vendredi 31 mars 2017

Kasane tome 7 de Daruma Matsuura

kasane tome 7
Mangaka : Daruma Matsuura
Maison d'édition : Ki oon
Date de sortie : 26 Janvier 2017
ISBN : 9791032700563
Pages : 192

Résumé : Kasane est une fillette au visage repoussant, presque difforme, régulièrement moquée et maltraitée par ses camarades de classe. Sa mère, actrice de premier plan célèbre pour son immense beauté, lui a laissé pour seul souvenir un tube de rouge à lèvres, et une consigne mystérieuse : « Si un jour ta vie devient trop insupportable, maquille tes lèvres, approche l’objet de ta convoitise, et embrasse-le. »
Le jour où, au bord du désespoir, Kasane s’exécute, elle fait une découverte incroyable : le rouge à lèvres légué par sa mère lui permet de s’approprier le visage de ses victimes ! À la fois malédiction et bénédiction, cet héritage va offrir à la jeune femme un avenir auquel elle n’osait rêver jusqu’à maintenant…
« La beauté est une bénédiction : elle permet de tout obtenir… même quand elle n’est qu’illusion.»


MON AVIS : Plus que trois tomes...J'ai hâte et en même temps, je me dis qu'un manga de cette qualité est trop rare. Effectivement, ce manga déjà excellent dès ses débuts est de plus en plus addictif. Je voulais déjà connaître la suite, savoir ce qu'il se passe exactement dans la tête de Nogiku et ses plans...Bref, il y a beaucoup à dire.

L'intrigue s'intensifie. On en apprend enfin d'avantage sur Habuta et son passé. J'ai tout de même quelques questions en suspens. Kasane est toujours partagé entre qui elle es et qui elle veut être au final. Malgré sa détermination, elle ne veut pas faire de mal mais elle a conscience d'en faire. Ici, on entre dans quelque chose de plus sombre puisqu'elle obtient ce qu'elle veut sans mensonge ni chantage. Cela reste une illusion mais le supportera-t-elle? Quand à Nogiku, on ne sait pas si elle va continuer son projet maintenant qu'elle peut se débarrasser de ce qu'elle n'aime pas. C'est très flou ce qu'il se passe chez elle. On sent la fin arriver et on en peut que demander la suite tant le suspens est bien travaillé.

Les thèmes abordés sont toujours les mêmes. On y parle de l'importance de la beauté mais également de son impact. Est-ce réellement un avantage ou non? Nous avons deux points de vue à ce sujet qui se confrontent avec une pertinence incroyable. On parle également du statut de la femme. Peut-elle réellement exister en tant que femme ou n'est-elle qu'un objet aux yeux des hommes? L'ambition est un sujet récurrent : jusqu'où peut-on aller pour réaliser son rêve? Quels risques prendre? 

En bref, ce manga est juste génialissime. Le lecteur est poussé un peu dans ses retranchements et se doit de se demander : que ferait-on à la place de l'une ou de l'autre? 


Pour lire la chronique du tome 4, cliquez ici 
Pour lire la chronique des tomes 5 & 6, c'est ici

mercredi 29 mars 2017

SAEZ Le manifeste - Lulu

Saez Lulu


Quel album! Saez nous offre un triple album. Il se bonifie avec le temps et avec quel bonheur...Chaque partie à un nom : Mon européenne, Lulu et Les bords de Seine

MON EUROPÉENNE

Alors on commence avec une chanson qui rappelle un peu une chanson très connu de Manu Chao dans le style. J'ai beaucoup aimé. Mon européenne parle de la femme au niveau mondiale tout en critiquant l'Europe. En bref, pour une fois que Saez met en évidence la femme. Pour plusieurs autres chansons de cette partie, il y critique beaucoup le show-biz suite à ce qui lui ait arrivé avec le précédent dont amazon avait diffusé des extraits gratuit avant la sortie...Ce qu'il ne voulait pas. Petite critique : une chanson présente est déjà dans le précédent. Heureusement c'est l'une de mes favorites. je lui pardonne. Pour la dernière, je m'incline. Au début, je me suis dit "il se moque de moi? C'est la même texte d'une autre de ses chansons avec une autre musique" En fait non, il faut écouter la suite. C'est une réponse à l'autre. Et qu'est-ce qu'elle est géniale.

LULU

La première, je la connaissais également déjà. Pas ma préférée. Dommage, le piano est juste génial. Concernant les autres, il y a traite des relations amoureuses avec brio. Bien sûr, quand on connait Saez, on sait que ce n'est jamais positif avec lui mais il y a une telle poésie dans les textes...J'ai failli pleurer sur la deuxième de cette partie (elle fait pas loin de 7 minutes tout de même). En plus, monsieur prend sa plus belle voix, celle que j'aime tant et qu'on n'entend pas trop habituellement. Alors pour des frissons, je m'en suis pris. Il y a un thème dessus (avec lui c'est toujours magique). Si vous aimez les musiques instrumentales, vous vous devez d'écouter les siennes. C'est un génie.

