vendredi 15 février 2019

Smog of germania de Marianne Stern

Smog of germania de Marianne Stern
Autrice : Marianne Stern
Maison d'édition : Chat noir
Date de sortie : Juin 2015
ISBN : 9791090627741
Pages : 344
Prix : 19,90

Résumé :
Germania, début des années 1900, capitale du Reich.
À sa tête, le Kaiser Wilhem, qui se préoccupe davantage de transformer sa cité en quelque chose de grandiose plutôt que de se pencher sur la guerre grondant le long de la frontière française – et pour cause : on dit qu’il n’a plus tous ses esprits. Un smog noir a envahi les rues suite à une industrialisation massive, au sein duquel les assassins sont à l’œuvre.
Une poursuite infernale s’engage dans les rues et les cieux de Germania le jour où la fille du Kaiser échappe de peu à une tentative de meurtre. Objectif : retrouver les commanditaires. La chose serait bien plus aisée s’il ne s’agissait pas en réalité d’un gigantesque complot, qui se développe dans l’ombre depuis trop longtemps.

MON AVIS : J'adore le steampunk. Vous le savez. Pourtant, qu'est-ce que j'ai été longue à lire ce roman. Je n'en suis pas revenue. Pas que je ne l'aimais pas. Au contraire. Mais j'avais besoin de temps pour m'imprégner de l'ambiance et des personnages.

On rencontre Viktoria, la fille du kaiser. Elle est l'archétype de la noble qui se fait obéir au doigt et à l'œil. Elle apprécie tout de même quelques escapades sous surveillance dans les rues de Germania le soir afin d'obtenir des informations. Son chaperon qui n'est autre que l'exécuteur du kaiser, toujours très silencieux et limite invisible tant il se fond dans le décors. Viktoria va devoir revoir son comportement et ouvrir les yeux.

L'écriture de l'autrice est claire mais j'avoue que les "diling" au cours de la première partie du roman m'ont pas mal perturbé. Il faut continuer à lire pour comprendre clairement d'où vient ce mot. Au cours de l'histoire, on fera également la connaissance de Maxwell, personnage que j'ai beaucoup apprécié. Étonnamment, je garde quand même une préférence pour l'exécuteur pour son double visage (c'est le cas de le dire. Seuls ceux ayant lu le livre pourront comprendre le sous-entendu).

L'intrigue en elle-même est très complexe. À chaque fois que l'on pense savoir enfin ce qu'il se passe dans l'envers du décors, un retournement de situation change la donne. Cette histoire est remplie de complots, trahisons et autres. Par contre, je me suis posée une question : pourquoi l'autrice fait subir autant de violence sexuelle ou de sous-entendu aux personnages féminins? Sur les 80 premières pages, il y en avait tellement que j'avoue avoir ralenti ma lecture. Le fait qu'une femme écrive ça me surprend. C'est surtout la quantité qui est surprenante.

La romance présente dans ce livre est assez étrange. Il y a une très belle réflexion sur la différence mais le personnage concerné est tellement atypique qu'on ne sait pas quoi penser de cette relation qui m'a semblé bien plus réaliste par certains aspects que beaucoup d'autres qu'on voit dans les livres. C'est comme si l'autrice nous disait "arrêtez de rêver. Le prince charmant n'existe pas".


Concernant la partie steampunk, je l'ai adoré. C'est tout ce que j'aime. Je ne peux pas trop en parler sous peine de spoiler mais rien que pour cette partie là, ça vaut la peine de lire ce livre.

En bref, j'ai apprécié cette lecture mais je pense que j'en attendais autre chose. Ça ne m'empêchera pas de lire la suite en espérant y retrouver Maxwell et l'exécuteur.


2 commentaires:

  1. Ah je déteste pas aussi le steampunk, mais j'avoue que lorsque c'est long avant de mettre en place, je finis par me désintéresser !

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    1. Je ne sais toujours pas ce qui n'a pas trop fonctionné avec moi.

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