mercredi 31 août 2016

Ajin tome 1 de Tsuina Miura et Gamon Sakurai

Ajin
Mangakas : Tsuina Miura et Gamon Sakurai
Maison d'édition : Glénat
Sortie : Juillet 2015
ISBN : 978-2-344-00744-0
Pages : 228

Résumé : Renversé par un camion en rentrant de l’école, le jeune Kei meurt sur le coup. Mais quelques instant plus tard, il ressuscite mystérieusement. Dès lors, sa vie de lycéen bascule. Une étrange organisation gouvernementale tente par tous les moyens de le capturer afin de mener des expériences scientifiques sur lui. Rapidement, il apprend qu’il n’est pas le seul être dans cette situation périlleuse, et qu’il semble être ce que certains nomment un “Ajin”. Personne ne sait exactement comment ils sont apparus ni pourquoi ils existent. Mais les services spéciaux du gouvernement sont prêts à user de tous les moyens pour le découvrir, car rien à leurs yeux n’est plus dangereux pour l’humanité… qu’un être immortel !

MON AVIS : Ça fait un long moment que j'hésitais à l'acheter. J'avais lu un extrait mais je n'avais pas eu envie de courir après. Finalement, je me suis laissée tenter par ma meilleure amie qui me l'a recommandé. Les graphismes sont assez classiques concernant les personnages. Ils m'ont rappelé pas mal de manga que j'ai pu lire. Néanmoins, comme vous le voyez sur la couverture, ces personnages apportent la touche d'originalité à ce manga et le graphisme est vivant et précis.

Concernant l'histoire, elle doit être bien plus complexe. Je n'ai pas le tome 2, je serais bien incapable de dire ce que j'en pense. Une chose est sûre, la communauté scientifique humaine y est très critiquée de part sa barbarie et ses expériences sur des espèces inconnues. C'est très clair. Pas besoin de se poser de question. Les Ajins sont très complexes et très différents les uns des autres. Le sujet n'est vraiment qu'effleuré.

Les personnages sont particuliers. J'ai trouvé Kei très schizophrène dans le sens où il change brutalement d'émotions. Il est froid puis a peur, se réfugie avec un ami en s'appuyant sur lui et finalement devient très sûr de lui. J'ai trouvé ces changements beaucoup trop brutaux et pas assez réfléchi pour quelqu'un qui se découvre Ajin. Kai, son ami, me semble bien sympathique. Dommage que son personnage ne soit pas plus approfondi. J'espère qu'on le reverra. Quand aux membres des services spéciaux, ils cachent beaucoup de chose.

En bref, est-ce qu au fait qu'il s'agisse d'un tome 1 que je reste sur ma fin ou est-ce tout simplement le manga qui manque de cohérence en terme d'émotions? A voir avec la suite.

mardi 30 août 2016

TAG de A à Z

A pour Auteur – Auteur dont tu as lu le plus de livres :
Didier Hermand. J'ai lu tous ses romans et je pense que c'est le seul auteur dans ce cas.

B pour « Best » – La meilleure « suite » de série :
La passe-miroir. J'adore cette saga

C pour « Current » – Lecture en cours :
Miss Peregrine et les enfants particuliers

D pour « Drink » – La boisson qui accompagne tes lectures :
Ça dépend. Du café ou les boissons arizona au thé vert et au miel.

E pour « E-book » – E-books ou romans papier ?
Papier. Il n'y a rien à faire. Je n'aime pas le numérique.

F pour « Fictif » – Un personnage fictif avec lequel tu serais effectivement sortie au lycée :
Maxime dans "les tribulations d'une gothique amoureuse" de Cécile Guillot

G pour « Glad » – Un roman auquel tu es contente d’avoir donné une chance :
"Eléanor & Park". Je l'ai eu en cadeau et ce n'était pas du tout mon genre. Je l'ai lu et là coup de cœur.

H pour « Hidden » – Un roman que tu considères comme un joyau caché :
Ce n'est pas un roman mais un artbook : Art of Nostalgia de Tsukiji Nao. Juste fabuleux et on en parle peu voir pas du tout.

I pour « Important » – Un moment important dans ta vie de lectrice :
Le premier salon que j'ai fait. Je n'avais jamais rencontré d'auteurs et ne pensais jamais le faire mais j'ai adoré malgré ma maladresse avec Manon Fargetton au début. Mais ensuite, tranquille. Vivement le 8 octobre.

J pour « Juste » – Le roman que tu viens juste de finir :
c'est un manga que j'ai lu en dernier. Je vais faire la chronique : "Ajin tome 1"

K pour « Kind » – Le genre de romans que tu ne liras jamais :
Les zombies. Je déteste ça ou les romans d'horreur pur.

L pour « Long » – Le roman le plus long que tu aies jamais lu :
Leïlan de Magalie Ségura

M pour « Major » – Le roman qui t’a causé le plus gros « book hangover » (« trop plein » livresque – tu ne pouvais plus rien lire après ça) :
L'épée de vérité de Terry Goodkind. J'aime beaucoup la série mais c'est bourratif.

N pour « Nombre » – Le nombre de bibliothèques (meubles) que tu possèdes :
Euh...Un peu compliqué puisqu'il y a la moitié de ma garde robe qui sert de bibliothèque, trois meubles de salle-de-bains récupérés, deux bibliothèques rachetées à un libraire et deux étagères plus une que j'ai acheté.Ah, j'oubliais le meuble ordinateur piqué au parent qui sert de meuble mangas. En tout ça fait, 10 meubles.

O pour « One » – Un roman que tu as lu plusieurs fois :
"Je reviendrai avec la pluie" de Takuji Ichikawa

P pour « Préféré » – Ton endroit préféré pour lire :
le fauteuil. Comme ça, on m'apporte mon café lol

Q pour « Quote » – Une citation, d’un livre que tu as lu, qui t’inspires ou qui te fait ressentir plein d’émotions :
Euh...Elle est trop longue. je vous invite à lire "embrasse les vivants pour moi" de Didier hermand. C'est un paragraphe entier. Je sais. Je n'arrête pas de mentionner cet auteur mais j'adore ce qu'il fait en tant qu'auteur et éditeur. Une merveille.