LES BORDS DE SEINE

Nous avons droit aux musiques instrumentales de Saez. Vous pourrez savourer ses merveilleuses compositions. On enchaine sur d'autres textes superbes avec un moins pour l'une d'entre elles. Il a repris son habitude de casser un texte superbe par un mot ou une phrase. C'est à se demander s'il ne le fait pas exprès. Par contre, je salue son talent pour jouer avec ses précédents textes comme s'ils les mettaient à jours. Il joue sur les émotions et sa voix s'en ressent. À se demander s'il n'a pas versé une larme ou deux en enregistrant l'album. On ne peut pas lui reprocher de faire semblant. Il m'a encore fait frissonner.


En bref, je vous recommande cet artiste dont on ne parle pas ou trop peu dans les médias. Lui, il s'en fout mais on ne salue jamais son travail, son talent et sa poésie. J'avoue que je ne comprends pas. Dans cet album, on peut facilement deviner ses influences. On pourrait penser qu'il fait un hommage. Je suis fan et le resterais.


lundi 27 mars 2017

Tobie Lolness de Timothée de Fombelle

Tobie Lolness
Auteur : Timothée de Fombelle
Illustrateur : François Place
Maison d'édition : Gallimard Jeunesse
Date de sortie : 30 octobre 2008
ISBN : 9782070619634
Pages : 680


Résumé : Le jeune Tobie appartient au peuple du grand chêne, qui ne connaît pas d'autre univers que celui de l'arbre, creusant ses maisons dans les branches, traçant ses chemins dans l'écorce. Le père de Tobie n'a pas voulu livrer le secret d'une invention révolutionnaire et sa famille est condamnée à l'exil puis menacée de mort. Alors Tobie entre en résistance ...
Un grand roman d'aventure, d'amitié et d'amour. 


MON AVIS : En commençant la lecture de ce roman, j'avoue avoir eu un peu de mal à m'y plonger. J'ai été perturbé par le fait qu'on ne découvre les raisons de sa fuite qu'au cours de la lecture. Heureusement, une fois que j'ai eu les réponses ou plutôt une partie, je me suis plongée complètement dans l'histoire. C'est très bien écrit et très riche.

La richesse de ce roman réside dans l'humour présent au bon moment. Cela allège le côté très sombre de ce roman. En effet, on y parle d'écologie de manière très pédagogique et attractive. L'auteur crée une vie dans un arbre afin d'expliquer l'importance qu'ils ont, les rendre réellement vivant. De plus, il y a de multiples intrigues très bien ficelées et facilement compréhensibles. On pourrait même se croire dans un thriller. Il y a également un côté dystopique dans la manière dont sont traités les habitants. le racisme est abordé par le biais des Pelés sans parler de la politique (si on peut appeler ça comme ça). Tout ça pour dire qu'il y a de quoi débattre. On peut très facilement faire le parallèle avec notre vie. 

L'humour est présent par le comportement de certains personnages (mention spéciale à Patate) sans parler de l'absurdité de quelques uns. Les dialogues sont parfois très drôles surtout lorsque Elisha entre en scène. Cela donne lieux à des scènes absurdes et comique. D'autres scènes sont remplies d'actions ou nous attristes. Concernant les personnages, je ne parlerais pas des méchants. je n'ai pas grands choses à dire à leurs sujets (en tout cas les vrais) mais concernant Sim et Maïa, qu'est-ce que je les ai adoré...Leur rencontre est sublime. Elle m'a fait sourire. En plus d'être tout à fait crédible. Nils est un jeune homme courageux et droit dans ses bottes. Par contre son père est un particulier. J'ai adoré la famille Asseldor. Plum est touchant. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur lui. 

En bref, malgré un début un peu compliqué, j'ai apprécié ma lecture qui m'a tout de même un peu sorti de ma zone de confort de part sa particularité.

samedi 25 mars 2017

Contes asiatiques en bandes dessinées

Contes asiatiques
Maison d'édition : Petit à Petit
Date de sortie : 24 février 2017
ISBN : 979-1095670193
Pages : 64

Résumé : Voyagez au cœur de la culture asiatique à travers neuf contes en BD issus des traditions orales d’Orient. Vous y croiserez avec plaisir un petit chien chasseur de trésor, une meule magique, un astrologue génial et bien d’autres personnages surprenants.

MON AVIS : Quelle magnifique BD! Lorsque je l'ai vu, j'ai hésité tant j'ai lu de contes asiatiques majoritairement chinois et japonais. Et bien, comme quoi on en apprend tous les jours, je ne les connaissais pas. Ces contes sont riches d'enseignement et de moral. Je n'en parlerais pas. Le mieux est de les lire. Que l'on soit jeune ou adulte, peu importe. Lisez-le. Si vous pensez aux contes comme blanche neige ou autre, oubliez. Rien à voir. Les contes asiatiques pousse à la réflexion et à la prise de conscience. 

Les thématiques abordées sont nombreuses. On y parle de la jalousie, la famille, l'amitié, l'importance de la vie mais également de la cupidité parmi d'autres. De quoi mettre du plomb dans la tête de nos petites têtes blondes (ou pas). Il y a un bonus incroyable : la partie documentaire. Et oui, pour les débutants, elle est super bien faite. Personnellement, je prends en note un oubli concernant le Japon mais peut-être est-ce voulu. Je ne sais pas. Cela n'empêche pas la qualité d'être là. Les informations peuvent surprendre et d'autres pas mais pour commencer, je trouve ça très bien fait.

