mardi 28 février 2017

Neige de Maxence Fermine

Neige maxence fermine
Auteur : Maxence Fermine
Illustrateur : Georges Lemoine
Maison d'édition : Arléa
Date de sortie : Janvier 2011
ISBN : 9782869599253
Pages : 96



Résumé : Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l’amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve le portrait d’un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s’affronte aux forces de la vie.



MON AVIS : Qu'est-ce que j'ai pu me faire harceler concernant ce roman! J'ai commencé par "Zen". Tout le monde m'a dit "quoi! Tu n'as pas lu Neige!" Et bien non mais maintenant c'est chose faite. Et heureusement. Les illustrations sont sublimes et renforcent le texte. Les teintes sont pâles et très jolies. Aussi belles que le texte qui rend hommage aux auteurs japonais et aux poètes de haïkus. Ces petits poèmes japonais sont un mystère pour nous mais leurs beautés sont indéniables. 

Dans ce texte, on suit un auteur de haïkus. On suit son inspiration et son apprentissage non seulement de son art mais également de la vie. La poésie y est mêlée. On nous montre que les deux sont liés. La personnalité de Yuko évolue. Du jeune homme qui s'émerveille au contact de la neige au jeune à la fin prenant ses responsabilités et comprend enfin son art dans son ensemble, il y a tant d'étapes de surmontés. Pourtant, nous n'en avons pas l'impression. Nous avons le sentiment de lire un tableau. Nous croisons Soseki, un immense poète japonais. Ce personnage m'a profondément touché. La fin m'a surprise. Je ne m'attendais pas du tout à ça. 

En bref, j'ai beaucoup ce roman tout en douceur et respirant le calme et la lumière apaisante. Plus je lis les romans de cet auteur, plus j'ai envie d'en lire.


dimanche 26 février 2017

La princesse vagabonde tome 7 de Xia Da


la princesse vagabonde
Auteur : Xia Da
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 13 janvier 2017
ISBN : 9782372590358
Pages : 180

Résumé : La princesse est toujours recluse au monastère taoïste, à la recherche d'une paix intérieure qui lui permettra de maîtriser les redoutables techniques d'arts martiaux que lui enseigne son nouveau maître, Situ Langlang. De côté, Ashina se déguise en Han pour infiltrer l'empire de Li Shimin et retrouver Li Changge.


MON AVIS : L'histoire avance. Les graphismes sont éblouissants. Je me suis par moment arrêtée juste pour contempler ces merveilleux dessins. Les rares scènes de combat sont élégantes. C'est juste un bonheur incroyable de regarder ces graphismes. Concernant l'histoire, nous retrouvons des personnages que j'apprécie. Ashina est sûrement, après la princesse, le personnage que je préfère. Il est tellement obstiné. Je pense que les joutes verbales entre les deux vont être amusantes. Déjà dans ce tome là, certaines répliques sont drôles. Mais il n'y a pas que de l'humour. Nous avons également quelques passages concernant le taoïsme. C'est un aspect philosophique compréhensible grâce à la note se situant en fin de livre. Je connaissais déjà personnellement le taoïsme pour avoir lu quelques livres sur le sujet.

En bref, j'aime toujours autant cette série. J'ai hâte d'avoir la suite...Et de me commander d'autres livres de cette maison d'édition. Je vous invite, que dis-je? , vous oblige sous peine d'attaque d'écureuil à lire cette série....Oui, j'aime les écureuils.


vendredi 24 février 2017

Le bureau des jardins et des étangs de Didier Decoin

Le bureau des jardins et des étangs
Auteur : Didier Decoin
Maison d'édition : Stock
Date de sortie : 2 janvier 2017
ISBN : 9782234074750
Pages : 396

Résumé :
Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n’empêche pas Katsuro de se noyer. C’est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu’à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.
Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l’eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l’homme qu’elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu’il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Étangs.
 MON AVIS : J'ai craqué pour ce livre rien qu'à la couverture. En lisant le résumé, j'ai été emballé et je l'ai acheté. Vous ais-je déjà  dit à quel point je me méfiais des auteurs français qui écrivent sur l'Asie? Et bien, si cela continue, je vais changer d'avis. 
Avec ce roman, je me suis vidée la tête complètement. J'ai oublié le monde dans lequel je vis et me suis retrouvée au Japon de l'époque Heian. J'ai suivi la vie de Miyuki comme si j'y étais. Ce n'est pas comme si je regardais un film. J'ai vraiment eu le sentiment d'y être. Je n'ai jamais eu cette impression aussi forte. J'ai vu une fresque défiée sous mes yeux. Aussi surprenant que cela puisse paraitre est que lorsque j'aurais  du ressentir de la tristesse ou de la révolte, je ne l'ai pas ressenti tant ce roman est apaisant et écrit avec beaucoup de recul, de retenu. Bref, on est au Japon. 

Que dire de l'écriture de Didier Decoin? Elle est très belle. Elle m'a rappelé l'écriture d'auteurs asiatiques et c'est un compliment. En parallèle de cette lecture, je lis "notes de chevet" de Sei Shonagon qui a vécu à cette époque. Sans le savoir, j'ai fait le lien entre ces romans. C'est dire la qualité de ce roman. On y trouve la poésie dont les japonais sont capables, la sensualité pleine de pudeur, ces peintures qu'ils dépeignent dans son écriture même si parfois j'avoue qu'à la fin du paragraphe, je voyais une métaphore qui me surprenait mais c'est rare. Tout le paradoxe du Japon. Autres choses, moi, la passionnée de culture asiatique que je suis, j'ai appris des choses sur des traditions  ou des légendes de cette époque.

Concernant les personnages, je n'ai pas grand chose à dire. La question n'est pas de les aimer ou non mais juste de les accepter comme ils sont. Peu importe leur qualité et leur défaut, ils sont humains avant tout. Je pense que c'est que l'on doit retenir. Il n'y a pas de héros ou héroïne. Juste des êtres humains dont les chemins se croisent.

Alors me direz-vous, pourquoi ne pas mettre un coup de cœur à ce roman? Parce qu'il mérite plutôt une mention spéciale. Je ne sais pas encore comment nommer cette catégorie. Je cherche mais ne trouve pas. Si vous avez une idée, n'hésitez pas.

En bref, c'est une lecture que je vous recommande que vous soyez ou non passionnés de culture asiatique. Si vous voulez voyager dans le temps, vous couper du monde et rester encore un peu à l'écart suite à votre lecture, foncez. Vous aimerez.

mercredi 22 février 2017

Hidamari ga kikoeru de Fumino Yuki

hidamari ga kikoeru
Mangaka : Fumino Yuki
Maison d'édition : Boy's Love IDP
Date de sortie : 3 Novembre 2016
ISBN : 978-2-36877-510-3
Pages : 192

Résumé : Kôhei, étudiant atteint de surdité, est souvent incompris par les autres, ce qui l’a amené à prendre ses distances petit à petit avec son entourage. Mais un beau jour, il va faire la rencontre de Taichi, étudiant dans la même université que lui. De nature joviale et qui n’hésite pas à dire franchement tout ce qu’il pense, cet étrange garçon va toucher Kôhei au plus profond de son coeur avec ces quelques mots : «ce n’est pas de ta faute si tu es malentendant !». Il est loin de s’imaginer à quel point Kôhei va peu à peu changer grâce à lui.