R pour « Regret » - Un regret de Lecteur :
Ne pas pouvoir acheter tous les livres que je veux.

S pour « Série » – Une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les livres sont sortis) :
Journal d'un vampire. le tome 3 m'a choqué. Je n'ai pas aimé l'ambiance malsaine qui était omniprésente.

T pour « Trois » – Trois de tes livres préférés de tous les temps :
"La part des choses" de Didier Hermand et Annette Massé

U pour « Unapologetic » – Quelque chose dont tu n’éprouves absolument aucun remords d’être fan(girl) :
Des matokis! Ba oui, je parle des matokis dans ma présentation, ces petits lapins extraterrestres trop mignon

V pour « Very » – Un roman dont tu attends la sortie avec grande impatience, plus que celles des autres :
Harry Potter et l'enfant maudit. Désolé mais la VO pour moi, pas possible.

W pour « Worst » – Ta pire habitude livresque :
Euh, acheter des livres alors que j'en ai plein à lire et plus de place dans ma chambre? Ok, j'avoue c'est totalement vrai.

X pour « X » – Commence à compter en haut à gauche de ton étagère (la plus proche) et prends le 27ème livre :
"Druide" de olivier Péru non lu d'ailleurs.

Y pour « Your » – Ton dernier livre acheté :
Dis moi si tu souris de Eric Lindstrom

Z pour « ZzZ » – Le livre qui ta volé ton ZzZ (le dernier livre qui t’a tenue éveillée bien trop tard la nuit) :
"Je reviendrai avec la pluie" de Takuji Ichikawa. Je me suis couchée à 4heures du matin si ce n'est pas plus. Je ne pouvais pas fermer l'œil en sachant ce livre non terminé.

dimanche 28 août 2016

Réflexions


réflexion

Je me pose une question:
pourquoi l'homme s'entête à être ce qu'il est en sachant qu'il finira poussière tôt ou tard?
Pourquoi s'acharner après des rêves, des plaisirs, désirs, bonheurs ou à détruire, tuer, torturer, se venger alors qu'il sait que tout s'arrêtera?
Et surtout, pourquoi moi, je fais comme les autres en sachant tout cela?
Pourquoi je continue de mettre un pied devant l'autre alors que je n'en vois pas l'intérêt?
Pourquoi je continue de respirer en sachant que tout ça est inutile, que je ne vivrais que peu pour moi et plus pour les autres?
Dites moi quel est l'utilité de la vie? Quelle est cette valeur inestimable qu'on nous rappelle sans cesse sans pour autant la respecter? Qui l'a décrété? Quelle preuve en a-t-on?

Je sais que même en écrivant ceci je continuerai de vivre et mourir, d'inspirer et d'expirer. Je reste un être humain doté d'un cœur. C'est peut-être l'une des rares choses qui nous différencie les uns des autres : le cœur. Nos capacités à ressentir les choses divergent d'un être à un autre. Certains sont plus fragiles que d'autres. Reste à savoir où se situe la frontière...

samedi 27 août 2016

Mei Lanfang une vie à l'opéra de Pékin livre 1 de Lin Ying

Mei Lanfang
Auteur : Lin Ying
Maison d'édition : Urban China
Date de sortie : 3 juin 2016
ISBN : 9782372590198
Pages : 192

Résumé :
Le 8 aout 1961, la Chine pleura la mort d’un de ses artistes les plus populaires : Mei Lanfang. Ce chanteur de l’Opéra de Pékin, qui faisait frémir d’émotion ses diverses audiences lors de ses interprétations de rôles féminins, commença sa carrière en 1904, à l’âge de dix ans. Pendant des heures, il entraina sa voix, appris la danse et répéta ses acrobaties, jusqu’à atteindre un niveau de raffinement qui le propulsa en Chine, mais également sur la scène internationale.
Yin Ling retrace d’un trait délicat la vie et la carrière de ce personnage extraordinaire, et nous offre également une plongée dans l’univers magique et méconnu de l’Opéra de Pékin. 

MON AVIS : Qu'est-ce que j'aime Urban China! Je voulais ce titre depuis sa sortie et c'est maintenant chose faite. Je ne le regrette absolument pas. Les graphismes sont d'une beauté et d'une élégance incroyable. Ceux qui adorent l'histoire et la beauté vont adorer. Il y a une finesse et une précision rare dans les mangas, manhuas ou BD (ok, je l'admets. Je ne suis pas trop BD mais par contre, je lis beaucoup de mangas et manhuas). Les émotions des personnages se lisent très bien sur le visage des personnages. Leur regards sont des plus expressifs. Lors de la transformation de Mei Lanfang et de son grand frère, on est juste éblouie par la beauté et l'élégance des traits. On en est presque hypnotisé.

Concernant l'histoire, on apprend énormément de choses sur la culture chinoise, les grands noms de l'opéra de pékin et les conditions de vies de ces artistes. On devine tous les sacrifices et le travail que doivent accomplir dès leur plus jeune âge les futures vedettes. Les erreurs ne sont pas acceptés et la souffrance fait parti de l'entrainement. Je suis pourtant persuadée que nous ne voyons encore rien. Mei est un jeune homme qui sait ce qu'il veut et qui veut faire honneur à sa famille très reconnu dans le métier. Il travail constamment et est prêt à tout pour y arriver sans trahir ses principes. Quand à son maître, je suis curieuse d'en apprendre plus. Il est très humain et à l'écoute de Mei. Quand à Huixin, je l'ai admiré. J'ai savouré la douceur et la finesse qui s'échappe de lui. Au fil de l'histoire, on s'aperçoit qu'il est ambitieux et ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut.

En bref, je ressort ébloui par ce manhua si humain et regorgeant de tant d'élégance. L'envers du décor est instructif et très bien amené avec beaucoup de pudeur sans graphismes éloquents. Je vous le recommande vivement.

