils vont trouver des excuses.
L'intrigue est assez simple. Une prof et son élève se rencontrent à l'hôpital et une relation les lie. Pourtant, ce n'est pas si banal. Certes, la relation entre les deux est évidente mais le comportement de Dogan, son évolution est des plus surprenante. Je ne m'y attendais pas à cet aspect de l'histoire. Et c'est une réussite. Le roman est doté d'une touche de fantastique. Au début, on se dit qu'il s'agit d'une coïncidence mais au bout de trois fois et plus, on ne peut plus dire ça. On ne peut pas non plus dire, on est d'accord ou non avec les évènements. On est sans cesse partagé. Seul bémol, le fin que j'ai trouvé un peu brutal dans le sens où elle est écrit en quelques lignes sans plus.
Les thèmes abordés sont d'actualité et tellement vrai. On y parle du comportement des ados, de leur vulgarité et inconscience parfois, du manque de respect dont ils font preuve notamment à l'école. Travaillant moi-même au sein d'un établissement scolaire, je peux confirmer ce qui est dit même si concernant les miens, ça ne va pas aussi loin et surtout tous les élèves ne sont, heureusement, pas comme ça. On y aborde également la religion musulman et ses conséquences en précisant que ce n'est pas forcément mal. Tout dépend comment on la perçoit. L'amour y est traité sous toutes ses formes. Les violences conjugales sont vraiment abordées comme il faut. Surtout ce qui est traité et comment un homme bascule dans la violence. La société actuelle nous pousse à la violence. Un sujet qui me tient à cœur a une place importante : la place de la femme au sein d'un foyer. Ici, la femme n'est que la femme de ménage qui doit être prête à rendre service à son homme 24h sur 24. Certes, la situation est extrême au sein du roman mais beaucoup de femmes, sans s'en rendre compte se plie en quatre pour leurs hommes qui s'habituent et trouvent ça normal de ne plus les aider et de demander. Oui, je suis un peu féministe mais je le constate au quotidien. Les hommes s'appuient trop sur leur femme pour les tâches ménagères. Il y a certes des exceptions mais elles sont rares. L'homosexualité féminine est un peu abordée pour une fois et avec justesse. En bref, beaucoup de thèmes sont abordés. Il y a matière à débattre et ça tant mieux. J'en remercie l'auteur de la densité des thèmes abordés. On en retire vraiment quelque chose.
Les personnages : Pascaline, la prof, est une femme qui traverse des épreuves difficiles. J'ai été horrifié par ce qui arrive à son chat. J'adore les chats. Elle revit sa jeunesse au contact de Dogan tout en sachant qu'elle ne devrait pas mais après ce qui lui est arrivé, elle avait besoin d'être rassurée. Je l'ai beaucoup apprécié et parfois j'ai eu envie de la secouer tout en sachant qu'à sa place je n'aurais peut-être pas fait mieux. Dogan est, au début, un souffre-douleur et un peu faible. Sa vie est un véritable enfer avec un père violent et une mère soumise. Heureusement, il s'entend vraiment bien avec sa sœur. On est rassuré jusqu'à ce sa sœur se retrouve à l'hôpital. C'est là que tout bascule pour lui. Suite à un évènement, il s'aperçoit qu'il n'a plus besoin de se laisser faire, qu'il sait se défendre. Il est rempli de colère, tristesse et de rage. Et à juste titre. Il trouve du réconfort auprès de sa prof. Cela ne l'empêche pas de continuer à s'assombrir lorsqu'il est loin d'elle.
En bref, j'ai lu ce livre a une vitesse qui m'a moi-même surprise. On ne s'aperçoit du côté addictif de ce roman que lorsque vous fermez deux secondes le livre. Vous le regardez et vous le rouvrez. Je me suis retrouvé dans les propos tenus sur le comportement de certains jeunes. Pas tous mais beaucoup. J'ai été surprise par le déroulement des évènements dans le sens positif. Je vous le recommande. Il y a de quoi faire et méditer.
