lundi 22 avril 2024
dimanche 21 avril 2024
House of Marionne tome 1 de J.Elle
Maison d'édition : Olympe
Date de sortie : 16 Mai 2024
ISBN : 978-2073071316 édition relié
Pages : 528
Prix : 24,90
Résumé : Quell est porteuse d’une magie destructrice, et interdite : la toushana. Pour garder ce secret et la protéger, sa mère l’entraîne de ville en ville dans une fuite perpétuelle. Jusqu’au jour où ceux qui la traquent retrouvent sa trace. Sans autre refuge pour leur échapper, Quell rejoint l’Ordre, une mystérieuse société d’élite régie par la magie à laquelle appartient sa grand-mère.
Celle-ci, directrice d’une académie où les jeunes gens de l’Ordre apprennent à maîtriser leurs pouvoirs, ne cache pas sa joie de retrouver sa petite-fille, qu’elle considère comme son héritière.
Si elle réussit à passer les trois rites d’intronisation, Quell pourra se libérer à tout jamais de sa mauvaise magie. Mais elle peine à la contrôler, et l’attention soutenue de son implacable tuteur ne lui facilite pas la tâche… Car s’il découvre son secret, il n’aura pas le choix : il devra la tuer.
Il semble pourtant que Quell ne soit pas la seule à avoir des choses à cacher. Pourquoi sa mère l’a-t-elle laissée tout ce temps dans l’ignorance de son passé, de la magie et de l’Ordre ?
Que veulent vraiment les assassins à sa poursuite ? Et si ce monde d’élégance et de paillettes dissimulait une réalité bien plus sombre ?
MON AVIS : Merci à Booknode et à l'éditeur pour ce service presse.
vendredi 12 avril 2024
Le problème à trois corps de Liu Cixin
Maison d'édition : Acte sud
Date de sortie : Octobre 2018
ISBN : 978-2-330-11355-1
Pages : 552
Prix : 11
Résumé : En pleine Révolution culturelle, le pouvoir chinois construit la base militaire secrète de Côte Rouge, destinée à développer une arme de grand calibre. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de “rééducation”, intègre l’équipe de recherche. Dans ce lieu isolé où elle croit devoir passer le restant de sa vie, elle est amenée à travailler sur un système de télétransmissions dirigé vers l’espace et découvre peu à peu la véritable mission de Côte Rouge…
Trente-huit ans plus tard, alors qu’une étrange vague de suicides frappe la communauté scientifique internationale, l’éminent chercheur en nanotechnologies Wang Miao est témoin de phénomènes paranormaux qui bouleversent ses convictions d’homme rationnel. Parmi eux, une inexplicable suite de nombres qui défile sur sa rétine, tel un angoissant compte à rebours…
MON AVIS : J'ai tellement entendu parler de ce roman que je me suis dit qu'il fallait que je le tente. Pourtant, je suis très méfiante avec ce genre. Ne me demandez pas pourquoi. Je suis incapable de vous l'expliquer. Raison pour laquelle je l'ai acheté en occasion. Je me demande encore comment vous parler de ce livre sans trop en dire.
On commence l'histoire pendant la révolution culturelle chinoise. Un professeur va être tué en public sous les yeux de sa fille Ye Wenjie que nous retrouverons sur plusieurs années. Le gouvernement en place va essayer de la condamner pour le même motif que son père. Finalement, elle va être envoyé à côte rouge. Ses connaissances en tant qu'astrophysicienne lui sauvent la vie. C'est à cette occasion qu'elle va entrer en contact avec une civilisation extraterrestre.
La présence d'un policier à ses côtés va l'aider. J'ai adoré ce personnage à la personnalité bien particulière. Il a ses propres méthodes, un instinct formidable et la capacité de comprendre sans en avoir conscience certaines choses. Les gens ont du mal avec lui mais reconnaisse l'importance de sa présence dans l'équipe. Comment vous expliquer le reste sans trop en dire? C'est compliqué. Il est question de sujet complexe dans ce livre qui peuvent s'avérer difficile à comprendre. Les pages expliquant des phénomènes scientifiques sont très détaillés. Honnêtement, je n'ai rien compris ou bien trop peu mais ce n'est pas gênant à la compréhension du roman. Ça peut s'avérer horrible pour les gens n'aimant pas du tout les sciences (je pense à une amie en particulier).