Chronique du tome suivant ici

vendredi 26 août 2016

Devil's line tome 1, 2 et 3 de Ryo Hanada

devil's linedevil's linedevil's line


Mangaka : Ryo Hanada
Maison d'édition : Kana
Date de sortie : Juillet 2016 (pack tome 2 et 3 + tome 1 gratuit)
ISBN : 9782505063063 (tome 1); 9782505064015(tome 2), 9782505064534(tome 3)
Nombre de pages : 224 (tome 1), 208 (tome 2), 200 (tome 3)

Résumé :
La société des hommes n’est pas celle que l’on croit. Sans le savoir, elle abrite une population de vampires qui côtoient les humains tout en dissimulant leur vraie nature. C’est ainsi que Tsukasa, étudiante à la vie tranquille, va en faire l’âpre découverte. Sauvée de justesse par un homme nommé Anzai, elle comprend que ce dernier n’est autre qu’un membre d’une brigade spéciale, chargée de neutraliser les vampires ayant franchi l’interdit : boire du sang humain.
Au contact de la moindre goutte, ces créatures deviennent des monstres incontrôlables, animées par une rage folle… que le jeune Anzai, être hybride, a de plus en plus de mal à maîtriser.
Une irrésistible attirance naît entre Tsukasa et Anzai, dont la soif de sang ne cesse de s’accroître en sa présence… Vampire et humain, prédateur et proie…

MON AVIS : Si vous vous attendez à une énième série vampirique, oubliez. Certes, il y a des vampires mais pas comme on le voit depuis plusieurs années. le seul point commun, c'est le résistance au sang humain et les conséquences qui me semblent parfaitement logique. Le reste, aucun point commun. Le héros est torturé pour des raisons évidentes. Tsukasa est très loin d'être la copine complètement stupide. Bien au contraire, elle prend ses responsabilités et j'ai même tendance à l'admirer. Il y a de quoi devenir fou dans sa situation. Concernant Hans Ri, je l'adore. C'est la touche de lumière et de liberté de ce manga bien sombre tout de même.

Outre les personnages forts et attachants, nous avons une histoire somme toute simple de vampire mais pas que. En effet, humain et vampire cohabite le mieux possible et en toute discrétion. Les humains ne savent pas pour les vampires jusqu'au jour où...Lisez le manga (que je suis cruelle). Pour résumer, en plus de l'aspect fantastique, il y a une intrigue policière et même un thriller. En effet, Anzai et ses collègues arrêtent les vampires coupables de meurtres ou agressions. Dans le même temps, on suit les coulisses de la police et ses intrigues. Je n'en dirais pas plus. Et autour de ça, on en apprend plus sur Anzai et beaucoup de questions se posent. Pourquoi lui est-il plus surveillé que les autres? Quel rapport avec sa famille? Et tant d'autres. Cela annonce une intrigue bien plus complexe qu'il n'y parait.

Quand aux graphismes, puisqu'il faut en parler, je les aime beaucoup. Je trouve qu'ils sont en accord avec les personnages. Anzai possède un visage différend suivant les circonstances. Ses yeux, comme pour tous les vampires, changent de couleur. On distingue réellement l'humain du vampire. Tsukasa présente réellement ses émotions. Elles sont clairement retranscrites sur son visage comme pour tous ou presque. Pour certains, des questions se posent et on est loin d'avoir les réponses sur leur visage et tant mieux. Ce serait dommage de gâcher le suspens. Quand je pense que j'ai hésité à acheter ce manga, je me mettrais des claques.

En bref, un manga original qui sort de l'ordinaire dans ce milieu au thème si souvent abordé. J'ai hâte de lire la suite. Je sens que je ne serais pas déçue. Je suis surtout curieuse de voir comment Tsukasa va gérer la situation.


jeudi 25 août 2016

Les chroniques de Hallow tome 1 : le ballet des ombres de Marika Gallman

les chroniques de hallow
Auteur : Marika Gallman
Maison d'édition : Bragelonne
Date de sortie : 16 septembre 2015
ISBN : 9782352948735
Pages : 360

Résumé : Abby est capable d'absorber l'énergie des gens qui l'entourent, un pouvoir tombé en désuétude après la disparition des dieux et dont elle ne se sert que pour dévaliser des galeries d'art. Son destin lui échappe lorsqu'elle se rend compte que son dernier casse était un piège, que son maître chanteur n'a rien d'humain et que le flic qui la traque est immunisé contre son don.
Quelle est la véritable nature de ces hommes ? Et surtout, comment les combattre ? Des questions auxquelles Abby devra répondre rapidement si elle veut survivre à cette semaine infernale.

MON AVIS : Je découvre cet auteur qui sera présente aux halliénales au mois d'Octobre. Et bien, j'irais la voir. Je serais curieuse de voir ce qu'elle répondra à mes questions.  Après cette lecture, la première chose qui me vient à l'esprit est la suivante : Donc il existe des personnes bien plus poissardes que moi? Tant mieux! Ce n'est pas bien de penser comme ça. D'autant que c'est un personnage de fiction et que ça lui pendait au nez. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Abby est une jeune femme très attachante et très humaine peu importe le pouvoir qu'elle possède et ses activités. Elle ne fait jamais de mal aux autres ou en tout ne le souhaite pas jusqu'à ce lundi...Lisez le livre si vous voulez savoir. Mais vraiment, en trois ou quatre jours, ils lui tombent tellement de choses sur le coin du nez que je me dis que j'ai de la chance en comparaison.

Passons à Christopher Wallace. J'aime beaucoup ce qu'il dégage d'honneur et de droiture jusqu'à un certain point. Il ne faut pas non plus se moquer de lui. Je pense que Abby le sait mais elle aime trop jouer avec le feu. J'aime beaucoup le jeu auquel ils jouent tous les deux. Ça m'a fait rire plus d'une fois et j'espère que le maire fera ce qu'il a dit. J'ai beaucoup de tendresse pour lui aussi. Je ne sais pas si le maire a conscience des effets que pourraient avoir son idée. La famille n'est pas en reste. Je veux un frère comme celui de Abby, Harri. Il est cool même si un peu beaucoup geek mais pas méchant. Je me demande si on peut troquer le mien avec le sien... Bref, revenons à nos moutons. Il y a également Lupita. J'aime tellement son caractère et sa fierté. J'ai été surprise par son comportement à la fin. Fran, la fille de Jana, est juste délicieusement innocente. Le passage avec Wallace est juste mortel. Concernant Smith, je ne sais pas si je l'aime bien ou non. J'y réfléchi toujours. Je pense qu'il n'est pas si mauvais que ça. Du moins, je l'espère.