J'ai gardé le meilleur pour la fin : les graphismes. Je n'aime pas trop la BD et vous le savez. Ici, je les trouve très bien fait. Ils sont adaptés au pays dont il est question. Ils peuvent nous paraître stéréotypés mais n'oublions pas le public visé : les enfants. (oui j'ai gardé mon âme d'enfant. Parfois, ça fait du bien) Les couleurs sont très belles dans les teintes pastelles. On lit très clairement les émotions sur les visages. Rien à dire.

En bref, cette BD est très belle. Et vous pouvez en plus de faire plaisir à votre vue, apprendre pas mal de choses. Si vous avez des enfants, foncez, ça vous donnera une bonne excuse pour l'acheter. 

jeudi 23 mars 2017

La fée miotte de Hervé Thiry-Duval et Cyrille Meyer

La fée Miotte


Auteur : Hervé Thiry-Duval
Illustratrice : Cyrille Meyer
Maison d'édition : Le jardin des mots
Date de sortie : 2016
ISBN : 979-1-0928550-5-0
Pages : 28


Résumé : Comment naissent les bébés ?
OULA LA, en voilà une question pas facile...
Dans le Pays de Belfort, l’explication fleure bon la légende merveilleuse.
À ce qu’on en sait, sans la fée de la Miotte, il n’y aurait jamais eu de petites Belfortaines, de petits Belfortains !


MON AVIS : Merci aux éditions Le jardin des mots pour ce service presse. 

Cet album est à destination des enfants de 5/6 ans. L'histoire est toute simple et montre l'importance de la présence des enfants dans la société, ce qu'ils apportent à leur niveau. J'ai apprécié le fait que soit mentionné la légende des cigognes pour mieux en créer une autre.  Le personnage de la fée Miotte est agréable. Ça présence apporte une lumière délicate et joyeuse au reste assez triste. Le texte est d'une simplicité parfaite saupoudré de rimes. Les enfants pourront facilement le comprendre et en discuter avec leur parent. Le langage est adapté au public visé.

Quand aux graphismes, c'est également fait pour le public. Ce n'est pas forcément un graphisme que j'apprécie mais j'admets que les couleurs sont très belles, les expressions facilement identifiables. Les dégradés de couleurs sont impeccables. On sent le talent simple et efficace.  The must, la recette de la mousse au chocolat à la fin. Ça tombe bien, j'en aurais besoin pour chez moi...

En bref, un très jolie conte que vous pouvez faire lire à vos enfants sans inquiétude.


mardi 21 mars 2017

La nuit des blogs

La nuit des blogs


Qu'est-ce que c'est?

Il s'agit d'un évènement consacré aux blogs. Chacun peut y inscrire le sien dans la catégorie concernée jusqu'au 10 mai 2017. Vous pouvez également voter pour un blog qui vous plaît jusqu'au 5 juin. Et oui, il y a un concours mais ce n'est qu'un prétexte. Le but premier est de permettre aux blogueurs d'échanger entre eux et pourquoi pas de faire connaitre leur blog. Un peu de pub ne fait pas de mal.


Pourquoi je m'y suis inscrite?

Au début, je ne pensais pas le faire. Après tout, mon blog est encore assez récent et pas encore assez connu. Néanmoins, comme le site le dit lui-même, il ne faut pas hésiter. L'important n'est pas de gagner mais d'échanger et de faire un peu de pub. Surtout on y découvre beaucoup de blogs non seulement dans le domaine culturel que sur les voyages, la beauté ou la cuisine parmi tant d'autres. C'est intéressant de voir la variété de blog.

En conséquence, je participe à cet évènement. Si vous aimez mon blog, vous pouvez voter en allant sur le lien suivant :

Alors, dites moi. Que pensez-vous de cet évènement?

dimanche 19 mars 2017

Arte tome 5 de Kei Ohkubo

Arte tome 5
Mangaka : Kei Ohkubo
Maison d'édition : Komikku
Date de sortie : 1 décembre 2016
ISBN : 9782372871808
Pages : 190


Résumé : Florence, début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?

MON AVIS : Dans ce tome, on perd un peu la jeune femme déjantée que l'on croise. Certes, pas longtemps mais tout de même. Du coup, j'ai été un petit peu déçue. J'adore Arte. Elle est fraîche, complètement tarée et elle sait ce qu'elle veut. Un ovni pour l'époque. Mais pas ici. Heureusement, à la fin on la retrouve telle qu'elle est. Néanmoins, je crois que ce qui me manque également c'est le duo qu'elle formait avec son maître, Léo. Son sale caractère combiané avec celui de arte donnait lieu à des scènes cultes pour moi. Alors qu'ici avec Caterina, la jeune fille dont elle a la charge, ce n'est pas la même chose.

Malgré tout ça, il y a tout de même des points positifs : le côté féministe de ce manga est de retour. On pourrait dire "dommage que la passion de Caterina soit ça" mais pour l'époque une aristocrate passionnée par une tâche indue au personnel de maison? Vous avez une idée du choc que ça peut causer? Donc on pardonne. Il ne faut pas oublier l'époque à laquelle nous évoluons. La passion pour l'art de Arte ne s'est pas arrêtée. Bien au contraire mais on la voit moins.  

