jeudi 29 mars 2018

Le septième guerrier-mage de Paul Beorn

Le septième guerrier-mage de Paul Beorn
Auteur : Paul Beorn
Maison d'édition : Bragelonne
Date de sortie : 19 mai 2015
ISBN : 9782352948377
Pages : 528
Prix : 25
(à vérifier si la version poche de chez Milady existe toujours)

Résumé :
J’ai pillé, brûlé, tué. Puis j’ai déserté l’armée la plus puissante du monde. Je voulais être libre, vivre la belle vie loin de cette foutue guerre… Mais voilà que je dois défendre un village de paysans contre cette même armée dont je portais les couleurs. Des milliers de soldats sont en marche.
Former des combattants, monter des fortifications, trouver des armes… Ces culs-terreux croient dur comme fer que je porte le pouvoir d’un Guerrier-Mage. Moi, je ne donne pas cher de nos peaux. Mais il y a au moins une personne dans cette vallée que je ne pourrai jamais abandonner, alors j’irai jusqu’au bout.
Mon nom, c’est moi qui l’ai choisi : je suis Jal, celui-qui-ose.


MON AVIS : Pour le mois d'avril, je suis en partenariat avec Book en Stock pour le mois de Paul Beorn. J'attends de recevoir le livre que je dois lire dans ce cadre-là. En attendant, j'ai lu celui qui était encore et toujours dans ma PAL. Il a reçu le prix imaginales des lycéens en 2016 et je comprends pourquoi.

On entre tout de suite dans le vif du sujet en découvrant les pensées de Jal alors à l'article de la mort. Ce sont les enfants du village qui vont le trouver et Dame Rikken qui va l'emmener au village en échange de sa promesse de protéger son village. Il sera soigné par Nola mais sera confronté au racisme des villageois qui ne voit en lui que leur ennemi. En même temps, il ne fait rien pour se faire aimer avec son franc parler.

Ce roman m'a un peu étonné au début puisqu'il met en avant un personnage fort mais bourré de secrets. Les codes de la fantasy sont utilisés pour mieux les détourner. La preuve : que ferait notre cher héros sans les femmes? Oui, vous avez bien lu. Dans ce roman, il y a pas mal de personnages féminins qui lui sauvent la vie plus d'une fois. Autant bien le préciser pour une fois. Habituellement, en fantasy, soit le héros est seul soit il est entouré de deux à trois personnages, pas six. En plus, à part égale. On a deux femmes, deux hommes et deux enfants. C'est quand même pas mal surprenant.

Un autre bon point, c'est la dénonciation du racisme puisque, comme je l'ai précisé plus haut, notre héros est mal accueilli mais il le leur rend bien. Nola aura également un soucis avec Odomar. Cependant, tout ce racisme s'explique par la guerre et tout ce que cela enclenche. Au final, il finisse par apprendre à se connaître et à baisser les barrières sauf notre héros. Il va apprendre bien des choses à ses dépend.

Un autre bon point : les valeurs du héros. Alors certes, il a une façon bien à lui de les défendre, je vous le concède mais avec lui, on ne touche pas aux femmes et aux enfants. Paradoxalement, il considère la femme comme l'égale de l'homme. Elle peut prendre les armes aussi bien que les hommes. Elles sont à la limite plus féroces que les hommes. À côté de ça, son passé oublié ressurgi et aura des conséquences plus que surprenantes à la fin.

Dernier bon point : la construction de l'intrigue. On a des chapitres courts mais intenses. On ne lâche pas le roman. J'ai même un soir oublié d'aller me coucher tant j'étais absorbée par ma lecture. Je ne parle pas des retournements de situations, des explications que l'auteur nous donne pour comprendre l'impossible. J'ai été vraiment agréablement surprise.

Un seul bémol s'il en est un : bizarrement les résolutions sont toujours en faveur du héros. Certes, cela s'explique mais j'ai eu le sentiment que les rares personnages qui meurent ne sont pas ceux qu'il préférait. Ce n'est, certes, qu'une supposition mais c'est le sentiment que j'ai eu. Elles ne font pas pleurer et au contraire, on enchaîne très vite sur un moment positif

En bref, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui a bien mérité ce prix. Il ne m'a pas manqué grand chose pour en faire un coup de cœur.

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