MON AVIS : Ce manga est très doux et tendre mais pas seulement. On y parle de handicap. En effet, Kôhei explique ici les différents niveaux de surdité sans pour autant que ce soit pénible. Bien au contraire. Le but est de brisé les stéréotypes. Kôhei est d'ailleurs attachant malgré ce côté très renfermé. Sans Taichi, je ne pense pas qu'on l'aurait vu sourire et prendre confiance en lui tout doucement. Taichi est très tête en l'air, à penser à manger tout le temps mais pas sans raison. Son histoire également est touchante. Un stéréotype de plus s'effondre et c'est tant mieux. Ce n'est pas comme dans la plupart des mangas shonen. Dans ces mangas, un personnage est un estomac sur pattes pour amuser la galerie. Ici, ce n'est pas le cas.

La façon dont il se rencontre est amusante et magique en même temps. On voit à quel point deux mondes complètement différent vont se rencontrer. Un monde solaire percute un monde sombre. Forcément, c'est le solaire qui gagne. J'ai quand même envie de frapper Taichi et sa pudeur stupide. Oui, on qualifie ce manga de yaoi mais il n'y a absolument rien. Tout juste un piou et encore juste suggéré. Donc ceux que ça gênerait, pas d'inquiétude. Je trouve le mot yaoi vraiment exagéré. Enfin, pas grave. On s'en fout. L'essentiel est que ce manga est très beau. Non seulement la relation tout en douceur qui se forme et la pudeur qui l'entoure mais aussi ce combat contre les stéréotypes qui ont la vie dure.

En bref, ce manga est très beau et doux. Il respire l'espoir et il fait du bien. On est détendu en le lisant et je peux dire que c'est rare. Je vous le recommande vivement si vous voulez passer un moment au calme avec une histoire douce et qui fait du bien.

lundi 20 février 2017

La fabrique des mots de Erik Orsenna

La fabrication des mots
Auteur : Erik Orsenna
Illustratrice : Camille Chevrillon
Édition : France loisirs
Date de sortie : 28 août 2014
ISBN : 9782253194996
Pages : 144

Résumé : Comment fabrique-t-on les mots ? Jeanne, l'héroïne de La grammaire est une chanson douce, a sa méthode : pour expliquer, elle raconte. Il était une fois un dictateur qui trouvait son pays trop bavard. Il était une fois le Capitan, vieux navigateur et collectionneur de dictionnaires. Il était une fois deux sœurs virulentes, l'une aimant le grec et l'autre militante du latin. Il était une fois un trafiquant d'oiseaux rares. Il était une fois un café où les couples se réconcilient, au lieu de divorcer. Il était une fois une mine d'or abandonnée... Nous avons créé les mots. Et si les mots, à leur tour, nous inventaient ?  

MON AVIS : Je suis amoureuse des livres. En conséquences, j'aime les mots. Ce livre est considéré comme un conte. Personnellement, j'ai pensé à une dystopie au début mais, effectivement, le fait que les mots sont considérés comme des personnes dans ce roman fait plutôt penser à un conte. Et c'est excellent. 

Imaginez un monde dans lequel seuls douze mots seraient autorisés? Celui qui me dit qu'il saurait vivre comme ça, je ne le crois pas. C'est juste horrible. Et c'est là toute l'habilité de Erik Orsenna. Il a utilisé des situations que l'on connait (la dictature et les rebellions) pour que l'on comprenne à quel point les mots ont un pouvoir, ont leur importance. On passe notre temps à les utiliser à tort et à travers. Et peut-être que dans cette chronique, je leur fais du tort (qu'ils me pardonnent de les maltraiter). Néanmoins, j'ai appris tant de choses en 144 pages. Notre langue est composé de mots dont les racines viennent de par le monde que ce soit grecs, latins, arabes...Elle est riche et malheureusement de moins en moins considéré. On a même un début d'explication au fait que l'anglais ait pris le dessus sur le français. 

Ce livre m'a émerveillé par la magie des mots, leur fabrication et transformation. Dans le même temps, j'ai culpabilisé. je me suis dit "mais toi aussi tu ne les manipule pas assez ou pas comme il le faudrait". Certes, je ne le ferais peut-être jamais correctement. J'ai trouvé fascinant la manière dont la professeur montre à ses élèves la complexité et son amour des mots. C'est juste parfait. Le Capitant m'a fait beaucoup de peine et j'avoue que si je perdais tous mes livres, je serais désemparée. C'est un peu de moi qu'il y a en chacun d'eux. Certes, je ne les ai pas écrits mais chacun d'eux m'ont évoqué un sentiment ou quelque chose. En les regardant, je me souviens de la sensation que j'ai eu en les lisant. C'est ancré au fond de moi. Dans le cas du Capitan, c'est encore pire et c'est l'origine des mots qu'il possédait. C'est ce qu'on appelle un massacre.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre qui mine de rien vous en apprend beaucoup. Cet auteur amoureux des mots a cette capacité de transmettre sa passion dans ce roman et ne peut que nous parler tant il est évident.

samedi 18 février 2017

Junjo romantica tome 17 & 18 de Shungiku Nakamura



Mangaka : Shungiku Nakamura
maison d'édition : Asuka
Date de sortie :21 octobre 2015 et 22 juin 2016
ISBN : 9782820327116 (tome 17) , 9782820320377 (tome 18)
Pages : 192 chacun

Résumé : Misaki est un lycéen dont les résultats scolaires ne sont pas franchement excellents, voire assez mauvais. Le seul problème est que le jeune homme souhaite entrer dans une université assez renommée pour suivre la voie que son frère n’a pas pu mener à bien, obligé de veiller sur Misaki à la mort de leurs parents. La solution ? Le faire étudier avec Usami Akihiko, vieil ami secrètement amoureux du frère de Misaki, écrivain célèbre de romans boy’s love à succès et gosse de riche au bord de la rupture d’ennui. Une fois découvert le secret d’Usami concernant son amour secret pour son frère, il va tout d’abord paraitre scandalisé mais apprendra finalement à le connaitre, s’installant même avec lui pour arranger tout le monde. Misaki va bien devoir s’adapter et faire avec s’il veut réaliser son rêve d’étudiant, et ne pas embarrasser son frère. Mais comment faire pour vivre avec quelqu’un qui nous ressemble si peu ? L’enfer commence pour Misaki, qui se retrouve embarqué de force dans une relation qu’il ne peut même pas définir. Et s’il n’y avait que ça, comme problème lui tombant sur la tête !