En bref, un tome un peu en-dessous de d'habitude. On verra au prochain rendez-vous.


vendredi 17 mars 2017

Aristote et Dante découvrent les decrets de l'univers de Benjamin Alire Saenz

Aristote et Dante
Auteur : Benjamin Alire Saenz
Maison d'édition : PKJ
Date de sortie : 18 Juin 2015
ISBN : 9782266253550
Pages : 368


Résumé :
Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n’ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais… C’est donc l’un avec l’autre, et l’un pour l’autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l’univers.


MON AVIS : Que je sois maudite! Oui, maudite! À la sortie de ce roman, je me suis méfiée. Je ne l'ai pas acheté. Voyant que ce roman était très recommandé, j'ai commencé à me renseigner et j'ai craqué l'année dernière. J'aurais du le lire plus tôt. C'est un roman qui fait du bien. J'ai eu le sourire sur une bonne partie du roman. On sait très bien comment se finira le roman. On s'en doute, on l'espère et on l'obtient. Mais qu'a-t-il de si fabuleux ce roman?

Je n'en ai pas encore lu assez pour juger les romans de ce genre mais je e me souviens pas avoir lu un roman avec une romance homosexuelle comme celui-ci. L'écriture est originale. On vit vraiment l'adolescence et les questions existentielles de certains d'entre eux dont Ari fait parti. Jusqu'à sa rencontre avec Dante, il vit sans vraiment vivre. En tout cas, c'est l'impression qu'il m'a donné. Les dialogues entre les deux donnent lieu à des sourires et pourquoi pas des rires tant elles sortent de l'ordinaire. Ils ne portent de prénoms originaux pour rien. C'est ce que j'ai le plus aimé dans ce roman.

On peut ajouter à cette excentricité (oui, j'ose employer ce terme tant c'est originale) les personnages principaux. Ils sont vraiment pas normaux mais dans le sens positifs du terme. Ils se complètent. Dante est un garçon très intelligent conscient de ses capacités et qui sait ce qu'il veut. Il s'accepte parfaitement même s'il conserve (par choix?) sa naïveté. Il est très sociable. Bref, tout le contraire de Aristote, jeune homme solitaire, déprimé et peu sociable se complaisant dans cette solitude. Autour d'eux, il y a les parents de chacun que j'ai aimé tout de suite. J'avoue qu'avoir une mère aussi perspicace que celle de Dante me ferait flipper mais elle est adorable. Il n'empêche que leur parent respectif s'oppose également. Autant les parents de Dante sont emplie d'affection, sociables et souriant, autant les parents de Aristote sont secrets, enfermés dans les affres de leur douleurs. Serait-ce là le secret de leur personnalité?

Autre point positif : les thèmes abordés. On y parle que très peu d'homosexualité aussi bien féminine que masculine. Certes, le thème est abordé mais avec justesse. L'auteur le traite comme quelque chose de banal et ça fait plaisir. Au contraire, il montre que la société est responsable du fait que certains n'osent s'assumer.  En réalité, l'auteur parle de toutes les formes d'orientation sexuelle comme étant une étape dans la vie avec une simple phrase. Les agressions homophobes sont abordées mais il y a également l'adolescence, la quête d'identité, les secrets de famille, les expériences et le passage à l'âge adulte. En tout cas, c'est une partie de la liste.

En bref, ce roman m'a fait beaucoup de bien. Ça tombe bien, je voulais une lecture légère sans prise de tête. Et bien voilà, c'est fait. Je vous le recommande. Il se lit très vite. Il y aura une suite semblerait-il. Pourquoi pas même si je trouve que le roman se suffit à lui-même. Ce sera tout de même un plaisir de retrouver Dante et Aristote et leur conversation excentrique.

TRÈS PROCHE DU COUP DE CŒUR!

mercredi 15 mars 2017

Black butler tome 23 de Yana Toboso

Black butler
Mangaka : Yana Toboso
Maison d'édition : Kana
Date de sortie : 3 février 2017
ISBN : 9782505067771
Pages :178


Résumé : Certains signes laissent à penser qu’un music-hall abrite une secte. Ciel, qui s’est mêlé aux autres visiteurs, y découvre ceux qui furent les quatre préfets du Weston College, maintenant devenus adeptes de la secte. Dans les yeux du devin, qui a détecté la vraie nature du majordome, deux trous noirs se reflètent…


MON AVIS : Ce manga est devenu culte est à juste titre. Je ne sais pas où la mangaka trouve ses idées. Ici nous démarrons une nouvelle enquête teintée de fantastique. Nous croisons des shinigamis mais pourquoi sont-ils présents? En ont-ils après Ciel et Sebastian ou viennent-ils récolter de nouvelles âmes? Pour les réponses, faudra attendre le prochain tome surtout concernant le nouveau personnage que l'on rencontre à la fin du manga. On a beau connaître les ficelles de ce manga, on ne se lasse pas. Ce qui est intéressant concerne l'implication de personnage jusqu'ici mis au second plan. On se pose beaucoup de question. On suit les résonnements de Ciel et Sebastian. Et on attend.

Les graphismes sont comme d'habitude superbes. L'ambiance du manga a évolué tout en conservant sa marque de fabrique. C'est le secret de la réussite de ce manga. On n'en apprend malheureusement pas plus sur la vengeance de Ciel. Ont-ils progressé ou non? C'est peut-être le petit bémol et encore...nous avons tout de même une intrigue de qualité. Le comte s'est tout de même fait inviter par la reine. 

