mercredi 15 juillet 2020

Prête moi une fenêtre de Hala Mohammad

Prête moi une fenêtre de Hala Mohammad
Auteur : Hala Mohammad
Maison d'édition : Bruno Doucey
Date de sortie : 5 Avril 2018
ISBN : 152
Pages : 978-2-36229-175-3
Prix : 15

Résumé : La maison a beaucoup changé après ton départ… » Les mots par lesquels s’ouvre le recueil d’Hala Mohammad laissent entendre qu’il y a un avant et un après, un ici et un ailleurs. Plus encore, un billet aller qui ne donne à l’exilée que peu d’espoir de retrouver indemne le pays qu’elle a laissé derrière elle. De poème en poème, l’auteure cartographie l’absence et son cortège de chagrins. Une révolution orpheline. La guerre. Les routes de l’exil. Les dures conditions de vie des gens qui ont parfois tout perdu mais qui continuent à vivre et à aimer. Car ce sont eux qui intéressent la poète-documentariste qui progresse caméra au poing. Avec un sens inné du court-métrage, elle défie la peur et nous livre un texte d’une force rare « contre la géographie de la tyrannie ». Sois la bienvenue, Hala : cette maison d’édition aux fenêtres ouvertes sur le monde est la tienne !

MON AVIS :
« Notre maison avait des fenêtres
Qui donnaient sur les cyprès et les peupliers
Qui empruntaient aux arbres leurs ombres
Et les arbres résonnaient de secrets
Lorsque les soldats voulurent
détruire notre maison
Ils furent terrifiés
De ne pouvoir lui infliger le moindre dégât

Nos vêtements
Les papillons les portent »

Je commence cette chronique par un extrait. Je ne sais vraiment pas comment rendre ce que m'a apporté cette lecture. En dehors de Baudelaire, je ne lis pas de poésie. J'ai du mal à trouver des poèmes me convenant. J'ai eu envie de sortir des sentiers battus en accordant ma confiance à la librairie par mots et merveilles de maubeuge en achetant ce livre.

Ça faisait longtemps que de la poésie n'avait pas touché une corde sensible. Les mots sont simples mais choisi avec précision. On ressent l'âme de la poétesse et son vécu. On ressent le poids de la guerre en fond et ses conséquences. Malgré les thèmes abordés, on ressent aussi de la pudeur et la force de Hala. C'est un savant mélange d'émotions contradictoires.

Je me perds un peu dans cette chronique tant j'ai le sentiment que mes mots ne rendront pas justice à ce recueil. Le plus simple est de le lire.

2 commentaires:

  1. Je lis peu de poésie, mais c'est toujours une expérience marquant comme cette lecture semble l'avoir été pour toi...

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    1. Complètement...Je ne sais vraiment pas comment faire honneur à ce livre

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