L'histoire est originale dans le sens ou l'héroïne n'a pas les mains blanches. Elle est très humaine et sait très bine quand elle se trompe. La construction est également agréable. Les moments de tensions sont entrecoupés de moments léger. merci Wallace d'être là même si ton rôle va évoluer. Je pense juste que la pauvre Abby ne va plus savoir où donner de la tête. L'écriture est fluide, simple, sans fioriture, peut-être un peu plus subtil lors des discussions entre Smith et Abby. Le jeu du "je te dis ce que tu as besoin de savoir sans rien dire". Pareil. Lisez pour comprendre. Petit regret. On ne sait toujours pas qui sont Smith et McCutcheon.

En bref, j'ai passé un excellent roman avec une héroïne humaine et amusante qui a une poisse pas possible. Je vous conseille réellement de le lire ne serait-ce que pour ces moments de légèreté qui m'ont vraiment fait rire.

Sorcière et ténèbres tome 2 de Hiroko Nagakuro

Sorcière et ténèbres
Mangaka : Hiroko Nagakura
Maison d'édition : Komikku
Date de sortie : 28 janvier 2016
ISBN : 9782372870696
Pages : 198

Résumé : Hitsuji est probablement la fille la plus énergique, optimiste, enthousiaste et heureuse de l’école. Et c’est aussi une sorcière... Une sorcière blanche, pleine de bonnes intentions. Un jour apparait dans sa classe Kokuyô, un nouvel élève complètement recouvert de bandages, telle une momie. Même s’il est sacrément antipathique, Hitsuji tombe rapidement amoureuse de lui. Le problème c’est que Kokuyô est un chasseur de sorcières... Il les déteste tellement qu’il souhaite toutes les exterminer ! Alors que Kokuyô poursuit sa chasse, Hitsuji va redoubler d’efforts pour le séduire et lui prouver que toutes les sorcières ne sont pas mauvaises.

MON AVIS : J'ai lu le tome 1 que j'ai beaucoup aimé. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages de ce dernier tome. Hitsuji se montre plus sérieuse. Sa bonne humeur est moins présente mais elle montre réellement ses capacités en tant que sorcière. Kokuyô se trouve dans l'obligation de dévoiler ses secrets et ses sentiments. J'ai d'ailleurs été très surprise par certains aspects. Quand au nouveau venu, Lang Huang, il aurait mérité d'être plus poussé. Néanmoins, il se montre intelligent et fin psychologue. Je l'ai beaucoup apprécié.

Concernant les graphismes, ils sont très réussis et de qualité. On pourrait penser que quelques personnages sont stéréotypés. Personnellement, j'ai au contraire trouvé que ce choix était pertinent. Les dessins de Kokuyô sont très surprenant et très clair par rapport à sa particularité. Lang est un peu simple mais, pareil, son pouvoir est très bien exploité. Tout ce qui tourne autour des sorcière est précis et clair. On n'a pas besoin de passer trois heures afin de comprendre qui fait quoi. L'intrigue est très bien amenée sans faire de fioriture. Il s'agit peut-être d'une histoire d'amour mais qui ne tombe pas dans les clichés du manga. Rien n'est simple dans cette histoire. D'ailleurs la fin nous semble bien frustrante alors que le bonus nous explique ce qu'il se passe d'une façon très originale. Je trouve qu'elle se suffit à elle-même.

En bref, un manga court et plus complexe qu'il n'y paraît. Je vous le recommande si vous cherchez une lecture légère et originale.

mercredi 24 août 2016

Père & Fils tome 1 de Mi Tagawa

père&fils
Mangaka : Mi Tagawa
Maison d'édition : Ki-oon
Date de sortie : 10 mars 2016
Pages : 194
ISBN : 978-2-35592-952-6

Résumé : Torakichi, herboriste itinérant, passe la majeure partie de son temps sur les routes pour rendre visite à ses clients. Résultat, il n’a quasiment jamais vu son fils de trois ans, Shiro… À la mort de sa femme, il prend une décision qui changera sa vie : celle d’emmener le petit garçon avec lui sur les routes !
Mais si Torakichi est incollable sur les plantes médicinales, il n’y connaît rien aux enfants et est loin d’être un père modèle… Pourquoi Shiro pleure-t-il ? Pourquoi se réveille-t-il en pleine nuit ? Entre les soucis du quotidien et son travail éreintant, le jeune papa est complètement dépassé. Les aléas du voyage et les rencontres diverses l’aideront-ils à renouer le lien perdu avec son fils ?
Laissez-vous attendrir par le duo père-fils le plus improbable du manga ! Mi Tagawa décrit avec une grande délicatesse les joies et les peines de ses héros hors du commun. Avec son trait fin et minutieux, l’auteur nous entraîne dans un voyage à travers le Japon traditionnel. Quelle que soit l’époque, la paternité s’apprend à petits pas !

MON AVIS : J'ai beaucoup entendu parler de ce manga. J'en ai lu un de ce genre il y a quelques années dont je n'ai malheureusement pas la suite. J'ai bien aimé le résumé de celui-ci et j'ai fini par l'acheter. Les graphismes sont bien fait. J'aime beaucoup la tenue d'herboriste de Torakichi. Concernant l'histoire, elle est simple et très belle. J'ai trouvé, néanmoins, beaucoup de maladresses dans son traitement. J'en attendais autre chose au vue de ce qui s'est dit autour. Cela reste une histoire émouvante ou j'aurais aimé voir un changement plus subtil que la brutalité avec laquelle le père se réveille. A moins que ce ne soit volontaire.

Avec surprise, ce manga est qualifié de seinen, ce qui me surprend beaucoup. Il n'y a rien de bien méchant, rien n'a interdire au plus jeune. C'est juste le quotidien d'un homme qui doit apprendre à vivre avec un fils qu'il ne connait pas. Je pense que ça a ajouté à ma petite déception. Le traitement manque de maturité au vue du sujet et du classement. C'est très léger. Heureusement, on apprend énormément sur le métier d'herboriste et des plantes utilisées ainsi que certaines traditions japonaises.