En bref, j'adore cette saga. Je devrais souhaiter qu'elle s'arrête mais non. J'aime vraiment cette série même si je sais qu'elle s'arrêtera.

lundi 13 mars 2017

De cape et de mots de Flore Vesco

De cape et de mots de flore Vesco
Auteur : Flore Vesco
Maison d'édition : Didier Jeunesse
Date de sortie : 3 Juin 2015
ISBN : 9782278059522
Pages : 192


Résumé : Serine, en dépit de la volonté de sa mère, refuse de se marier. Mais pour sortir ses frères de la pauvreté, elle doit agir. Sa décision est prise : elle sera demoiselle de compagnie ! La tâche s’annonce difficile : la reine est capricieuse, antipathique, et renvoie ses demoiselles aussi souvent qu’elle change de perruque. Mais Serine ne manque pas d’audace et, tour à tour, par maladresse ou génie, se fait une place. Elle découvre alors la face cachée de la cour : les manigances, l’hypocrisie et les intrigues… et tente de déjouer un complot.
Un premier roman décapant qui marque tant par la singularité de son héroïne que par la plume inventive de son auteur.

MON AVIS : Merci à la librairie Par mots et merveilles de me l'avoir recommandée. Cela aurait été dommage de passer à côté. Et après mes dernières lectures, ça m'a fait un bien fou de lire ce roman dans lequel on joue avec les mots. Nous jouons comme elle tout en étant face à Serine. On  fait face aux charades comme les courtisans. Je suis complètement nulle en charade. Je ne vous raconte pas. J'ai beau être adulte, je me suis amusée à lire ce roman. 

Certes, le début n'est pas très joyeux. Le traitement qu'elle subit est ignoble mais à l'époque c'était comme ça. Et soyons honnête, Serine dans son autre rôle est bien plus amusante. Elle est rafraichissante, honnête, le cour sur la main. Bref, on l'adore et elle nous fait bien rire dans ses pitreries mettant en évidence la face cachée de chacun. Quel plaisir de lire ces passages! Le lecteur jubile. On ne peut pas rester indifférent à ce qu'il se passe. Léon, l'apprenti bourreau est le personnage le plus attachant et un peu effrayant (un peu quand même. Il est apprenti bourreau). Ok, j'avoue : un bourreau comme lui ne fait pas franchement peur. Pourtant, il est surprenant. Les noms des autres personnages sont originaux. On ne les croise pas souvent.

L'intrigue peut nous sembler abracadabrante mais c'est justement ça la force de ce roman. Les complots sont tellement improbables qu'on se dit que c'est impossible de penser à ça. Et pourtant si. Je m'incline devant des idées aussi éblouissantes et humoristiques. C'est quand même bête comme façon de mourir. Mais la façon dont c'est écrit est amusante. L'auteur s'amuse et on s'amuse avec elle jusque dans la formulation des phrases et l'utilisation de mots inexistant. Les notes en bas de page sont extraordinaires. Ça me rappelle celles de Sophie Audouin Mamikonian. Aussi amusante. 

En bref, j'ai passé un super moment avec ce roman à lire sans prise de tête. Lisez-le avec l'esprit léger. Vous en ressortirez avec le sourire. Et l'épilogue : juste merveilleusement impertinent.

samedi 11 mars 2017

given tome 2 de Natsuki Kizu

Given tome 2 natsuki kizu
Mangaka : Natsuki Kizu
Maison d'édition : Taïfu
Date de sortie : 26 janvier 2017
ISBN : 9782375060315
Pages : 176


Résumé : Uenoyama est un lycéen féru de guitare et de basket. Seulement, la passion qui l’animait semble s’être éteinte pour laisser place à un quotidien morne, rythmé par de simples siestes. Un jour, il tombe sur Mafuyu, qui s’est endormi à l’un de ses endroits favoris, une superbe guitare Gibson serrée contre lui. Ce dernier le supplie alors de la réparer et de lui apprendre à en jouer. Si Uenoyama refuse catégoriquement au début, il finit par l’aider et va même jusqu’à l’intégrer dans son groupe. Il découvre derrière la candeur de Mafuyu un talent incroyable et bouleversant. Malheureusement, ce dernier est également hanté par un lourd traumatisme qui l’empêche de s’exprimer pleinement…

MON AVIS : Vous savez quoi? Une chose à ne pas faire avec ce manga : le lire avant d'aller se coucher. J'ai eu un mal fou à m'endormir. Je veux tellement connaître la suite...Ce manga est doux, beau et pure. Oui, Mafuyu est quelqu'un qu'on apprécie. C'est un taiseux qui se laisse disputer par Uenoyama. Il manque de confiance en lui et se pense différent des autres. Il a beaucoup de difficulté à s'exprimer. Uenoyama, quant à lui, lutte contre ses sentiments et se retrouve au pied du mur. Leurs amis et membres du groupe sont là pour les ramener dans le droit chemin (surtout Akihiko). J'aimerais beaucoup qu'ils explorent un plus la vie de ces deux-là.