mercredi 10 avril 2024
Cantique du balbutiement de Louis Philippe Dalembert
Maison d'édition : Bruno Doucey
Date de sortie : Septembre 2020
ISBN : 112
Pages : 978-2-36229-297-2
Prix : 14
MON AVIS : J'ai déjà lu ce recueil mais j'ai eu le malheur de ne pas écrire mon avis dans les jours qui suivent. Je l'ai donc relu. On ouvre ce livre avec des citations. j'aime beaucoup. C'est un moyen de découvrir des auteurs, poètes et livres. Ce recueil est plus exigent que les autres. Le poète demande notre entière attention et concentration sous peine de se perdre. Seulement au début. Une fois qu'on est pleinement entré dans ses poèmes en proses, ça va tout seul.
Lous-Philippe Dalembert est pleins de nostalgie. Dans son premier poème, il parle de l'enfance mais probablement de la sienne en particulier. On imagine les scènes se dérouler sous nos yeux et ça donne le sourire. Pourtant, une ombre plane tout au long. Un enfant sait quand quelque chose ne va pas. On découvre ou retrouve une époque révolue. Ou au moins partiellement. Plus les pages se tournent, plus on l'enfance grandit et se retrouve face au côté sombre de la vie.
Le poète parle évidemment de son enfance mais de pleins d'autres sujets. On comprend qu'il était orphelin mais qu'il n'a manqué de rien peu importe les difficultés. D'ailleurs, vous trouverez un poème sur l'absence du père. Il évoque beaucoup la nature et surtout le temps et son impact sur le village. Il parle également du deuil, des premiers émois, du féminisme et tant d'autres sujets.
En bref, je retiens de ce recueil la nostalgie de l'enfance. J'ai eu le sourire face aux souvenirs du poète. L'innocence et la joie sont contagieuses mais lorsqu'il s'agit de moments plus sombre, on le ressent. Je pense à la première tempête ou à la perte de proches. On oscille entre beaucoup d'émotions qui ont toutes pour point commun cette nostalgie qui nous renvoie à notre enfance à nous.
lundi 8 avril 2024
mercredi 3 avril 2024
Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai
Maison d'édition : Nami (disponible également chez j'ai lu en poche
Date de sortie : 19 Avril 2023
ISBN : 9782493816160
Pages : 256
Prix : 19
Résumé :
Caché dans les ruelles de Kyoto se trouve le petit restaurant des Kamogawa d’où s’élèvent d’exquises odeurs de riz cuit, de nabe et de légumes sautés. En plus de savoureux repas faits maison, Nagare et sa fille Koishi proposent une expérience qui sort de l’ordinaire : reproduire un plat que leurs clients ont en mémoire, mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Nabeyaki udon, sushis au maquereau, tonkatsu ou spaghettis à la napolitaine... pour chaque nouveau plat, la famille Kamogawa enquête et propose à ses convives de déguster une nouvelle fois les délicieux mets qui ont marqué leur vie. Et grâce à un soupçon de magie, ces saveurs perdues enfin retrouvées permettent de rêver à de nouveaux départs.
Portées par une atmosphère qui mêle nostalgie et douceur, six tranches de vie inoubliables pour tous les gourmands et amoureux de la gastronomie.
MON AVIS : Dès que j'ai appris la sortie de ce livre, je le voulais. Soyons honnête. J'ai entendu la discussion entre ma libraire et la représentante de la maison d'édition. Je me suis tirée une balle dans le pied en faisant un signe de tête positif sur ce livre (oui, je sais. Je ne m'aide pas non plus). Autant vous dire que je n'ai pas sur lui résister.
L'écriture est des plus simples mais l'auteur arrive à nous faire saliver. C'est le problème de ce genre de roman. Il faut prévoir de quoi manger en lisant tant la description des plats est savoureuse. Ce n'est pourtant pas ça le plus important. Chaque personnage cherche à retrouver un plat lié à un souvenir ou à une personne. On en découvre les raisons à chaque chapitre. Ces moments de dégustations nous rappellent l'importance de ce temps de pause et des émotions qu'ils peuvent occasionner sans qu'on ne s'en aperçoive.