MANGAS RÉSERVÉS À UN PUBLIC AVERTI

MON AVIS : J'adore cette série que je suis depuis ces débuts. Misaki est resté fidèle à lui-même. Il est réfléchi même si ses réactions peuvent sembler parfois soit immature soit excessive mais comment faire autrement face à Usami? Cet écrivain a tout de même une façon d'être des plus particulière. Il faut également savoir que le plus drôle dans ce manga, c'est à quel point Misaki a la poisse. Il ne peut pas faire quoique ce soit sans qu'un problème ne lui tombe dessus. Dans ces moments-là, nous lecteurs sommes partagés entre le rire (ba oui, quelqu'un d'autre que soit qui a une poisse pareil, ça fait du bien) et la compassion.

Concernant les graphismes, c'est un yaoi alors oui, les personnages nous semblent immenses mais c'est les yaoi d'avant. Ils sont moins comme ça maintenant. Cela parait invraisemblable mais on s'en fout. Tout ce qu'on veut c'est suivre leur histoire. Après, oui, c'est vrai qu'il y a des passages plus explicites mais c'est leur relation. Elle évolue alors forcément. J'avoue que par moment je saute ces pages-là parce qu'elle brise quelque chose. Généralement, il s'est passé quelque chose de beau juste avant et je trouve ça dommage de mettre ce genre de scène mais en même temps, ça ressemble tellement à Usami...

Bref, je n'ai pas grand à dire sur ce manga qui ne plait pas à tout le monde mais personnellement, j'aime bien. D'autant plus que les thèmes abordés sont forcément d'actualité et bien abordé. Certes avec une dose d'humour mais réel.

jeudi 16 février 2017

Les échanges livresques

DE QUOI EST-IL QUESTION?

Je fais ce blog afin d'échanger autour de mes lectures mais également afin d'en apprendre d'avantages. J'ai une soif d'apprendre incroyable. C'est également pour cette raison que je me suis abonnée aux sites des maisons d'édition, à certains réseaux sociaux spécialisés (babelio et Booknode). C'est pour cette raison que je parle d'échanges livresques. J'ai pu par ce biais rencontrer des personnes formidables. Je suis encore trop réservée et sur la retenue. J'en ai bien conscience. Je commence seulement à me sentir à l'aise. Mais pourquoi en parler?

ÉVÈNEMENT MALHEUREUX

J'ai vu de temps à autres des blogueuses se plaindre de personnes malhonnête qui ne respecte pas leurs avis. Je comprenais leur colère ou tristesse mais je n'avais pas compris à quel point. Maintenant, c'est chose faite. Un homme (dommage, pour une fois que j'échangeais sur internet avec un lecteur passionné) m'a incendié pour avoir eu le malheur de m'être probablement trompé sur le genre littéraire d'un roman. Précisons tout de même que ce roman est bien vendu par la fnac et autre et même en salon en tant que steampunk. Il a sous-entendu que j'étais inculte et/ou ignorante de ne pas connaître les sous-genre de la fantasy. Effectivement, ce roman pourrait être de l'uchronie de fantasy. Néanmoins, quasiment toute la filière du livre le présente comme du steampunk, sous genre de l'uchronie. Ça me paraît un peu exagéré de descendre quelqu'un pour si peu. Bref, la vérité étant que ce monsieur a adoré ce roman et pas moi. Personnellement, je ne me fierais pas à Wikipédia afin de définir le genre d'un roman.

EN QUOI ÇA M'ATTRISTE?

Je n'aime pas les conflits. je déteste ça et encore plus lorsque ça concerne mes passions. je n'admets pas qu'on s'en prenne à moi parce que mon avis sur un roman est différent. Je crois que j'ai été assez clair dans la chronique en expliquant que ce roman ne fonctionnait pas avec moi mais que je comprenais qu'il plaise. Pour preuve, j'en parlais avec une autre qui avait adoré. Elle m'a dit que c'était peut-être du au style. Et effectivement, les deux romans lu de cet auteur par elle et moi sont très différents. Bref, ça me désole ce genre de comportement. Je n'admets pas ça. On peut discuter sans s'énerver. 

J'espère que vous comprenez le besoin que j'ai eu à faire ce petit article sur le sujet. Qu'en pensez-vous? Trouvez-vous cela normal qu'une personne se comporte comme ça?

Le Paris des Merveilles tome 1 : Les enchantements d'ambremer de Pierre Pevel

Le paris des merveilles
Auteur : Pierre Pevel
Maison d'édition : Bragelonne
Date de sortie : 20 mai 2015
ISBN : 978-2352948483
Pages : 384

Résumé : À première vue, on se croirait dans le Paris de la Belle Époque. En y regardant de plus près, la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes, et une ligne de métro rejoint le pays des fées... Dans ce Paris des merveilles, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, est chargé d'enquêter sur un trafic d'objets enchantés, lorsqu'il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. Il lui faudra alors s'associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien... 

MON AVIS : J'ai adoré Haut Royaume du même auteur. Lorsque j'ai appris qu'il sortait une série steampunk, il me la fallait absolument. J'ai profité de la présence de l'auteur aux halliennales pour acheter le tome 1 (avec une série, je suis toujours prudente). Alors est-ce du bon steampunk? Est-ce un bon cru bragelonnien?

Que dire de l'aspect steampunk? Et bien, oui, cela se passe à la Belle Époque. Les femmes portent de jolies robes et ces messieurs leurs beaux costumes. Leur façon de parler correspond à cette époque. Les décors nous rappellent sans cesse l'époque à laquelle nous évoluons mais à part la moto particulière de Griffont, pas de machines ni robots ou quoique ce soit qui nous montreraient ce côté mécanique. Si c'est ce steampunk-là que vous cherchez, oubliez. 

Néanmoins, l'univers que nous propose Pierre Pevel n'est pas seulement du Steampunk. Nous nous retrouvons entourés de créatures fantastiques avec un soupçon de conte de fée saupoudré d'un polar et d'un peu de thriller sans oublier la magie. Bref, un mélange détonnant et surprenant...Qui peut parfois être un peu dur à suivre. En effet, les personnages ont beau être tous géniaux qu'on les aime ou non, les quelques descriptions à rallonge au début du roman ont failli me faire abandonner.