Dans ce tome, on  commence à découvrir le passé de Mafuyu. Les informations sont données au compte goutte. Un ami d'enfance de Mafuyu revient dans sa vie et veut l'aider et se faire pardonner mais de quoi? On nous donne certaines réponses pour n'avoir que des questions. C'est à la fois frustrant mais normal. Ne suivons-nous pas le quotidien de ces personnages? N'empêche que si ce manga est adapté en anime, je leur souhaite bien du courage pour trouver une voix à Mafuyu. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les comparaisons faites entre la musique et l'amour. Les lecteurs sensibles à la musique aimeront à coup sûrs. 

En bref, je veux le tome 3. Taïfu, je compte sur vous pour le sortir rapidement. Je le veux mais à un point inimaginable. Il n'y a qu'un seul manga qui m'a donné une impression semblable : A silent voice. De toute façon, je vous recommande les deux.

jeudi 9 mars 2017

La guerre du lotus tome 1 : Stormdancer de Jay Kristoff

Stormdancer
Auteur : Jay Kristoff
Maison d'édition : Bragelonne
Date de sortie : 17 septembre 2014
ISBN : 9782352947905
Pages : 408

Résumé :
On disait éteinte la race des griffons, ces créatures mythiques menées par les danseurs d’orage. Pourtant, Yukiko et son père reçoivent l’ordre d’en capturer un pour le cruel shogun des îles de Shima. Contre toute attente, ils y parviennent, mais Yukiko se retrouve perdue dans une forêt sauvage, avec pour seule compagnie un griffon mutilé qu’elle nomme Buruu.
Unis dans l’adversité, la jeune fille et l’animal s’entraident. Yukiko serait-elle la véritable danseuse d’orage, ultime espoir du peuple ?
 MON AVIS : Ça fait un moment que je voulais lire ce roman. Je le prenais, je le reposais et je le reprenais et le reposais. C'était agaçant mais maintenant c'est chose faite. Au début, j'ai eu un peu de mal. J'ai même eu un peu peur de le lire sur le long terme. Je ne sais pas s'il est ou non préférable d'avoir des connaissances sur le Japon. Les décors sont tellement différents par certains aspects du Japon qu'on est perdu mais sur d'autres il y a un réel respect du Japon de l'époque, du shoguna et des mythes. C'est assez surprenant ce mélange. Pour les amoureux du Japon, le début est un peu perturbant puisqu'il faut oublier tout ce que l'on retient des décors fabuleux de ce pays sans parler de s'habituer au vocabulaires japonais ou aux mots inventés par l'auteur. Une fois que cette phase est passée, la lecture est beaucoup plus fluide.

L'auteur a un style très vivant. C'est assez paradoxale avec mes lectures très apaisantes de ces derniers temps. Ce décalage a du avoir un rôle dans ce début de lecture difficile. Il écrit très bien. On ne se pose pas de questions. Certaines scènes sont très fortes. On les voit défiler sous nos yeux. Lorsqu'il est question des légendes, elles sont très bien racontées. Je n'ai pas grand chose à dire à ce sujet.

Concernant les personnages, quel bonheur! Nous n'avons pas le trio habituel, une fille entourée de deux garçons de son âge amoureux d'elle. On a une fille avec son père et un ami de ce dernier. J'avoue que j'en étais ravie. Yukiko est une jeune mature pour son âge. Cela ne l'empêche pas de manquer de confiance en elle. Elle ne se laisse pourtant pas aller. Elle lutte lorsqu'il le faut. Elle apprend la vie souvent à ses dépends. Heureusement, n'ayant plus ses illusions, elle ne se morfond pas pendant des heures. Lorsque l'on rencontre son père, j'ai eu le sentiment de vivre une scène d'un film ou drama japonais. C'est un stéréotype qui nous fait sourire. Cet homme nous réserve beaucoup de surprise. Ne jamais se fier aux apparences. Akihito, l'ami fidèle est trop peu présent pour en parler. Kin, ce jeune homme qui sort du lot, est mon préféré. C'est bien seulement sur ce sujet que j'ai eu envie de gifler Yukiko. 
Enfin, j'oublie l'essentiel : buruu. Je l'ai adoré. Quel tête de mule! La relation qui l'unit à Yukiko est incroyable. J'aurais même aimé que l'auteur exploite encore plus la complexité de cette relation. Buruu est tellement fier mais l'humanité de Yukiko va le toucher. Lorsqu'ils combattent ensemble, on sent réellement à quel point ils sont unis. Le fait de l'écrire d'un point de vue extérieur aux leurs est une excellente. On en ressort à la fois émerveillé et effrayé (j'avoue plus émerveillé quand même).

L'intrigue est très bien ficelée. De la simple capture d'un animal légendaire, on se retrouve dans des intrigues complexes au sein de la cour du shogun, personnage psychopathe au possible. On ne peut pas se contenter d'adorer le détester. On attend le moment fatidique pour savourer. Pas bien de dire ça mais c'est vrai. Pire qu'un monstre.Il n'est pas question seulement du shogun mais de l'organisation du pouvoir au sein du pays, du rôle des samouraïs et de tant d'autres de choses. Ce tome ne fait que distiller un début d'histoires beaucoup plus grandes.