Le style est simple et efficace. L'auteur ne se cache pas derrière la bien-pensance. Lorsque cela s'avère nécessaire, elle emploie la vulgarité mais cela reflète la réalité. On suit vraiment les pensées de Dogan et Pascale. L'histoire est très cohérente. J'aurais juste aimé savoir exactement qui est la reine noire et son rôle tout comme son impact exact sur Dogan. On sait mais ça reste un peu flou. Le point fort de l'auteur est également d'avoir devancé les réactions négatives concernant certains évènements dans le roman. J'avoue que ça m'a fait sourire. D'autant plus que c'est vrai. Certains sont choqués pour rien alors que ce qui est réellement choquant, ils vont trouver des excuses.
L'intrigue est assez simple. Une prof et son élève se rencontrent à l'hôpital et une relation les lie. Pourtant, ce n'est pas si banal. Certes, la relation entre les deux est évidente mais le comportement de Dogan, son évolution est des plus surprenante. Je ne m'y attendais pas à cet aspect de l'histoire. Et c'est une réussite. Le roman est doté d'une touche de fantastique. Au début, on se dit qu'il s'agit d'une coïncidence mais au bout de trois fois et plus, on ne peut plus dire ça. On ne peut pas non plus dire, on est d'accord ou non avec les évènements. On est sans cesse partagé. Seul bémol, le fin que j'ai trouvé un peu brutal dans le sens où elle est écrit en quelques lignes sans plus.
Les thèmes abordés sont d'actualité et tellement vrai. On y parle du comportement des ados, de leur vulgarité et inconscience parfois, du manque de respect dont ils font preuve notamment à l'école. Travaillant moi-même au sein d'un établissement scolaire, je peux confirmer ce qui est dit même si concernant les miens, ça ne va pas aussi loin et surtout tous les élèves ne sont, heureusement, pas comme ça. On y aborde également la religion musulman et ses conséquences en précisant que ce n'est pas forcément mal. Tout dépend comment on la perçoit. L'amour y est traité sous toutes ses formes. Les violences conjugales sont vraiment abordées comme il faut. Surtout ce qui est traité et comment un homme bascule dans la violence. La société actuelle nous pousse à la violence. Un sujet qui me tient à cœur a une place importante : la place de la femme au sein d'un foyer. Ici, la femme n'est que la femme de ménage qui doit être prête à rendre service à son homme 24h sur 24. Certes, la situation est extrême au sein du roman mais beaucoup de femmes, sans s'en rendre compte se plie en quatre pour leurs hommes qui s'habituent et trouvent ça normal de ne plus les aider et de demander. Oui, je suis un peu féministe mais je le constate au quotidien. Les hommes s'appuient trop sur leur femme pour les tâches ménagères. Il y a certes des exceptions mais elles sont rares. L'homosexualité féminine est un peu abordée pour une fois et avec justesse. En bref, beaucoup de thèmes sont abordés. Il y a matière à débattre et ça tant mieux. J'en remercie l'auteur de la densité des thèmes abordés. On en retire vraiment quelque chose.
Les personnages : Pascaline, la prof, est une femme qui traverse des épreuves difficiles. J'ai été horrifié par ce qui arrive à son chat. J'adore les chats. Elle revit sa jeunesse au contact de Dogan tout en sachant qu'elle ne devrait pas mais après ce qui lui est arrivé, elle avait besoin d'être rassurée. Je l'ai beaucoup apprécié et parfois j'ai eu envie de la secouer tout en sachant qu'à sa place je n'aurais peut-être pas fait mieux. Dogan est, au début, un souffre-douleur et un peu faible. Sa vie est un véritable enfer avec un père violent et une mère soumise. Heureusement, il s'entend vraiment bien avec sa sœur. On est rassuré jusqu'à ce sa sœur se retrouve à l'hôpital. C'est là que tout bascule pour lui. Suite à un évènement, il s'aperçoit qu'il n'a plus besoin de se laisser faire, qu'il sait se défendre. Il est rempli de colère, tristesse et de rage. Et à juste titre. Il trouve du réconfort auprès de sa prof. Cela ne l'empêche pas de continuer à s'assombrir lorsqu'il est loin d'elle.
En bref, j'ai lu ce livre a une vitesse qui m'a moi-même surprise. On ne s'aperçoit du côté addictif de ce roman que lorsque vous fermez deux secondes le livre. Vous le regardez et vous le rouvrez. Je me suis retrouvé dans les propos tenus sur le comportement de certains jeunes. Pas tous mais beaucoup. J'ai été surprise par le déroulement des évènements dans le sens positif. Je vous le recommande. Il y a de quoi faire et méditer.
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