Heureusement, je ne l'ai pas fait mais ce fut compliqué sur une partie du roman. Plusieurs affaires en même temps. On ne sait plus quel est le but de l'histoire tant il y a d'intrigues. On en oublie l'essentiel. Sans oublier ses descriptions (l'opéra Garnier par exemple) qui ralentissent l'intrigue. Du coup, j'ai eu tendance à sauter les descriptions. Puis tout à coup, l'essentiel revient. Ou plutôt devrais-je dire, les intrigues s'assemblent et on peut enfin comprendre ce qui se trame. Certes, c'est très originale mais l'auteur a failli me perdre avec tant de choses.  

J'ai envie de dire dommage. Griffont a l'élégance des hommes parisien d'époque. Il a l'intelligence, ne prend pas les autres pour des idiots et reste humain. Isabel peut nous casser les pieds comme elle le fait avec Griffont mais elle donne une énergie particulière à ce roman. Rien que pour ça je l'ai adoré. J'avoue avoir été très surprise concernant les révélations faites à son sujet. Cécile n'est que très peu présente pour que je puisse juger. Le chat ailé de Griffont est juste incroyablement pénible mais j'ai adoré les moments où il apparait.

Une chose également qui m'a un peu agacée, c'est la facilité avec laquelle les personnages se tirent d'affaires. À certains moments, je me suis dit "on se croirait presque dans un conte de fée". Cela ne durait pas longtemps mais l'impression était là. Peut-être volontaire de la part de l'auteur. Après tout, il y a le mot "merveilles" dans le titre du premier tome. 

En bref, malgré une intrigue alléchante, des personnages très bien construits, un genre littéraire que j'aime et une maison d'édition qui a toute ma confiance, je n'ai pas été plus emballée que ça par cette lecture. J'ai même été un peu déçu. Peut-être en ai-je trop attendu? peut-être que je voulais plus de steampunk que de fantastique ou merveilleux? Je ne sais pas. Tout est que personnellement, je suis loin d'être emballée.

mardi 14 février 2017

Haïkus des quatre saisons

Haikus des quatre saisons
Auteurs : Collectifs
Édition : France Loisirs (plus disponible) mais existe aux éditions du seuil. (http://www.seuil.com/ouvrage/haikus-des-quatre-saisons-hokusai/9782021022933)


Résumé  : Bonheur et lumière à puiser par tous les temps des quatre saisons. Les haïkus sont de subtils poèmes nés dans le Japon du XVIIe siècle. Sur trois vers se marient des suites brèves de mots d'où surgissent des images poétiques et fulgurantes. Ce petit livre, joli comme un bijou, vous propose d'en retrouver un certain nombre illustrés par le peintre, le grand maître Hokusaï. On s'adonne à ces pages douces où flottent les impressions délicates, et images limpides aux teintes fanées splendides. 


MON AVIS : Vive les soldes livresques. Et oui, j'en ai un peu profité. Il s'agit d'un beau livre ce qui explique son prix. Et dès que vous voyez le nom de Hokusaï sur un livre, vous pouvez être sûr que le prix va grimper. Tout est que j'ai beau connaître le travail de ce maître de l'estampe, je suis loin d'avoir tout vu. Celles qui figurent dans celui-ci m'étaient inconnues. C'est toujours aussi beau et dépaysant. Concernant les objets qu'il a dessinés, ils nous semblent si réalistes...C'est incroyable.

Pour les haikus, quelques uns (ils se comptent sur les doigts d'une main) nous semblent incongrus tandis que les autres en peu de mots nous disent quelques choses. On y aborde des sentiments, une critique de la société ou la nature qui s'éveille ou s'endort. On voit évoluer les saisons par le biais des Haïkus. On a un petit aperçu de l'importance des dieux et de la nature au fil des saisons et dans les habitudes des japonais. C'est bref et poétique mais clair et net.

En bref, un petit livre qui se lit très vite mais qui se savoure aussi bien par les haïkus que par les estampes. Un petit bijou même s'il en existe pas mal. L'originalité réside dans les estampes.

dimanche 12 février 2017

Problèmes de lecteurs

J'ai trouvé un article sympa sur le sujet sur le blog de la tête dans les livres. J'en ai pas mal en commun avec elle. Ceux qui sont comme moi, des dévoreurs de livres, comprendront sans mal ce dont il sera question dans cet article. Pour les autres, vous allez découvrir ce qu'il se passe dans nos têtes.
Problèmes de lecteurs

  1. On n'a jamais assez de temps pour lire. Que l'on travaille ou non, lorsque l'on a un livre méga génialissime sous la main et les yeux, on ne peut pas le lâcher. Du coup, on passe une nuit blanche. On le sait d'avances qu'on ne pourra pas fermer l'œil de la nuit si on ne le finit pas. D'ailleurs, en parlant de ça. Je viens juste de lire un article sur les troubles du sommeil. Est-ce qu'ils ont seulement une idée de l'erreur qu'ils font en conseillant aux personnes qui n'arrivent pas à dormir de lire? Parce que selon le livre ça ne fonctionne pas. Surtout pas chez les grands lecteurs que nous sommes.
  2. Trop de sorties littéraires mais pas assez d'argent. Sérieux, c'est vrai quoi? Quand on regarde les sorties littéraires, on voit plein de livres qui nous semblent sympas voir qu'on veut posséder mais il faut le budget. Et on ne l'aura jamais. J'ai la chance de vivre encore chez mes parents pour le moment donc je me fais partiellement plaisir mais je suis obligée de faire attention. Je me suis fixée une limite sinon ça va pas le faire. (J'avoue, je ne devrais pas me rendre en libraire sans raison ni regarder les sorties littéraires ni tenir une wish list mais je dois bien m'informer. C'est pour ma culture générale...Ok, ok. C'est une excuse mais elle est faite pour s'en servir, non? Non? Bon...tant pis).
  3. Trop de livres dans la PAL. Je vous vois venir d'ici. Combien de fois j'ai entendu : "Pourquoi t'achète encore des livres? T'en as déjà beaucoup à lire!" Oui mais non. On n'a jamais assez de livres à lire. Certes, par moment, on se désespère de voir sa PAL monter et monter et monter...et ne pas descendre. Au moins, en cas de guerre mondiale, je pourrais m'enfermer dans mon bunker avec mes livres et j'aurais de quoi lire. On ne sait jamais.
  4. Les livres abîmés. Je n'aime pas voir mes livres abîmés. Je déteste ça. Au point que de voir les coins un peu abîmé ne me plaît pas; Mais j'ai résolu le problème : je recouvre mes livres comme ça ils ont l'air comme neuf même deux ans après l'achat. J'en ai apporté deux en dédicace et les auteurs étaient agréablement surpris de le voir comme neuf. Mais je ne le fais pas pour tous. Pour certains, ça gâcherait tout.
  5. Abandonner la lecture d'un livre. Ça me fait toujours mal au cœur d'abandonner un roman. Ça m'arrive très rarement. l'année dernière, j'en ai arrêté deux ou trois je crois. Le pire, c'est quand on se dit "s'il avait été écrit autrement je suis sûre que je l'aurais aimé". Et après, il faut le chroniquer ce roman qu'on n'a pas finit. C'est gênant. Je ne sais jamais quoi écrire parce que j'ai conscience que d'autres peuvent aimer. J'espère m'en sortir.
  6. Le spoiler. Qu'est-ce que ça m'a agacé pour le dernier Harry Potter. J'ai vu beaucoup de blogueur donner une information capitale sur le livre. Je ne pensais pas que l'information était à ce point capitale. Du coup, le fait de la connaître m'a un peu gâché l'effet de surprise. Je déteste ça. J'espère que je n'ai jamais spoiler quoique ce soit sur un livre mais si je l'ai fait, n'hésitez pas à me le dire.
  7. Ranger les livres. C'est bien d'avoir les livres mais encore faut-il pouvoir les ranger dans les bibliothèques! Et bien, moi, je joue à tétris. Oui, je teste différentes façons de ranger les livres jusqu'à ce que ça rentre. Mais j'avoue que là, je suis en manque d'idées. D'ailleurs si vous en avez, n'hésitez pas à m'en donner.
  8. Les émotions. Et oui, certains romans font pleurer. J'ai pleuré sur les déviants, divergente 4, regards noirs et un autre encore. Au début, je n'avais pas honte mais je trouvais ça absurde. Il s'agit d'un roman. C'est une fiction. Et notre entourage ne comprend pas ou se moque de nous. En tout cas, c'est mon cas. Mais bon. On s'y fait.
  9. Les remarques des autres. Pourquoi ne pourrait-on pas lire un roman jeunesse à 26 ans? (oui, j'ai 26 ans.) Pourquoi ne pourrait-on pas lire un album pour enfant? Bref, à chaque fois, on me dit "à ton âge?"Maintenant, je l'entends moins mais à une période c'était récurrent.
  10. Amazon. Pourquoi amazon? Parce que je déteste amazon. En fait, si j'en parle, c'est pour une simple raison. Certains auteurs ne vendent leur roman que sur amazon. Cependant, moi, je me refuse à acheter chez eux même si le roman me fait plus qu'envie. Je me refuse également à mettre un avis sur ce site. Ce n'est pas contre les auteurs, c'est un principe. Ils roulent tout le monde, de l'auteur au lecteur. Et ça me débecte. Il existe pourtant des sites permettant de se procurer des romans auto édités mais personne n'y pense puisque c'est sa majesté amazon qui a pris le pouvoir. 