Les thèmes abordés sont vastes. On évoque l'écologie, l'impact des inventions de l'homme sur un pays et le sacrifice des hommes pour ces inventions. On y fait mention des massacres perpétrés au Japon sur certaines populations notamment les étrangers. J'avoue que cette partie n'est qu'effleurée mais je n'ai pas forcément envie d'en savoir plus. Ça m'a rappelé les massacres de la seconde guerre mondiale. On y aborde les premiers émois amoureux, la trahison, le mensonge, la manipulation, les apparences et la stratégie. 

J'ai tout de même un bémol sur ce roman. Concernant le traitre. J'aurais trouvé ça plus fin si cela avait été Aïsha. Mais non, on retombe dans le classique de la trahison. J'ai même eu envie d'insulter Yukiko d'avoir eu l'audace de penser à la personne présente avec elle à ce moment (faudra lire le roman pour comprendre). Trop honnête pour trahir. Bref, tout ça pour dire que j'ai trouvé ça trop facile. Je n'ai pas été surprise par l'identité du traitre. Les indices avaient été disséminés. 

En bref, malgré un début difficile, cette lecture fut agréable et je suis plus que curieuse de lire la suite mais pas tout de suite. Place à quelque chose de plus léger mais ce sera une surprise.

mardi 7 mars 2017

Sotsugyosey tome 2 & 3 de Asumiko Nakamura



 Mangaka : Asumiko Nakamura
Maison d'édition : Boy's love IDP
Date de sortie : 9 septembre 2016 et 3 novembre 2016
ISBN : 978-2-36877-498-4 / 978-2-36877-499-1
Pages : 192

Résumé : Suite du manga Doukyusei Sajô et Kusakabe, que tout sépare pourtant, sortent toujours ensemble. En pleines révisions, Sajô est cependant confronté aux affres de l’amour : jalousie, questions, projets d’avenir dont Kusakabe n’ose pas lui parler. Entre ses préparatifs pour entrer à l’université et les maladresses de son petit ami, l’élève modèle ne sait plus où donner de la tête. Sans parler de Monsieur Hara, qui insiste pour veiller sur lui d’une façon plus qu’ambiguë. Sajô n’est pas au bout de ses peines, car la situation ne fait qu’empirer...

MON AVIS : J'adore cette série. Il y a encore deux tomes cette année. Kusakabe est complètement taré mais c'est pour ça qu'on l'aime. Sans lui, Sajô serait resté le jeune homme solitaire et renfermé très stricte. Dans ces tomes, on voit l'envers du décors. On découvre le côté sensible de Sajô. Il a encore du mal avec ses sentiments, du mal à assumer sa relation tandis que Kusakabe, bien qu'assumant parfaitement, prend patience même s'il accourt dès que Sajô a besoin. il est également doté d'un sixième sens concernant Monsieur Hara. C'est d'ailleurs très drôle de voir ces passages là. 

Mais ce n'est pas seulement pour ces moments drôles que l'on aime ce manga. On l'aime également pour l'évolution des personnages.  Comment voient-ils leur avenir? Comment voient-ils leur relation? Les sujets évoqués sont justes : le regard des autres, l'adoption, le mariage. Ils ne semblent qu'évoqués et traités rapidement mais l'auteur dit tout ce qu'il y a à dire. Et le message passe très bien. On découvre également le passé de monsieur Hara. Ça m'a permis de changer un peu d'avis à son sujet mais un peu seulement.  

Une autre force de ce manga : sa sensibilité. On n'a pas de scènes intimes sans raison et elles ne sont qu'évoquées sans détails. Le but est juste de montrer l'évolution du couple et chacun des personnages le formant. Rien de plus. Et ça, c'est bien. Du coup, je trouve que leur relation sonne encore plus vraie.

En bref, ce manga est très beau et presque pure (je dis presque parce que monsieur Hara et l'humour ne peuvent pas conserver ce côté pure). Si vous aimez les relations amoureuses qui sonnent vraies et honnêtes, foncez.



dimanche 5 mars 2017

Le livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu de Jean-Pierre Siméon

Le livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu
Auteur : Jean-Pierre Siméon
Traducteur : Meng Ming
Calligraphie : Lei Pingyang
Maison d'édition : Cheyne
Date de sortie : 2016
ISBN : 978-2-84116-224-6
Pages : 60

Résumé : Jean-Pierre Siméon prête sa voix à un hypothétique sage chinois - Tao Li Fu - qu'il prend plaisir à imaginer à la fois vieux et facétieux... Cela donne cinquante-sept maximes, ici traduites en chinois, et dont certaines sont calligraphiées. Un livre raffiné et malicieux qui réjouira petits et grands.


MON AVIS : L'Asie! Encore une fois. Je sais. Il y a beaucoup de romans autour de l'Asie en ce moment sur le blog et de mangas mais c'est la période. Sachez tout de même qu'ici c'est particulier. Il s'agit de poésie écrite par un français. Tao Li Fu n'existe pas. J'avoue que je ne m'en suis aperçue qu'après ma lecture en cherchant quelques informations sur le livre. Vous devez imaginer mon indignation? Et bien pas du tout. Je m'incline. Je pense même que c'est très bien de ne pas le savoir. Pourquoi?