Au début, j'ai eu envie de donner des claques au père. Sa femme est morte mais il fuit son fils, n'arrive pas à s'en occuper. Au fil du temps, il finit par y arriver un peu mais reste très maladroit. Shiro est un gamin adorable qui aime plus que tout son père. Il est très intelligent et apprend vite. Je l'ai adoré. Quand à la famille de Torakichi, je pense que je ne vais pas l'apprécier. En tout cas, le peu que j'en ai lu me fait penser qu'ils sont atroces. Peut-être n'ont-ils pas su aider comme il faut Torakichi.

En bref, un manga sympathique dont je lirais le tome 2 en espérant quelque chose de différents.

mardi 23 août 2016

Wagakki Band

wagakki band

Qu'est-ce que c'est?

Wagakki Band est un groupe japonais alliant tradition et modernité. Les traditions sont représentées par les instruments traditionnels. Ils sont quatre membres à en jouer. Les trois autres jouent d'instruments dit classique au sein d'un groupe. Enfin, il reste la chanteuse.

Qui sont-ils?

Ils sont 8 membres. La chanteuse Yuko Suzuhana a remporté un concours de shigin (poésie chantée). Elle se lance en solo puis, suite au succès rencontré, décide d'ajouter des instruments traditionnels. Kiyoshi Ibukuro joue du koto et Daisuké Kaminaga joue du shakuhachi (sorte de flûte). Yuko ne s'arrête pas là. Elle souhaite moderniser un genre trop méconnue. Elle décide d'ajouter de la modernité par le biais de Machiya à la guitare, Asa à la basse et Wasabi à la batterie. Dans le même temps, la rencontre entre Yuko et Kurona conclut l'entrée dans le groupe du joueur de Wadaïko (tambour japonais). Et enfin, Beni Ninagawa intègre le groupe au tsugaru shamisen.
Yuko Suzuhana
Yuko Suzuhana
Kiyoshi Ibukuro
Kiyoshi Ibukuro

Kaminaga Daisuke

Machiya
Machiya
Asa
Asa
Kurona
Kurona

Beni Ninagawa
Beni Ninagawa
Wasabi
Wasabi


Qu'est-ce qui me plaît chez eux?

Outre le visuel japonais dans leur clip et costume, j'aime beaucoup ce mélange rock et traditionnel. C'est extrêmement bien fait. Je rêve de voir un de leur concert. Ça doit être juste magnifique à voir. Le chant si particulier de Yuko se marie à merveille avec les musiques dans un mélange juste parfait. Il n'y en a jamais plus ou moins qu'il n'en faut. Ils ont un énorme succès partout où il passe et ça se comprend. Ils ont peu d'albums à leur actif mais ce n'est pas plus mal. On peut réellement savourer leur musique. Concernant les paroles, certaines chansons sont des reprises de Gackt, Miku Hatsune ou autre vocaloïd. Mais certaines sont écrites par des membres du groupe.

Pour en revenir au clip, c'est comme ça que je l'ai découvert. Il y a un réel aspect japonais. Ils portent tous des tenus traditionnels plus ou moins complètes. Les histoires au sein des clips ou décors sont inspirés des contres ou habitation japonaise. Tout est très assumé et très beaux avec une élégance très rare. Je ne saurais réellement choisir une chanson d'eux. À défaut, je vais vous mettre leur dernier titre et un de leurs clips que j'ai beaucoup aimé.
"Akatsuki no ito"

"Strong fate"

Leur dernier single en date : "Kishikaisei" :
 

Et juste parce qu'ils m'impressionnent en live, je vous mets une vidéo d'un passage ou certains membres sont mis en avant : 

 
J'espère que ça vous aura plus et que j'aurais réussi à vous donner envie d'en écouter d'avantage. Si vous avez des questions sur certains éléments que j'aurais mentionné et pas expliquer, n'hésitez pas. Je prendrais le temps avec plaisirs de répondre.



lundi 22 août 2016

Ayakashi - légendes des 5 royaumes de Izu et VanRah

ayakashi
Scénaristes et dessinateurs : Izu et VanRah
Maison d'édition : Glénat
Date de sortie : 6 juillet 2016
ISBN : 978-2-344-00872-0
Pages : 208

Résumé : Japon, 1702. Le pays est la proie des Ayakashis, des créatures démoniaques dévastatrices.
Guerrier sacré détenteur d’une force sans égale, Hiro traque ces monstres sans merci et constitue l’un des meilleurs remparts contre les démons. Seulement, lorsque sa route croise le chemin d’une prêtresse pactisant avec ces créatures, sa lutte prend une nouvelle tournure. Une tournure d’autant plus surprenante qu’au même moment, sa cité natale est attaquée...

MON AVIS : Lorsque j'ai vu le nom de VanRah sur la couverture, je n'ai pas hésité. Cette mangaka française a un énorme talent. Je vous rassure. J'ai lu le résumé et j'ai apprécié. Les graphismes sont très beaux, certes, mais ne m'ont pas fait rêver. En effet, je n'ai pu m'empêcher de les comparer à ceux de "Stray dog", son autre série. J'ai trouvé beaucoup trop de point commun entre les personnages ce qui m'a un peu gêné. Pour les combats, je les ai trouvé moins précis par rapport à ceux de "Stray dog". En bref, j'ai préféré "stray dog". Il n'en reste pas moins que pour découvrir VanRah, il reste tout à fait correct.

Concernant les personnages, c'est un peu la même histoire. L'humour est là. J'ai souri et rit mais je n'ai pas été surprise. Les comparaisons se sont faites encore une fois naturellement. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Le but, dans ce premier tome, est vraiment d'installer l'histoire et non les personnages. Ils sont des instruments à l'histoire et il n'y a donc pas de place pour eux de se faire une place dans le cœur du lecteur. Miko me semble très sympa avec un caractère bien trempé mais ils le sont tous. C'est assez gênant.

Concernant l'intrigue, j'avoue avoir eu peur jusqu'à la fin. Je n'ai pas été vraiment à fond dedans jusqu'à l'apparition d'un messager. la fin me laisse penser que peut-être ce tome n'était qu'un tome d'installation. J'ose espérer que le tome 2 soit meilleur. Pour le moment, je suis un peu déçue connaissant le talent incroyable de VanRah. Je m'attendais à mieux. Pourtant, chose surprenante, il s'agit d'une uchronie. Les mangakas s'amusent avec l'histoire. J'ai appris quelques petites choses sur le Japon que je ne connaissais pas encore. C'est un petit plus.