Et vous? Quels sont vos problèmes de lecteurs? Êtes-vous d'accord avec moi ou non? Jespère voir vos réponses.

Le maitre des livres tome 10 de Umiharu Shinohara

Le maitre des livres
Mangaka : Umiharu Shinohara
Maison d'édition : Komikku
Date de sortie : 1 décembre 2016
ISBN : 9782372870900
Pages : 208

Résumé : Le célèbre bibliothécaire de “La rose trémière” parle pour la première fois d’un ami à lui. Quelle étonnante histoire raconte-t-il à ce sujet, au point d’ébahir l’ensemble de son assistance ? Miyamoto et ses amis peu fréquentables, la période estudiantine de Mikoshiba, un renouvellement de générations au club d’étude de la littérature pour enfants..

MON AVIS : Il ne reste plus que 5 tomes à cette série. J'aime beaucoup cette série. On apprend beaucoup de choses sur Mikoshiba notamment sur le seul ami qu'il ait eu. On a une belle leçon d'amitié dans ce tome. Au final, on ne se pose jamais la question de ce que signifie l'amitié. Ici, on nous en propose une définition. L'histoire de Mikoshiba est belle. Paradoxalement, on suit toujours Miyamoto et ses amis particuliers tout en apprenant certaines choses sur son passé amoureux. Les références littéraires sont toujours présentes. On nous présente des classiques qu'on est loin de connaître. Je n'ai jamais lu Tom Sawer et je ne pense pas le lire mais je n'imaginais pas du tout cette histoire de cette façon.

Les graphismes ne changent pas. Les personnages évoluent sauf Mikoshiba comme toujours. J'aurais aimé revoir la patronne de la bibliothèque. Lorsqu'elle met son grain de sel, il s'en passe des choses. On découvre de nouveaux personnages qui prennent très vite en personnalité. Comme quoi, faire du théâtre permet de prendre confiance en soi. On en apprend d'ailleurs beaucoup sur les fables. Beaucoup existait bien avant La Fontaine d'autres auteurs. On découvre également que certains noms d'auteurs sont adaptés afin de faciliter la prononciation ou de correspondre plus au pays où il est publié.

En bref, c'est une série sympa qui s'intéresse maintenant plus au personnage qu'au métier de bibliothécaire même si on en parle encore un peu (classification dewey par exemple). Si vous êtes des amoureux des livres foncez. Vous aimerez à coup sûr.

vendredi 10 février 2017

ADAM LAMBERT

QUI EST-IL?
Adam Lambert est un chanteur et acteur américain. Il a commencé sa carrière au sein de la version américaine de la comédie musicale les 10 commandements. Ensuite, il a participé à american idol. Il n'a certes pas gagné mais a su conquérir le cœur du public. Ce même public l'a soupçonné d'être gay. Il n'a jamais répondu à cette rumeur mais assume parfaitement son homosexualité et n'hésite pas à s'afficher ouvertement. Cela lui a valu d'être banni d'une chaine après avoir embrassé son bassiste. Il ne s'est jamais excusé.

Il est également chanteur occasionnel pour le groupe Queen. D'ailleurs le guitariste du groupe lui a fait une chanson pour son dernier album en date "the orignial high". Pour avoir vu sur internet les prestation de Adam Lambert au sein du groupe, je peux vous dire que c'est impressionnant. Si un DVD sort, je l'achète.

DISCOGRAPHIE

FOR YOUR ENTERTAINMENT : Pour son premier album au sonorité glam rock, il s'est très bien entouré. On y trouve une chanson écrite et composé par Matthew Bellamy de Muse "soaked", le single est fait par Pink. Cet album a connu une réédition avec quelques titres inédits qui font partis d'ailleurs des meilleurs. 
TRESPASSING
Une fois de plus, il s'est très bien entouré sur cet album. Il a travaillé avec Katy Perry, Bruno Mars, Pharell Williams et Niles Rodgers parmi d'autres. La version deluxe, à nouveau, contient les meilleurs titres. Je ne sais pas si Adam le fait exprès mais c'est toujours comme ça. J'en ai quatre favorites même si elles sont toutes superbes : Underneath pour frissonner, Outlaws of love, Nirvana et le single "better than i know myself".


 THE ORIGINAL HIGH
Troisième album sorti l'année dernière dont je suis complètement dingue. Chacun de ses albums est meilleur que le précédent. On en vient même à se dire qu'auparavant il était moyen. Son single est déjà extraordinaire mais que dire du reste? Juste génial. Je trouve que les ballades lui vont le mieux.