Les poèmes sont courts. Leur force réside dans leur évidence, leur sagesse ou leur paradoxe. On est invité à la réflexion sur des sujets de la vie quotidienne mais pas seulement. En quelques mots, il arrive à nous montrer également l'importance des mots, leur force. Et je m'incline d'autant plus qu'il le fait par le biais d'un poète chinois imaginaire. On s'y croirait. Il nous prouve rien qu'avec le titre qu'on ne lit plus mais qu'on regarde. Je dis ça souvent en ce moment. On ne prend plus le temps. Tout va tellement vite. Et on a pris l'habitude de ne plus réfléchir. Ici c'est l'inverse. 

Concernant ce fameux Tao Li Fu, j'ai imaginé un homme âgé comme on en voit dans les films ou dramas chinois. Souvent ils font des réflexions incompréhensibles ou absurdes en apparence. Pourtant, cela revêt toujours un sens particulier. Et c'est le tour de force. On y croit tellement à ce personnage (historique?). Ajoutons à cela les calligraphies merveilleuses de Lei Pingyang et c'est parfait. 

En bref, un petit recueil de poème sympas, rafraichissants qui m'a bien eu (ou plutôt l'auteur) mais avec plaisirs. J'en ressors avec quelques citations que j'apprendrais par cœur et resservirais (sauf une, je suis trop concernée). Et vous, vous ait-il déjà arrivé de vous retrouver face à un livre comme ça?

vendredi 3 mars 2017

Les petites contemplations de Yao Ren

les petites contemplations
Auteur : Yao Ren
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 3 février 2017
ISBN : 9782372590402
Pages : 160


Résumé : À travers son blog, Yao Ren raconte son quotidien en Chine. Se mettant en scène dans des histoires sincères, drôles et touchantes, il nous donne un regard neuf sur la vie dans une ville chinoise. 


MON AVIS : Je l'ai acheté sans même savoir ce dont parler ce manhua. J'ai une entière confiance en Urban China. (Je sais. J'en ai déjà parlé mais honnêtement, je continuerais) Étonnamment, les pages sont légèrement colorées. Ça renforce l'atmosphère douce et chaleureuse de ce manhua. Si vous n'aimez les journaux parlant du quotidien sans but précis. Ne le lisez pas. Vous n'aimerez pas. L'auteur nous parle de quelques moments de son quotidien en Chine. J'avoue que j'ai halluciné concernant le passage pour payer la connexion internet. Je ne sais pas si cela se passe réellement comme ça ou s'il exagère mais personnellement, ça ne me donnerait pas envie. On y voit plein de chats. On voit comment les chinois considère les chats. Et j'aime bien. Ils sont bichonnés ces petites bêtes toutes poilues et à quatre pattes (oui vous le savez mais c'est comme ça que j'appelle les chats. J'en ai 3 à la maison quand même).

L'auteur nous parle avec douceur de son quotidien. On y trouve un soupçon d'humour voir d'auto-dérision. Honnêtement, comment ne pas le comprendre lorsqu'il dit que c'est lorsqu'on ne veut pas sortir qu'on nous oblige à sortir? Personnellement, ça m'arrive tout le temps. Ces phrases sont simples mais tellement évidentes. Le petit restaurant dont il parle donne envie. C'est là où l'on se dit que peu importe le pays, il y a des choses que n'importe quel être humain peut comprendre. On se sent juste serein en le lisant. On appuie sur pause et on se détend.

En bref, un manhua sympa avec une touche de nostalgie et de douceur. Si vous avez envie de voyager à moindre frais ou lire une histoire sans prise de tête et ancrée dans le réel, vous pouvez y aller.

mercredi 1 mars 2017

C'est le 1er, je balance tout #2

Bonjour, nous sommes le 1er mars. Voici venu le temps de notre rendez-vous mensuel créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire


TOP & FLOP


  TOP

Avec une mention spéciale pour "le bureau des jardins et des étangs". Pour moi ce livre ne peut pas être mis dans une catégorie. C'est une œuvre d'art.


FLOP :  Pas de flop du tout ce mois ci.

1 CHRONIQUE D'AILLEURS

J'ai décidé de parler plutôt d'un blog. Je l'ai découvert grâce à ce rendez-vous et j'y ai vu pas mal de chronique qui m'ont soit rassuré sur un roman soit donné envie de le lire. Je ne peux pas en choisir qu'une tant il y en a.
L'ourse bibliophile
https://oursebibliophile.wordpress.com/


UN LIEN HORS LITTERAIRE

J'ai pas mal de soucis de santé mais surtout j'ai toujours mal quelque part alors quand j'ai vu cet article sur internet, j'ai su qu'il était pour moi. Bon, ça ne rassura pas forcément mais au moins, on peut se dire qu'on ressent quelque chose non?
https://hurauxtherapiesalternatives.com/2016/06/12/blog-sante-les-emotions-refoulees-entrainent-la-maladie/

CE DONT JE SUIS FIÈRE

Je vais peut-être avoir un appartement! En fait, je me suis enfin décidé à déposer le dossier de demande de logement et en un rien de temps, on m'en a proposé un. Du coup, j'en profite pour vous annoncer que je le visite ce soir et que s'il me plaît, le blog se verra peut-être un peu mis en pause. Pour le moment il y a des chroniques pour le mois de mars donc pas d'inquiétude. Enfin, je vous informerais plus tard. Et j'ai appris également que je suis renouvelée jusqu'au 8 juillet.


Voili voilou, j'espère que ça vous a plu. Je serais curieuse de savoir ce qu'il en est pour vous...