En bref, un premier tome très moyen. Je m'attendais à autre chose. Maintenant, ça peut être intéressant sur l'aspect historique sans oublier qu'il s'agit d'une uchronie. On verra avec le tome 2.

dimanche 21 août 2016

Le sixième Dalaï-Lama de Guo Qiang et Zhao Ze

le sixième dalai lama
Auteur : Guo Qiang
Dessinateur : Zhao Ze
Maison d'édition : Édition du Fei
Date de sortie : 19 août 2016
ISBN : 978-2-35966-248-1
Pages : 112

Résumé :
Dans un grand roman graphique en 3 tomes, Zhao Ze nous raconte la vie fascinante de Tsangyang Gyatso (1683-1706), le seul dalaï-lama à avoir refusé une vie de moine ordonnée.
Personnage historique et mythique, le 6e dalaï-lama est déchiré entre son amour pour Makye Ame, la fille du chef de son village et sa destinée religieuse.
Ces affaires religieuse entraînent aussi un conflit politique et une guerre entre le Tibet et la Mongolie de l'époque.

MON AVIS : Ça y est. J'ai lu ma première bande dessinée jusqu'au bout. Il y a trois tomes en tout. Je l'avais repéré sur internet. Je savais que j'allais craquer mais pas aussi facilement. Comme vous avez pu le constater, c'est une BD historique sur l'histoire du Dalaï-Lama. Ce premier tome permet d'installer les personnages et l'intrigue. Il n'y a pas tant de dialogues que ça mais ils ne sont pas utiles. Les graphismes sont magnifiques. Toutes les pages sont en couleurs ce qui explique le prix qui peut paraître élevé. J'ai trouvé un graphisme à la fois typique du style chinois et en même temps quelque chose de très vivant, très expressif. Les couleurs sont très bien utilisées et pas agressives ce qui ne nous empêchent pas d'imaginer. Le peu de fois où j'ai essayé de lire une BD, je n'y arrivais pas à cause de ça. Les couleurs faisaient que je n'avais pas envie de lire.Ici, c'est le juste milieu. Les couleurs sont douces. On a une impression à la fois d'intimité liée au personnages et en même temps d'immensité du fait des lieux ouverts. 

Concernant les personnages, je dois bien admettre que je suis tombée sous le charme de ce jeune homme Lobsang Rinchen très lié à la nature. On s'attache en une seule image à son renard, Gélaï. l'est-il réellement? Quand à Makye, c'est une jeune fille touchante et un peu rebelle. Sa servante Dedimentok est parfaitement humaine et aura sûrement un rôle dans la suite. Sangyé Gyatso a, je pense, plus d'un tours dans son sac et on en apprendra plus par la suite. 

En bref, une BD bien surprenante qui m'a plus. Je l'ai juste trouvé trop courte. Si vous voulez en apprendre plus sur cette histoire méconnue et que vous aimez découvrir des graphismes rares, foncez.

samedi 20 août 2016

Achats livresques

Ce matin, après un mois et douze jours sans visite en librairie, j'ai fait mes achats. Je vous fais un petit article à ce sujet. N'ayez pas peur, j'ai profité de quelques promotions.



ROMANS

magisterium cassandra clareMON RÊVE LILY HAIMEallan strattonsamantha bailly

raymond e feistbradley p beaulieulady helen


MANGAS/BD

le sixième dalai lamaayakashi


devil's linedevil's linedevil's line


Hiyokoi
HiyokoiHiyokoiHiyokoi

Hiyokoisorcières et ténèbreskasanepère&fils 
ikumen after 









ROMANS DONNÉS

johan bourretpetite musique de meurtre


Ça fait 23 nouveaux venus en tout. Il n'y a plus qu'à...

vendredi 19 août 2016

L'arrêt

Carrefour de Shibuya

Tout le monde avance, vit. Les uns ont un travail, une famille, une maison. Les autres n'ont rien par choix ou non. Certains ont tout et plaquent tout pour changer de vie tandis que d'autres voudraient ce qu'ont plaqué certains. Au carrefour de la vie, tout le monde trouve un chemin qu'il soit le bon ou non. Que ce soit un choix ou une obligation. Parce qu'il faut bien avancer, trouver sa voie. 

La société nous y incite. Trouve un travail dans ta branche, gagne de l'argent, achète une voiture, trouve quelqu'un avec qui faire ta vie et emménage avec ce quelqu'un avec qui tu auras des enfants. Si tu ne fais pas tout ça, on te jugera. Tu ne rentreras pas dans la pseudo "normalité". Tout le monde obéit et enseigne ça aux enfants qui feront la même chose. On te plaindra. On te dira coincer, pessimiste et plein d'autres choses qui t'empêcherons de faire tes choix.

A ce carrefour, il y a moi. Je n'ai pas décidé. J'ai emprunté plusieurs chemin qui m'ont blessé, parfois paralysé. Aujourd'hui, je regarde ces personnes traverser ce carrefour. Je reste immobile incapable de comprendre ce mouvement. Est-ce moi qui suis trop marginale ou les autres qui sont aveugles? Et qui avancent réellement?

jeudi 18 août 2016

Les tribulations d'une gothique amoureuse de Cécile Guillot

Cécile Guillot
Auteur : Cécile Guillot
Maison d'édition : EDB
ISBN : 979-10-93430-23-2
Date de sortie : 1 décembre 2015
Pages : 200

Résumé : Lily est amoureuse de Vince, mais pas seulement… Elle aime aussi…
La vie.
La musique.
Son travail.
Ses corsets.
Les cupcakes.
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… elle décide de vivre ses rêves au lieu de rêver sa vie…

MON AVIS : J'ai déjà lu trois livres de Cécile Guillot que j'ai beaucoup aimé : "Willow hall", un artbook fabuleux que je vous recommande vivement suivi de "Belladonna", un recueil de nouvelles qui m'a beaucoup surprise. Et enfin, "the pink tea time club", un steampunk girly absolument délicieux. Celui-ci m'a un peu rappelé "the pink tea time club". En effet, les tenues de Lily et les cupcakes nous renvoient à ce roman. Est-ce volontaire? Je ne sais pas. Concernant le style, c'est Cécile Guillot. Elle associe un style très léger, agréable et direct. C'est efficace. On ne voit pas les pages tourner. On a fini le livre et on se dit "mais la suite?" Pourtant, le livre est bien fini et on le sait. On en voudrait plus mais non. La fin est claire, nette et précise.