J'espère que cet artiste vous plaira. Ce sera sûrement le seul américain que vous trouverez ici.

jeudi 9 février 2017

Throwback Thursday

Coucou, 

voici un petit rendez-vous livresque que je ne connaissais pas. Je ne pense pas que j'y participerais souvent mais la thématique de celui-ci me tient à cœur : LGBT + ou minorités. Ce rendez-vous a été créé à l'origine par Bettie Rose Books. 

Alors me direz-vous, en quoi ce sujet me tient à cœur?

Pour plein de raisons. Je considère qu'avant d'être un homme ou une femme, d'être hétéro ou homo, nous sommes des êtres humains. Ne serait-ce que pour cette raison, nous devrions tous nous entre-aider au lieu de descendre l'autre. Il n'y a pas qu'une seule façon d'aimer. Il y en a une infinité. En bref, je suis tolérante. Et les sois-disant bien pensant qui voudraient imposer leur manière de penser mais aussi d'aimer aux autres m'agacent. j'ai une amie lesbienne. J'ai assisté à son mariage. Honnêtement, elles sont magnifiques toutes les deux et leur mariage était splendide. 

Pour ce rendez-vous, je vais vous parler d'un roman dont j'ai déjà parlé mais qui m'a marqué. En réalité, c'est le premier que j'ai lu de ce genre. Il s'agit de "Le faire ou mourir" de Claire-Lise Marguier. J'ai  dévoré ce roman de la collection Doado de Rouergue. L'histoire est belle et cruelle à la fois. Tout dépend de chacun. On peut choisir une fin positive ou négative. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est la rencontre entre les deux personnages et ce que chacun apporte à l'autre. J'ai beaucoup aimé l'aspect naturel de leur relation. C'est presque normal pour eux mais aussi pour le lecteur. Du coup, on n'est pas choqué par leur sentiment et leur geste très doux l'un envers l'autre. Certes, il y a le côté sombre du roman (les violences du père, les stéréotypes et d'autres) mais si l'on ne retient que cette lumière, il est merveilleux.




Et vous, quel roman désigneriez-vous?

mercredi 8 février 2017

La princesse vagabonde tome 6 de Xia Da

La princesse vagabonde
Auteur : Xia Da
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 7 Octobre 2016
ISBN : 9782372590341
Pages : 172

Résumé : Ayant quitté les steppes du nord, Li Changge est enfin de retour en territoire chinois, mais sa mémoire semble lui jouer des tours... En retraite dans un monastère Taoïste géré par des femmes, elle va devoir se remettre d'aplomb pour continuer sa quête vengeresse contre l'empereur.
Pendant ce temps, ses alliés Turcs vont avoir bien du mal à gérer la route commerciale, car un mystérieux concurrent très agressif fait son apparition...


MON AVIS
Je ne vais pas le répéter mais la maison d'édition suffit. Si à cela on rajoute ce titre, nous avons à coup sûr de la qualité. Dans ce livre-là, nous suivons Li Changge en plein remise en question et changement. Elle reste fidèle à ses principes que sont la justice et l'entre-aide. De nouveaux personnages arrivent, d'autres reviennent et Ashina me surprend beaucoup. Espérons qu'il était en réalité aussi humain et sensible qu'il le montre.  Les graphismes sont toujours parfaits. J'aime beaucoup les dessins montrant Li Changge entièrement avec le voile. Ils dégagent une aura très forte. C'est impressionnant.  Je sais que le suivant est déjà sorti mais je dois faire attention à mes finances. Peut-être en février. Je ferais un point sur les séries mangas.

Je sais que ça fait beaucoup pour certains 7 tomes mais personnellement, je trouve que la série ne perd pas de charme. Bien au contraire. Les personnages évoluent. L'intrigue se complexifie. Li Changge montre enfin des faiblesses pour mieux rebondir? Espérons le. Ce tome est à mon sens, un tome qui permet de souffler un peu mais jusqu'à quel point. Que cache la responsable du temple et le chevalier? Ceux qui cherchent li Changge se rapprochent.

En bref, je le recommande comme toutes les séries que je suis et même certains livres que je n'ai pas encore achetés (oui il y en a  mais est-ce que ça vous surprend vraiment?). 

lundi 6 février 2017

Les corps de Lola de Julie Gouazé

les corps de lola
Auteur : Julie Gouazé
Maison d'édition : Belfond
Date de sortie : 25 Août 2016
ISBN : 978-2-7144-7411-7
Pages : 128

Résumé : Lola est une femme comme les autres. Que veut dire être une femme comme une autre ?
Qui pourrait se douter en regardant Lola qu'un feu violent couve au fond de ses tripes ?
Lola si douce, si compréhensive... C'est pourtant une rage ancestrale qui sort de Lola.
Elle est une. Elle est deux. Rouge et Bleue.
Les deux Lola enfermées dans un même corps.
Qui est-elle ? Celle qui se laisse bander les yeux, ou celle qui aime dormir dans des draps en coton ? Où est celle qui réunissait les deux ?
Ce que la tête de Lola interdit par morale, son corps l'exige par bravoure.
À travers la vie de Lola, la fille coupée en deux, l'héroïne partagée, tiraillée, Julie Gouazé nous offre un long chant du désir et du corps et, à l'image de sa belle Lola, transforme le glauque en poésie.

MON AVIS : Je tiens à remercier les éditions Belfond pour ce roman. Je l'ai gagné lors du calendrier de l'avant au mois de décembre 2016. Je ne m'attendais absolument pas au contenu de ce roman. Je ne sais d'ailleurs pas encore comment en parler. Je ne sais pas si l'auteur a souhaité parvenir au résultat auquel je pense. Si ce n'était pas ça, je m'en excuse. Quoi de mieux que de laisser mes doigts effleurer mon clavier afin d'en décider.  

Au vue du thème abordé, c'était tout de même mal embarqué. Pourquoi avoir participé à ce concours alors? Pour la simple et bonne raison que je ne pensais pas qu'il s'agissait de ce genre de chose. Je ne le dirais pas volontairement, non parce que je suis prude mais parce que je suis absolument contre ce genre de chose. C'est psychologique on est d'accord. Là où réside le tour de force de Julie Gouazé, c'est l'écriture. Il y a une telle poésie qu'on en oublierait presque ce dont il est question. Les mots sont choisis avec une justesse parfaite. Je le précise parce que sur certains passages, j'ai eu l'impression que c'était moi qui ressentait cette dualité entre je veux mais en même temps non. Vous voyez ce que je veux dire? 