Dans ce restaurant, on rencontre Nagare et sa fille Koishi. Nagare est chargé de recréer les plats après avoir mené une enquête. Il se base sur les informations recueillies par Koishi auprès du client. On ne sait absolument rien de la manière dont Nagare s'y prend. Parfois il explique comment il a trouvé les ingrédients mais entre la demande et la dégustation, rien.
lundi 1 avril 2024
mercredi 27 mars 2024
Moi les hommes je les déteste de Pauline Harmange
Maison d'édition : Seuil
Date de sortie : 9782021476835
ISBN : 2020
Pages : 96
Prix : 12
Résumé :
« Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d’exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie – et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.
Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu’on n’a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes. »
MON AVIS : Il a fallu qu'un député demande l'interdiction de ce livre pour qu'il fasse parler de lui. On se demande bien pourquoi j'ai voulu le lire. L'autrice est féministe mais ça c'est évident. Elle a écrit cet essai pour expliquer pourquoi il est nécessaire de l'être. J'ai jubilé la plupart du temps tant son essai est bien fait et en accord avec moi la plupart du temps. Parce que oui, on peut ne pas être d'accord sur tout.
Pour être franche, c'est la fin qui m'a posé problème. De mon point de vue, il n'y a pas lieu de politiser à ce point un sujet qui est évident. Tout le monde devrait être féministe dans l'idée d'une égalité. Je le précise au regard de la diversité du féminisme. On est d'accord que c'est utopique de souhaiter l'égalité quand on sait que la loi sur l'égalité salariale n'est même pas appliquée mais c'est une autre histoire.
L'autrice remet en question la société patriarcale et surtout aborde des sujets qu'on ne voit que trop peu. Je pense notamment au célibat choisi par les femmes. Je suis la première à vous le dire : c'est mal vue encore aujourd'hui. La société (hommes comme femmes) considère qu'il est impensable qu'une femme puisse rester célibataire comme si elle ne pouvait pas s'en sortir sans un homme dans sa vie. (ça me rappelle qu'une personne m'a demandé il y a longtemps si je n'étais pas lesbienne parce que célibataire depuis trop longtemps...C'est vous dire le niveau).
En bref, cet essai est des plus intéressants et je pense que ces messieurs devraient le lire même si leur égo en prendra forcément un coup. Personnellement, j'ai apprécié cette lecture qui m'a défoulé même si je ne suis pas d'accord avec la fin bien trop politique pour moi (je n'aime pas la politique de base. Peut-être pour ça)
vendredi 22 mars 2024
Tenir sa langue de Polina Panassenko
Maison d'édition : Édition de l'olivier
Date de sortie : 19 Août 2022
ISBN : 9782823619591
Pages : 192
Prix : 18
Résumé :
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur. »
Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change.
À son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom.
Ce premier roman est construit autour d'une vie entre deux langues et deux pays. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums.
Drôle, tendre, frondeur, Tenir sa langue révèle une voix hors du commun.
MON AVIS : J'ai lu ce livre dans le cadre du prix fémina des lycéens avant de rencontrer l'autrice. J'ai un souvenir particulier de ce livre. Je ne sais pas trop ce que j'attendais de cette lecture. Ce livre commence avec une audience au tribunal de Bobigny. Pauline souhaite récupérer son prénom de naissance, Polina. Je tiens à préciser que ce livre n'est pas une autobiographie contrairement à ce qui a été dit ou ce que l'on pourrait penser.
L'autrice a fait preuve d'intelligence. Outre le fait qu'elle nous explique parfaitement pourquoi le personnage principal veut récupérer son prénom de naissance, elle joue avec le lecteur. En effet, par le regard de l'enfant, elle fait des jeux de mots que le lecteur ne comprend pas forcément pour montrer l'incompréhension d'une enfant qui ne parle pas la langue de son pays d'accueil. On se retrouve donc dans la même situation. Je vous rassure. Il n'y en a que deux ou trois. Elle fait aussi référence à la télé. J'ai souris tant la référence est connu.
En bref, ce livre est une belle leçon très bien écrit. L'autrice arrive à pousser le lecteur à se mettre dans la peau de Polina et à comprendre son combat tout à fait juste. La question qu'elle pose est aussi importante : qu'est-ce qui permet à une personne de s'intégrer? Le titre est d'autant plus bien choisi.