La construction de l'histoire est très simple. Les déboires de Lily sont réalistes et c'est la force de cette histoire. Contrairement à beaucoup de roman où l'on tombe dans les facilités stéréotypées, j'ai trouvé que ça ne l'était pas ici. Les réactions sont cohérentes en fonction des personnages. J'aurais pu voir une comédie romantique défiler sous mes yeux, c'était bien mieux que ce que l'on voit au cinéma. J'ai cru qu'elle allait tomber dans certains clichés mais non. Elle avançait vers eux pour mieux les éviter. Et c'est tant mieux.

Passons aux personnages et c'est là que ça va s'avérer compliquer. Je m'explique. J'ai eu l'impression de faire une thérapie par le biais de certaines situations et personnages. J'ai eu beaucoup de mal à rester en retrait. Mise à part sa tenue et sa basse, je me suis retrouvée beaucoup trop dans son personnage. Je ne suis pas dans sa situation mais j'ai beaucoup de point commun et ceux qui me connaissent sauront. J'ai eu la malchance d'avoir subi les affres de l'équivalent du troll et pas seulement dans un cadre professionnel. C'est extrêmement déstabilisant de lire autant de chose en 200 pages qui me ressemblent. La seule différence entre Lily et moi, c'est que je suis nulle à la guitare. Pas faute d'avoir essayer. Et je ne m'habille pas en gothique même si je possède deux ou trois accessoires. Mais comme dit ici, ça ne plaît pas à tout le monde. Vince est détestable, Julie charmante avec ses blessures, Marc, le bon pote sympa, Victorine un peu trop mêle tout, Clément un goujat et Maxime quelqu'un de bien et juste comme il faut ni trop ni pas assez.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a fait beaucoup réfléchir. J'ai réussi quand même à prendre plaisir à cette lecture malgré les quelques mauvais souvenirs que ça a pu me rappeler. J'ai bien conscience que ma chronique est étrange mais comme dit précédemment, je suis trop proche de ce livre par le biais de Lily mais également d'une de ses collègues. Si vous voulez une lecture légère et réaliste avec une jolie histoire, foncez.

mercredi 17 août 2016

Haut-royaume tome 1 : chevalier de Pierre Pevel

Haut-royaume
Auteur : Pierre Pevel
Maison d'édition : Milady
Date de sortie : 20 mars 2015
Isbn : 9782811214036
Pages : 576

Résumé : Le Haut-Royaume connaît son heure la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn, qui croupit depuis trois ans dans les geôles infernales de Dalroth. L’ancien prisonnier est nommé chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, décidé à le suivre jusqu’au bout. Mais Lorn est résolu à mener à bien une tout autre mission, plus personnelle et au goût de sang : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité... et leur faire payer le prix de la trahison.

MON AVIS : J'ai beaucoup entendu parler de Pierre Pevel. J'ai enfin lu une de ces romans. Et je suis fan. Pourquoi ai-je attendu aussi longtemps? Peu importe. C'est chose faite. Ce n'est pas la première fois que je lis de la fantasy française déjà d'un très bon niveau mais j'avoue qu'il y a un petit quelque chose avec Pierre Pevel qui le différencie dès le début. Son style est fort, simple, efficace et élégant. Pour une fois, ce n'est pas une fantasy où l'on passe son temps à se battre. Tout se passe en coulisse avec son lot de complot, trahison et autres mais pas trop de relation amoureuse voir pas du tout ce qui change aussi beaucoup. Croyez-moi, je ne vous donne aucun spoiler. Les chapitres sont courts ce qui est fort agréable mais pousse à la lecture. Je me suis dit à chaque l'éternelle phrase "un chapitre et j'arrête" pour continuer quand même. 

Concernant les personnages, c'est typique des royaumes mais contrairement à d'habitude, tous les personnages sont travaillés. Aucun n'est bâclé. Lorn que l'on découvre et apprécie tout de suite se dévoile au fur et à mesure. Il n'est ni blanc ni noir. Il est humain avec sa part sombre comme tout le monde. Les révélations se font au compte goutte et je pense qu'on est loin de tout savoir. Alan est quelqu'un de bien mais trop fragile par rapport à la position qu'il a. Je suis complètement fan de Enzio. Le roi est émouvant, plein de sagesse ou de folie, on ne le sait. Sûrement un peu des deux mais bienveillant et remplie d'amour et de bonté. La reine est détestable tout comme son ministre jouant les anguilles. Je me pose beaucoup de question concernant les émissaires et leur rôle. Je ne serais pas surprise de les retrouver par la suite. J'ai adoré Yssaris...Mais je vais m'arrêter là. Pourquoi Pierre Pevel? Pourquoi ça? C'est tout ce que j'ai à dire.
Concernant l'intrigue, elle est construite avec beaucoup d'intelligences et finement. Je n'ai pas forcément vu venir les coups. On pense pouvoir souffler et finalement non. Finalement, on ne sait combien de personnes sont contre Lorn ou lui veulent du mal ni qui. Il laisse en suspens certains passages afin d'y revenir plus tard. En attendant, nous sommes coupés dans notre élan condamné à lire la suite pour justement avoir le fin mot de l'histoire sur une discussion ou un évènement qu'on aura beaucoup plus tard. C'est prenant, beaucoup psychologique que physique. C'est là la force de ce roman. C'est rafraichissant.