D'ailleurs, la psychologie de Lola et son évolution sont très bien travaillé et avec subtilité. Le lecteur doit faire un effort de lecture et non survoler les lignes. C'est même ce qui est intéressant. On nous présente la dualité de la personnalité de Lola. Moi je parlerais également de ce qui la conduite à cette dualité. Vouloir plaire à quelqu'un, oui mais jusqu'à quel point? Est-ce qu'on dire oui à tout ce que nous demande la personne qu'on aime? Je suis contre. L'homme qu'elle aime l'utilise et c'est pour ça qu'elle possède cette dualité entre la femme qu'elle est et la femme fatale qu'elle devient pour lui.

Je pense que vous avez compris pourquoi j'ai un peu de mal à dire si j'ai aimé ou non ce livre. Je pense que la question n'est pas là. La question est de savoir si on accepte ou non ce qu'il contient. J'ai été prise d'une colère incroyable en comprenant le pourquoi du comment. Je déteste ce genre d'hommes qui prennent les femmes pour des bouts de viandes. Et à ce sujet, l'auteur utilise les bons moments sur le comportement des hommes à l'égard des femmes et peu importe l'endroit. En même temps que cette colère montait pour une phrase qui fait mal ou un comportement, j'étais "éblouie" par l'écriture de l'auteur entourée d'une poésie très fine et cette psychologie très bien faite du personnage.

En bref, je ne sais pas si je peux conseiller ce roman ou non. Comme dit plus haut, la question n'est pas d'aimer ou non mais d'accepter ou non. Il n'y a pas que la psychologie de Lola qui est en jeu mais également la nôtre.

samedi 4 février 2017

Pupa de Sayaka Mogi

Pupa
Mangaka : Sayaka Mogi
Maison d'édition : Komikku
Date de sortie : 27 Octobre 2016
ISBN : 9782372871471
Pages : 420


Résumé :
Un père violent envers sa femme et ses enfants, une mère souffrante, absente, puis l'abandon…
Voici l’environnement dans lequel se sont développés Utsutsu et sa petite sœur Yume.
Aujourd’hui éloigné de ses parents indignes, le jeune garçon s’est juré de protéger Yume coûte que coûte.
Mais un jour, alors que celle-ci l’attend tranquillement dans un parc, elle se transforme en un monstre sanguinaire qui tue tous les êtres vivants à proximité.
C’est ainsi que commence la folle histoire de ces deux enfants maudits.

MON AVIS : AME SENSIBLE S'ABSTENIR! J'aime beaucoup les éditions Komikku pour l'originalité de leur manga et leur audace. Certaines séries ne seraient jamais sorties en France sans eux. Néanmoins, j'avoue que ce titre m'a pas mal secoué. Rien qu'au résumé, on sait que certaines scènes ne seront pas évidentes. Il y est question de cannibalisme tout de même. Ce n'est pas rien. Je n'aurais jamais cru que je lirais ce genre de manga un jour. Et encore moins à le lire jusqu'au bout sans avoir envie de vomir...D'accord, j'avoue. Je l'ai lu à 14h donc j'avais déjà mangé et j'ai tout de même un drôle de goût dans la bouche. Pas de quoi vomir quand même. 

Malgré cet aspect plus que glauque, sachez que le but de l'histoire n'est pas juste de faire du glauque, il y a un réel mystère. On sait certaines choses sur les personnages. On découvre que le grand frère n'est pas forcément mieux. Certaines valeurs sont défendues comme la famille, le courage ou la loyauté. Les personnages sont tout de même attachant. Ils n'ont rien demandé à ce qui leur arrive. J'avoue que je suis assez surprise de la classification du manga en shonen. Personnellement, je l'aurais classifié en seinen.

Les graphismes sont incroyables et précis. L'auteur ne nous épargne pas. Vive les intestins entre autre. Heureusement, tout ça est entre coupé d'humour notamment par l'idiotie du père. Je n'aurais pas du rire de cette scène mais j'avoue que c'était drôle. Comment tuer quelqu'un avant d'avoir la réponse sans le vouloir...

En bref, j'ai bien frissonné en lisant ce manga. Je pense tout de même lire la suite même si je sais que je vais devoir jeûner ce jour-là.

jeudi 2 février 2017

Le carnet magique de Norbert Dragonneau

le carnet magique de norbert dragonneau
Auteur : Collectif
Maison d'édition : Gallimard
Date de sortie : 16 novembre 2016
ISBN : 9782075076319
Pages : 48

Résumé : Une plongée interactive unique au cœur du film «Les Animaux fantastiques», pour retrouver le Monde des Sorciers de J.K. Rowling.
Explorez la valise de Norbert, devenez expert en créatures et parcourez les rues du New York des années 1920! Ce carnet de bord est truffé de souvenirs et de surprises en fac-similé et en trois dimensions, à détacher et à déplier. Examinez la classification des créatures, étudiez les cartes du MACUSA ou feuilletez un magazine de sorciers: revivez l'aventure du célèbre magizoologiste! 

MON AVIS : Que j'ai pu aimer ce film! En fan de Harry Potter, forcément j'ai acheté tous les livres autour de la saga et de son spin-off. Vous savez que le deuxième ne sortira qu'en 2018? C'est long...Heureusement, je me suis gardée quelques livres sur les animaux fantastiques sous le coude dont celui-ci. Je peux ainsi replonger dans cet univers en attendant la sortie DVD en mars.

Ici, nous avons un livre accompagné de fac-similés. Ils sont superbes. On n'a pas idée du boulot qu'on fait les décorateurs et graphistes sur cet univers. Ça va bien au-delà de ce que l'on pense. Grâce à ce livre, notre ignorance est balayée. J'ai tout de même une nette préférence pour le chapitre autour des animaux fantastiques. Quel souvenir la scène avec l'éruptif. Ça me fait encore rire rien qu'en y pensant. Certes, il y a le niffleur auquel tout le monde pense mais n'oublions pas l'éruptif. Hilarante comme scène. On a également un aperçu du point de vue des acteurs. J'aimerais bien en savoir plus. Eddie Redmayne a une vision magnifique de son personnage. Pour ça que ça fonctionne aussi bien à l'écran.