En bref, j'ai passé un excellent moment avec Pierre Pevel. Ce n'est certes pas un coup de cœur mais pas loin. Je veux le tome 2.

samedi 13 août 2016

La bible steampunk de Jeff Vandermeer et SJ Chambers

La bible steampunk
Auteurs : Jeff Vandermeer et SJ Chambers
Maison d'édition : Bragelonne
Date de sortie : 19 février 2014
ISBN : 9782352947257
Pages :  224

Résumé : Véritable bible illustrée, ce collector retrace les origines du steampunk, des pères fondateurs comme Jules Verne ou H. G. Wells aux nombreux auteurs, artisans et artistes qui ont illustré les canons du genre, à travers la mode et le culte des accessoires futuristes. Rehaussées d'illustrations et de photographies professionnelles soignées, ces pages hautes en couleur abordent la littérature, les arts, le cinéma et toutes les références cultes propres à ce courant planétaire, d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

MON AVIS : J'adore le steampunk. J'ai découvert ce genre par hasard avec le roman "Le secret de l'inventeur" qui est juste une pure merveille. L'année dernière, je me suis rendue aux halliénales, un salon littéraire qui a lieu dans le Nord du côté de Lille. C'était une spéciale révolution (ou steampunk si vous voulez). J'ai adoré. Le nombre de chose que je voulais...Depuis, je cours après ce genre que pourtant nous connaissons tous sans vraiment le savoir. Vous connaissez Hayao Myazaki? Si vous avez vu "Le château ambulant" entre autre, ça vous donne une idée. Je ferai peut-être un article sur ce genre ultérieurement si ça vous intéresse afin de vous expliquer ce qui me plaît tant dans ce genre littéraire. N'hésitez pas à me le demander.

Concernant la bible en elle-même, j'ai appris énormément de choses non seulement autour de la littérature steampunk mais également de la culture steampunk. Il y est question de tellement de sujets. On passe de la littérature au cinéma en passant par la musique, la mode et l'ingénierie. C'est un univers qui ne cesse d'évoluer et on le comprend parfaitement par le biais de ce livre. On nous explique la naissance de cette culture à nos jours. Il y est également question de son avenir. Je n'imaginais pas une seconde l'étendu de cet univers. Il est juste immense. Les auteurs de ce livre ne se contente pas seulement de raconter l'histoire de cette culture et ses différents aspects, ils agrémentent le livre d'interview de groupe musicaux, d'auteur ou d'extrait. On y trouve des construction steampunk, des illustrations et photos juste magnifiques (je crois que j'irais faire un tour à Nantes un jour).  

Bref, je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre juste parfaitement maîtrisé. Tous les sujets sont abordés. Si vous ne connaissez pas et que vous êtes curieux ou si vous connaissez mais êtes encore novice, c'est plus qu'une entrée en matière. Vous trouverez énormément de références à découvrir. Il  y a de quoi faire. Je suis juste émerveillée.

jeudi 11 août 2016

Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka

Julie Otsuka
Auteur : Julie Otsuka
Maison d'édition : 10/18
Date de sortie : 19 septembre 2013
ISBN : 9782264060532
Pages : 144


Résumé : Ces Japonaises ont tout abandonné au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis, sur la foi d’un portrait, un inconnu. Celui dont elles ont tant rêvé, qui va tant les décevoir. Choeur vibrant, leurs voix s’élèvent pour raconter l’exil : la nuit de noces, les journées aux champs, la langue revêche, l’humiliation, les joies aussi. Puis le silence de la guerre. Et l’oubli.


MON AVIS : J'ai une mauvaise habitude. Lorsque j'achète un roman, plusieurs arguments entrent en compte. Il faut que le résumé me tente, que le style me plaise en feuilletant et qu'une magie opère à ce moment-là. Il y a quelques romans, des perles rares qui m'échappent. Ces romans me tentent mais l'envie de les acheter n'est pas au rendez-vous. L'achat est donc repoussé mais je finis par les acheter. En plus, généralement, je ne les lis pas tout de suite et oublie donc le résumé que je ne relis pas pour autant. J'aime bien découvrir un livre sans trop savoir où je vais. Pourquoi préciser tout ça? Et bien, c'est ce qu'il s'est passé avec celui-ci. D'autant que pour tous les romans qui se placent dans cette catégorie, ils finissent en coup de cœur.

Vous savez que j'adore le Japon. Incontestablement, ce roman ne pouvait que me plaire même si l'intrigue ne se passe pas au Japon. J'admire les femmes japonaises de l'époque. Pourtant, je ne devrai pas puisque finalement, elles étaient soumises et très jeune même trop jeune. Il n'empêche que j'admire ce calme qu'elles conservent quoiqu'il arrive, cette dignité qui leur est enseignée dès leur plus jeune âge. On le comprend en quelques phrases simples et efficaces. Ce roman rapporte tout de même la vie des réfugiées japonaises sur le sol américain. Il n'y a pas de réel personnage. On suit juste les vies de différentes réfugiées par quelque phrases selon le moment de l'histoire. C'est dur, cruel et violent par moment. C'est la vie à l'état brute aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments. Les évènements sont retranscrits tels quels sans détours, sans rentrer dans le détail.

Le style de l'auteur est surprenant. Elle emploie le "nous" dans deux situations en se plaçant, j'imagine, dans une grande partie du roman du point de vue des japonaises et dans un deuxième temps en tant qu'américaine. Ce n'est qu'une supposition et si je débrouillais en anglais, je lui poserai la question. Malheureusement, mon niveau d'anglais n'est plus ce qu'il était. J'ai trouvé que son choix d'écrire au nom de toutes ses réfugiées courageuse et non de choisir un personnage est judicieux. L'hommage à ses femmes n'ayant pas eu le choix est encore plus fort et puissant. Le choix des mots utilisés n'est pas non plus anodin. Le but étant de nous toucher en tant que lecteur et être humain. L'écriture reste élégante mais sa part d'humanité et de dignité persiste.

Les thèmes abordés sont d'actualités. Les réfugiées japonaises accueillit mais sans plus et pas par tout le monde. Là, on rejoint le racisme. Les japonais sont sympa et du jour au lendemain ils ne le sont plus. Comme quoi l'être humain peut se montrer si changeant tant qu'on peut le manipuler. Le droit de la femme et de l'enfant est abordée. J'avoue que c'est un sujet important pour moi. Les japonaises n'ont pas été traitées à leur juste valeur et il y a pire mais je vous laisse lire.

En bref, ce roman m'a bouleversé. Je n'ai pas pleuré. L'auteur a conservé tant de dignité qu'on se sent obligé de l'être. Néanmoins, cette leçon d'histoire devrait être lu par tous et transposé au monde actuel. Cela ne ferai pas de tort à beaucoup. Qui sait? Certains pourraient en ressortir différents...

COUP DE CŒUR