En bref, je ne rentrerais pas dans les détails. Ce livre est fait pour les puristes et les curieux. Vous apprendrez des choses pour les décors, la création des animaux fantastiques et autres.


mercredi 1 février 2017

La fragilité : ombres et lumière d'une notion protéiforme de Eugenio Borgna

La fragilité
Auteur : Eugenio Borgna
Maison d'édition : Enrick Éditions
Date de sortie : 12 mai 2015
ISBN : 978-2356440815
Pages : 74


RésuméÀ contre-courant des idées reçues, Eugenio Borgna nous dévoile sa propre vision de la fragilité… un mot qui d'ordinaire fait peur, suscite d’'emblée des réactions négatives et qui, pourtant, recèle des trésors.
C'’est donc dans une chasse aux trésors d’'un genre un peu particulier que nous entraîne l'auteur. Celui-ci propose une analyse fine de la fragilité partout où elle apparaît à l’'évidence, s'’arrêtant plus particulièrement sur l’'adolescence, la maladie et la vieillesse, pour mettre au jour toute la force et les virtualités qu’elle renferme, bien souvent à notre insu. Pour ce faire, il s’'appuie aussi sur des citations d’'écrivains, de poètes, de philosophes et de personnages publics, nous révélant des parts d’'ombre et de lumière souvent insoupçonnées.
Mais cet ouvrage concerne tout le monde, bien portants et malades, jeunes et vieux, car il réussit l’'exploit de nous faire prendre conscience avec acuité de nos faiblesses, tout en faisant ressortir les potentialités extraordinaires qu’elles recèlent et qui pourraient peut-être changer notre regard sur nous-mêmes et notre approche de ceux qui nous entourent.

MON AVIS : Je tiens à remercier les éditions Enrick et Babelio pour ce livre gagné et lu dans le cadre de la masse critique. J'avoue avoir craqué pour la couverture dans un premier temps. Ensuite, le résumé m'a interpellé. J'ai été curieuse de le lire. Et j'ai eu raison.

Commençons par effacer vos préjugés. Je sais, je suis un peu dure. Ne vous arrêtez pas au fait qu'il s'agisse d'un essai psychologique. Il est merveilleusement bien écrit. L'auteur choisi volontairement des mots simples ou des exemples qui nous parlent. Les choses sont claires et évidentes. Pourtant, nous n'y pensons pas. Quel dommage! L'essai est organisé en chapitre court et leur agencement est cohérent non seulement dans le propos mais également en fonction de ce qui précède et ce qui suit. On pourrait même dire qu'il est chronologique par moment.

Je tiens vraiment à remercier l'auteur et la maison d'édition. Je considère que c'est un livre qui fait du bien, qui déculpabilise les personnes fragiles. Et c'est tant mieux. En effet, ce livre n'exprime pas ce que tout le monde pense des personnes dites "faibles". Bien au contraire, les avantages ou points positifs de l'être sont démontrés. Je me suis même dit que ce livre était fait pour moi. Je suis moi-même fragile par moment ou peut-être tout le temps. En lisant ce livre, j'ai réalisé que ce n'était pas moi le problème, que bien au contraire, j'ai le droit de ressentir des choses parfois violentes et peu importe la raison. À certains moments, j'ai eu l'impression que l'auteur parlait de moi. Néanmoins, ce n'est pas le cas mais c'est comme s'il me regardait dans les yeux et me disait "je sais. N'aie crainte". 

En bref, cet essai psychologique est accessible à tous et se lit rapidement. Tout le monde peut se retrouver dans ce livre. Je vous le recommande vivement. Pour moi, c'est un coup de cœur. J'ai d'ailleurs envie de le relire. Merci encore pour cette très belle découverte.

C'est le 1er, je balance tout! #1

Bonjour à toutes et à tous (oui, les femmes d'abord)

Comme je l'ai dit sur la page facebook et comme vous avez pu le constater, il y a eu beaucoup de changement sur le blog ses derniers temps. Il faut savoir que dans la blogosphère, il existe beaucoup de rendez-vous comme "c'est lundi que lisez-vous?" ou les tags (je fais seulement ceux qui m'intéresse) ou le bilan du mois. Je ne me suis jamais retrouvée dans ces rendez-vous.

c'est le 1er je balance tout


Néanmoins, grâce à Lupiot du blog Allez vous faire lire, Je vais chaque mois, vous proposer un rendez-vous intitulé "C'est le premier, je balance tout!". N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser.

En quoi cela consiste?

Il y a 4 points. Je me permets de copier les propos de lupiot :
  1. Le Top & Flop de ce que vous avez lu le mois-dernier.
  2. Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier.
  3. Au moins 1 lien que vous avez adoré le mois dernier (hors chronique littéraire).
  4. Ce que vous avez fait de mieux le mois dernier.

C'est parti


TOP & FLOP


  TOP


Fils d'AntigoneUn violon dans les MoëresLe roi des fauves




 FLOP :   J'en ai un partiel mais la chronique ne sera pas pour maintenant. Désolé.


1 CHRONIQUE D'AILLEURS

J'ai choisi, parmi les nombreuses chroniques que je peux lire, une d'un blog que j'ai découvert il y a peu. J'ai fureté et j'ai bien fait. Cette article m'a permis de briser un préjugé que j'avais sur un livre que j'avais vu et qui pourtant fait parti de mon genre littéraire préféré : le steampunk. Cela concerne le roman La fugitive de Whitechapel. Voici le lien : https://monparadisdeslivres.com/2015/04/20/londres-la-tenebreuse-1-la-fugitive-de-whitechapel-bec-mcmaster/
https://monparadisdeslivres.com/2015/04/20/londres-la-tenebreuse-1-la-fugitive-de-whitechapel-bec-mcmaster/



UN LIEN HORS LITTERAIRE

J'espère que ce ne sera pas considéré comme de la triche. Normalement, non puisque cet article concerne les blogs. Il est écrit par CeReS du blog Mirrorcle World.  Je suis totalement d'accord avec elle. Je suis ce blog depuis un petit moment. En plus d'être sympa, elle est honnête et sincère. je la remercie encore d'avoir essayé de m'aider. D'autant que mon envie de changement de blog m'a prise comme ça. 

Dans cet article, elle s'interroge sur le but d'un blog. Est-ce qu'il doit être comme les autres, surfer sur la vague ou doit-il nous ressembler au risque d'avoir moins d'abonnés et peut-être même en perdre. Je l'ai adoré pour plein de raisons. En plus, d'être d'accord, elle respecte tout à fait le choix de chacun et c'est parfois ce qui nous manque. Je vous mets le lien. Je vous recommande vraiment cet article qui vous permettra peut-être de comprendre ce à quoi nous sommes parfois confrontées en tant que blogueuses ou blogueurs.   http://ceresu.canalblog.com/archives/2017/01/26/34846560.html


CE DONT JE SUIS FIÈRE

J'avoue que je suis fière de mon nouveau blog. Pas que je n'aimais pas l'ancien mais il ne me ressemblait pas. Lorsque je postais, je ressentais moins de satisfaction que maintenant. Je sais dorénavant, que mes articles seront bien présentés dans un univers qui me convient avec un titre qui va bien. Bref, j'ai galéré mais j'y suis arrivée. Et en plus, j'ai appris plein de choses sur les blogs et en informatique. Je suis toujours aussi nulle pour le langage HTML mais au moins, je connais la théorie. Il y a un début à tout.


Voilà, j'espère que ce rendez-vous vous plaira. N'hésitez pas à me dire ce qu'il en est pour vous.